Tu t’es encore pris la tête avec Poppy. Ton grand-père lui a proposé un job sur Paris. Il lui a dit qu’elle pouvait poursuivre son stage là-bas ou être embauchée. Tu trouves ça tellement nul de sa part. Déjà, ça lui fait arrêter les études et pour combler le tout, il t’éloigne de ton propre fils. Parfois, tu te dis que lui en avoir fait voir de toute les couleurs étant plus jeune n’était pas une bonne idée. Il te fait payer les nombreuses gardes à vue, l’argent qu’il a dépensé pour réparer tes torts, sans oublier les employés que tu as détourné de leur boulot et le temps que tu lui as fait perdre dans l’entreprise familiale à force de batifoler. Bref, il est resté calme devant tes critiques alors, tu t’es tourné vers Poppy, sans meilleurs résultats. T’as picolé en pianotant sur ton portable jusqu’à point d’heure. Demain, tu sors avec les copains. Nathan va sûrement te fusiller du regard une bonne partie de la soirée. Jill risque de te poser des questions. Tu n’as presque plus envie d’y aller. Il faut juste que tu oublies. L’alcool joue en ta faveur mais, ce n’est pas assez ou, c’est peut-être trop. T’avais prévenu Maeve qu’il fallait qu’elle annule ses projets et, tu l’avais zappé entre temps. Tu jettes un œil sur l’horloge. Il est tard. Tu passes par la salle de bain pour te rafraîchir un peu parce que tu sens l’alcool et t’as les yeux défoncés. Tu ne devrais pas conduire dans cet état mais, tu roules malgré tout jusqu’à sa porte, frappant à cette dernière avant de t’appuyer contre l’encadrement de la porte. Tu te prépares à recevoir ses foudres. @Maeve Lazzarini

Tu as annulé ta soirée avec tes voisins parce qu’il te la demandé. T’as pensé qu’il avait envie de te voire ou de discuter et que ça ne pouvait pas attendre. Dernièrement tu te sens un peu perdue et incomprise. C’est pas vraiment nouveau, mais tu pensais être au dessus de ça. Seulement pas d’Elias. Il semble qu’il n’est pas été décidé à te rejoindre ce soir. Tu fulmines parce que pour une fois t’as accepter sans rechigner. T’as fait ce qu’il t’avait demandé. Le regard sur ton téléphone et tu as fini par t’endormir sur le canapé. C’est le bruit des coups sur la porte qui te réveille. Tu grognes en voyant l’heure tardive et tu sais déjà que c’est lui. Tu n’attends personne d’autres. Quand tu ouvres t’es prête à t’énerver, mais il a ses yeux fatigué. Le visage fermé et t’en a plus la force. Ça te déstabilise. Tu te contentes de venir le prendre dans tes bras silencieusement, caressant sa nuque du bout des doigts quelques instants quand. Tu sais que c’est dure pour lui en ce moment. — Entre. Tu veux du café ?. que tu lui demandes en le relâchant et fermant la porte derrière lui.

Tu as demandé à Maeve d'annuler tout ce qu'elle avait de prévu parce que tu comptais passer la soirée en sa compagnie. Tu avais besoin de la voir après tout ce qu'il s'était passé. Bon nombre de personnes t'en voulait d'avoir agi comme un con. Tu sais que tu n'as pas été tendre avec elle, comme à ton habitude mais, malgré tout cela, tu sais aussi qu'elle ne t'en veut pas. Elle ne t'en voudra surement jamais, beaucoup trop attachée à ta petite personne pour cela. C'est complètement con de lui avoir proposé une telle chose alors que tu n'avais pas toute ta tête. Une idée prise après plusieurs verres d'alcool et voilà que tu recommences ce soir, comme pour noyer tes problèmes par la même occasion. Tu finis par te rappeler de ce rendez-vous et, au lieu de lui envoyer un texto pour annuler, tu te pointes devant chez elle. Finit-elle par avoir pitié de toi ? Est-ce qu'elle se rend compte de la tête de dépravé que tu as ? Tu n'en sais rien mais, au final, au lieu de t'engueuler comme tu l'avais prédit, elle te prend dans ses bras. Tu la laisses faire, esquivant un petit sourire amusé. Comme quoi, tu ne la connais pas encore assez. Tu attends qu'elle te lâche, qu'elle te fasse entrer. Tu jettes un oeil rapide à l'appartement avant de te retourner vers elle. Tu ne réponds pas à sa question. T'en as rien à faire de son café, ça te passe par dessus la tête. Non toi, tu préfères la scruter de haut en bas en avant de te jeter sur ses lèvres, sans lui demander la permission, sans vraiment lui laisser le choix. Tu la fais reculer jusqu'à la porte, tu ne réfléchis plus. T'en as marre de te prendre la tête. @Maeve Lazzarini

Tu as passé ta soirée à te demander pourquoi il te rend si vulnérable. Une tornade d’émotions contradictoire. L’envie de lui hurler dessus puis la seconde d’après celle d’être avec lui. Le besoin de le voir et ensuite l’envie de le sortir de ta vie. Ce soir encore tu as tout lâché pour lui, juste parce qu’il te l’a demandé et au final il t’a planté. T’as attendu pendant des heures jusqu’à ce que le sommeil te gagne. C’est pas toi bordel. Est ce qu’il se rend compte de la faiblesse qu’il est pour toi ? Alors quand la porte se fait entendre, t’as juste envie de hurler. De l’envoyer au diable pour te prendre pour une conne. Vous vous êtes dit des choses affreuses, lui a été trop loin. Seulement tu es encore là. Tu sais que c’est ce que vous êtes tout les deux. Une fois la porte ouverte, tu perds le contrôle. Les mots que t’avaient envie de lui dire se sont envolés. T’as plus la force, plus le courage de l’envoyer au diable. Il t’a manqué. Le vide depuis des jours et il est là. Tu lances une invitation pour un café parce que t’as rien d’autres à dire. Refermant la porte. Il pose les yeux sur toi. Ton cœur qui s’emballe et il se jette sur tes lèvres. Tu t’accroches à lui, tu prolonges le baiser sans réfléchir. Juste la saveur de ses lèvres, son corps contre le tien. Tu percutes la porte et ça te ramène à la réalité. Le souffle court, tu le regardes dans les yeux à la recherche de réponses. Faible que tu es, tu reviens l’embrasser avec ferveur.