naissance
palerme, Sicile.

nom(s) & prénom(s)
l’épineuse, Rose, bourgeon perfide qui provoque des écorchures.  Elizabeth pour les ancêtres du côté de maman, hommage futile comme pour graver dans la roche les décombres de la famille Calabrese.

nationalité(s)
italo-américaine.

origine(s)

néerlandais et australienne du côté maternel, italien et français du côté paternel. du sang palestinien du côté de son grand père paternel.

orientation sexuelle
hétérosexuelle.

statut amoureux
amorphe.

études
médecine, chirurgie générale.

bourse
pas besoin.

statut social
élevée.

job étudiant
Aucun pour l’instant le

maison
Pforzheimer house

famille influente, le pouvoir au creux des mains de papa. rose elle voulait se démarquer, réussir d’elle même sans avoir besoin du fric qui sortent des poches des calabrese. la perfection qu’elle se tue à frôler, tenter d’attraper pour se prouver qu’elle vaut quelque chose. élève brillante, élève modèle, élève aux notes quasi parfaites. travail acharné pour réussir haut la main les test d’admission. parcours sans égratignure, dossier impeccable, patronyme de renom. rose, elle avait tout pour Harvard et Harvard, voulait ajouter un joyau à sa couronne.

rose c’est la glace et le feu en même temps. rose c’est la grâce et la crasse qui s’perdent de temps en temps. le charisme indécent, on l’a regarde, l’a déteste, l’envie, on l’a désire aussi parfois. rose c’est le venin qui se distille, qui paralyse ses proies sans avoir besoin de grand chose que d’un regard froid. langue tranchante, les mots qui fracassent les esprits trop fragiles. rose c’est le mensonge et le faux semblant, princesse qui diffuse l’image d’un bout de femme intouchable quand tout se casse la gueule à l’intérieur. sombres secrets enfouis, la peur de  s’écrouler au milieu de ce monde. de son monde où elle est déjà trop à l’étroit, démons omniprésents, démons qui prennent trop souvent le dessus. rose qui manque de s’faire submerger et avaler par ses propres sentiments. par ses vagues colériques. rose, l’énigmatique. celle qu’on veut pas, qu’on peut pas déchiffrer. rose c’est le franc parlé et l’audace qui laisse croire qu’elle ne peut pas flancher. gamine intenable, l’insouciance au fond de ses yeux narquois. le vice qu’elle manie trop agilement. princesse qui se joue des dangers, qui volent jusqu’aux limites juste par désir de brûler encore un peu.

anecdote une petite dernière d’une fratrie de trois. elle était frêle, les yeux brillants, le corps différent des autres. le père qui avait engendré deux garçons avant rose. il était pas habitué, il savait pas comment s’y prendre avec elle alors il lui a tout donné. plus qu’il n’en faut, faisant d’elle une grosse exécrable aux désirs sur dimensionnés. rose, la dernière arrivée et la plus gâtée. elle entretenait un lien fusionnel avec son père, elle l’admirait, idéalisé beaucoup trop longtemps.  anecdote deux l’italie. les ruelles pavés, l’accent chantant, les hautes montagnes que certain s’amusaient à gravir en espérant pouvoir toucher les cieux. rose elle s’en rappelle que trop peu, souvenirs lointain et bribes qui traversent l’esprit parfois. le manque d’une vie qui semblait plus paisible avant. aujourd’hui c’est les hauts buildings qui s’étendent à perte de vue, le superficiel qui anime sa vie et rose qui s’y complaît quand même un peu. anecdote trois dix sept ans. détachement puéril qui émane d’elle. rose, celle qu’on a trop protégée, celle qui rêvait de conquérir le monde extérieur sans en connaître les atrocités. elle a plongée rose, tête baissée, secrètement. elle s’est inscrite sur meetsa, elle a mentit sur son âge, l’application dont tout le monde parlait. rose elle s’est perdue sur les profils, les trouvant tous plus lassants les uns que les autres. princesse a des goûts difficiles, princesse juge trop facilement dès qu’un détail ne lui convient pas. et puis elle est tombée sur toi, t’avais pas tout pour lui plaire mais t’as réussi quand même. des débuts de conversations nonchalantes, un jeu de séduction dans lequel elle pensait tenir les ficelles. parce que c’est son truc à elle, garder le contrôle quoi qu’il arrive. mais pas cette fois. t’as pas réussi rose, t’as jamais cessé de sombrer dans ce jeu malsain. t’as jamais su comment te sortir de cette prison dans laquelle ton coeur avait décidé de s’enfermer. les rêves d’avenir, d’amour fleur bleue qui partent en fumée. le prince charmant que tu t’étais imaginé n’avait rien de galant. chantage avec tes photos, ton corps que t’as mis à nu pour lui plaire un petit peu plus. pour le garder encore. violence psychologique qui te ronge à force, princesse qui ne supportait même plus son reflet dans le miroir. intimidation ardente. rose, prise au piège d’un amour irresponsable. rose, victime de l’épée qui ne cesse de pénétrer l’âme. anecdote quatre la maladie. coeur en souffrance, l’âme ébranlée d’une histoire d’amour unique. rose elle se sent rabaissée, elle qui ne connaissait que du sommet, princesse qui frotte le bitume. princesse qui ne savait que briller aux yeux de tous, papa qui l’avait que trop mal habituée. elle sombre rose. malgré les apparences, elle tente de sauver les meubles coûte que coûte. reflet d’une femme forte qui cache les cicatrices trop profondes. elle souffre de boulimie, les paroles qui restent ancrées dans sa tête, incapable de les effacer. elles tournent en boucles et impossible de les chasser. elle se regarde, le dégoût au bord des lèvres malgré l’assurance qu’elle se force à revêtir. rose qui s’bat sans aucune force. anecdote cinq alcool qui coule à flot, rose qui a bu plus que de raisons. rose qui boit pour oublier le mal être et le coeur en miette. trop de monde partout, les visages qu’elle ne reconnaît plus. une main qui s’agrippe à la sienne, l’entraîne dans une chambre sans qu’elle ne comprenne. rose elle a du mal à se rappeler ou peut être juste qu’elle a pas envie de s’rappeler. de son visage, de ses mains qui se baladent. de son odeur nauséabonde quand il s’approche d’elle de trop près. là, sur le lit, à moitié consciente, l’envie de gerber au fond de la gorge. l’emprise se fait plus ferme, l’empêche de bouger. rose, une larme qui coule et les lèvres pincées, s’empêchant d’hurler pour cacher son désespoir. rose et sa fierté démesurée, abusive. mais la porte s’ouvre finalement, elle sait pas si c’est un rêve ou la réalité. mais tout va très vite, son frère qui l’arrache de ce lit. les poings qui volent, qui cognent et le sang qui gicle. le coeur battant, elle tente de retenir emilio mais se fait repousser elle aussi. et puis ça s’agite, emilio qui s’arrête enfin avant que les flics n’arrivent. corps sans vie, parait qu’il est mort, parait qu’il n’a pas survit mais rose elle veut pas savoir. elle a cadenassé la scène et l’a balancé dans l’oubli. papa a fait pareil, effaçant toutes traces d’eux. anecdote six cocon qui explose. famille débris, elle avait tout pour être parfaite sur les photos pourtant. les calabrese, un nom de famille qui sonne faux. maman est allé voir ailleurs, avec un canadien pseudo père de famille. rose elle l’a mauvaise, elle a du mal à l’avaler. elle a pas envie de l’accepter, elle, petite fille à papa. rose elle en veut beaucoup trop à sa mère, le dégoût qui brûle trop fort dans ses iris.

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âge 27 ans
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ILH, j'en pense quoi ? c’est que du rebondissement
autres comptes ? nope.
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chirurgie générale ;; faculty of medicine ;; troisième année ;; 2019-2022 -

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