dans ta cuisine, tu viens juste de terminer la préparation du repas. et elle ne devrait pas tarder à arriver. la table est mise, dans la cuisine. petite nappe, bougies, tout ce qu'il faut pour rendre l'ambiance assez agréable. romantique. une idée derrière la tête aleksei ? peut-être, mais tu veux pas non plus lui faire peur, on est loin de la demande en mariage.

Il m'avait dis que ce soir, c'est lui invite, c'est lui qui fait. J'avais quand même insisté pour ramener du vin, ce que j'avais dans mon sac, avec quelques affaires. Je me doute que je vais dormir ici à la fin de la soirée. Je frappe à la porte, prête pour cette soirée. Je m'attendais à un petit truc, lui qui cuisine, qu'on regarde peut-être un film ou qu'on fasse un jeu, et puis voilà. Rien d'extraordinaire, franchement. Il ouvre la porte, et je l'embrasse de suite avec un sourire aux lèvres. Toujours un plaisir de le voir. "Bonsoir vous." l'embrasse de nouveau, avant d'ouvrir le manteau et montrer ma tenue ; "J'espère que je ne suis pas trop habillée." je dirais même que je ne le suis pas assez, au vu de la table derrière, préparée de manière romantique.

tu ouvres la porte, l'embrasse sans attendre. "bonsoir." tout en souriant, la regardant dans les yeux. te laissant faire quand elle s'approche de nous pour t'embrasser. tes yeux baisse pour regarder sa tenue. et ça te fait rire, bien sur. "non mais ça c'est rien t'en fais pas." en regardant rapidement vers la table. "enfin... c'est juste pour une petite ambiance tu vois ?" le plus important c'est de passer la soirée avec elle.

"bonsoir." il remarque ma tenue, me souris. "non mais ça c'est rien t'en fais pas." c'est quand même quelque chose, si j'avais su, j'aurais fais un minimum d'efforts. Enfin, un peu plus que ça. "enfin... c'est juste pour une petite ambiance tu vois ?" je souris, fais oui, et retire mes chaussures, ma veste et pose mon sac, sortant le vin, sentant l'odeur qui se dégage de la cuisine en y allant ; "Tu nous as préparé quoi de bon alors ?"

direction la cuisine. tu la laisse poser ses affaires, elle connait assez bien l'endroit, puis attrape la bouteille de vin pour la poser sur la table. "saumon dans le four, des légumes et du riz sur le feu." en laissant enfin tomber le tablier de cuisine et finalement ouvrir cette bouteille pour servir deux verres. "tiens." en t'approchant, suffisamment pour l'embrasser. "t'es à quel niveau de panique la ?" en souriant, parce que tu commences à savoir comment elle fonctionne, après tout.

"saumon dans le four, des légumes et du riz sur le feu." je fais oui de la tête, regardant allègrement dans les préparations de loin. L'odeur est divine en tout cas. "tiens." j'attrape le verre d'un "merci", réquisitionnant son baiser. "t'es à quel niveau de panique la ?" je le regarde, frôlant mes lèvres contre les siennes, un sourire aux lèvres demandant ; "Je devrais paniquer ?"

pas facile de repondre. enfin, en soit si, car tu sais qu'elle est capable de paniquer pour rien. donc ça aide pas. enfin toi surtout, ça ne t'aides pas. "je pense pas. mais je veux pas trop m'avancer." en rigolant. parce que tu sais pas comment elle va réagir. "tu veux qu'on parle de ça maintenant, tout de suite ? comme ça c'est fait ?" et au moins tu peux passer à autre chose.

"je pense pas. mais je veux pas trop m'avancer." je le regarde, un peu plus intriguée. Je commence à me demander si le vin c'était une si bonne idée. "tu veux qu'on parle de ça maintenant, tout de suite ? comme ça c'est fait ?" je me recule d'un pas, rigolant un peu nerveusement. Qu'est-ce qu'il va me dire ? ça a l'air sérieux, vu tout ce qu'il a mis en place. "eh.. oui, d'accord, parlons en." est-ce que je suis rassurée ? Moyennement.

tu vas finir par la faire vraiment paniquer si tu continues avec tes mystères, tu le sais très bien, c'est pour ça que tu proposes d'en parler maintenant. au moins comme ça, c'est fait et peut-être que le repas va bien se passer. ou alors elle part en courant et y'a pas besoin de supporter le repas. "alooooors... t'en fais pas, c'est pas non plus... enfin ouais." tu paniques toi aussi non ? la main qui se glisse dans la poche arrière de ton jean, tu sors ce qui semble être une clé. et tu viens la poser dans sa main. "alors bon, autant le dire tout de suite, parce que sinon j'sais très bien que tu vas imploser, oui c'est une clé de chez moi et non, c'est pas pour te demander genre, de vivre avec moi." surement parce que c'est encore trop tôt pour ça, il faut avancer encore un peu. "mais je voulais te la donner, comme ça, tu peux venir quand tu veux, à l'heure que tu veux."

"alooooors... t'en fais pas, c'est pas non plus... enfin ouais." je le regarde sans comprendre, attendant la suite. C'est pas que je panique, du moins pas encore. Disons que ça pourra pas être pire que Caesar qui me confit ses sentiments pendant l'acte. Au moins, là, ce soir, j'ai une porte de sortie si ça arrive. Au lieu de ça, il sort un truc de sa poche et me donne une clef. Celle de chez lui. Je regarde la clef, puis regarde dans ses yeux. Qu'est-ce que je pense de ça ? "alors bon, autant le dire tout de suite, parce que sinon j'sais très bien que tu vas imploser, oui c'est une clé de chez moi et non, c'est pas pour te demander genre, de vivre avec moi." la tête se hôche. C'est peut-être au cas où il perds la sienne, comme ça j'ai un double ? Je suppose. "mais je voulais te la donner, comme ça, tu peux venir quand tu veux, à l'heure que tu veux." ah oui, ça aussi. Je me pince les lèvres ; "Quand je veux ? N'importe quand ?" je le regarde, prenant soin de lui faire comprendre bien tous les risques. "Tu sais que ça veut dire.. vraiment n'importe quand ? Que tu pourrais être accompagné, avec des amis, à.. je sais pas, enfin... je te préviendrai de toute façon mais.." tu me donnes pas seulement la clef de chez toi mais aussi la clef de ta confiance.