Il s’approche de toi, l’homme détestable. Il t’fait perdre du temps, tu veux juste t’en aller d’ici maintenant. Tu l’écoutes, un sourcil arqué. Un cri. Un autre. La nuance entre les deux qu’il t’explique. Ton regard passif, tes yeux qui roulent vers le ciel. C’est bien c’que je dis.. c’était juste un cri. qu’tu répètes en accrochant la dernière robe. Tu dois être aussi insupportable que lui, dans un registre différent. Ca t’énerve d’te savoir aussi à fleur de peau. Vraiment. Tu lâches un soupir. Okay, c’était pas juste un cri comme ça.. mais ça m’regarde, okay ? Tu remets les ceintres bien droit sur le portant, léger toc, puis regarde un vêtement d’une couleur horrible.. Mais qui porte ces trucs là, sérieux ?

@Gauthier Martins

enfin elle avoue. tu lâches un soupire de satisfaction. tu savais que tu avais raison mais t'étais heureux de l'entendre dire. tu te stoppes une nouvelle fois, et tu finis par dire. " ça me va, je t'oblige pas à en parler. " non tu voulais juste faire la causette mais t'acceptais le faite qu'elle ne veuille pas en dire plus. âme qui ne se referme pas totalement, tu savais que t'avais à faire à quelqu'un de spécial. tu lâches ton sac et tu viens de nouveau à côté d'elle. tu lui prends le déguisement des mains. " tu as déjà fait du théâtre ? " tu lui demandes mais tu as ton idée. âme qui ne s'expose pas facilement, qui ne lâche pas prise. c'est ce sentiment qu'elle te donne. tu lui tends de nouveau. " va l'essayer si tu veux. tu verras ce que sa fait d'être totalement ridicule. " tu hausses les sourcils. " au théâtre on se fiche du ridicule. " ouai toi tu t'en bas les couilles. tu prends un autre costume, tout aussi ridicule. " tu mets celui là et je mets celui là. tu seras pas toute seule. "
@Olive B. Shark

T’es soulagée lorsque tu comprends qu’il ne creusera pas plus. T’avais vraiment pas envie d’repenser à tout ça, c’était suffisamment compliquer d’éloigner ces pensées alors en parler.. Alors tu changes de sujet avant qu’il ne l’fasse, reprenant le contrôle de la conversation. Ces costumes dégueulasses. Non, jamais. Les paroles de ton psy qui t’reviennent en tête, qui t’disent que ça serait bien qu’t’en fasse. Tu reposes les yeux sur le détestable, n’donnant finalement pas suite à tes mots. Un gloussement qui sort d’entre tes lèvres lorsque tu vois le costume qu’il sort pour lui. Un truc tout droit sorti du passé, pour sûr ! Allez… qu’tu souffles, avec un regard amusé, cette fois. T’attrapes la robe et files dans un coin où il ne peut pas t’voir pour te changer… Enfin… Quelques secondes plus tard, tu retournes aux côtés du professeur, la robe toujours sur l’bras, et tu t’mordilles la lèvre pour ne pas rire d’avantage. Estimes-toi heureux de vivre au 21ème siècle ! qu’tu t’esclaffes en posant tes doigts devant ta bouche.

@Gauthier Martins

curieux, tu décides néanmoins de ne pas poser plus de question. tu n'aimes pas qu'on rentre dans ta tête, tu présumes qu'elle doit être comme toi. indomptable. costume qu'elle méprise, tu t'approches et tu lui prends des mains. tu la regardes, elle serait pourtant sublime dans cet haillon. elle refuse, sa ne t'étonne pas. tu prends un autre costume dans les mains et tu lui proposes quelques chose de plus juste. " sa m'aurait étonner que t'acceptes pas " tu souris toi aussi. vêtement qu'elle te prends des mains, elle se faufile derrière les rideaux. coup d'oeil furtif. tu ne vois rien d'ici... tu fais voler la chemise et le pantalon que tu portes. t'enfiles le collant avec difficulté. une vrai merde mais tu te résignes à ne rien dire d'autre. collant enfilé, torse dénudé. elle sort de sa cachette, robe sur son épaule. tu fronces des yeux alors qu'elle se fait un plaisir à te rigoler. " et t'attends quoi toi ? " tu la regardes et tu passes la chemise ample sur tes épaules. " tu veux que je t'aide ? " et là ton sourire s'élargit. proposition faite.
@Olive B. Shark

Il était hors de question que t’enfiles cette ama de poussière. Et d’ailleurs, tu pensais qu’il aurait été plus rapide à enfiler l’sien. Quand tu reviens, la robe encore sous l’bras, il n’est qu’à moitié vêtu, torse nu et collant d’époque sur les cuisses. Les doigts devant les lèvres, tu tentes de n’pas rire mais cela semble bien compliqué. Il enfile la chemise qui accompagne le collant et t’demande, avec un sourire qui n’laisse pas indifférent, si tu veux de l’aide. Ca ira, merci. Le style d’époque t’va mieux à toi qu’à moi. qu’tu souris en t’avançant et reposant la robe sur le portant. Tu t’assois sur une caisse posée là, les mains sous les cuisses, tes jambes qui se balancent dans le vide. Alors t’es prof de théâtre ici, hm ? Ta langue qui se délie, ton mauvais caractère remballé au moins pour un moment.

@Gauthier Martins

tu seras donc le seul à t'habiller ? tu fronces les sourcils, en voyant qu'elle n'avait encore rien mis. toi, tu continues. tu te fiches bien de savoir que tu es le seul en costume. elle finira par le mettre. t'en reste persuadé. sourire qu'elle dissimule sous ses doigts. tu t'arrêtes et tu l'observes. " n'importe quoi... t'as pas essayé, tu peux pas savoir. " toi t'es persuadé qu'il lui irait plutôt bien. facile de tenir un rôle dans un accoutrement qui n'est pas le tien. toi, sa t'as toujours facilité les choses. elle s'assoit sur la caisse. jambe qui se balance légèrement, tu t'avances vers elle. gardant une distance. " ouai, je suis prof de théâtre. et toi tu fou quoi ici ? t'es pas étudiante. je t'ai jamais vu. " tu as une bonne mémoire gauthier et tu es presque sûr de ce que tu annonces. impossible qu'elle soit ton élève. tu vas prendre de nouveau la robe qu'elle a ranger. " t'es au courant, que j'ai les clés. " simple. tu veux la voir en robe d'époque. " et que je ne veux pas être le seul ridicule ici. " tu souris légèrement. tu t'assois sur la caisse en face d'elle. " essaye.. qu'est-ce que tu as perdre ? "  
@Olive B. Shark

J’ai fait assez d’shopping dans ma vie pour savoir c’qui m’ira ou n’m’ira pas. qu’tu lâches, l’air supérieur et amusé. Assise sur la caisse, tu lances la conversation. Il ne manque vraiment par d’ardeur. Heureusement que j’le suis plus.. pas sûre qu’le Doyen apprécierais ta façon d’parler à tes élèves. Ni même d’les garder enfermer dans le théâtre en les faisant chanter pour les faire sortir.. Mais j’l’ai été, y’a quelques années. Fait qu’t’aurais pu n’pas mentionner, ça éviterait des questions auxquelles tu n’as surement pas envie de répondre. Il décroche la robe du portant, te la présentant à nouveau. Tu lâcheras pas, hein ? qu’tu souffles.. Beh moi non plus. Sourire sur l’coin des lèvres. Du jour à la nuit. T’es, en quelques minutes, devenue taquine et provocatrice alors que t’étais colérique.

@Gauthier Martins

curiosité et agacement. un cocktail que tu n'as pas l'habitude d'avoir. d'habitude, elles se prosternent sous tes talents d'homme mature. tu hausses les épaules. joli mais têtu, toi t'es prêt. prêt à quoi ? à rentrer en scène. " faudrait-il qu'il soit au courant " tu n'es pas discret et pourtant sa pourrait t'attirer des problèmes. tu plisses les yeux et tu l'observes toujours. " et jusque là, je n'ai rien fait de déplacer. " pas encore gauthier, pas encore. elle sens ta fourberie. elle se livre, en quelques sorte, t'indiquant qu'elle avait été étudiante ici. tu arques un sourcils, tu t'en souviens toujours pas. " en quoi ? " ouai t'es curieux de savoir. vous deviez avoir le même âge. la trentaine. tu décroches la robe et tu te places devant elle. tu souris lorsqu'elle te demande si tu lâcheras l'affaire. tu soupires et lèves les yeux au ciel. " mes élèves sont plus fun que toi ! " dis-tu en souriant comme elle le fait. tu vas ranger le costume et tu décides d'ouvrir la chemise que tu as eu. tu t'installes sur la chaises de bureau et là, tu fais comme si elle n'était pas là. bah ouai, toi t'étais prêt à jouer. pas elle. tant pis.
@Olive B. Shark