Tu sais pas c’que tu fous là, à traîner dans les allées du parc d’Harvard, derrière un groupe de touristes venus visiter la célèbre école. Si seulement ils savaient qu’les étudiants d’ici avaient les mêmes problèmes qu’les étudiants d’ailleurs.. mais avec un beau pull floqué Harvard. Tu shootes dans un caillou puis fini par faire prendre la décision d’aller faire quelques courses. Mais ton regard se pose sur la porte d’entrée du petit théâtre de l’école. Les mots de ta psy résonnent par écho dans ta tête. T’étais persuadée qu’c’était pas une bonne idée, que ça n’pourrait pas t’aider. T’façon, rien n’pourrait t’aider. Le seul qui l’pouvait était perdu tu n’sais où, avec l’armée Américaine. Ton cœur se serre à cette idée. Tu pousses la porte qui, à ta grande surprise, s’ouvre. L’espace est vide. Tu avances le long de l’allée principale puis monte sur la petite scène. Tu t’plantes au milieu et t’sens ridiculement petite, d’un coup. Ca pourrait vous libérer, vous permettre d’extérioriser. Foutaises. Vous pourriez comprendre vos émotions. Les psy, ces escrocs. Vous canaliser. Les poings serrés, tu lâches un cri. Un de ceux qui viennent du fond, ceux qui puisent tout c’qui peut être puisé. Il est puissant, libérateur. Il t’assomme, t’essouffle. Ton battant qui s’affole.

@Gauthier Martins

t'es là pour la journée entière gauthier. tu ranges ce que tes élèves n'ont pas pu ranger. sa te fait chier toute cette merde, t'es un peu prêt sûr de tous les sermonner. pire encore t'as tous envie de les buter. sa t'énerve, sa t'agace toute cette pagaille. tu grognes dans ta barbe. t'aimerais bien bouffer mais tu peux pas, tout doit être parfait pour tes séances de ce soir. tu as une longue pose gauthier, assez longue normalement pour pouvoir t'abonner à d'autres activités. ouai, t'aimes te faire plaisir pendant tes heures de cours. c'est ton moyen à toi de trouver sa fun. tu ne remarques même pas la présence de la jeune femme, tu penses être seul. tu donnes un coup de pied dans un vieux carton et tout s'éclate à terre. " putain... " quand c'est pas la journée, c'est pas la journée. tu continues de ranger et là, ton visage se redresse lorsque t'entends ce crie strident. tu fronces les sourcils, tu te redresses et va sur la scène. toi t'étais derrière, dans la remise. " euh... y a un problème ? "  

@Gauthier Martins

Il t’faut quelques secondes pour t’en remettre. Ca parait fou, mais t’as tellement mis dans c’cri que tu t’sens vidée d’énergie, ta barre de vie qui scintille dans l’rouge. Sa voix t’fait sursauter. Un couinement s’échappe de ta bouche et ton corps réagit immédiatement. Main sur la poitrine. Oh putain vous m’avez fait peur. qu’tu t’esclaffes, le corps encore entrain de réagir à la peur qui vient de t’assaillir. Et puis tu réalises seulement qu’tu n’étais pas seule. Ca t’énerve un peu qu’il ai entendu ça, dans l’fond. Aucun, j’allais partir. Et t’accompagnes tes mots d’un mouvement d’pas en direction du petit escalier qui permet de descendre de la scène.

@Gauthier Martins

sourcil arqué, tu cherches et tu ne mets pas longtemps à trouver l'auteur de ce crie strident. tu l'observes avant de l'accoster, corps frêle qui semble évacuer une rage dont tu ignores tout. tu te questionnes. que fait-elle ici ? tu n'as pas l'impression de l'avoir déjà vu. que ce soit, il y a plusieurs années ou dans tes cours de théâtre. mains sur sa poitrine, elle semble surprise de te voir ici. toi le détenteur de ces lieux. ici, c'est ton terrain de jeu. " je dois dire que j'ai aussi été très surpris " tu m'étonnes, tu l'avais pas vu venir celui là. tu pointes du doigt la réserve " j'étais en train de ranger le bordel, je pensais que j'étais assez bruyant mais faut croire que non " elle a du mal à te regarder. toi sa te fait sourire, tu l'observes, elle te réponds furtivement et finis par se diriger vers la porte. " vous allez pas pouvoir sortir. " ouai t'es direct. tu décides de prendre quelques costumes qui trainaient sur la scène. " vous avez pas les clés et la porte déconne. " tu prends ton air indifférent puis tu t'arrêtes sur la scène. " votre cries, il était pas mal. je dois dire, mieux que ceux de mes élèves. "
@Olive B. Shark

T’avais rien entendu. Est-ce parce que t’es continuellement perdue dans tes pensées ou bien parce qu’il était vraiment discret malgré c’qu’il semblait dire ? Etrangement – ou pas – tu t’en foutais, putain. Le visage inexpressif, du fais demi tour et t’diriges vers le sortie. Comment ça ? qu’tu dis lorsqu’il te prévient qu’tu n’pourrais pas sortir d’ici. Tu étais légèrement plus agressive qu’tu ne l’aurais voulu, tant pis. Tu fronces les sourcils. Il s’foutait d’toi, hein ? Mais effectivement, la porte était fermée et t’avais beau la pousser avec ton épaule, elle n’bougeait pas. Le con. Il continue à t’faire la causette, en plus. Ca m’fait une belle jambe ça.. Laissez moi sortir d’ici. qu’tu soupires en croisant les bras contre ta poitrine.

@Gauthier Martins

tu l'observes, tu peux facilement deviner un profond mal aise. colère qui se lit facilement dans son regard. tu l'as dérangé. t'en es presque persuadée. tu ranges, tu ne t'arrêtes pas parce qu'elle est là. bien au contraire, tu as besoin de vite terminer. " je peux pas être plus clair. " épaules qui se lève comme pour lui faire comprendre que tu ne lui rediras pas ce que tu viens de dire. tu balances quelques truc sur le côté et là tu prends un sac poubelle que tu agites un peu pour qu'il prenne la forme. tu l'observes un peu, s'acharner sur la porte. elle s'arrête enfin et là, elle se tourne vers toi. bras croisée contre sa poitrine, toi tu souris. sa t'amuses déjà. " hm.. " tu marques un instant " non " t'as pas envie. sa te fait une distraction. " j'ai besoin de bras. tu m'aides et je t'ouvre après. " deal ou pas deal mademoiselle la gueularde ? " je te préviens, je sers une poignet de main quand je fais un deal. donc descend du haut de ton perchoir. "
@Olive B. Shark

Oui, t’as été dérangée. Et ça t’énerve de l’avoir été sur un moment aussi intime et libérateur. Alors t’es agacée d’être ici. Tu veux sortir, t’allumer une cigarette, aller faire les quelques courses que t’avais prévenu de faire et rentrer chez Bradley et Piper. C’est tout c’que tu voulais, là. Mais c’n’était pas l’même avis pour l’homme qui s’tenait fièrement sur la scène. Mais quel culot celui-là ! Ta bouche s’entrouvre légèrement d’aberration face à cet homme qui n’manquait pas d’air. Tu grognes et l’rejoint sur scène, lui passes devant les bras toujours croisé sans lui donner la satisfaction de serrer sa grosse patte. C’sont ces vieilles plouc que tu dois jeter ? qu’tu demandes en désignant un tas de vieux costumes en piteux états.

@Gauthier Martins

les yeux qui se plissent, tu la vois descendre les marches. regard noir qui t'assomme en quelques secondes. elle te passe devant, les bras croisés laissant en suspend la main que tu venais de lui tendre. tu souris. toi sa t'amuse. tu te tournes pour lui faire face. regard qui désigne les costumes que tu ranges et jette. " c'est plouc, sont des déguisement. " que tu lui dis en hochant la tête. tu t'approches vers elle, silhouette qui l'effleure presque pour venir prendre un déguisement. " cela ne se jette pas. ils sont en parfait état. " vêtement que tu lui tends sur son épaule. tu approches ton visage, néanmoins encore loin du sien. " et tu les mets là bas, accrocher. " que tu désignes d'un mouvement de regard vers les portes manteaux. " moi je jette, toi tu ranges. " aussi simple que sa. tu reprends ton activité, et tu l'observes. " bon t'en avais après qui tout à l'heure ? " ouai parce que tu comptes finalement passer tout ton temps libre avec elle. autant qu'elle cause un peu.
@Olive B. Shark

Il t’parle comme si t’étais une ado et ça t’rend dingue. Ce type est devenu l’homme le plus détestable de ta journée en quelques minutes, un record. Des déguisements, ces horreurs ? Hm.. Il déplie ce qui ressemble à une vieille robe d’époque. L’odeur de la poussière t’prends au nez et te fait éternuer. Ne m’donnes pas d’ordres. qu’tu grommelles dans ta moustache en attrapant quelques ‘’déguisements’’ qui trainaient par terre. Tu poses les vêtements sur le portant avant de les mettre un par un sur des porte manteaux. Personne. qu’tu lâches en tournant la tête pour le regarder. C’était juste… un cri. Tu hausses les épaules et reprends l’rangement. Tu t’arrêtes et t’retournes, bras croisés contre la poitrine. Tu t’apprêtais à lui dire quelque chose mais tu t’contentes de l’observer entrain de mettre tout un tas d’trucs dans son sac poubelle. A première vue, il doit approcher la quarantaine. Une barbe mal rasée, les cheveux un peu en pagaille.. Le style de l’homme moderne. Un joli cul. Tu secoues la tête, t’retournes et reprends ta tâche libératrice.

@Gauthier Martins

tu ne cherches pas à te faire apprécier. t'es comme sa parfois gentil, parfois le roi des connards. imprévisible. c'est ce qui te qualifie le mieux gauthier. tu lèves les yeux au ciel et tu grognes lorsqu'elle te dit que tu ne peux pas lui donner d'ordre. " très bien madame. " tu réhitères. " pourrais-tu s'il te plait mettre ces costumes sur les portes manteaux ? ça va c'est mieux ? " tu te fais pas chier avec toute ces formules. toi sa te fait profondément chier. elle prends le déguisement que tu venais de lui tendre pour le foutre sur le porte manteau. regard que tu tourne pour l'apercevoir de dos une nouvelle fois. tu la mattes, secrètement. tu souris lorsqu'elle te réponds. tu t'attendais pas à d'avantage. tu continues à mettre des trucs dans ton sac, tu l'observes et elle finit par s'arrêter. bras croiser contre elle, encore. tu continues toi ton petit parcours. tu lâches ton sac poubelle et tu te places face à elle. " je t'explique. " et là, tu cris. un petit cris de rien du tout, le genre de cris qui indique que t'as mal. " sa c'est un cri de rien du tout. " et là, tu décides de crier. le genre de crie qu'elle avait pu faire juste avant ou tu évacues toute la colère que tu as en toi. " sa c'est le crie que tu as fait. " tu hoches la tête et tu décides de reprendre ton sac poubelle comme si de rien était.
@Olive B. Shark