le coeur lourd, gros, une occasion en or, elle voudrait accepter, mais elle ne veut pas l’abandonner, pas maintenant. elle aurait l’impression de le trahir, pourtant c’est un occasion en or. elle serait folle de refuser. une compagnie de danse de boston à qui il manque une danseuse, un contact mis en place par un de ces professeurs. et la voilà avec la possibilité de voyager à travers le monde pendant six mois, du voyage, des nouvelles expériences, le rêve d’être danseuse, et d’être reconnue comme tel. rendre fière son père. comment pourrait-elle refuser ? parce que devant elle il y a cet homme qui se dresse, son petit ami, ce ne seront pas des adieux, jamais, juste des au revoir. — alors t’en penses quoi toi ?… la vraie question, pourra t-il attendre qu’elle revienne ? ne vivra t-il pas ce départ comme un abandon ? elle ne veut pas le blesser et si ça devrait être le cas, alors elle annulerait. son bonheur ne serait jamais au dépend des autres. elle l'aimait fort, beaucoup, son coeur avait déjà mal de le laisser.

il a hâte de passer un moment en ta compagnie parce que ces instants sont rares à cause de vos emplois du temps chargés. difficile d'avoir une vie sociale pleine lorsqu'on veut être un étudiant au top et que de ton côté tu accumules travail et ta passion de la danse. il voulait un instant cocooning avec toi alors il avait sorti le service à thé, les plaids et surtout netflix. tout pour être dans une bulle or le plan avait explosé à l'instant où ta fameuse annonce était sorti de ta bouche. un long moment il était resté médusé par le caractère inattendu de tes mots. et c'est ta voix qui le ramenait sur terre. ton avis comptait et c'était un choix presque impossible entre le coeur et la raison. il serait cruel de te retenir pourtant il était inévitable qu'il aimerait que tu restes à ses côtés. alors délicatement il prend ta main." j'en pense que l'opportunité est incroyable. " n'importe quelle danseuse sauterait sur l'occasion, pas besoin d'être dans le domaine pour le savoir." je te soutiendrais toujours de près ou de loin. " bien sûr qu'il serait toujours là pour toi. impossible de te laisser partir.

évidemment que c’était difficile, pour lui comme pour elle, les au revoir serait déchirants, à coup sûr ils inonderaient de larmes les yeux de flor, jamais elle ne pourrait contenir une telle tristesse. les débuts étaient encore un peu difficile avec sun, difficile pour elle d’enregistrer le fait qu’il voulait d’elle comme copine, se voyant tellement inférieure à toutes les autres femmes qu’il pouvait croiser dans sa vie. pourtant c’était à elle qu’il avait fait cette déclaration, si jolie. — j’arrive pas à croire que ce soit moi qui soit choisi… disait-elle à demi-mots, pas de réjouissance, ne pouvait pas exploser de joie quant au sacrifice que cela imposait. — tu crois que tu pourras venir me voir des fois… ? six mois sans se voir, bien trop long, bien trop horrible. — pendant les vacances scolaires ou … je sais pas….

ce n'était évidemment pas l'annonce qu'il attendait. elle était brutale, dure à avaler pour votre couple encore naissant et forcément les questions se posaient par millier dans son esprit. sauf qu'il y avait toujours la même réponse: s'accrocher à toi coûte que coûte. ta main qu'il caresse de son pouce." pourtant c'est évident, tu es talentueuse. ne te dévalorise pas comme ça. s'ils t'ont choisi c'est que tu as ce petit quelque chose que les autres n'ont pas et crois moi je sais de quoi je parle. " t'es unique et sublime, ne l'oublie jamais. les lèvres qui tremblent quelque peu quand il faut évoquer des moments qui s'avèreront forcément durs pour tous les deux." bien sûr que je je ferais tout pour me libérer. et quand tu n'es pas très loin, quelques jours seulement suffiront. " et là il remerciait le ciel d'avoir des moyens pour se permettre autant de voyages qu'il le voulait." ça nous permettra de découvrir le monde, c'est mieux que rien. " sun l'éternel optimiste, celui qui trouve toujours les solutions.

elle détestait l’idée qu’il puisse lui donner raison de partir, lui expliquant les raison qui les avaient poussé selon son petit ami à la choisir elle et pas une autre. elle baissait les yeux — hm… elle réalisait plein de choses, son attachement pour lui mais aussi la déchirure qui se ferait dans son coeur lorsqu’elle s’en irait. l’entendre lui dire qu’ils se verraient la rassurait un peu, peut-être pas assez pour qu’elle puisse partir totalement sereine. malgré tout elle se disait que par le plus grand des hasard il pourrait rencontrer une fille et puis, et puis. — si c’était possible j’te prendrais avec moi tout l’long.. qu’elle murmurait, timide.

il était loin de te pousser à ne pas gâcher cette opportunité par gaieté de coeur. mais il ne pouvait être égoïste, pas envers toi et surtout pas par amour. ce serait trop cruel. il a peur que tu regrettes. des chances comme celle-ci ne se présentent pas souvent dans le domaine artistique. le soleil est doué pour cacher sa peine, il ne veut pas que cette épreuve soit encore plus difficile qu'elle ne l'est déjà. tu dois déjà beaucoup t'en vouloir. le timing était nulle mais vous avez toute l'éternité pour vous aimez non ?" je n'en doute pas. " caresse ta main doucement. le coeur en proie à des tourments, les vagues qui s'agitent. alors ses bras viennent t'enlacer et te serrent plus qu'à l'accoutumée." je veux pas que tu t'en veuilles. ce sera différent mais pas impossible. je t’appellerai tous les jours. "

flor a le coeur lourd, elle voudrait avoir les deux, le beurre et l'argent du beurre, l'amour et la gloire. elle faisait parti de ces personnes qui doivent faire des choix qui décidaient de son avenir laissant de côté sa vie à elle. — on se fera des facetimes ? elle voudrait bien s'endormir avec lui par écran interposé, elle dormirait mieux à coup sûr, si il acceptait.
elle se rapprochait un peu, se logeant dans ses bras — faut que je profite de ça... charger les stocks jusqu'à qu'ils puissent se retrouver. six mois pouvaient paraître comme étant une éternité, mais ça passerait vite, parce que ce n'est pas si pire que ça.

tout n'est pas gâché, encore moins fini. il y a forcément des moyens pour contrer cette distance. rien n'est impossible, il suffit juste de faire plus d'efforts et vous en êtes capable. " jusqu'au bout de la nuit s'il le faut. " et tant pis s'il faut jongler avec les fuseaux horaires. rien ne se mettra entre vous, il en fait la promesse. ton corps d'ange entre ses bras. oui ce sera difficile d'en être privé mais vous serez forts. main qui caresse tes cheveux et les lèvres qui se posent sur ton front." prends tout ce que tu veux. après tout c'est à toi. toujours. " il restera coûte que coûte, peu importe les sacrifices.

léger sourire qui prend place sur le visage de la petite fleur, émue d’le voir réagir de la sorte, il pourrait tellement refuser ce genre de situation, personne n’accepterais, personne sauf lui. elle baisse les yeux, une perle s’échappe, glisse le long de sa joue, rapidement elle l’attrape et la laisse mourir sur sa main.
vite elle se love tout contre lui, elle le reniflerait presque pour se rappeler de son odeur les jours où il lui manquera bien trop, elle profite, enregistre la pression que ses bras exercent sur elle, de ça aussi elle veut se rappeler, pouvoir se l’imaginer. — tu vas me manquer… beaucoup trop... ça va être horrible.... qu’elle lâche en un murmure, presque inaudible, nouvelles perles qui s'échappent alors qu'elle enfonce son visage contre sun.

tout pour elle, c'est écrit dans le marbre et il n'est pas du genre à trahir ses promesses. le coeur qui s'épuise à voir tes yeux humides. il voudrait tant réparer cela, hélas il n'a pas encore ce super pouvoir que de rendre tout parfait sinon tout serait si simple. le contact qui de toute évidence sera trop court pour pouvoir encaisser les longs mois d'absence." et moi donc ? mais on ne pourra être que fiers de nous si on parvient à franchir cette expérience. " et cela vous rendra encore plus forts que vous ne l'êtes déjà. trouver les points positifs coûte que coûte et ne pas parler que du négatif au risque d'être encore plus blessé par cette distance." je te donnerai un de mes objets porte bonheur comme ça tu emporteras un peu de moi avec toi. " stupide peut être mais au moins il sera indirectement présent pour veiller sur toi.