Annulaire qui vient se soumettre au courroux de l'impératrice, mon sourire s'appuie sur une note de satisfaction lorsque tu viens avouer préférer les diamants. Je ne suis pas étonnée, mais ce n'est pas mon cas et tu la trouves jolie, c'est le principal. Moi je la trouve magnifique alors je n'imagine que le bijou ne peut recueillir que ton approbation. « Parfait. Je compte sur toi. » dis-je avec un regard complice. « Je t'aiderais. » Parce que oui, si il me blesse, il y a de grandes chances pour que je veuille le tuer moi aussi. Sauf que j'ai complètement confiance en lui. « J'ai une tête à faire porter du rose ? » Ma muqueuse sortant de mes lippes pour te provoquer. J'ai beau être romantique, je ne pousse pas autant les extrêmes. « Tu choisiras la couleur que tu veux parce que de toute façon tout t'ira. Seul le blanc est interdit. » Ce sera moi la reine de cette journée et ainsi parée, tu n'aurais aucun mal à me faire de l'ombre, alors c'est la seule condition pour que tu puisses briller toi aussi, et un jour j'espère te voir ainsi parée, moi sur le côté des rangs pour t'y admirer.

Gamine insouciante de ses ténèbres, des cauchemars dans lesquels j'ai dernièrement évolué. Je veux du rêves, des fantasmes absurdes hors de propos de notre réalité. Tant pis si le bonheur dépare avec le terne de nos échines, l'acier des balles et le vice des chairs. Puisque chaque amertume révèle son lot de douceur, j'ai décidé qu'il n'était pas impossible d'allier avec les enfers, une part de paradis céleste. Je sens que tu es un peu bousculée par ces révélations, et je le comprends. C'est difficile pour des êtres de notre condition de s'accorder quelques halos de lumière. D'oser y prétendre et de nous ménager à cet égard. Mais je reste une rêveuse, une irrévérencieuse à ma manière. Le destin peut bien s'annoncer funeste, je m'y refuse. « Oui, j'ai trouvé la perfection. » Et je n'ai pas longtemps hésité, ça a été un coup de cœur dès le premier regard. Mon sourire se révèle lorsque tu fais part de ton acceptation. Dutch a été le ciment de notre relation, la possible herse, mais nous avons désormais construit notre propre socle. « C'est toi ma témoin Joey. » Et non lui, et si je t'ai choisi toi, c'est bien pour une raison.