Je sais que je devrais arrêter de penser aux mains de ma génitrice qui me frappent quand une femme pose les mains sur moi. Parce qu'après tout j'ai réussis à laisser ma mère adoptive me prendre dans ses bras ou même encore ma soeur. C'est à elles deux que je devrais penser. Je ne devrais pas penser au mal, mais plutôt au bien. Toutes les femmes ne sont pas comme ma génitrice. Sexuellement, il faut que j'oublie ces hommes qui ont abusé de moi et qui m'ont forcé à regarder des choses qu'un petit garçon de neuf-dix ne devrait jamais voir. Je sais que ça va être quelque chose de compliqué. Mais comment expliquer que le sexe est pour moi quelque chose d'horrible, plutôt que quelque chose qui procure du plaisir. Je tente vraiment de vivre avec en tout cas, mais c'est pas toujours facile. Que je lui réponds. Je tourne le regard finalement vers elle quand je sens sa main se poser sur ma joue. Oh alors là je ne m'y attendais pas. Mais je ne bouge pas. Je ferme les yeux et je les rouvre quand elle éloigne sa main. Elle me le dit, elle craque pour moi. Oui je la trouve belle, je l'apprécie, mais c'est nouveau pour moi tout ça. Je me sens bien aussi avec toi... Je passe toujours de très bons moments, même ce soir malgré la discussion. Que je finis par lui dire. Oui ça m'a peut être un peu retourné, mais je ne peux pas tout arrêter.

Ta vie est ce qu’elle est. Tu ne peux pas la changer, tu n'as pas ce pouvoir. Même si tu y parvenais, ça t’as marqué pour le restant de tes jours. Tu n’as jamais pense que Arthur venait aussi de ce monde là. Finalement, vois aviez beaucoup plus en commun que tu ne l’avais imaginé. Pendant une fraction de seconde, tu commençais à te dire que lui au moins il arriverait à te comprendre. Seulement, tu ne pouvais pas évoquer tout ça avec lui. Ça devait resté du passé. Un passé dont il essayait de guérir. — Un pas après l’autre. Donne toi des objectifs a réaliser. Puis tu as la chance d’être entouré de gens qui t’aiment ça n’a pas de prix. Tu n’as pas eu cette chance. C’est juste entre eux et toi. Tu laisses finalement tout ça de côté pour t’autoriser un instant de le toucher. Ta main qui se pose sur sa joue. Arthur, tu n’as pas envie de le perdre. Tu tiens beaucoup a lui et chaque moment que vous passer ensemble est parfait. — Je crois que tu méritais de savoir. Maintenant tu as toute les cartes en mains. Tu lui souris tendrement. Sûrement qu’il va avoir besoin de temps pour digérer tout ça. Alors tu lui laisseras du temps après ce soir. Tu ne veux pas faire la fille collante ou quoi. Puis tu n’étais pas sa seule prétendante.

Je ne peux pas lui en vouloir. Elle n'a pas choisie de faire partie du monde de la drogue. Je l'ai pas choisis non plus à l'époque. Après tout c'est un monde dans lequel on reste enfermé. Elle a tenté apparemment et elle n'y arrive pas. Et même si ses parents venaient à mourir, elle s'en sortirait pas je pense. Si ses parents ont des dettes, c'est elle qui récupérera les dettes. J'ai de la chance que je n'avais que dix ans. Et surtout j'ai finis par changer de nom de famille. Je ne veux plus jamais être associé à mon ancien nom de famille. Je suis un Rothschild depuis l'âge de quinze ans. Oui c'est sûr, t'as raison... Et j'essaye de le faire en tout cas. Que je lui réponds. La situation se complique en réalité. Mais j'ai pas envie que ça nous freine. Pourtant son monde est présent et c'est un monde que j'ai envie d'éviter. Merci, je suis content que tu me le dises.. Que je finis par lui répondre. Comment on rebondit après une telle annonce et discussion ? Je ne sais pas vraiment en réalité. Ca fait du bien de se confier ? Que je finis par lui demander.

L’un comme l’autre vous ne savez pas où vous en êtes Tes confidences sont venues mettre le bordel entre vous. Ce n’est pas ce que tu avais imaginé, mais en même temps il fallait que tu le fasses. C’était trop tard pour toi, tu ne pourrais pas t’en sortir. Lui avait une belle vie qui l’attendais avec la fille. Quand tu le regardais tu savais que t’avais encore envie de le voire. Envie de discuter pendant des heures sur ton téléphone. Seulement, t’étais nuisible pour lui, en plus tu savais que tu pouvais le mettre en danger. C’est pour ça que tu n’avais jamais eu de petit ami. Pour ça que tu te contentait de relation éphémère. Aller savoir pourquoi avec Arthur s’était différent. Tu t’étais dit que tu serais jamais son genre de filles et finalement tu t’étais attaché. La soirée au coins du feu avait fini en confidence. Des confidences qui mettaient un certain malaise entre vous. — Même si j’ai mis le bordel entre nous ? que tu demandes en le regardant fixement. Puis il te demande si tu te sens mieux maintenant. Une part de toi est vraiment soulagé. — Oui, même si maintenant je me sens mal par apport à tout ça.

Elle ne s'attendait sûrement pas à cette réaction de ma part. Elle ne s'attendait sûrement pas à ce que je vienne du même monde qu'elle. En même temps c'est quelque chose que je garde pour moi. Et ça me fait chier qu'elle fasse partie de ce monde, parce qu'indirectement, je sais que ça va me toucher. Si nous deux ça continue comme ça, je peux me retrouver impliquer dans tout cela et je le fuis depuis mes dix ans. La situation est compliquée, parce que j'apprécie beaucoup la jeune femme malgré tout. Oui même si ça fout le bordel dans ma tête. Je préfère l'apprendre maintenant plutôt qu'après, si jamais il se passe quelque chose entre nous deux. Au moins s'il doit se passer quelque chose, je serais pleinement conscient du monde auquel elle appartient. Oui mais tu pouvais pas savoir que je venais du même monde. Je l'ai quitté. Enfin, ils sont morts, ce qui m'a permis d'y échapper. Tu veux essayer de faire brûler ton marshmallow ? Que je demande finalement en lui tendant le paquet, histoire de changer de discussion tout de même.

Il faut croire que vous avez tout les deux pris une douche froide ce soir. Mais maintenant vous savez où vous en êtes et ça te permet de mieux comprendre le comportement d'Arthur. Tu fais de ton mieux pour tenir les gens qui t’entourent à l’écart de ta vie avec ta famille. Ouais  c’est un truc que tu veux gérer seule, mais t’as des moments où forcément ça va moins bien. Tu as cette double vie en somme et tu ais fatigué de tout ça. Tu as le regard perdue sur le feu et tu voudrais simplement profiter de l’instant présent. Tu n’as pas envie de le perdre et que ça s’arrête comme ça. Il t’avoue que c’est aussi le bordel dans sa tête et tu hoche la tête parce que tu comprends très bien. Tu voudrais que les choses soient différentes, mais ça c’est impossible. L’un comme l’autre vous étiez loin de vous doutez que vous étiez fait du même monde. L’un ayant été sauvé et pas l’autre. Tu souris en prenant le bâton pour y mettre un mashmallow dessus puis tu le mets au dessus du feu. Tu tournes la tête vers lui pour le regarder : — Je ne sais pas si je te l’ai dis, mais tu es très beau. Cette nuit, éclairé par le feu, il est vraiment mignon et toi tu fond complément en ne le quittant pas des yeux.

Je crois que je vais avoir besoin de temps pour réfléchir à tout cela. Mais je n'ai pas envie que ça change quoi que se soit. je l'apprécie. On a passé une bonne soirée la dernière fois. Et là on a tout pour passer une bonne soirée aussi. Il faut juste mettre cette conversation de côté, bien que ça va rester dans le coin de ma tête. Je le sais que je vais réfléchir à tout cela. Mais pour le restant de la soirée, je préfère ne pas y penser. Je préfère mettre tout cela de côté pour me concentrer sur notre moment autour du feu. Je lui propose alors de faire son marshmallow d'elle même. Je souris en la regardant faire. Et bien voilà, c'est parfait ça. Je la regarde faire et je lui adresse un sourire quand elle tourne le regard vers moi. Oh.. c'est gentil merci. Que je dis en rougissant légèrement alors que je baisse la tête un peu. Oui ça me gêne de l'entendre me dire tout ça. Toi aussi hein, t'es belle... Que je lui réponds en souriant. Je retire le marshmallow du feu pour pouvoir souffler dessus et le manger. Alors ça te plaît le feu de camp en bord de mer ?

[justify]T’as envie d’oublier tout ça. D’appuyer sur le bouton pour revenir en arrière. T’aurais peut être pas du lui dire finalement parce que tu te tires une balle dans le pied Sheyenne. Ouais t'as ce gars gentil, doux et charmant qui sort de nulle part et toi tu t’es attachée. T’as même l’impression que ça se passe vraiment bien avec lui. Maintenant, tu es rattrapée par la réalité et tu dois y faire face. Pourtant, il faut que la soirée reprenne et que tu arrives à rattraper la situation. Tu finis alors par te relâcher un peu en lui disant combien tu le trouves beau. Il semble touché par ton compliment et ça te fait sourire. Réciproquement apparemment. — Merci. Tu te pinces les lèvres alors que ton bâton est toujours suspendu au dessus du feu. La guimauve qui fond doucement. — Je dois reconnaître que c’est apaisant. J’ai l’impression que plus rien existe autour de nous. C’est absolument parfait. Tu es heureuse qu’il est partagé ça avec toi. [/justifie]

J'aimerais pouvoir oublier cette discussion. J'aimerais oublier le fait qu'elle fasse partie d'un monde qui n'est plus le mien, d'un monde dans lequel je ne veux plus mettre un pied. Donc j'essaye vraiment faire abstraction de tout cela. Et je change de sujet de conversation. Je reviens à parler des bonbons que j'ai emmené pour faire brûler au dessus du feu de camp. Oui c'est mieux de parler de ça. Je la laisse faire le sien alors que je m'occupe du mien. Mais quand elle me complimente, je peux m'empêcher de baisser le regard, gêné, parce que je n'ai clairement pas l'habitude de ça. Je relève le regard après l'avoir complimenté aussi. Oui je la trouve belle. Il faudrait être aveugle pour ne pas le voir. Oui j'adore tellement faire ça. Le crépitement du feu et les vagues de la mer. Je me suis déjà assoupi à plusieurs reprises. Que je lui réponds en souriant. Tellement de fois même. C'est vraiment apaisant.

Tu te sens bien ici, même si la conversation que vous avez eu à remit les choses en question. Tu le sais que t’as perdu tout les points que tu avais gagné. C’était si bien parti. Ouais la tu veux simplement profiter du moment présent et te laisser allé. Après tout c’est à ça que ça sert. Tu aimes l’idée que ce soir, ici pendant quelques instants tu peux être en paix. Ne plus penser à ton cauchemar. Tu fais de ton mieux depuis quelques temps pour trouver un échappatoire et t’en sortir. Mais rien n’est aussi facile. Tu manges le bout de guimauve et tu laisses tes doigts jouer avec le sable. Le contact du sable est apaisant tout comme la présence d’Arthur à tes côtés. Tu le regardes et t’aime quand il se confirme à toi comme ça. Lorsqu’il évoque ces souvenirs. Tu le regardes attendrit. — Quel est ton meilleur souvenir ? que tu lui demandes. T’as envie de tout savoir de lui. Doucement tu aimerais qu’il se sente bien avec toi.