@Denzel Hopkins se voir pour parler. pour vider votre sac et arrêter une bonne fois pour toute de tourner sans cesse autour du pot. c'est ce qui te paraissait la meilleure solution et pourtant, tu craignais l'arrivée de denzel. votre amitié était tellement importante pour toi que tu avais peur de tout ruiner en lui avouant que tu le désirais d'une autre façon. tu l'avais toujours vu différemment des autres garçons que tu as fréquenté et pourtant, tu n'es jamais passée à l'action. l'ambiguïté s'est installée au fur et à mesure du temps passé ensembles. tu t'étais blindée en faisant comme si tu n'étais pas tactile, que tu étais totalement insensible à son charme alors qu'intérieurement, tu mourrais d'envie d'avoir son corps contre le tien, d'enrouler tes doigts autour de sa nuque et de presser tes lèvres pulpeuses contre les siennes. ces images te firent sourire. t'étais allongée dans ton lit, ton corps nu et encore mouillé de ta récente douche était enroulé dans un peignoir blanc. il se faisait tard et tu pouvais t'endormir à tout moment mais sachant que denzel n'allait pas tarder, tu étais capable d'être éveillée toute la nuit. tu fonças lui ouvrir lorsqu'il sonna à la porte. — alors, comment ça s'est passé ? lui demandas-tu directement. journée compliquée pour lui de ce que tu avais compris, plus qu'à espérer que ça soit tout de même positif.

@Mona Schneider Longue journée. Toujours plus de problèmes à l'arrivée. Des heures de jugement, le cul collé sur un banc à attendre qu'on le présente coupable. Et comme il s'en doutait, il a ramassé. Meilleur timing, ou pire peut-être, pour aller retrouver Mona et discuter. C'est pas le moment de se vriller le cerveau, mais Denzel a, lui aussi, besoin de réponses. Pétage de plombs dans son ancienne chambre de la base navale, mise sans dessus-dessous avant son départ. Le calme revenu, ainsi que son sourire habituel, pour la soirée à venir. Pour offrir cette bonne humeur, sans retenue ni limites. Uniforme de pacotille troqué contre des vêtements classiques, simples, à son image. Coiffure imposée par ses supérieurs qu'il s'est empressé de défaire. Liberté de mise dans ce monde qui le tient enchaîné. Joint enfilé sur la route, comme pour mieux détendre l'esprit pour la suite. Enfin, le gamin sonne à la porte. Pressé de la revoir; partagé entre l'envie d'exploser et celle de faire comme si de rien était. La porte s'ouvre, son ange du soir apparait. Blondinet épuisé, mais encore capable de sourire. L'air sûrement défoncé. - Je me relèverai. répond-il simplement, offrant un clin d'oeil complice à la parisienne. La bonne humeur ne va pas s'en aller. Il entre, soupire une seconde avant de tilter... Peignoir ? - Le coton blanc te va bien au teint. tout ça pour éviter d'imaginer qu'elle puisse - soit vraiment - toute nue en dessous. Voilà qui pourrait grandement influencer la conversation.

@Denzel Hopkins le visage de denzel que tu découvris en ouvrant la porte trahissait la fatigue de sa journée particulière. tu le laissas entrer chez toi, serrant un bras autour de ton peignoir afin de le maintenir contre ta peau. tu fermas soigneusement la prote derrière lui, lui demandant directement comment est-ce que ça s'était passé pour lui. tu esquissas un pâle sourire à sa réponse. ce n'était pas celle que tu attendais mais tu n'allais pas forcer. denzel devait sûrement être saoulé d'en parler, ce que tu comprenais parfaitement. — mais oui, t'es un guerrier tu vas t'en remettre, le rassuras-tu en lui donnant une tape dans le dos tandis que tu rejoignis la cuisine. — c'est mon peignoir favori, donc ton compliment me va droit au cœur, plaisantas-tu malicieusement tandis que tu te servis un verre d'eau. — tu veux boire quelque chose, manger un truc ? lui demandas-tu. — ou on peut juste se poser dans le lit pour chiller, comme tu préfères, proposas-tu d'un sourire rassurant. ce soir, t'avais comme objectif de lui faire penser à autre chose, de lui remonter le moral.

@Mona Schneider C'est le bordel dans sa tête, exactement ce qu'il déteste, lui qui préfère vivre sans se poser de questions. C'est toujours plus simple d'agir à l'impulsion. Sauf que cela n'a jamais été vrai avec Mona, puisqu'il a toujours hésité entre l'amitié et l'ambiguité. Tant à perdre, et potentiellement tout à gagner. C'est bizarre les sentiments. Quoi qu'il en soit, cette soirée est la sienne et Denzel n'a pas l'intention de se préoccuper d'autre chose, en dehors d'elle. - J'suis surtout le vilain. déclare-t-il, esquissant un autre sourire amusé. C'est ce qu'on dit de lui. Et c'est la partie qu'il préfère. - Tu sors de la douche ? perspicace Denzel. Tout ça pour ne pas préciser que sa tenue le perturbe, presque plus que la robe de la dernière fois. - Le lit, je vote pour le lit. Excellent programme. ça sort du coeur, il rêve de s'allonger. Son corps ne demande que ça. Pour une fois, le canapé ne lui vient même pas à l'esprit. - Je peux rester dormir ? avec elle, c'est ce qu'il sous-entend. Ce que le regard quémande silencieusement. Pour sa présence rassurante. Pour sa chaleur. Parce que la perspective de la sentir près de lui n'est pas une idée déplaisante, loin de là.

@Denzel Hopkins le vilain de l'histoire. tu ne pus t'empêcher d'esquisser un sourire amusé. ça ne t'étonnait même pas et ce rôle allait parfaitement à denzel. petit compliment concernant le peignoir. ton habit faisait donc l'effet souhaité. tu le remercias en expliquant qu'il s'agissait de ton peignoir phare alors que c'était faux. tu n'en mettais quasiment pas, préférant les joggings ou les pantalons amples pour chiller à l'appartement. mais tu trouvais que cela donnait une touche de girl boss, exactement ce dont tu avais besoin pour ce soir. — ouais. une bonne douche chaude pour que ma transpiration du jour n'atteigne pas tes naseaux, le taquinas-tu malicieusement en lui pinçant doucement le bout du nez. tu passas une main dans tes cheveux encore humides et tu acquiesças ses paroles. — va pour le lit, ça m'va parfaitement. sans plus attendre, tu éteignis la lumière ce qui plongea le salon dans la pénombre. seule ta lampe de chevet était allumée dans ta chambre. tu lui fis signe de t'y suivre. — évidemment que tu peux rester dormir, lui répondis-tu en refermant la porte derrière lui. — mais pas de canapé pour toi ce soir, ajoutas-tu. tu passas une main dans son dos tandis que tu rejoignis tes draps, poussant un profond soupir de satisfaction lorsque ton corps y fut étendu. — mets-toi à l'aise. j'peux tourner la tête si t'es timide, bien évidemment, le taquinas-tu en t'accoudant contre tes oreillers, plongeant malicieusement tes prunelles dans les siennes.

@Mona Schneider Si facile d'oublier les ennuis, de les ranger dans un coin de sa tête, lorsqu'il se trouve avec Mona. Depuis le temps qu'ils trainent ensembles, elle est devenue un véritable pilier dans sa vie. Les choses changeront-elles ce soir ? Denzel veut croire que non. Peu importe ce qu'il pourrait se passer, leur relation doit rester la même. Douce. Spontanée. Drôle et sans prises de tête. Complice. - Tu sais que tu pues des fois, en explo' ? grimace exagérée au pincement de nez, avant d'être plongé dans le noir à l'extinction des feux. - Ca va être tout noir ! souffle-t-il en espérant qu'elle connaisse la référence, quand bien même celle-ci n'est pas extraordinaire. Mais punaise, plus que tout, Denz' a besoin d'être fun, de conserver son humour; ça le maintient à flot. - Je suis incapable de dire non à un lit.. J'ai l'impression que ça fait une éternité que j'me suis pas posé contre un matelas. et à voir son air satisfait, le blond est convaincu qu'il va passer une excellente nuit. Ca devient un luxe de bien dormir, autant en profiter. - Tu parles, t'as trop envie de mater. Et timide ne fait pas partie de.. Mon vocabulaire. geste rejoignant la parole, et son t-shirt blanc rejoint le sol. De même pour les chaussures et ce vieux short de vagabond. Ca fait un poids en moins, mine de rien. Et le marin s'écroule presque dans les draps, à son côté. Jusqu'à se tourner, lui offrir ce sourire amusé, et poser la pulpe de l'index sur le bout de son nez. - Ca va niveau rapprochement ? Je respecte bien ton espace vital ? même si cette histoire n'était qu'une invention de sa part, pour ne pas trahir une forme d'ambiguité.. Désormais mise en évidence. Ce soir, tout est différent.

@Denzel Hopkins tu pris une mine outrée lorsqu'il te taquina en disant que tu puais en exploration. — ah ouais, j'pue en explo ? souris-tu malicieusement. — en attendant, tu m'y as toujours accompagné donc j'vais finir par croire que mes mauvaises odeurs t'attirent comme un aimant, renchéris-tu d'un clin d'œil amusé tandis que tu te passas une main dans ta chevelure dorée. lumière éteinte dans le salon, accompagnée des fidèles blagues de denzel, tu arrivas dans ta chambre joliment décorée. moderne, verdoyante et colorée, chambre digne d'un appartement du seizième arrondissement de paris. tu t'installas confortablement contre tes oreillers, taquinant avec amusement le jeune homme. bien évidemment que t'avais envie de le mater sans ses fringues, et c'est ce que tu fis. sourire satisfait lorsqu'il s'étendit à tes côtés, vêtu que d'un simple caleçon, tu gesticulas de manière à recouvrir vos deux corps de ta confortable couverture. tu te tournas vers denzel, esquissant un nouveau sourire. — mon espace vital commence dès le seuil de la porte, donc on va dire qu'il n'est pas réellement respecté, rigolas-tu doucement. — mais ça ne me dérange pas, au contraire. sous la couverture, tu laissas une main glisser sur son torse tandis que tu déposas ta tête sur son épaule, poussant un soupir de satisfaction. — dure journée alors ? lui demandas-tu, laissant tes ongles faire des cercles sur le ventre de denzel.

@Mona Schneider Si facile de plaisanter avec elle, exactement ce dont il a besoin. Les taquineries habituelles, des souvenirs d'explo', et tout rentre dans l'ordre. - Tu parles, je le dis pas, mais seulement par respect pour ton égo. ils se renvoient la balle, comme d'habitude. Sachant qu'il n'a jamais eu l'occasion de faire attention à son odeur - faute de pouvoir l'approcher -, Denzel a toujours supposé qu'elle était une miss parfum. Un pshit par-ci, un pshit par là, et ça sent la rose. Halte à la connerie jeune blond, maintenant qu'il entre dans l'espace plus intime de Mona. Une chambre digne d'un film, ni plus ni moins. C'est déjà plus grand que certains espaces dans lequels il a vécu; douce folie des grandeurs. Mieux qu'un hôtel, à n'en point douter. Il aurait pu jouer le strip tease pour faire genre, mais l'envie de s'écrouler rapidement l'emporte, le pousse à se déshabiller vite fait. Sous la couverture, le marin se sent comme dans un petit cocon, à la fois calé et en sécurité. Ce n'est qu'en tournant la tête qu'il réalise à quel point leurs corps sont proches. A quel point cette proximité reste différente de ce qu'ils ont connu jusqu'à présent. - T'as attendu six mois pour te rapprocher.. Tu faisais un concours de patience ? il plaisante, le ton léger; sachant pertinemment qu'ils restaient à distance pour protéger leur amitié. Avant ce soir, avant ces doigts sur son torse, et sa tête contre lui. L'impression de la connaitre depuis presque toujours, et pourtant, ce rapprochement est unique. C'est la première fois. Paupières closes, Denzel l'entoure de son bras, laisse ses doigts traîner contre sa chevelure blonde; lui offre quelques caresses, tout ce qu'il y a de plus doux. - Ca va.. J'ai affronté d'autres tempêtes, j'ai l'habitude. lèvres déposées contre son front, laissant ensuite échapper un long soupir; comme si son corps traduisait lui-même une forme de fatigue générale. Même les vilains ont parfois besoin de repos.

@Denzel Hopkins allongée aux côtés de denzel, t'avais l'impression d'être apaisée. emmitouflée sous la couverture, ta main sur son torse et la tête sur son épaule, tu te sentais bien. comme en sécurité, dans un petit cocon indestructible, là où que du bien pourrait se passer. cette proximité était toute nouvelle et pourtant, tu avais l'impression que tu avais fais ça avec lui depuis toujours. ce rapprochement était tellement naturel et bienveillant que cela te surprenait. vous auriez pu coucher ensembles depuis longtemps mais vous aviez toujours favorisé votre amitié, restant éloigné dans l'unique but de bâtir une amitié solide et forte, ce qui était toujours le cas mais d'une manière désormais différente. — j'pense qu'on peut m'appeler patience schneider maintenant, ça m'irait mieux que mona, plaisantas-tu en continuant à jouer de tes doigts sur son torse nu. — j'te considérais tellement, et c'est toujours le cas, que j'voulais pas t'avoir en one shot. tu vaux mieux que les gars que j'ai fréquenté durant le summer camp, assuras-tu d'un léger sourire. voilà de quoi flatter sa fierté masculine. — j'sais pas comment tu fais pour encaisser tous ces malheurs. t'as les épaules solides denz, vraiment, soufflas-tu en te redressant légèrement, de façon à laisser ton regard parcourir son visage. — t'es ma source d'inspiration favorite, plaisantas-tu d'un souffle, caressant sa joue de la paume de ta main.

@Mona Schneider Douce mais étrange proximité. On passe de rien à tout, en l'espace d'un instant. Plus de six mois d'amitié et le souvenir des quelques étreintes auxquelles il a eu droit; que Denzel pourrait presque compter sur les doigts de ses mains. Mona était du genre impossible à approcher, quand bien même ses gestes n'avaient aucune arrière pensée. Là, tout semble différent. Comme si, ce soir, la relation devait prendre un autre tournant. Même dormir ensembles relève de l'inédit. - Patience.. Ca te va bien je trouve. Surtout que tu détestes quand je t'appelle Nana. c'est qu'il a ramassé un nombre incalculable de coups à cause de ce surnom tout pourri. Mais cesse donc de plaisanter, il y a une heure pour tout, jeune inconscient. - C'est gentil pour mon égo, je suis flatté. Enfin.. La réciproque est vraie, même si j'ai pas fait grand chose de mon été. parce qu'il l'estime énormément, et qu'il a peur - même maintenant - de la perdre en dépassant une certaine limite. - J'ai le smile power.. Et quelques joints. c'est une façon de résumer, assez grossière. Regard dérivant sur son visage, profitant de cette caresse, chaleureuse et bienvenue; sourire naissant sur ses lèvres. - Faut pas prendre exemple sur un mauvais garçon.. souffle-t-il en passant l'index sur son inférieure; comme un gosse qui joue avec le feu, et s'apprête à se faire brûler.