outfit outfit - Soirée Halloween que tu attendais depuis un long moment. C’est ta fête préférée, l’automne est ta saison préférée et t’attends toujours avec une impatience folle que tout arrive. Et pour cette saison t’as prévu tout un tas d’idées pour les soirées à venir. Oui, t’es pas invité à une mais deux soirées Halloween et t’as bien évidemment demandé à ta chère Elinor de t’accompagner aux deux. Mais tout d’abord, place à la soirée de l’hôtel Perkins. T’en trépignes d’impatience. Tu pianotes sur ton téléphone, préviens Elinor qu’il faut qu’elle soit chez toi pour 17h tapantes. T’as déjà tout prévu pour elle, comme pour toi. Tu seras le chapelier fou, elle sera ton Alice. Elle n’a rien à faire, juste à venir te retrouver chez toi pour que vous puissiez vous préparer tous les deux. Mais avant qu’elle n’arrive, t’as fais en sorte de poster un peu partout dans ta chambre des petits pièges pour l’embêter au maximum. Ce soir, tout est permis, et t’es prêt à faire un maximum de bêtises. Bonnes comme les moins bonnes ! 20h, vous êtes enfin prêts. Ton maquilleur s’en va, et te voilà dans la peau du chapelier fou. t’es parfaite ! que tu lances à la jeune femme en arrivant à l’hôtel. L’ambiance semble déjà folle, les gens sont présents, ils ont tous sortis des costumes plus dingues que les autres. Ma belle Alice, me permettez vous de vous tenir la porte pour pénétrer dans le royaume des horreurs ?

Je suis fébrile, c'est la première fois qu'on se retrouve vraiment moi et Jamie depuis cette dernière fois. On s'est plusieurs fois revu mais jamais tous les deux et puis avec le démarrage des cours, la fondation, pour moi les choses s'étaient enchainées, j'étais à fond dans mes projets, peut-être une façon de fuir l'évidence qui se déroule sous mes yeux. Je rejoins Jamie chez lui comme il me l'a demandé, et en quelques instants, la magie opère, je deviens Alice et lui le chapelier. Tout ça nous correspond bien parce qu'on est un peu barges à notre manière et j'ai toujours adoré ce dessin animé qui a vraiment ni queue ni tête. On se marre, on retrouve cette légèreté qui nous caractérise et oui j'oublie un peu le fait que je suis entrain de tomber complètement raide pour lui, ce qui me ferait paniquer pour de bon. Je déteste ne pas maîtriser une situation. On a deux soirées programmées ce soir et j'ai juste à me laisser porter, j'avoue que c'est hyper confortable. Prenant le bras de mon chapelier, je me laisse entraîner. « Plus que prête cher Chapelier, allons nous défendre dans les enfers. » Ils ne nous font pas peur, ensemble rien n'est vraiment insurmontable.

Vous vous êtes revus plusieurs fois mais n’avez jamais réellement été tous les deux depuis la dernière fois que vous vous êtes retrouvés tous les deux. Vous avez bien failli y laisser vos vêtements, mais tu n’avais pas voulu aller plus loin après qu’elle t’ait expliqué être vierge. Tu n’as pas envie d’aller trop vite, et tu veux qu’elle soit vraiment prête. Elle fais battre ton coeur, tu le comprends enfin, mais tu ne sais pas vraiment comment t’y prendre avec elle parce que tu n’as jamais vraiment été avec une fille, pire encore, tu n’as jamais vraiment compris les sentiments que tu pouvais ressentir et finalement, tu commences à mettre des mots sur ce que tu ressens. Ce soir, elle est ta Alice, t’es son chapelier Fou et t’as bien hâte de t’amuser. Tu prends sa main et entres dans l’hôtel avec elle. La décoration est terrifiante, morbide et c’est tout ce dont t’as besoin pour passer une bonne soirée. si t’as peur, tu peux toujours venir te blottir contre moi que tu lui lances au creux de l’oreille. Petit clin d’oeil lorsque tu te redresses, t’aimes toujours la pousser dans ses retranchements. C’est mal, tu le sais mais t’adores çà ! Musique qui retentit partout, tu sais que chaque étage il s’y passe quelque chose. Mais pour l’heure, t’as envie des rendre possession des lieux avant d’aller plus loin t’as soif ?

Je veux oublier la peur. Et c'est pas celle du décor qui me tenaille, c'est plutôt celle qui grandit dans mon cœur, qui me fait chaque jour changer un peu plus mon regard quand il se pose sur ta personne. Ces mots un peu trop doux et niais qui sortent de ma bouche enfantine. Lèvres qui se veulent affirmées, affranchies et pourtant s'emprisonnent un peu plus à tes côtés. Je veux pas y penser mais profiter de la légèreté de notre soirée, de cette atmosphère fantasque et un peu folle qui nous a toujours drapé. Regard complice échangé , je me penche à mon tour vers ton oreille. Ils ont mis les moyens ce soir et le décor est à couper le souffle. « Toi aussi, tu peux venir te blottir contre moi si tu as peur. » Parce qu'il n'y a pas de raison que ce soit forcément la fille, parce que ces choses morbides moi elles m'amusent et parce qu'on a toujours aimé se chercher toi et moi. « Je pourrais toujours prendre l'épouvante comme prétexte pour m'abriter sous ton chapeau. » Sourire offert, parce que t'es diablement beau oui, comme à ton habitude. « Je meurs de soif oui. » J'ai laissé toutes mes larmes dans l'entrée de ce pays des horreurs. Rappelle-toi. Et puis, ça m'aidera à échauffer le corps, endormir les craintes, simplement profiter.

Ce soir t’as envie d’oublier tout le reste, de t’amuser et de boire sans penser à demain. Elle est avec toi, et c’est tout ce dont t’as besoin pour pouvoir passer une bonne soirée. Ta douce, ta tendre Alice, celle qui résolve tous tes problèmes sans même qu’elle ne le comprenne, ni même qu’elle ne le sache. Main dans la sienne, tu entres à l’intérieur et tu la lâches ensuite. Douce proximité dont t’as besoin pour apprivoiser tes envies et les moindres de tes désirs. Tu rigoles en l’écoutant. oui, tu peux aussi venir te blottir dans ses bras si tu te sens pas assez vaillant ce soir. Tu déposes un baiser sur sa joue et un sourire étire tes lippes. je suis certain que c’est toi qui va avoir peur la première tu plaisantes, et lui fais un clin d’oeil. d’accord, tu pourrais bien être le premier finalement mais du moment qu’elle est à tes côtés, la peur ne te fait.. pas peur. T’as pourtant pas besoin de prétexte tu sais… que tu lui souffles, petit sourire en coin. Tu fais des petits sous entendus depuis que vous vous êtes retrouvés tout à l’heure, mais rien n’a encore été mis en oeuvre. Des mots, rien que des mots, vous êtes doués pour çà, mais clairement pas pour les actions à venir. Tu l’entraines avec toi jusqu’au bar, commandes deux cocktails sur la carte, arborants des noms d’épouvantes. Tu lui tends un des cocktails et récupères le tiens. Tu le lèves et trinque avec elle A ma douce Alice ! que tu lui lances, bien envie de l’embrasser en cet instant.

Paillettes et légèreté, c'est ce qui nous a toujours caractérisé, alors on se charrie comme on en a l'habitude. Nous ne sommes pas du genre peureux, mais pour me blottir contre toi, je pourrais complètement prétendre le contraire. « On verra. » dis-je en exagérant ma grimace. Phalanges qui se resserrent avec tendresse et complicité autour de ton avant-bras, un verre nous aidera à alléger ces premiers émois. Dire que je me suis si souvent moquée des comédies romantiques, pour me retrouver aujourd'hui quelque peu dans le rôle de l'héroïne. Mais je ne veux pas surjouer tout ça, je veux simplement être moi. Verre en main je viens trinquer avec toi. « A mon mystérieux et fantaisiste Chapelier. » Parce que j'aime que tu dépasses du cadre, que ta présence interpelle. Mes lèvres viennent s'humecter au contact du breuvage amer et acidulé à la fois. Avalant d'un simple trait, le reste du contenant, je n'ai pas pour habitude de faire dans la dentelle. Les joues se réchauffent, le sourire s'applique et mes paumes viennent se poser à la base de ton cou. Lèvres voleuses qui viennent s'emparer des tiennes, admirant au passage tes saphirs réhaussés de ce khôl et fards criards. « T'es encore plus beau maquillé. » T'es fait pour même.

Quel plaisir de passer cette soirée en compagnie de ton Alice. Ta douce et belle Elinor. Tu la taquines, elle te rend aisément la pareille et tu le sais, elle est très douée pour le faire. Chamailleries au rendez-vous avant même de monter au premier étage. Petit quotidien qui s’est installé entre vous depuis que vous vous connaissez mais des sentiments s’installent doucement dans tout ton être. Tu hausses les épaules et fais une petite grimace à la réponse de la jeune femme. On verra… oui, tu sais déjà qu’elle viendra se blottir contre toi et tes muscles bel et bien absents ! Verres qui s’entre choquent, tu portes ton verre.à ta bouche pour en boire une gorgée. Donc, de ce que j’ai compris chaque étage a son degré de peur. Je veux pas faire le premier, parce que je sais qu’on va pas avoir peur, et je serais pour qu’on aille tout en haut directement oui t’es comme çà toi, mais t’as pas froid aux yeux et t’as pas vraiment peur des choses, qui sait, ce soir tu pourrais avoir peur pour la première fois depuis longtemps ! Tu la regardes boire, et à cet instant, t’aimerais tout simplement être à la place de ce verre. Tu te prends à avoir ce genre d’idées de plus en plus depuis un certain temps. Elle t’obsèdes ton Elinor, beaucoup. A croire qu’elle lit dans tes pensées car ses lèvres viennent se poser sur les tiennes. Tu répondes à son baiser, appréciant chaque secondes. plus beau tu dis ? Je vais devoir me maquiller tous les jours pour que tu m’aimes à ma juste valeur c’est çà ? que tu lui demandes en plaisantant. Tu déposes un nouveau baiser sur ses lèvres. j’ai beaucoup pensé à toi

Franchement, cet endroit a l'air carrément cool, y'a une atmosphère démente et un peu intrigante, ça donne carrément envie d'explorer l'endroit, de s'y perdre un peu et de se confronter avec ses peurs, surtout avec toi, la proposition est alléchante car t'es le refuge ultime selon moi. En tout cas, je me rends compte que tu le deviens et ça m'attire, autant que ça me fait peur. Je me suis toujours prononcée grande indépendante, avoir besoin d'un homme à mes côtés, ça reste pour moi compliqué à assumer. Mais qu'importe, ce soir, c'est notre soirée et j'ai juste envie d'en profiter. « Hum ça me semble pas mal, on peut faire l'inverse, du pire au plus soft. » Langue tirée avant que je ne vienne prendre tes lèvres dans un baiser, incapable de te résister bien longtemps. Je deviens complètement niaise à tes côtés, c'est une évidence. « Oh non, tu me plais naturellement et justement dans le fait que tu assumes qui tu es. » Loin des carcans et des idéaux de genre dont on nous a bercé. C'est ce qui me plaît de dingue chez toi. « Moi aussi. » dis-je avec un petit sourire, en accrochant mes doigts à ta veste. J'ai eu des envies bien peu chastes, je dois l'avouer. « On va tout en haut ? » Avant que ça ne dégénère dès maintenant.

Halloween est ta fête préférée. T’aimes l’automne, t’aimes faire peur, regarder des films qui font peur et bien évidemment te déguiser pour aller en soirée. T’as toujours apprécié pouvoir te déguiser et te mettre dans la peau d’un autre. Cette année n’est pas exception puisque c’est en chapelier fou que tu arrives à cette soirée. Tu ne manqueras pas de porter un second costume demain soir pour une autre soirée que tu auras avec ta belle Elinor. T’es content de la voir dans ce costume d’Alice et çà lui va tellement bien que t’es encore plus fou d’elle. Tu n’as jamais rien dis, ni même mis un mot sur les sentiments qui font palpiter ton coeur, mais faudra bien que t’arrêtes de fuir à un moment, non ? Si vous avez bien failli franchir le pas et qu’ils vous arrivent de vous voler quelques baisers, est-ce vraiment çà que vous voulez continuer à faire ? T’es apeuré, et à la fois excité de laisser voir autre chose. Ah je suis entièrement pour commencer par le dernier étage pour ensuite redescendre avec une vague d’émotions ! tu lui tires la langue, tout en sautant sur place. T’es vraiment un gamin Jamie ! Tu la serres contre toi alors que tu réponds à son baiser. T’es accro Jamie, et tu le comprends enfin. je m’en branle que les gens pensent quelque chose de moi, j’aime me maquiller, mettre du vernis ou des petits strass, du moment que toi çà te plait petit sourire en coin, accompagné d’un petit clin d’oeil. Tu lui prends la main et tu l’entraines jusqu’à l’ascenseur lui aussi bien décoré pour l’occasion c’est le moment de prendre les escaliers, on ne sait jamais ce qu’il peut arriver dans un ascenseur surtout à une soirée comme ça tu plaisantes mais t’es certain qu’ils ont fait quelque chose pour que vous ayez peur dès maintenant !

Toi et moi, on a pris cette habitude d'être d'accord autant que de s'engueuler. En tout cas, ça a jamais été dans la demi-mesure entre nous. Et puis avec le temps, l'amitié s'était tissée au profit d'autre chose... Si je suis honnête, oui, tu m'as toujours attiré. Mais je pensais pas être intéressée par les hommes, je les trouve trop basiques, trop manichéens. Alors quand toi t'as débarqué dans ma vie, c'était juste autre chose. « Tu as raison et tu dois le faire avant tout parce que ça te plaît à toi, même mon avis à moi compte pas. » Je supporterai pas que tu changes d'une quelconque façon juste pour me plaire, tout comme je ne supporterai pas l'inverse. Après ce baiser échangé, on se met en route pour les hauteurs, à pied, sachant pertinemment que des surprises se sont sans doute glissés le long de l'ascension. Je ris alors qu'on prend de la hauteur, légèrement essouflée après plusieurs étages. « Pause ! » J'ai les joues rougies et l'alcool commence à me tourner un peu. Je pose le verre désormais fini, et vient me coller contre toi. Je t'embrasse une nouvelle fois, laisse mes yeux se perdre dans les tiens. « Jamie, je crois que j'en ai envie... » J'y ai réfléchit et je pourrais passer le cap avec toi. J'attends pas plus de réponse pour lancer un baiser plus passionné, laisser mes phalanges s'aventurer entre tes jambes, je suis décidée et prise dans un tourbillon de folies. Parce que c'est aussi moi malgré mes allures de Demoiselle sage. Prise dans ma frénésie, je me rends pas compte de la momie qui nous approche et qui vient me taper sur l'épaule. Hurlement strident qui résonne au milieu de nos serments charnels.