“Ca tombe bien, moi non plus je ne sais pas ce que je ferai sans toi.” Et depuis le décès de sa mère, plus encore, Zack doit l’avouer. “Alors, arrangeons-nous pour ne jamais avoir besoin de le découvrir.” Il dépose un baiser sur sa joue et Ludo lui offre alors la plus belle des réponses. Un sourire vient illuminer quelques secondes son visage et il se contente d’acquiescer. Il sait qu’elle en est capable mais il est hors de question de lui mettre la pression ou de lui faire croire d’une façon ou d’une autre qu’elle ne peut pas venir le voir, les fois où elle s’aime encore moins que d’ordinaire. Zack hausse doucement les épaules quand elle parle de l’embêter. Il la laisse finir avant de préciser : “Je suis souvent chez Raphaël et si ça devient trop, tu sais très bien que je ne me gênerai pas pour le dire. Mais ça peut te dépanner, surtout que tu passes déjà ton temps avec lui à la caserne.” Ce qui a ses avantages comme inconvénients, bien sûr, mais Spinelli peut souffler un peu pendant ses congés, cela ne lui semble pas être du luxe. “Et pas de souci, tu sais que Jasper peut venir avec toi de temps en temps. Mais fais ça à ton rythme, ma douce.” Le seul fait qu’elle envisage de le faire est beaucoup pour elle et il ne va certainement pas la brusquer. “Rappelle-moi simplement de boire un verre d’eau de temps en temps… Les gueules de bois durent bien plus longtemps qu’avant, maintenant.” se plaint-il, sachant bien de quoi il parle, même si ça n’a jamais contribué à réduire sa façon de consommer. Il regrette simplement beaucoup plus les verres, le lendemain. “Fais de moi ce que tu veux, femme.” précise-t-il avant de déposer un baiser sur son front et de leur recommander deux verres - et une tournée de shots. La soirée ne fait que commencer…