La fatigue, la complexité et cette boue qui s'accroche à leurs membres de plus en plus tétanisés, il leur faudrait peut-être quelques temps arrêter, reculer pour mieux sauter. Il y pense de plus en plus fortement parce que c'était ce qu'il s'était permis durant les épreuves de cet été et cela lui avait réussi. L'amérindienne est à quelques brassées mais encore faudrait-il pouvoir en faire ne serait-ce qu'une pour la rattraper.

@Haiwee Wind River @Wendy Witter

Spoiler:

Je crois que cette traversée ne sera pas pour moi. Soit, je suis trop propre, soit y'a encore plus de boue mais je vois déjà plus rien. Je finis par couler, plus au fond pour tenter de capter de l'eau claire et je remonte rapidement pour retirer le surplus sur mon visage. Plus jamais, je demande un match de boue, c'est bon, ça m'a calmé. Ca n'a strictement rien de sexy, quand j'y suis impliqué. Je finis par plisser les yeux, en espérant limiter les dégats.

Spoiler:

deuxième longueur entamée et tu n’y vois déjà plus rien tes lunettes sont remplies de boue mais est-ce vraiment un problème, au bout d’un moment c’est presque devenu normal finalement. alors tu avances sans forcément faire attention à ce qu’y a devant toi, t’as rapidement essuyé tes lunettes mais ça ne veut pas dire que tu y vois mieux pour autant.

résultats:

J'arrive enfin à atteindre la première étape, en nageant librement. Je peux continuer à la brasse. Heureusement, une nage que je maitrise. Ca va me permettre de me reposer un peu. Au final, ce n'est même pas une course de rapidité, parce qu'on fini rapidement essoufflé, mais c'est presque un relais, et une épreuve d'endurance. C'est peut-être là, le pire, etre assidu sur le long terme. Ne pas fléchir, et croire en ses capacités.

Spoiler: