vendredi 17 septembre 2021, aptmnt d'Aidan

@Aidan Nesbitt Aucuns souvenirs, comme si toute la soirée d'hier et la nuit n'avaient été que de brumeux témoins de ce qu'il s'était vraiment passé. Le mal de crane te torture, et chaque seconde à tenter de reconstituer le puzzle n'est qu'on supplice de plus. C'est bien simple, tu ne te souviens de rien. Rien avant hier soir, au moment où ton inconscient à du comprendre que quelque chose n'allait pas, et où tes jambes se sont mises à courir toutes seules. Elles t'ont conduite à la seule porte que t'étais capable de reconnaitre dans le quartier. Celle d'Aidan. Après c'est le trou noir, mais tu comprends qu'il est venu t'ouvrir sa porte car tu te réveilles chez lui, dans son salon que tu reconnais pour y être déjà venue. Sur le canapé qui prend encore des airs de vaisseau de l'océan, un plaid tiré jusqu'à ton menton et un oreiller sous la nuque, tu tentes de te redresser mais t'es incapable de faire un seul mouvement. Ton regard fatigué mais agité tombe sur un grand verre vide sur la table basse, et tu mets plusieurs minutes à comprendre d'où vient le bruit comme un bourdonnement dans ton oreille. Quelqu'un bouge dans la pièce, enfin un peu plus loin, peut être dans un couloir ou une cuisine ? "Aidan ? c'est toi ?" Pitié que la réponse soit oui. Si c'est non t'auras même pas moyen de trouver la force de fuir, t'as abandonné tout ça hier soir.

vendredi 17 septembre 2021, aptmnt d'Aidan

@Katalia Borgia | allongé dans mon lit, j'ouvre les yeux doucement, check mon téléphone et sort de mon pieu. j'suis pas de bonne humeur. ce soir tombent les résultats des présidentielles de la pfo et j'ai dû faire campagne contre ma meilleure pote. l'envie de gagner est présente, de représenter la confrérie comme ma soeur avant moi. mais j'aime pas l'idée d'être en froid avec toi. j'ouvre la porte et c'est à ce moment là que j'me souviens que ... t'es dans mon canapé. flashback de cette nuit ou tu débarques dans mon appartement dans un état second, me suppliant de ne pas prévenir Ottis de ce qui est en train de se passer. j'ai accepté pour la nuit, mais j'aimerais comprendre ce qu'il s'est passé. calbute et t-shirt blanc, je débarque dans la cuisine pour faire du café et sortir le pain, le beurre et la confiture. ta voix qui me fait tourner la tête dans ta direction. « ah la belle au bois dormant se réveille » que je dis en souriant. « ramène ton cul, le petit déj est servit » je vois ta tête qui dépasse du dossier du canapé. meuf tu verrais tes cheveux... je t'ai connu en meilleure forme.

@Aidan Nesbitt L'impression qu'un wagon vient de te lasser sur la tête n'a jamais été aussi vive, aussi présente. T'aimes pas ça, t'aimes encore moins l'amertume, la sensation d'avoir vu une partie de ta nuit t'échapper comme entre tes doigts de la fumée. Toi la nana qu'aime beaucoup trop contrôler, tout jusqu'au moindre petit détail de ta vie, l'ombre de ta nuit pèse encore sur toi ce matin. T'as jamais ressentie une sensation aussi horrible. Sa voix s'élève finalement, vive et nette, peut être plus que jamais. Tu lâches un léger grognement qui ressemble à rien à cause de ta voix fatiguée et ta gorge qui te brule. Il parle encore, t'écoutes rien, mais tu attrapes quand même le dossier du canapé pour te redresser en frottant plusieurs fois tes paumes sur tes paupières. La luminosité de la pièce te brule les pupilles, tes lentilles aussi, t'as dormi avec, incapable de penser à les retirer. T'as l'impression d'avoir les yeux en train de bruler. Lorsqu'enfin tu t'acclimates à la lumière, tu découvres ton visage et instinctivement ta tête se tourne dans une direction, vers une porte que tu devines facilement être les toilettes. Souvenirs flous mais tout de même un peu là, t'as surement du passer une bonne partir de la nuit à retenir tes cheveux au dessus de ces dernières. T'humectes plusieurs fois tes lèvres sans bouger, sauf ta tête qui se tourne vers lui et tes sourcils qui se froissent "qu'est ce qu'il s'est passé ?" tu commences sérieusement à paniquer et ça se voit. Comment pourquoi t'es arrivée là ? Comment tu peux avoir plus aucuns souvenirs d'hier soir quand t'as bu seulement deux cocktails…

vendredi 17 septembre 2021, aptmnt d'Aidan

@Katalia Borgia | je commence à préparer le petit déjeuner, sous tes yeux rouges et complètement perdus. ah ouais je sais pas ce que t'as prit hier Kat mais c'était de la bonne apparemment. petit sourire aux lèvres parce qu'à ce moment là je n'ai aucune putain d'idée de ce qu'il s'est passé, je commence à te raconter la soirée d'hier, enfin.. la version prank. « alors t'as débarqué chez moi en me disant que tu avais fait une énorme erreur avec Ottis, que c'était moi que tu aimais depuis tout ce temps là et que tu ne voulais pas perdre un instant de plus. du coup on a baisé sur le canapé et comme tu avais un peu bu et que tu avais envie de gerber, je suis allé me coucher dans mon lit » que j'te sors tout naturellement. bien entendu rien n'est vrai et ça me fait beaucoup rire. parce qu'à cet instant, j'suis persuadé que t'as juste une grosse gueule de bois et que ça va passer. j'suis à mille lieu de connaitre la véritable histoire.

@Aidan Nesbitt T'es assoiffée, déshydratée, t'as besoin d'y voir clair, t'as besoin de la vérité, mais il semblerait qu'il ne soit pas d'humeur à te la délivrer. "Aidan !" Ta voix se brise sous la plainte, et tu humectes tes lèvres avant de continuer à râler "je veux la vérité !" Tu te lèves avec beaucoup de difficulté du canapé, ne manquant pas de tirer l'un des plaids sur tes épaules pour avancer, t'as l'impression d'être encore frigorifiée. T'approches de lui dans la cuisine pour lui réclamer du café avant de continuer <>"je me souviens… du bar… puis plus grand chose d'autres à vrai dire…" Tu commences à picorer dans tout ce qui traine sur le plan de travail, alors qu'il est toujours en train de préparer les assiettes. T'appuies l'arrière de tes cuisses contre le plan de travail, resserres toujours plus le plaid entre tes paumes autour de ton cou et lève une main que tu viens placer devant tes lèvres lorsque tu reprends la parole la bouche pleine "s'teuplait ne dit rien à Ottis, promet-le moi." tu soupires longuement alors que tu regards va se perdre dans le néant et qu'un vif frisson te remonte l'échine "il va peter un câble s'il sait que je suis sortie dans ces conditions." T'as un de ces mal de crane pas possible, tu vas pas tenir s'il ne se décide pas à te servir un grand verre d'eau avec un doliprane et que tu ne vas pas retrouver ta position avachie sur son canapé.