J'regarde même plus c'que j'mange, j'le fous dans ma bouche et advienne que pourra après tout j'vais devoir y passer de toute façon. J'imagine une bonne glace italienne et ça fait l'affaire pour le moment c'est qui importe le plus.

...

Je fatiguais, et possiblement que j'avais encore besoin d'une pause dans tout ça. Parce que ouais, c'était dur de tenir une cadence de cette façon, mais il fallait bien qu'on continue, jusqu'à la dernière seconde, jusqu'au dernier millième. Parce qu'on lâchait rien, nous les jaunes. On lâcherait jamais rien.

all by myyyyyyself don't wanna beeeeee...
les vocalises, les insectes, la chaleur et l'odeur mélangés donnaient le plus horrible combo de la terre,
allez zlatko, continue,
tu peux l'faire,
tout l'monde croit en toi.

« tais toi » que j'dis au jumeau en lui tapant la tête. Ouais, qu'il aille pas déconcentrer tout le monde alors qu'on était dans une bonne dynamique. Une très bonne dynamique même. Alors va pas tout foutre en l'air Zlatko, il manquerait plus qu'il pleuve tiens.

voilà que les sauterelles revenaient encore,
il allait déclencher une phobie !
c'était quoi la phobie des sauterelles ? sauterelophobe.
voilà.
c'était certain.
mais au moins, il l'a bouffé.