c'est houleux et douloureux de s'y confronter, froideur éternelle à ne rien laisser paraitre, miroir de glace auquel elle se heurte depuis des mois à tenter inlassablement de parvenir à voir au delà. tu donnes peu iseul, pour ainsi dire jamais, rester sur tes gardes comme si tout pouvait s'écrouler en quelques secondes. mais elle y est parvenue plus d'une fois, te faire vaciller, entrevoir une sensibilité inconnue et interdite. all you want love, i am yours tonight. et tu sens, que le temps vient de te dévoiler plus, ne plus ériger ces monstrueuses barrières entre vous et accepter qu'elle puisse te découvrir davantage, à vous êtes prouvés mutuellement de l'ampleur de votre amour, plus qu'une simple passade adolescente et désir fugace. accueillir ses lèvres comme si cela pouvait être la dernière fois, t'en imprégner à chaque baiser plus. (...) you rock my world. ça revient inlassablement en tête, notion du temps égarée quand tu peines à apaiser les battements toujours frénétiques sous le torse. bras qui l'enlacent, rapprochent encore plus les deux corps ardents des moments passés. respiration lente quand les mèches se collent au front, à avoir briser cette peinture impeccable que tu offrais à tous, apparence mêlant décadence et plénitude quand les lèvres se plissent. stop it, you have said it enough for at least a hundred years. paupières fermées, la pulpe des doigts qui découvrent les traits de son visage à l'aveugle, remonter le long de la mâchoire, contourner l'arête du nez pour revenir dessiner les rondeurs de la bouche. i love you. quand ce n'était plus à prouver en dépit des frasques hasardeuses auxquelles vous vous confrontiez parfois. lippes entrouvertes pour calmer les palpitations, main libre qui passe dans tes cheveux pour les recoiffer en arrière avant de surélever ta tête. i can say it, it was the best time, ever. à avoir chambouler vos habitudes ancrées, balayer les expériences passées avec lesquelles tu comparais parfois. i am speechless. part de fatigue et de surprise qui persiste quand ta face se tourne pour retrouver les pulpeuses encore tièdes de vos échanges.
ne plus laisser place au doute, l'évidence qui crève les yeux quand l'on vous voit ensemble, alchimie complexe quand l'ombre rencontre la lumière, mais qui donne lieu à l'un des plus beaux spectacles du monde. balayer à tout jamais les doutes qui avaient pu être soulevés avant, à te sentir parfois en proie à des insécurités, non par sur ton amour pour elle, mais sur ce que tu pouvais lui apporter. constamment à mettre l'autre sur un piédestal, la trouver trop distincte de toi pour te survivre, minha aux traits angéliques et dont la candeur rendrait ému n'importe qui, à commencer par toi lorsque les orages grondaient dans votre ciel ombrageux. you are stunning, you took my breath away. tant par les initiatives vous ayant mené jusqu'ici, que par les efforts continuels qu'elle faisait inlassablement depuis que tu avais décidé de t'imposer comme étant l'unique faisant palpiter le myocarde. expirations lentes à profiter des caresses, mais tu délaisseras le détachement pour ce soir, aménité dans les regards que tu poses sur elle, découvrir le teint qui change subrepticement. you were so great, it was all you minha. à t'être seulement laissé porter, suivre les propositions qu'elle insufflait et t'en délecter comme si les portes d'un autre monde vous étaient ouvertes. and what i meant by the best time ever is that i cannot compare that to anything else, you outshined what happened before. pas seulement vos précédents échanges, mais n'importe lequel que tu aies pu avoir avant ça. i am not only talking about the intercourse ... but i love you so fucking much, do you know that ? syllabes que tu appuies à les prononcer, essuyer sa joue avec ta paume, langueur dans les yeux, effleurer le cou de tes doigts pour dégager les mèches collées. i think that i have been looking for you all my life. sans jamais n'être parvenu à la trouver jusque là.
au delà d'un simple échange charnel, il y en avait eu, il y en aurait d'autres. c'est la sensibilité, l'ouverture à l'autre et cette façon singulière qu'elle avait eu de t'amener à abaisser les barrières que tu érigeais entre vous, te faire réaliser qu'entre vous deux il n'y avait pas besoin que tu te caches sous les épaisseurs lourdes et éreintantes de froideur. retrouver cette fragilité à la fois terrifiante et belle lorsqu'elle était partagée, parvenir à communiquer tes réelles envies, mais également les mêler aux siennes et ainsi assister à la naissance d'une complicité jusque là erronée. accepter les déclarations et en être l'instigateur, sans que cela ne soit un fardeau duquel tu devais fuir, c'était donc ça que tu cherchais depuis tant de temps ? i am happy too, truly. filtrent les lèvres en l'admirant, minha poupée de porcelaine dont le sourire suffisait à transporter les coeurs et les maux ailleurs, y apposer un baume réparateur qui parvenait même à t'envelopper de sa délicatesse par moment. l'arrêt des gestes à te perdre infiniment dans tes gestes, regard qui s'arrête sur les traits encore rougis. you think ? étude suspendue dans le temps, échanger les rôles lorsque tu re lèves, repousses le plaid à la taille pour lui faire face, hocher légèrement ton visage, mâchoire qui se serre imperceptiblement. i am sure about that. dureté qui s'efface aussitôt lorsque tu viens la surplomber, t'inviter au dessus d'elle à perdre ta face dans son cou. because i love you like i have never loved before, and i refuse to lose you one day. chemin que tu traces avant de retrouver la douceur des lippes, souffle chaud qui s'y écrase à seulement les effleurer en te plongeant dans ses yeux. you are mine, and i am yours. forever. à braver n'importe quel intempéries sur votre chemin.