éternel recommencement, à se heurter aux difficultés quand il s'agissait de se mettre à la place de l'autre, parvenir à comprendre comment l'esprit fonctionnait et les réactions qu'une simple envie de renouveau pouvait provoquer. t'avais hésité longuement, les yeux fixés sur l'écran à ne pas savoir quoi répondre. jeu qui frôle parfois le drame, quand l'un s'amusait l'autre se méprenait. isna dans toute sa splendeur, complémentaire et pourtant si opposé. à faire les cents pas dans ton appartement, costume toujours sur le dos après le repas avec ton père à entendre la même chanson depuis des années. te décider bientôt de si tu allais reprendre le flambeau sin ou s'il fallait annoncer à l'aîné qu'il avait la voie libre. t'avais juste été incapable de donner une réponse, l'esprit occupé ailleurs quand le paternel était devenu le dernier de tes soucis quand le coeur voulait s'en aller ailleurs. les longues heures passées assis à empester le cigar en pleine face, forcer l'imitation pour mieux prétexter un coup de téléphone urgent à passer quand tu t'éclipsais aux toilettes pour mieux reprendre tes esprits. tout sauf ici. même pas eu le courage de t'opposer à l'annonce d'un week-end organisé durant l'été pour rencontrer ses collaborateurs, en plus de certaines de leurs filles célibataires. rien de plus à savoir qu'elles étaient aussi fortunés qu'il pouvait l'espérer. pas faute de lui avoir répété avant ça que tu n'étais plus intéressé, qu'il ne fallait pas s'attendre à ce que tu fasses parti de ses plans d'expansion. et ça avait suffit à te faire claquer la porte d'entrée en prenant simplement tes clés de voiture, téléphone laissé à l'abandon sur la table avec la télé qui tournait encore en fond. dix minutes pour traverser les quelques quartiers qui vous séparent, tentatives pas si vaines pour t'amadouer quand le myocarde était déjà dans la demande de frisson depuis que vous vous étiez quittés il y a quelques jours. pas qui résonnent sur le palier à ne pas perdre un seul instant pour t'avancer jusqu'à la porte, doigt qui s'abat sur la sonnerie. tu doutes plus iseul, oublies les questions à savoir si elle était encore là, ou bien sortie après que tu l'aies encore vexée, malmenée sans le vouloir à cause de ta rudesse et des difficultés du palpitant à s'adoucir malgré l'envie. attente trop longue, à vouloir annoncer une nouvelle fois ta présence jusqu'à ce que le verrou finisse par retentir. et tu t'impatientes, à peine la porte ouverte que tu rentres, demi-tour pour lui faire face de cet air toujours trop compliqué à cerner. so, what is the book about ? tu vois minha, il flirt pour toi.
promesse sous les étoiles, de ne plus prêter attention au passé prenant la forme d'un fardeau, préférer se focaliser sur ce qui était réalisable. conversation qui te hante pourtant, à t'y raccrocher comme si cela se devait se faire partie intégrante de toi, les erreurs commises, les revoir une par une pour ne plus les reproduire et seulement se focaliser sur ce que vous aviez à vous offrir. coup de sang, ou bien de coeur, à tout abandonner pour seulement retrouver l'appartement où durant de longs mois tu avais erré. étudier la décoration avec un intérêt caché, si bien qu'elle n'avait jamais rien soupçonné. comme ce soir, visage sur lequel tu sembles pouvoir lire clairement l'étonnement. tu laisses rien paraitre iseul, comment est-ce qu'elle pouvait se douter que tu t'imposerais de la sorte ? oreille attentive quand pourtant à l'observer que tu t'appliques sans le cacher. is that from this book that your fantasy about bad guys comes ? cliché vu et revu des romances à l'eau de rose quand la jeune fille innocente parvenait à dompter le coeur sombre d'un rebel masquant ses émotions. it sounds a lot like our story, minus the virginity part. tu te détournes, doigts qui remontent à ton col pour desserrer le coeur de cravate, laissant le cou moins entravé avant de laisser la veste filée de tes épaules. i was not aware that i was treating you so badly that you had to read things like these stories for teenagers. intérêt faussement porté ailleurs quand tu t'appliques à déposer le tissu sur le dos d'une chaise, coudes qui viennent s'y déposer quand le buste s'abaisse légèrement à remonter les iris charbons sur elle. and then ? tell me more about it, i am curious, i want to know why you are reading it, there must be something appealing. manque à combler, réalité à échapper, les choix étaient multiples quand elle avait clairement amené le sujet pour éveiller ton attention. are you replacing me by a fictional character in a book minha ? pour mieux s'évader de vos passes parfois sombres.
l'intérêt est sincère en dépit de l'apparence rude qui colle au derme, regard aiguisé qui passe au crible les émotions saisissant le visage de poupée fragile et sublime en même temps. l'indélicatesse de tes propos à la prendre de court sans te préoccuper des impacts que cela pourrait avoir sur elle, minha suavité dans la peau et fragilité d'une fleur malmenée par tes questions harassantes. if you say so. se plonger dans un monde imaginaire pour en fuir la réalité éreinte dont tu faisais parti, rares instants de repos souvent tumultueux à cause des différences qui pèsent dans la relation. mais n'était-ce pas plus calme depuis quelques temps ? équilibre qui semblait se trouver en dépit des accrochages comme aujourd'hui, décalage entre explications et compréhensions. vous êtes là, à éternellement démêler et interpréter les attentes de l'autre en vous calquant sur les vôtres, erreur récurrente à avoir du mal à échanger les rôles. to pass the time ? while we were talking ? it sounds rude if you want my opinion about that. épaules qui se haussent quand les mèches retombent devant tes yeux, buste qui se relève à t'approcher, ne plus avoir cette distance insoutenable entre vous. phalanges qui viennent dessiner le contour de la mâchoire avec lenteur tandis que l'autre paume se pose sur la taille. i am not playing with you love, i am just trying to understand how you wanted a rendez-vous on your couch with me-- longueur ébène que tu saisis du bout des doigts pour la renvoyer en arrière avant de détailler le visage, en mémoriser les traits qui te hantent depuis presque un an. and you ended up reading something like this. confrontation des mondes quand la mésentente avait été compliqué à cerner dans l'intimité, tu le sais, les mots avaient été rudes sans pour autant vouloir la blesser, seulement exprimer ton ressenti. plus, you seemed less shy by text, am i wrong ? à tenter des nouvelles tentatives de vous amadouer.
conscience réelle de la complication des évènements, évoluer dans deux univers opposés qui ne se rencontrent que lors de rares occasions, à parvenir à une symbiose fragile. pourtant myocarde à la dérive si elle n'est pas là, à être en manque de l'innocence qu'elle expire, finesse des traits qui te font chavirer d'une façon inexplicable. plus qu'une simple attraction, curiosité pour l'autre qui est si différent, loin et proche à la fois. c'est de cette façon que tu t'es intéressé à elle, ne pas comprendre comment elle agissait, réactions démesurées qui te prenaient de court, elle parvenait à déstabiliser un personnage sombre et froid, prince de glace qui se trouvait un coeur battant sous le torse revêtant une armure lourde à porter seul. faiblesses que tu ne laisses paraitre que par moment, quand les regards assoiffés d'intérêt n'étaient plus, que la porte était fermée pour laisser place à un cocon fragile. minha, my love, you are the opposite of stupid, boring and "not pretty". tendresse révélée dans tes gestes à davantage venir accompagner le visage dans ta paume, l'autre main qui remonte le long du bras pour venir faire pression sur l'épaule. you can not say that in front of me, never again. ton qui ne se veut ni menaçant, ni taciturne comme à l'habitude, plus concerné par la situation. chaise que tu décales de derrière toi pour t'appuyer sur la table, la ramener dans tes bras dans une étreinte ayant le don de faire exploser le monde autour de vous, n'exister qu'à deux égoïstement. do you not realise that it worked ? you tried something new, and i came right away here. à avoir été aussi curieux que piqué au vif, étrange sensation de l'avoir senti ailleurs quand elle s'était promise à toi. would it help if ... i stop looking at you ? doigts qui se perdent dans les mèches brunes quand les lèvres se posent sur la tempe, envisager ensemble des solutions.