dimanche 30 mai 2021
florence, italy

@Ottis Heimann Plusieurs jours déjà que vous avez mis un pied sur le sol du beau pays de l'accent chantant. T'as vite retrouvé tes habitudes, tes marques, toi qui craignait qu'on t'identifie trop vite à l'apprentie américaine que t'étais en train de devenir à Harvard. Mais ce n'était absolument pas le cas. L'ordre des choses a été très vite rétablit à peine arrivés ici. Dès le lendemain, les présentations avec les parents de ton copain ont pu être faites, autour d'un bon repas de famille qui a tout de même été un peu tendu. T'as bien senti les langues de bois, le froid entre Erica et son père, que tout le monde à pris le sourire de façade pour sauver les apparences. Vos familles ne sont peut être pas si différentes l'une de l'autre. Y'a seulement sa mère qui elle avait un large sourire sincère. Ce sourire tu le vois encore une fois lorsque tard le soir tu tombes sur elle dans un petit salon de la maison, alors que t'es pas beaucoup habillée à la recherche de la chambre d'Erica où Ottis doit surement se trouver. Il est avec elle depuis le début de la soirée et tu ne peux pas lui en vouloir bien au contraire. T'en a profité pour appeler Meluzine et maintenant tu les cherches mais tombes sur sa mère "oh je suis désolé de vous déranger ! je cherche Ottis." mais au lieu de t'indiquer sa direction, elle t'attrape et te forces à rester une bonne demi-heure avec elle pour parler. Après quoi tu retrouves la chambre d'Ottis, ayant complétement oublié que t'étais partie le chercher de base, mais te trouve heureuse de le découvrir dans la pièce en train de se changer. "si tu m'avais jamais avoué que j'étais ta première copine, j'aurais clairement pu le deviner face au comportement de ta mère. elle est adorable." tu ris doucement pour attirer son attention avant d'aller te laisser tomber sur le lit. "ça va Erica ?" tu lui demandes un peu plus inquiète en roulant pour te retrouver sur le ventre, bras repliés sous ton buste pour regarder dans sa direction.

firenze, i t a l y
w/ @Katalia Borgia

Retrouver la chaleur de l'Italie, quel bonheur. Ce doux parfum dépaysant de Boston qui nous ramène à nos racines. Se retrouver à parler italien dans tous les coins de rue. Les sourires et les gestes chaleureux. Il n'y a aucun endroit au monde où je préfère être ailleurs. Je suis à la maison, avec ma douce italienne. Native de Milan, moi de Florence, c'est à son tour de découvrir ma famille. Je n'ai jamais eu spécialement de craintes. Ma mère demande qu'à rencontrer Katalia depuis le premier instant où je lui ai dit que le coeur de son fils était pris. Mon père, plus cartésien, ne dit pas grand chose. Il a appris que c'était une Borgia, qu'elle était l'héritière de fameux hôtels dans le monde, et ça lui convient. Donc oui, ça aurait dû bien se passer. Mais y'a Erica qui a voulu venir et partager ce voyage. Et à partir de ce moment, j'ai tout de suite su que ça allait être compliqué. Repas en dents de scie. Dès que mon père osait faire une remarque à l'encontre de ma soeur, ma mère rattrapait le coup en posant des questions à Katalia. J'ai insisté du regard à plusieurs reprises, envoyé des signaux à Erica pour ne pas s'énerver. Après le repas, je me suis permis d'abandonner ma petite-amie pour discuter avec ma soeur. La sensation d'être transparente au repas de famille alors qu'on a le même sang. L'impression d'être dans l'ombre de Kat, celle qui est adulée et validée par la famille Heimann. Difficile. Je me retiens de lui dire que venir c'était une mauvaise idée. Car je suis son petit-frère, et mon rôle est de toujours la conforter dans ses choix. Je finis par la laisser en déposant un baiser sur son front et je quitte sa chambre pour retrouver la mienne. J'ai trop chaud. Je crois que c'est le troisième t-shirt que je change de la journée. Kat me rejoint quelques minutes plus tard. « elle t'aime beaucoup. » que je réponds quand elle parle de la réaction de ma mère. C'est un livre ouvert et elle n'a pas cessé d'afficher ce sourire pétillant dès qu'elle pose le regard sur la fille Borgia. Elle ne me l'a pas encore dit oralement, mais je le devine. La discussion du debriefing arrivera plus tard. Je me regarde dans le miroir en passant ma main dans mes petites bouclettes qui repoussent. Katalia n'est pas bête, elle a bien vu le malaise avec Erica. « elle est un peu secouée. » je quitte le miroir pour poser mes opales sur elle, bras croisés. « je suis désolé que tu aies assisté à ça. mon père ne sait pas se tenir. » il aurait pu faire abstraction. Attendre d'être seul avec Erica pour avoir une discussion entre deux personnes responsables au lieu d'envoyer des piques non-stop pendant tout le repas.

✧. ❛ love on top. i know nothing's perfect but it's worth it after fighting through my tears and finally you put me first. it's you.

@Ottis Heimann Les problèmes de familles, les désaccords avec les parents tu peux comprendre, t'as déjà vécu. Ces derniers mois ça va beaucoup mieux, tout a changé chez les Borgia et même si t'as déjà vécu cette situation, t'as du mal à trouver les mots avec Erica, t'es pas de bon conseils car même avec la tienne de famille, tout semble encore parfois si fragile… Ottis la connait mieux que n'importe qui au monde, alors aussi longtemps qu'il devra rester avec elle pour la soutenir toi tu patienteras sans regarder ta montre. T'es quand même contente de le retrouver dans la chambre. "moi aussi je l'aime bien, elle a l'air saine." tu dis avec sourire lorsque tu penses à la tienne qui n'est que soixante kilos de fourberie et d'idées derrière la tête. Et après on se demande de qui tu tiens. T'appuies sur tes bras, te redresses pour t'assoir en tailleur lorsqu'il tourne la tête dans ta direction. "il a été très dur oui." même si les deux parents Heimann ont fait bonne figure devant toi, t'as bien senti l'ambiance pesante et entendues les nombres piques qu'il a envoyé vers la belle blonde. T'en sais rien, si tu pourras faire quoi que ce soit, mais si t'as présence ici peut au moins être une épaule pour Erica, tu le seras. Tu glisses jusqu'au bout du lit et déposes tes pieds au sol, l'air un peu inquiet quand tu demandes "t'as l'air fatigué, t'es tout pale, ça va ?" Tu détestes ça, commencer à t'inquiéter pour rien à la moindre de ses fatigues, mais là c'est vrai qu'il l'a l'air particulièrement plus que d'habitude.

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w/ @Katalia Borgia

C'est dommage qu'elle ait ce contraste. Mon père n'est pas particulièrement méchant. Il est juste rancunier et maladroit. L'image de la famille est très importante pour lui et il n'a pas supporté que l'ainée de la famille Heimann soit affichée sur les médias lors de son overdose il y a plusieurs années. Il l'a en quelque sorte bannie de Florence, refusant de la voir car elle lui faisait honte. Ma mère en souffre, tous les jours, même si elle ne dit rien. Cela se voit dans son regard triste et fatigué qu'elle échangeait entre le père et sa fille. Tu vois Kat, l'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs. « il a été déçu et il n'arrive pas à passer outre... je ne comprends pas comment on peut être aussi borné. et maman en souffre. » que je dis d'un faible sourire triste. C'est ça aussi qui m'énerve le plus, c'est que ma mère en souffre mais qu'elle ne dit rien. Car elle est amoureuse, elle est sous son influence. Car sans lui, elle n'aurait rien. Un divorce pour salir encore plus la famille Heimann ? Malheur à nous. Ce dont je suis sûr, c'est que ça rend notre maternelle heureuse de retrouver ses deux enfants dans la même pièce. « jamais je nierais un de mes enfants. jamais. » je connais la douleur et je ne veux pas infliger ça à qui que ce soit. Mais allez savoir quelle éducation mon père a eue. Katalia me sort de mes pensées de famille et un pic de stress me prend le ventre. Je plaque mes mains sur mon visage et retrouve le miroir pour me contempler. « tu trouves ? tu dis ça car t'as plus pris le soleil que moi. t'es déjà toute bronzée. » nier qu'effectivement, je sens un coup de fatigue depuis ce matin et que j'ai des crampes au ventre. Mais ça ne m'a pas empêché de manger, pas en énorme quantité mais raisonnablement. Les évènements des retrouvailles n'ont pas été de tout repos et éprouvantes également.

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@Ottis Heimann Toujours plus compliqué de voir la réalité d'une famille explosée en mille morceau quand jusqu'alors tu ne l'avais appris que par des mots. Ca fait mal, de voir toute cette tension pesante, ca doit encore faire plus mal, de le sentir sur ses épaules. Erica et Ottis sont forts, tu l'as toujours su et vu, mais tout de même, la maison devrait être un havre de paix et non pas une prison. Tu fermes les yeux sur tes propres problèmes de famille, relative quelque peu quand tu vois comme leur père regarde Erica. T'aimerais l'aider, faire comme tu veux, être un soutien, aussi dire à son père que sa fierté ne lui vaudra que le silence et la solitude plus tard. Mais t'es pas là pour ça, c'est pas ton rôle. "oui, surtout si c'était il y a des années…" La rancune c'est un truc que tas déjà connu, que tu connais plus trop maintenant et heureusement. De trop nombreuses fois déjà t'as réalisé à quel point ça pouvait aller vite avec tout et tout le monde, et que t'avais plus une seule minute à perdre seule dans le noir. C'est surement pas de rigueur, mais c'est pourtant un mince sourire qui étire tes lèvres à ses mots. Une vérité qui brise le silence mais que même sous silence aurait réussi à trouver son chemin. T'en doute pas, t'en aurais jamais douté une seule seconde, et tu réalises encore à quel point la chance que t'as eu de lui céder, de le faire céder, que la personne qui partage ton chemin soit l'unes de plus belles âmes de cette terre. Quand ce sentiment d'inquiétude te prend, tu te redresses doucement du lit pour aller le rejoindre, croiser son regard à travers le reflet du miroir dans lequel il se regarde. "hm un peu" l'uns de tes bras glisse derrière ses épaules quand ta paume remonte et glisse dans son cou "tu veux que j'aille te trouver un truc à manger ? ou prendre un bon bain chaud ? ou que je te masse les épaules ?" n'importe quoi qui puisse stimuler et éveiller ces pupilles fatiguées que tu fixes dans le reflet.

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w/ @Katalia Borgia

Ce que je sais, c'est que je veux que ma propre famille soit heureuse. Qu'on ne mette personne de côté. J'utiliserais tous les moyens et les ressources possibles pour apprendre à être un bon père. Heureusement, ce ne sera pas pour tout de suite. D'ici là, on a encore le temps de devenir des adultes responsables. Car pour le moment, on a toujours cette lueur d'enfant qui ne nous quitte pas. L'italienne m'inspecte de dos, me trouve trop pâle. L'angoisse monte peu à peu tandis que je me tortille de droite à gauche dans le miroir pour m'admirer. Faut pas me dire des frayeurs comme ça. Kat se lève pour me rejoindre et s'appuie sur mon épaule. Là où vont ses yeux, les miens les suivent. Mes sourcils se froncent légèrement et je pivote pour lui faire face. « je vais très bien. arrête de t'inquiéter. » ton légèrement autoritaire. Je ne veux plus jamais entendre que qui que ce soit s'inquiète sur ma santé. J'veux plus. Surtout pas elle. Je ne suis plus malade. Je suis guéris. M'en voulant d'avoir un peu haussé le ton, je soupire et glisse ma main sur sa joue, tendrement. Puis elle descend, sur sa gorge, sur son épaule, et se coince sous son bras au creux de ses reins, la propulsant contre moi. « tu veux que je te montre à quel point je pète la forme ? » sourire jovial, coquin qui vient chatouiller sa joue. Je camoufle le tout avec des caresses, on enfuit loin le problème et on l'emballe avec ce qui nous plait.

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@Ottis Heimann Tu détestes ce sentiment, ce reflexe. Celui de t'inquiéter directement et beaucoup trop rapidement, pour un oui ou pour un non dès que ses traits prennent de nouvelles couleurs. Vous vous étiez promis de ne plus le faire, et honnêtement tu tentes si fort de tenir cette promesse, si si fort… mais c'est parfois un échec. Comme ce soir, comme cette nuit. Tu t'inquiètes et tu sais pas le cacher. Ici avec sa sœur, son père, sa mère, tu t'es surprise à imaginer l'avenir, un avenir où il serait toujours là et que sa famille deviendrait aussi la tienne. Ouais surement que tu t'emballes beaucoup trop vite, mais à l'heure actuelle t'imagines pas ta vie sans cette personne qui vient croiser ton regard dans le reflet du miroir. Alors tu paniques, trop vite et surement pour rien. Mais tu paniques car tout ça c'est trop important pour que tu envisages l'idée de le perdre un jour. Il te rassure ou du moins il tente de te rassurer à sa manière, avec des mots, un ton légèrement autoritaire qui te clou le bec. C'est trop peu rare qu'il parle ainsi pour que t'oses insister pour parlementer. Alors juste tu te tais, et gardes bien au chaud dans un coin de ta tête l'objectif de garder un œil sur lui, toute la soirée s'il le faut. Toute la nuit aussi et même toute la vie. Il te fait face, provoques des frissons dans tous ton corps lorsque ses paumes se baladent sur ce dernier, jusqu'à venir te tirer sans crier garde contre lui. "montre moi." tu souffles contre ses lèvres alors que tu te redresses, bascules légèrement la tête en arrière pour atteindre ces dernières. T'attrapes sa nuque, glisses tes doigts dans les petites boucles à la basse de son crane et soupirant doucement lorsque tu viens finalement déposer ton front contre le sien, yeux clos et le bassin qui vient rencontrer sa moitié.

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w/ @Katalia Borgia

Je comprends qu'elle s'inquiète. C'est pas cool de lui répondre sur ce ton. Mais ça me replonge dans nos durs moments où je n'étais plus qu'une loque. Un corps pâle, maigre, sans vie, qui pourrissait à vue d'oeil. Toutes les fois où elle m'a consolé, où elle a nettoyé ce que je rejetais. Ce moment où t'es hyper faible et honteux de ne plus pouvoir gérer seul et de laisser quelqu'un prendre le relais. Tout ça, non, je ne veux plus que ça arrive. Elle est forte pou insister, pour avoir ce qu'elle veut. Alors pour la distraire, je la surprends en lui proposant de lui montrer toute l'énergie que mon corps possède. Elle n'est pas contre. Evidemment, pourquoi le serait-elle ? On s'est trop privé il y a des mois. Maintenant, dès qu'on a l'occasion de se crier je t'aime en soupirs, on saute dessus. J'ai un sourire amusé qui se dessine sur le coin de mes lèvres tandis que je sens son souffle me chatouiller le nez. Mes doigts qui se frayent un chemin sous son haut pour dessiner la forme de son nombril. « ce sera... sauvage. bestial. » que je m'amuse à dire en déviant ma bouche vers son oreille pour laisser ma langue chatouiller son lobe. « tu vas hurler à t'en déchirer les cordes vocales. » je peux presque sentir ses poils qui s'hérissent, frissons déclencheurs dès que mon souffle s'approche trop de sa nuque. « tu es certaine que tu veux ? » jouer, laisser durer le suspens. Au fond de mon ventre, ça brûle déjà d'envie. Je suis pas spécialement dominant. Moitié moitié. J'apprécie plus quand c'est Kat qui prend les reines. Là, je suis totalement fou. Mais je pourrais la surprendre, qui sait. Je m'incline en fonction de ses envies et si elle a effectivement envie que je mène la danse, façon sauvage ou douce, y'a aucun soucis.

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@Ottis Heimann Les diversions tu connais bien, c'est ton lot quotidien, c'est même avec les années devenues une véritable expertise mais… mais pas avec lui. Oh au début peut être, les premières semaines, les premiers mois. Et puis un beau jour tu t'es réveillé et tu t'es rendue compte que tu te sentais plus en sécurité à lui dire qu'à la vérité plutôt qu'en encore et encore l'éviter. T'as confiance en lui et tu supporterai pas qu'il ose utiliser tes propres armes contre toi. Alors lorsqu'il te dit que ça va… t'y crois. T'y crois surtout parce que tu veux entendre, accepter, crier cette vérité, pour qu'elle devienne votre quotidien, qu'elle le devienne pour toujours. Tu supporterais pas de repasser par les épreuves de l'an dernier, et si tu dois accepter de vivre avec le stress à chaque fois qu'un nouveau rendez-vous de contrôle s'annonce, tu le feras. Juste car après tout ca, après la sortie de l'hôpital, ça ira. Ses doigts se frayent toujours plus leur chemin sous tes vêtements, de simples gestes avisés qui te font aussitôt oublier toutes tes pensées. Sa bouche, son souffle, ses mains, il s'applique d'une main de maitre à faire vibrer chaque parcelle de ta peau, sachant pertinemment ce qu'il doit faire pour te faire vriller direct. "c'est vrai ?" tu le provoques pour le pousser à tenir cette promesse. Te demander si tu es certaine quand d'habitude vous vous cherchez sans les mots l'un ou l'autre, qu'est ce que ces mots doivent présager ? T'es pas indifférente à le savoir à la découvrir, alors tu soupires une longue fois, lorsqu'un frisson te remonte l'échine alors que son souffle s'échasse dans ta nuque. "oui" t'admets avant de reculer pour venir attraper tes lèvres, tes doigts cherchant déjà à tirer sur le seul tissus qu'il porte en plus de son boxer, son tee-shirt qui fait déjà barrière à tes mains avides de lui.

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w/ @Katalia Borgia

Même si je ne veux pas revivre l'épisode le plus dramatique de toute ma vie, c'est aussi le plus beau. Dans le sens où j'ai rencontré une fille qui s'est battue pour moi, alors que je ne voulais plus d'elle, ne voulais plus de rien. J'ai été horrible, le pire des cons, fuyant tout le monde, même ma soeur. Kat, elle est quand même restée, comme une étoile de mer accrochée à son rocher. Elle m'a bombardé de phrases d'espoirs, a donné tout son amour à un malade qui ne croyait plus en rien. Cela a été l'élément déclencheur. Je te veux dans ma vie et jusqu'à la fin de mon souffle. Toi et personne d'autre. Y'a pas de plus belle preuve d'amour que ça. C'est contrasté. Parfois j'en rêve, que je suis malade, qu'une rechute arrive. Et quand je me réveille en sursaut, je vois son doux visage apaisé qui dort et je me serre contre elle en lui murmurant toutes les phrases du monde pour lui dire à quel point je l'aime. Je l'aime de toutes les façons. A en pleurer, à en hurler, à en rire et à en jouer. Oui, on peut s'aimer en jouant et jouer en s'aimant. Je la provoque, elle me provoque et on se cherche, faisant grimper la température avec des mots crus. C'est ce que j'adore chez elle, elle est toujours partante quand je veux la surprendre. Je crois que notre meilleure partie de jambes en l'air ce fut dans ce fameux parking de l'hôpital. Au sous-sol. Parfois, j'y repense, et je suis gêné, mais excité de revivre ce moment. Elle me dit oui. Sourire cristallin, je la laisse attraper mon t-shirt puis attrape ses poignets. « non. » regard interrogateur qu'elle me fait, je m'approche pour venir l'embrasser et tirer sur sa lèvre inférieure. « avec les dents. » le bout de mon index vient chatouiller ses canines et je retire ma phalange à temps, évite de justesse de me faire mordre. Sauvage. Mais c'est ce que j'ai prévu, sauvage, bestial. Je veux qu'elle me déshabille avec sa bouche et je veux sentir son souffle réchauffer chaque parcelle de ma peau.

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