« Oh.. » Alors je pourrais jouer les infirmières s’il ne fallait pas de tenue. « Tant que j’ai la piqure et les compresses c’est bon c’est ça? » Je ris , il était incroyable. A croire que pour Colin Burrows, si le monde était à poil tout serait plus simple. Bon clairement en dehors de cet appartement et en dehors d’avec lui, je ne pourrais jamais porter ce genre de tenue, celle d’Eve.. Mais avec lui, tout était possible visiblement, mes limites s’étaient étendues et les barrières avaient rompues. Un chat sauvage, j’éclate de rire. « Une chatte sauvage.. » Je rougis alors que cette remarque est venue seule.. Mais il m’avait plutôt bien apprivoiser non, pour le moment en tout cas, je voulais encore de lui, et j’étais plutôt docile.. Enfin j’aimais être près de lui alors je n’avais pas de raison de lui résister, je n’en avais plus en tout cas. Pas pour le moment.

Mes lèvres sur sa peau, couvrant ses blessures de tendresse, un pansement invisible se déposant dessus pour les protéger, pour m’excuser d’avoir été un peu brutale. « Possible.. » je laisse planer le doute. Oui j’aimais l’idée qu’il se souvienne de notre moment, comme moi j’allais passer plusieurs nuits à en rêver, plusieurs moment à penser, à rêvasser à ses mains sur mon corps, à ses lèvres parcourant ma peau… Un frisson me parcourt. Je me pice les lèvres retenant mon rire. « Hein.. Je vais gouter à ta sauce…  On parle toujours des pâtes là? » Je ne retiens plus ce rire qui sort d’entre mes lèvres. Mais j’embrasse sa peau. « Révélateur.. A croire que tu en veux encore Chaton.. » En tout cas moi je n’aurais pas dit non.. Même si mon estomac grogne à cet instant.

"Même pas en rêve pour la piqure non !", dis-je en faisant la grimace. Non, il en est hors de question. Je déteste ça. Je n'aurais pas pu faire médecine, je n'aurais pas supporter. C'est vrai qu'avec le métier que je fais, je peux être amené à ne pas voir de belles choses, mais je ne sais pas, c'est différent. C'est clair que je préfèrerais être à poil toute la journée, que le monde le soit d'ailleurs. Nous serions tous sur un pied d'égalité. Tous dans notre simple appareil. "Tu es une coquine !", dis-je alors qu'elle me tend une perche énorme. Voilà, je commence à déteindre sur elle. Je m'affaire à ma tache, qui est de faire à manger.

Ses baisers sur mes blessures de guerre, sur les griffures que m'ont infligé ses ongles. Je prépare la sauce, faisant revenir les lardons. "Bien sûr que je parle de la sauce des pâtes...", je lui répond avec un petit sourire coquin au coin de mes lèvres. "Bien sûr que j'en redemande, pas toi ?". Je souris, puis lorsque c'est prêt, je met tout dans nos assiettes. J'en ai fait assez pour nous deux, mais pas plus. A table, je ne peux m'empêcher d'admirer son corps nu.

« Tu as peur des aiguilles? » Bon sur le cou je ne pouvais rien dire , j’avais peur du sang, une goutte de trop et je pouvais tourner de l’oeil alors bon, je ne pourrais pas me moquer qu’il avait peur. Bien au contraire, beaucoup de gens avaient se genre de crainte. Et c’était loin d’être agreable. Alors pas de tenue et juste le stéthoscope.
Je rougis et me mord la lèvre. Coquine.. On ne m’avait jamais vraiment qualifiée de la sorte, et ce mot sonnait comme un agréable compliment dans ce contexte. Mais c’est vrai, j’étais celle qui lui avait infligé des griffures, sous la folie de nos corps, le plaisir…

J’embrasse ce que je lui ai fais, je tente de panser ses plaies, d’apaiser leur douleur avec mes lèvres délicatement posées dessus. Il prépare son petit plat. Sous entendu un peu pervers. J’en ris. C’est un moment léger. Un après qui me donne envie d’en vivre encore plein. Alors oui, j’hoche la tête. Je fixe son corps alors qu’il amène les assiettes au niveau du plan de travail. « Oui.. »  Je goute les pâtes pour ne pas avoir à lui en dire plus, lui dire ô combien je désire son corps, combien je veux sentir encore ses mains sur ma peau, qu’il me fasse frémir, que je me sente.. Moi. « C’est un délice ! » J’étais douée en sucré mais le salé. J’essuie un peu de sauce que j’ai au coin des lèvres, alors que mon regard fixe le sien. Regard puissant.. Cet homme chamboulait tout. Ce n’était qu’une nuit de folie, rien de plus, et pourtant là, j’aurais voulu que le temps s’arrête. "Je ferais encore appel à tes services, surtout si j'ai le mode cuisine en plus de celui douche, lit.. Et peut etre toutes les autres pièces."

"Disons que je n'en suis pas fan", je ris. Je n'en suis pas fan du tout, mais ça, je ne vais pas le dire. Je les supporte juste pour les tatouages, c'est déjà trop. Gemma me tend une perche après mon allusion, elle me fait rire. Je la traite de coquine, elle rougit et ça me fait sourire. J'aime qu'elle commence doucement à se lâcher de plus en plus.

Je prépare nos assiettes, puis les dépose sur le plan de travaille. Des allusions encore et toujours, mais ça nous fait rire. Elle me répond d'un simple oui, mais je commence à savoir la décrypter. Je hausse un sourcil tout en la regardant, un sourire en coin. Je me met aussi à manger, je suis plutôt doué même si ce n'est pas grand chose. "Merci", dis-je en lui faisant un grand sourire. Bon, ce n'est qu'une sauce à la Carbonara, mais certaines personnes arrivent à ne pas réussir à la faire, je peux donc être fier de moi. Je ris à ses mots, m'étouffant presque avec une pâte. "Je suis tout option madame, mais le max de toutes les pièces doit être récompenser par des muffins !". Je plaisante bien sûr, je n'ai pas besoin de ça pour lui faire l'amour. Je n'ai besoin de rien, juste son corps devant le mien.

Qui les aimait? Pourtant j’avais pu voir ses tatouages. Bon ce n’était pas de grosse piqures mais quand même... Coquine, j’étais pas celle qui avait lancé la perche, mais c’était plus facile, plus libre, j’osais me lâché, détendue, en confiance, je n’avais plus de raison d’avoir peur de mes mots. Alors lorsque son sourire s’affiche sur son visage, le mien se montre et je me sens tellement bien.

Assiettes sur le plan de travail, je goute alors à cette sauce qui à plusieurs reprises à éveiller nos sens, et pas que gustatif. Je ne peux m’empêcher de continuer à manger, encore et encore, c’est un délice, je dévore la moitié de mon assiette en un temps records. Le mode tout option de Colin, parfait c’était ce que j’avais besoin pour m’amuser, m’évader et oublier mon quotidien parfois trop prenant, parfois encore un peu triste. « L’homme idéal, je le savais ,le modèle le plus performant de sa catégorie. » Je ris avec lui. « Bon quelques muffins contre des orgasmes.. Ca marche, deal. » Je lui tend la main pour signer cet accord avec un clin d’oeil. Mais je savais que peut importe, je serais prête à tout pour le voir sourire, même si cette pensée me faisait peur là d'un coup. A tout dans la limite de l'amitié amélioré qu'on était en train de créer, et rien de plus.. Vraiment... Sinon ce serait trop... Et je n'étais pas prête. Jamais.. Je ne contrôle pas par contre le bâillement qui me prend alors que je me serre un verre d'eau. Fatiguée.. Un peu, avec toutes ses émotions..

Je mange tranquillement mon plat, alors que Gemma les engloutis. Je sais que ma sauce est divine, mais à ce point là ?. Je ris intérieurement, continuant de manger mes pâtes. Nous abordons mes services, auxquels elle veut faire appel dans le futur, mais je ris, en lui évoquant mes options. "Idéal je ne sais pas, mais performant, ça oui", je lui répond accompagné d'un clin d'œil. Des muffins contre des orgasmes, je ris et lui serre la main pour lui faire part de mon accord à ce nouveau deal. Pourquoi pas, c'est plutôt un bon arrangement non ? Surtout que pour moi, ça sera les deux. Muffins ET orgasmes. Je finis mon plat, puis débarrasse nos assiettes. "Tu es fatiguée ?", je lui demande, alors qu'elle vient de bayer. Déjà ? Je peux comprendre, elle n'est peut-être pas habituée. Je range le tout dans le lave vaisselle, puis nettoie le plan de travail. "Alors, que voulez-vous faire mademoiselle ?", je lui demande tout en me nettoyant les mains.

Je mange, je dévore son plat, pour être plus exacte, j'adore, et j'avais tellement faim, il faut dire que le stress m'avait coupé l'appétit avant qu'il n'arrive et que là... Bah clairement le sexe, et ce moment avec lui avait creuser mon estomac. Et c'est super bon. Je profite du repas pour passer un deal avec lui. Orgasmes contre muffins, j'en ferais tout les jours alors un peu plus un peu moins, et puis ce n'était pas tout les jours que nous nous verrions... Même si je n'aurais pas dit non à ça, c'était certain. Mais nous ne devions pas. Libre. On devait le rester. "Un peu.. c'est la pression qui retombe." Je ne cache pas que j'étais stresser avant de le voir et surtout que c'est le premier moment calme depuis le début de la soirée.
Je l'aide à mettre le tout dans le lave vaisselle et alors qu'il se lave les mains, après avoir fait de même, je me colle dans son dos et embrasse de nouveau sa peau. Je suis fatiguée, certes mais je compte bien profiter de cette nuit qu'il m'accorde. "Ta peau est si douce.." Je dépose de petits baisers sur cette chaleur, et le tourne vers moi afin de saisir ses lèvres, les miennes pressant dessus, ma langue allant demander l'accès à son amie, pour une nouvelle danse plus tendre.. "On pourrait se faire un film... Ou profiter encore, si tu as encore la force de me faire découvrir les talents de cet homme multifonctions..."

Il y a pire comme deal, de la nourriture contre des orgasmes. J'aime manger et j'aime donner du plaisir. Cela me convient totalement. Nous passons ce deal, alors que je mange paisiblement mon assiette et que Gemma la dévore entièrement. Et bien, c'est ce qui s'appelle avoir très faim. "Trop de sport, c'est épuisant", je la taquine en terminant mon assiette. Une fois terminé, nous rangeons le tout dans le lave vaisselle, puis je me nettoie les mains. Gamma fait depuis même, avant de disparaitre dans mon dos. Un sourire sur mes lèvres, alors qu'elle embrasse ma peau une nouvelle fois. Elle me retourne, puis m'embrasse. J'entre ouvre alors mes lèvres, laissant l'accès à sa langue pour retrouver la mienne. "Tu n'es finalement pas si fatiguée que ça...", je répond en haussant un sourcil, alors qu'elle me propose de découvrir d'autres facettes de mon talent.

Je n’avais jamais fiat ça avec autant d’intensité, avec autant de plaisir , et surtout trois fois ! Enfin après c’était peut être monnaie courante pour lui, mais moi… Et puis avec Léo.. Cela faisait un moment maintenant qu’un homme ne m’avait pas touché alors c’était un peu éreintant oui. Mais je ne voulais pas passer à côté de cette nuit avec lui. « Je vais avoir besoin d’un massage demain j’aurais des courbatures. » Dis-je en m’étirant, ma poitrine se tendant sous mes gestes, c’était une boutade évidemment mais peut être que si.. Je n’en savais rien à vrai dire, on verrait demain matin, pas le temps d’y penser là maintenant.
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Oui, je fais souvent l'amour, mais ça ne veut pas dire que je prend tout le temps mon pied. Parfois c'est ouf, et d'autre où ce n'est pas dingue. Ce soir avec Gemma, c'est wow. Je n'ose même pas imaginé ce que ça donnera quand elle sera au maximum de sa forme. "Tu demanderas à Crystal. Tu lui dirais que...tu as mal dormi ?", je souris d'un air amusé par la situation.