river of tears
w/ @Ryung Minki
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pression dans le bas ventre, fait perdre la raison. et combien de fois elle l'a ressentit cette envie sans jamais pouvoir l'assouvir ? combien de fois t'avais t'elle observé en imaginant ce que ça pourrait être d'être à leur place. à se cacher parfois sous ses lunettes de soleil, prétendre une sieste pour mieux observer la musculature de ton corps quand tu n'avais de cesse de te pavaner à la piscine. toujours répondre présente dans les corvées de crème solaire, à râler à l'infini que c'était dégoûtant au possible de te toucher quand pourtant, même en ce temps là, ça l'électrisait. mélodie qui filtre de ses lèvres quand les doigts s'aventurent, totale perte de contrôle. poitrine qui se soulève à l'infini, rythme soutenu que tu lui imposes, à rattraper chaque secondes soudainement. comparable à rien, paradis offert, à porté de main depuis une éternité quand elle avait à peine le loisir d'en profiter. et elle sourit, place les doigts sous le menton, baiser langoureux à en perdre la tête. et moi donc guide tes mains sous ses cuisses, indique la marche à suivre pour quitter le sol, enlace ta taille quand les frissons redoublent d'intensité. fais moi l'amour ryung souffle contre les peaux en ébullitions, les lèvres qu'elle laisse glisser dans le cou, continue à laisser ses marques quand il sera alors évident pour tout le monde que tu étais chasse gardé.

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w/ @Maxine Edwards
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et tu nieras encore que t’as gâché mille occasions d’en profiter, trop préoccupé par ta vanité à te croire au-dessus de ça. parce qu’elle avait quoi de plus que les autres ? en quoi elle aurait pu être mieux alors que t’avais accès à tout ce dont t’avais envie sans avoir à lutter ? ça avait été déloyal dès le départ, à partir avec un handicape lourd que d’avoir grandi avec toi. laissée pour compte à chaque fois, abandonnée pour une fille plus facile, qui accepterait ton amour fugace. car elle en demandait toujours plus, ton attention, le temps avec toi où tu voyais seulement une punition mutuelle pour vous isoler du reste. maintenant, tu comprends ? quand c’est le derme entier qui frémit sous les lèvres qui s’y déposent à l’infini, et ça, t’auras beau vouloir le démentir, y a que maxine qui t’a éveiller de cette manière, à te faire perdre tes moyens comme si t’avais quinze ans à nouveau. lena comme pansement en sachant qu’elle était inaccessible, forcé de se rabattre sur la meilleure amie aveugle. sept ans après ça pique encore, regret dont l’amertume s’amenuise quand tu revis ces moments avec celle qui aurait du partager ta nuit. le corps qui se laisse guider pour s’emparer des cuisses, et c’est absurde comme à chaque fois c’est la même rengaine. l’impression de la connaitre par coeur, sur le bout des doigts même. mélodie cadencée où rien ne compte plus qu’elle. elle a jamais été aussi belle maxine, que les cheveux mouillés avec les mains qui se perdent dans tes cheveux, et surtout quand elle est tienne. c’est cette dimension que t’avais encore pas pris en compte, la passion la vraie, celle qui est pourtant impure, bafouée plus que de raison par les horreurs que vous aviez commises.

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est-ce que ce serait suffisant ? pour vous faire survivre dans l'arène. à espérer que vous ayez une réelle chance là où trop de monde vous annoncez perdant. utopie qu'elle vient à créer dans son esprit pour imaginer que tout serait plus beau, calme, si seulement vous appreniez à communiquer. et pourtant, ce ne serait pas vous si les choses fonctionnaient de cette façon. à constamment entrer en conflit pour des détails, lancer des guerres pour des broutilles. être la flaque d'essence quand il était l'allumette, constamment partir en vrille pour mieux vous retrouver. possibilité d'une violence plus accrue maintenant que les sentiments étaient assumés. ferme les yeux, emportée par la danse de vos ectoplasmes, là où la logique devient imparable. fusion des esprits, des sens, dans une chorégraphie qui avait été depuis le début été faites pour vous deux. composition des âmes, à se retrouver complètement plutôt que batailler sur vos éternelles scènes de guerre. bouffée d'air frais, dernière plainte étouffée contre tes lippes. poupée retrouve le sol quand les gestes de tendresses valent tous les mots. baiser déposé sur l'épaule, les secondes de silence pour reprendre vos esprits, redonner à l'endroit le but de base. glisse hors de la douche, serviette qu'elle entoure autour d'elle, s'en saisit d'une autre pour te la tendre. tu comptes faire quoi cet été ? quand le sujet n'avait jamais été vraiment abordé.

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la frustration accumulée au fil des ans, décuplée les dernières semaines à croire que tu valais mieux que ça. mieux que d’affronter et accepter tes propres sentiments. du stupide genre à être persuadé que t’aurais pu finir par t’en débarrasser, rencontrer quelqu’un qui t’aurait fait tourner encore plus la tête et qui t’aurait entièrement voler. et tu es conscient de ce qui t’as retenu d’accepter ça ? que ça irait dans les deux sens, que ta véritable émancipation passerait aussi par la sienne. dans les deux sens. et ça, grand égoïste que t’es, ça t’avait filé la nausée et le plus grand mal de vivre que t’avais jamais subi. t’octroyer le droit d’aller de l’avant, mais en la condamnant à rester telle qu’elle. pourtant c’est d’une évidence ryung, dans la délicatesse de tes gestes et l’adulation que tu lui portes, comment tu ne pourrais pas saisir la différence avec les autres, celles d’avant ? à ne pas fuir quand la fin approche, seulement vouloir rester pendu à ses lèvres dans un état d’enivrement jusque là inconnu. tu restes là, myocarde malmené et l’esprit embrumé quand l’eau se coupe et que la main se tend pour se saisir de la serviette. quoi ? quand l’été semble pourtant si lointain, à vouloir rester dans le moment présent. le derme humide du visage que tu viens éponger avant d’enrouler le tissu hautour des hanches, sans beverly qui squatte le canapé cette fois-ci. tu veux savoir si j’vais au summer camp ou si j’le passe à la minwards ? y avait aussi la possibilité de rester à boston, et bien que l’appartement soit luxueux et pas trop mal placé, t’as envie de voir autre chose pendant les vacances. tu t’approches du miroir, pulpe des doigts qui effleure la gorge après un assault violent. si j’suis encore comme ça, j’irais nul part. trop de questions partout, quand la réponse ne regardait personne. toi ? c’est sûrement là que sa cache la véritable solution d’où passer ton été. le regard qui s’abaisse dans le reflet pour capter son regard.

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logique qui voudrait que vous preniez la même décision, être dans le champs de vision de l'autre quand pendant presque trois mois, harvard ne serait plus qu'un souvenir. mh acquiesce quand les opales se portent sur son reflet, passe ses doigts dans les longueurs brunes, tire doucement pour démêler les mèches. les lippes encore rougit des instants passés, soupir qui s'extirpe de sa bouche. oooh, donc la prochaine fois je m'abstiens ? léger rire moqueur qui filtre, les bras qui viennent entourer ta taille, à chercher ta chaleur peut être trop quand c'était des années de rattrapages qu'elle se devait de prendre. probablement à la maison. ça m'intéresse pas de passer trois mois avec les gens d'ici à les supporter déjà toute l'année pour avoir le besoin de prolonger ça. baiser qu'elle dépose dans ton dos avant de te relâcher, récupère les vêtements au sol pour se rhabiller. puis la nouvelle orléans l'été ça a toujours été le pied les soirées à n'en plus finir, quartier français plus qu'animé et surtout le loisir de profiter de la piscine du manoir sans être dérangée. les minwards toujours en vadrouille pour exposer leurs réussites, synonyme d'une paix quasi constante. surtout si t'es là balancé l'air de rien, serviette qu'elle envoie dans le panier à linge. et est-ce que c'était ça que tu redoutais ? d'être peut être trop envahit par ses envies, son besoin de toi ? est-ce qu'elle se devrait de te laisser de l'espace plutôt que te réclamer quand c'était toujours toi qui avait eu ce rôle ? j'vais rentrer, j'dois réviser pour lundi les examens finaux essentiels pour ravier les edwards et garder certains privilèges.

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la nouvelle avait déjà du être ébruitée, à moins que les seuls au courant aient trop peur des représailles si ça venait à filtrer. quoique, qu’est-ce qu’ils en savaient si vous étiez réellement ensemble ? rien n’avait changé, à perpétuellement aller emmerder l’autre à son appartement, taper les pires crises de jalousie quand quelqu’un s’en approchait dangereusement, et aussi de ne repartir que le lendemain. ce qui avait évolué c’était l’intimité, les moments volés au crépuscule quand aucun témoin ne pouvait en attester. tu veux pas y penser, pas au retour aux yeux de tous, ni répondre aux questions. la prochaine fois j’te bâillonne si tu crois que j’rigole avec ça. faire le gars détaché quand t’es plus rien qu’à ses pieds ryung, c’est pitoyable. ça soulèvera des interrogations, dans les vestiaires, dans les couloirs, même en cours. parce qu’elle sera plus avec toi b, alors qui serait sa remplaçante qui appose déjà sa marque ? sûrement que tu te contenteras de rire, ou de les envoyer chier, savant mélange des deux tout aussi possible. la main qui vient se poser sur les bras qui t’entourent, surprenantes attentions quand avant tu l’aurais insulté pour rien. j’sais pas … j’attends de voir la destination, ça peut être drôle. le regard dans la classe embuée, ouais c’est tout aussi flou dans ta tête. partir longtemps loin d’elle maintenant qu’elle est tienne, tu l’envisages comme étant possible ? et l’inverse, rester collés et reclus dans votre forteresse, subir les remarques impatientes et la curiosité maladive de ceux de là-bas. buste qui se tourne et tu t’appuis sur le rebord du lavabo, les bras qui se croisent à soudainement manquer cruellement du contact. tu cherches déjà des excuses pour partir ? alors qu’avant c’était pour rester. comme si tu pouvais pas réviser avec moi, ici, comme d’habitude quoi. t’es sûrement devenu trop susceptible, à tout mal interpréter, mais t’aimes plus voir ses cheveux qui volent dans son dos quand elle ferme la porte sur elle.

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w/ @Ryung Minki
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tu la laissais bien faire à rétorquer quand elle est incapable de faire autrement. jalousie qui pointe le bout de son nez quand elle avait du subir tout au long de l'année -et avant-, les marques apposés sur ton épiderme pour lui rappeler que tu n'étais pas sien. alors pourquoi te poser une interdiction ? et elle se demande poupée, comment ça va être ? la suite, vous deux. à reprendre le chemin des cours partiellement pour quelques jours avant que le break ne vienne sonner. questions qu'elle garde pour elle, ne pas précipiter les choses quand être avec toi était semblable à marcher sur des oeufs, chaque mot de trop pouvant provoquer un conflit magistral. oh semblant de douche froide qu'elle encaisse, s'attarde à boutonner son chemisier, grande attention qu'elle y porte pour ne pas montrer les émotions. et si t'y vas, elle fait quoi ? attendre pendant près de trois mois ton retour ? amoureuse transit, portrait pathétique. à se demander sûrement ce que tu pouvais faire, avec qui. arrête de faire l'enfant lève les yeux au ciel quand en réalité ça l'attendrit, s'approche de toi, les mains qu'elle pose sur ton torse, la tête levée vers toi à s'en donner des torticolis. j'vais aller chercher mon ordi et je reviens ravie à l'idée de rester des heures (une nuit ?) de plus à tes côtés. tourne les talons pour emprunter la sortie, les quelques secondes nécessaires pour rejoindre son propre appartement, en profiter pour se changer, le nécessaire qu'elle glisse sous son bras quand elle revient après seulement quelques minutes. on a eu A+ à notre projet victoire incontestée comme bien souvent, les doigts qui viennent coincer les mèches de cheveux dans un élastique. gamine qui se glisse à tes côtés sur le canapé, fait défiler les mails quand la main libre dessine des lignes sur ton avant bras. tu veux pas rester au manoir cet été ? pose la question l'air de rien, à prétendre avoir l'attention accaparée par des prises de notes.

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w/ @Maxine Edwards
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tu sais que ça fera rage encore quelques temps, ou alors que ça ne cessera jamais, les reproches sur l’avant et les comportements avec les autres. mais tu diras rien aujourd’hui, plafond d’émotions déjà atteint à partir du moment où tu l’avais vu trainer son carton comme un fardeau à débarrasser de ton appartement. ça arrivera de nouveau, les paroles cinglantes qui dépasseront la pensée avant de les étouffer sous les baisers réparateurs. la conscience que c’est si facile, si aisé de la ramener vers toi, qu’elle reviendra à chaque fois que tu lui demanderas. avant à interpréter ça pour de la faiblesse, quand la réalité c’est l’amour qu’elle te porte. et tu vois comme tes doigts s’accrochent à elle quand elle s’approche, à céder à ton énième caprice comme si de rien n’était. j’suis pas un enfant, c’est toi. répartie moqueuse pour ne pas perdre la face, réfuter que c’est toi qui a besoin d’elle, au point que tu peux pas te résoudre à seulement la laisser s’en aller maintenant, du moins seulement le temps qu’elle revienne. à peine le temps de t’habiller et d’aller te poser sur le canapé avec ton téléphone dans les mains, messages incessants de toutes parts pour te demander à sortir. mais à peine elle revient plus rien d’autre compte, portable que tu ranges dans ta poche en le mettant sur silencieux. normal, j’avais tout fait, t’as juste corriger les fautes de frappe. le bras qui vient entourer les épaules et la tête qui se pose contre la sienne à tendre l’autre pour laisser les ongles tirer des frissons au derme. tu veux pas venir au summer camp cet été ? c’est repris sur le même ton faussement détaché, à feinter l’indifférence quand tu sais de quoi il s’agit aussi bien qu’elle. tu sais très bien ce qui nous attend si on le passe tous les deux à la maison, j’ai pas envie de devenir fou. à subir toute l’attention sur vous. quand il ne s’agit que du début d’une histoire, eux y verront les fiançailles à venir et le reste.

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w/ @Ryung Minki
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et t'es insupportable. vraiment. à sans cesse la rabaisser comme si elle était capable de rien. la note que tu t'attribues à toi seul quand elle avait tout autant bossée si ce n'est plus. mais fallait forcément que tu cherches à te mettre en avant, à croire qu'elle n'était bonne à rien quand elle excellait pourtant à tous les niveaux. et elle se contente de soupirer, continue à lire les anciennes prises de note, vise la perfection quand de toute manière, toutes les éloges seraient certainement pour toi. c'est  déjà comme ça depuis longtemps avant même que les choses évoluent en réalité. toi, t'avais juste jamais vraiment prêté attention parce que ça t'avais toujours trop amuser. à la rendre folle quand les minwards étaient convaincues qu'elle était celle ralentissant le tout pendant que toi, tu étais l'homme parfait. va au summer camp si tu veux, j'irais pas parce qu'elle tenait à ses habitudes, parce qu'elle n'avait jamais aimé l'effervescence à s'éloigner pendant tant de temps pour rester avec des gens qu'elle affectionnait pas particulièrement. à sûrement trop aimer retrouver ses habitudes et surtout l'endroit où elle avait grandit. manège des caresses qu'elle arrête, à se demander ce que ça serait l'été sans toi. le nombre de films qu'elle se ferait probablement dans l'esprit, les conflits qui risquaient d'arriver et la presque certaine rupture qui en découlerait. mordille la lèvre, prétendre une concentration ultime sur les derniers examens en approche plutôt que laisser les vrais sentiments prendre le dessus. concentration interrompue par les notifications qui s'enchaînent, meetsenger en ébullition quand c'est les messages de beverly qui s'enchaînent, referme presque trop rapidement, insultes dont elle a l'habitude, menaces dont elle se fiche. elle était vraiment mordu de toi à toujours pas lâcher l'affaire.

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w/ @Maxine Edwards
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ça serait la troisième année dont tu te priverais d’y aller, à chaque fois le même scénario. destination paradisiaque qui tombe, ils insistent tous pour que tu sois du voyage et tu fais miroiter que c’est oui. mais ça se répète, l’annulation au dernier moment parce qu’elle capitule pas, les billets déjà réservés pour la louisiane quand tu t’alignes sur le départ. à perpétuellement se plaindre que t’es celui en charge, à tout régenter comme un petit tyran. sauf qu’elle s’en aperçoit vraiment pas, des efforts invisibles que tu fais pour elle. quotidien dont t’es le chef d’orchestre, mais les plus grands décisions, ça n’avait été qu’elle. le déménagement, l’université, les études, jusqu’à la maison à rejoindre. t’as fait qu’agir comme un petit soldat à suivre des ordres qu’elle n’avait pas besoin de donner. j’irais. balances sur le ton de provocation, pourquoi rester bloqué dans l’humidité de la nouvelle orléans quand le monde entier vous attendait ? va à la mindwards s’tu veux, j’irais pas. à voir lequel craquera avant l’autre, à vraiment croire que t’as l’avantage de l’affectif assumé maintenant. elle passerait pour quoi à pas te suivre pendant trois longs mois ? tentations omniprésentes, les soirées qui perdurent trop quand les verres n’ont de cesse d’être remplis. et la piqûre de rappel blonde qui s’affiche sur l’écran quand tu devines que c’est ton ignorance qui provoque ça. maxine la mauvaise humeur, tu peux la ressentir d’ici par ses petites manières d’arrêter de te prêter de l’attention, ramener sur la table le sujet qui fâche depuis longtemps. elles le sont toutes, tu comprends pourquoi maintenant ? ça se veut sûrement trop querelleur, à chaque moment de douceur qui s’en suit par les nuages des deux tornades qui s’affrontent. quittes le canapé pour aller dans la cuisine, air nonchalant avec les mains dans les poches et le soupir qui filtre les lèvres. comme si tu le savais pas avant. marmonnement la tête dans le frigo à sortir une cannette avant de reprendre place, mains froides qui se glissent dans le cou pour ramener le visage vers toi. c’est le minki effect, j’y peux rien. parce que t’as beau la repousser, la traiter comme la pire chose du terre, elle aussi, elle revient.

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