love sinks and hope floats
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c'est éreintant. à croire qu'elle pourrait dire n'importe quoi sans que personne n'y prête attention. à jamais se soucier de ce qu'elle pouvait vouloir. alex putain mais ça sert à rien pas vrai ? syndrome de l'héros, à vouloir la sauver inlassablement quand elle ne demandait rien. l’ascenseur en ligne de mire et les portes qui se referment sur ton visage. putain. c'est le coeur qui bat à mille à l'heure quand elle sait. elle te connait après tout. les secondes qui défilent trop lentement et ton visage qui réapparait, colère palpable, lisible, à la voir irradier sur tes traits. pousses toi ryung. le calme est presque oppressant quand pour la première fois depuis des années, il te tient tête. ok alex, pose moi s'il te plait mais c'est tout le contraire. à être tenue dans ses bras quand ryung est sur le point d'imploser. alex, pose moi de suite ! te frapper n'était pas une option, déclencher un nouveau conflit non plus. tu mérites mieux que ça maxine. tu mérites mieux qu'un tas de merde qui ne te respecte même pas. moment de silence, flottement quand elle peine à assimiler ce qu'il vient de dire. les mots à l'encontre de ryung, violence des propos. t'as dis quoi là ? le ton froid qui résonne entre les parois métallique. colère qui refait surface, plante ses propres ongles dans l'épiderme à en avoir mal, juste assez pour déstabiliser, regagner le sol. les mains qui tremblent, le poing qu'elle serre, vient s'abattre sur sa joue. plus jamais alex. ne lui manque plus jamais de respect recule d'un pas, d'un autre, contact de ses pieds sur le sol de béton froid, et pas un regard pour toi.

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pourquoi personne vous laisse tranquille ? doit bien y avoir une foutue explication à ça, et si c'était celle qui te fait tout remettre en question ? pas fait pour être ensemble. ils le disent tous ici, y'a que chez vous que le débat est contraire. parce que là ils vous voient tel que vous êtes, toi à mener ton monde à la baguette quand elle suit sans broncher, parce qu'elle est dedans jusqu'au cou. tu manques de t'étouffer, depuis quand il s'autorise à te parler comme ça lui, même à soutenir le regard avec une haine que tu lui connais pas. hier encore il t'envoyait des messages pour la prochaine soirée où tu pourrais l'incruster, à la question qu'elle soit aussi de la partie. t'attends, prends ton mal en patience quand la tension ne fait qu'augmenter. quoi ? tu pourrais relâcher la pression sur les portes, il s'est senti pousser des ailes. et t'es prêt à y aller, max ou pas dans le passage, parce que ça dépasse ce que t'es capable d'encaisser. l'amorce du corps qui se jette en avant quand c'est sa voix fine qui résonne dans la cage et immédiatement après le coup qui part sans que t'aies le temps de réagir. tu vois la surprise qui se mêle à la douleur dans ses yeux, mais pas plus que ce qui l'attend. tu la contournes pour rentrer entièrement dans l'espace réduit, les portes qui se referment à l'instant où t'attrapes le col de son tee shirt pour le soulever en le plaquant contre le miroir. plus jamais tu la touches, tu lui parles ou tu la regardes. j'te le ferais regretter alex, tu le sais très bien. main qui reste accrochée au tissu quand tu réactives l'ouverture des portes, masse que tu projettes dans le couloir de toutes tes forces, souffle court quand tu manques de le suivre dans ton élan. soupir rauque qui fend l'air, non, ça vaut pas la peine d'aller plus loin, tu dois t'en convaincre, entre lui et beverly ça fait trop d'histoire et t'auras beau faire ton possible, cette fois-ci ça pourrait vraiment te retomber dessus. silhouette qui se tourne vers elle, le soulagement qui adoucit les traits quand t'empêches une nouvelle fois les portes de se clore. tu prends place à l'intérieur, la main qui se tend vers elle en signe de pardon. tu vas où max ?

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elle est ridicule, pas vrai ? à te défendre corps et âme, tout le temps. rarement face à toi, trop souvent quand t'es absent. à te trouver toutes les excuses du monde, à hurler à chaque fois que les commentaires sont trop dur à ton sujet. toujours présente pour empêcher les mots violents à ton égard quand tu le mérites pas. parce que tu le mérites pas tu sais ? tu mérites pas qu'elle s'en prenne à lui après le comportement que t'avais eu. tu mérites pas qu'elle soit encore à tes côtés après tout ce temps. alors qu'est-ce qu'elle fait là ? l'amour sûrement. à t'aimer si fort qu'elle en devient irrationnelle. il a raison pourtant alex, tu la traites comme de la merde. presque trop difficile de tirer un compliment de ta part quand tu préfères la rabaisser en tout temps comme si elle ne valait rien. est-ce qu'elle ne valait vraiment rien à tes yeux ? reste interdite même quand les portes se referment sur vous, fatiguée du trop plein d'émotions qui s'étaient produits. l'intensité de toutes les actions cumulées. les portes qui s'ouvrent à nouveau, alex en guise de missile. les opales qui suivent le geste de la main, tendue vers elle en guise d'invitation. c'est tout le temps comme ça pas vrai ? ça dérape et on prétend que rien n'est arrivé. et elle rentre dans l’ascenseur, ignore délibérément ta main. ce sera pas suffisant. pas cette fois. le doigt qui appuie sur le bon étage, sa main qui s'appuie sur le métal pour soutenir son poids. j'crois que c'est mieux qu'on soit pas ensemble aujourd'hui chacun de son côté pour laisser les esprits s'apaiser. faire ce qu'elle fait de mieux, te pardonner.

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c'est comme ça dans les films, elle attrape ta main et tu la tires contre toi, les coeurs qui battent à l'unisson quand t'avoues le regard sombre que t'as eu si peur, que tu veux plus jamais que quelqu'un se mette entre vous, que t'y survivrais plus maintenant. c'est ça que t'éprouve, une phobie acide au fond de l'estomac de la voir emportée ailleurs. mais t'as aucunement les capacités pour le dire ouvertement, tu préfères qu'elle lise à travers tes actions quand t'étais prêt à en débattre avec la terre entière s'il le fallait pour la récupérer. mais à la place c'est l'ignorance et les mots cinglants, comme si tout ça n'avait pas de valeur. ça t'enrage, qu'elle prenne tout mal, qu'elle parvienne pas à comprendre que t'es le pire des cancres en communication, mais la colère éveillée aujourd'hui c'était pas de la possessivité. c'était l'amour que tu matérialises comme ça, d'une façon maladroite et blessante le plus souvent. mais tu t'étais occupé d'elle, t'avais voulu en prendre autant soin que t'en étais capable. parce que t'apprends, à moins te focaliser sur toi, mais à partager avec elle, plus qu'avant du moins. si tu l'dis. et il est foutrement long cet étage à passer, la face tournée de l'autre côté à regarder le décompte lent, quand c'est seulement un unique niveau à passer. tu sors en furie, les semelles qui frappent le sol à t'engouffrer dans ton appartement dont la porte était restée ouverte. t'attrapes les clés à portée de main et ton paquet sur le bar, abandonnes le téléphone sur la table basse quand tu fais demi-tour, course assez rapide pour finalement retomber sur elle quand tu la dépasses pour emprunter les escaliers. fermes la porte quand tu t'casses. t'es vexé, la rage qui augmente quand tu descends les marches et dehors tu t'y reprends à près de cinq fois pour parvenir à enclencher le briquet sur ton chemin jusqu'à ta voiture. elle comprend pas max, à quel point c'est compliqué.

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