Il comprend, il est là, prêt de moi, si prêt.. Et je me souviens de ses lèvres sur les miennes, c’est ça que j’ai peur.. Que ça change entre nous. Ne plus les gouter serait dommage, même si je ne le lui dirais surement pas ce que je viens de penser. Mais il me rassure, et ca me fait du bien. Je ne sais pas pourquoi mais j’aime le contact avec Colin, et si cette histoire nous avait éloigné , ca m’aurait embêté. Beaucoup plus que je ne l’aurais voulu. Je souffle un peu.. « juste » mon soutient gorge..
Mais il continue, il parle encore de ce que j’ai pu faire avec plus d’alcool que de sang dans les veines. « Quoi? C'est pas possible...  » Je réalise que ce n’est vraiment pas pour moi de boire. Mes envies et mes pensées n'étaient plus raisonnables et .. peut-être qu’au final c’était juste la vérité qui faisait surface. Je lui donne une petite tape sur le bras. «  Te moques pas ! » Mais j’ai envie de rire avec lui, je me retiens tant bien que mal.. Toujours rouge de honte. « J’ai pas pu te courir après tu mens.. Ou alors tu as pris tes rêves pour la réalité? » Je n’avais pas fait ça..? Oh mais si j’avais du le faire, parce qu’il me plaisait, je le savais mais que je ne pouvais pas aller plus loin.. Sauf que sans barrières, bah j’avais dépassé ses craintes que j’avais en étant sobre.. « J’ai .. je t’ai fais des trucs..? » Autant tout savoir si c’était arrivé..

Je la rassure, il n'y a rien d'autre à faire. Il ne faut pas juger dans ces moments-là, car moi-même je ne sais pas ce que j'aurais fait. Okay, je bois parfois quand ça va pas mais pas à ce point-là. Je préfère la taquiner un peu, qu'elle retrouve le sourire. Je lui raconte donc ce qu'il s'est passé à son retour à la maison, son pseudo striptease. "Je te jure que si, c'était une vrai torture", de ne pas pouvoir la toucher, alors qu'elle m'offrait son corps sur un plateau d'argent, voir même d'or. Je ris avec elle, me redressant lorsqu'elle me traite de menteur. Je la tire dans le salon et là plante juste à la place où elle se tenait hier soir. "Tu étais juste là, les seins à l'air à me hurler dessus pendant que moi j'étais là-bas", je pointe le balcon du bout du doigt, "entrain de fumer ma cloque". Je regarde l'expression de son visage, je me retiens vraiment de rire. Est-ce qu'elle m'a fait des choses ?. A mon plus grand regret non. "Hélas pour moi non, je n'ai pas voulu de toi ivre", laissant sous entendre que dans un autre contexte, elle y serait passée.

Je sais que j’ai déconné et les explications données, ca m’aide à me dire qu’il me pardonnera d’avoir eu des paroles qui n’étaient pas .. pour lui, et totalement déplacées. J’avais été injuste, Colin n’avait fait qu’être agréable et gentil avec moi.. Et tendre, doux.. Et moi j’avais été execrable hier soir.. Mais je tentais de rattraper le tir. Même si cette situation était étrange. Avoir de vagues souvenirs, trop vagues mais ravivé par les paroles du ténébreux en face de moi. « Une torture? Dis que ça t’as pas plu peut être, toi qui ne rêve que de ça.. » Il avait tenter de me faire des avances tout du long de son séjour, alors j’avais du mal à croire que c’était désagréable à regarder.. Ou alors ils n’étaient pas comme il l’aurait voulu..

L’idée de ne pas lui plaire passa dans ma petite tête.. Bizarrement j’aurais trouvé ça triste.. dommage.. mais je n’ai pas le temps d’y penser plus, il me prend par la main pour m’entrainer vers un endroit face à la baie vitrée qui mène au balcon. Je le regarde en fronçant les sourcils.. « Tu veux dire que.. tout le monde à.. pu me voir? » Mon visage se décompose. Je deviens livide. « J’étais .. à moitié nu ici..? » Et si les voisins d’en face m’avait vu.. Je lui demande si je l’ai touché , fait des choses.. On ne sait jamais avec ce genre de trou noir.. « Merci.. » Dans d’autre circonstance alors il aurait voulu de moi.. Un petit sourire sur mes lèvres. Je m’approche de lui. « Alors.. cette Gemma n’a pas convaincue.. Mais je peux me faire pardonner ses .. mésaventures? Enfin.. si tu veux. » Je me mordille la lèvre en le fixant.

Je m'amuse de la situation, à son tour d'être mal à l'aise. Je me remémore les souvenirs de la nuits dernière, n'oubliant aucun détail. "Une torture parce que je ne pouvais pas te toucher", je secoue la tête. Une torture, j'ai toujours cette imagine en tête. Elle dans la salle de bain et ses seins. Je ne sais pas pourquoi elle pense que c'était de la torture de la regarder, négativement. Après tout, ça fait quand même une semaine que je lui fais des avances. Elle ne croit pas mes paroles, je décide donc de faire une mise en scène. Je la ramener là où elle m'a bien suivit, avant de me hurler dessus comme un chien. "Je t'ai poussé quand je t'ai entendu venue, pour ne pas qu'on puisse te voir". Les voisins auraient eu une belle vue pour une fois. Je hoche la tête, alors qu'elle mentionne ses voisins. Je ne vais pas mentir, juste que personne ne l'a vu. Elle me demande si elle m'a touché et je dois répondre négativement à cette question. Non, elle ne m'a pas touché. Je lui explique mes raisons. Je ne me vente pas, mais je ne suis pas de ces mecs qui baisent une femme alors qu'elle est ivre. Elle me remercie, je souris. Elle se rapproche de moi. Dois-je fuir ?. "Cette Gemma m'a convaincu, mais il y avait de l'alcool en trop...", je répond, ne la quittant pas des yeux. Elle veut se faire pardonner, je lève les yeux au ciel. "En faisant des muffins je suppose ?", je lui demande, comme si elle allait proposé autre chose de toute façon.

J’ai honte, comment j’avais pu faire ça.Avec un inconnu , me dire que j’avais dévoilé mon corps, ca ne me faisait ni chaud, ni froid mais Colin. Il n’était plus un inconnu ni le simple cousin de Crystal même si j’avais du mal à dire les choses. Il était celui qui avait apaisé mes nuits, qui avait laisser ses lèvres sur les miennes, j’avais encore les cercles qu’il avait tracé avec ses doigts sur ma cuisse qui me brulait sous le tissu de mon pyjama. Un frisson me parcourait encore en repensant à son souffle sur ma nuque.. Oui je le désirais. Mais c’était encore trop compliqué..Il ne serait pas juste de le faire, ce serait prendre le risque qu’il soit juste. Un homme qui me permettrait d’oublier mon ex. Et ca je ne voulais pas. Pas avec lui. Il méritait mieux, et si je me donnais à lui je voulais que ce soit pour nous, un réel échange. Pas pour un coup comme ca. Mais visiblement c’était le fait de se retenir la véritable torture. Je me met à rougir . Alors je lui ai plu. Même avec ma poitrine à découvert. « Oh.. » Murmurais-je alors en percutant.
Ouf... il m’avait épargner la honte en croisant les voisins devant l’immeuble. Bon on déménageait bientôt mais quand même. Alors j’avais fait une vraie crise, un truc moche alors que lui n’y était pour rien et qu’en plus c’était sa dernière soirée ici. Je me suis donc balader dans la coloc à moitié nue. Heureusement que Crys est en vacances. Je suis rassuré, il ne m’a rien laissé faire. Et il a raison ce n’était pas intéressant. Enfin je suppose, je n’ai jamais usé d’un homme saoule.

Je m’approche de lui, je voudrais juste qu’on retrouve ce que nous avions l’autre soir. Cette Gemma, mon corps. La sensualité, celle qui lui à fait des avances. L’alcool avait aidé, car je devais avoir une sacré confiance pour pouvoir osé, c’était compliqué pour moi, mais je me savais capable de laisser parler mes envies. J’y arriverais de nouveau... Avec lui? Je ne savais pas, mais j’y arriverais. Son regard perçant dans mes iris. Je ne me détourne pas. Mais je ris lorsqu’il parle de muffins, il a l’air exaspéré à cette idée. Je fais un signe de négation de la tête et me colle un peu plus à lui, sur la pointe des pieds je viens délicatement déposer mes lèvres sur les siennes.. « J’ai plus penser à un truc comme ça.. » Murmurais-je mon souffle chatouillant ses pulpeuses.

Gemma semble complètement à l'ouest et je ne l'aide pas beaucoup. En même temps, elle me pose des questions et en bon homme que je suis, je lui répond. Et ça me fait plaisir, car je sais qu'elle va rougir et ne pas savoir où se mettre. Une semaine qu'elle me "repousse", et là en une soirée, elle me saute dessus. je m'en amuse, même si elle ne soit pas être à l'aise. Elle l'était beaucoup hier soir. Je lui donne les détails, vraiment la totale. Du fait qu'elle m'ait chauffé, qu'elle voulait qu'on fasse l'amour et qu'elle m'a même provoqué en dévoilant sa poitrine au grand jour. Que moi, mais c'est beaucoup. Je lui ai aussi évité que tout le quartier ait cette vue. Certains auraient pu être heureux, mais il ne semble y avoir que des vieux pervers. Gemma change de sujet, elle devient...charmeuse ? Je ne saurais dire. En tout cas, elle se rapproche de moi, riant à la mention des muffins. J'adore ses pâtisseries, mais j'en ai mangé matin, midi et soir. Il va vraiment falloir que je me remette au sport dès demain. Elle me dit non de la tête, pas les muffins. Quoi, alors ?. Je me demande. Elle se glisse alors sur la pointe des pieds et presse ses lèvres contre les miennes. "Oh ça, ça me va parfaitement", je souris d'un air amusé. Mes mains sur ses hanches, je la colle contre mon corps. Je m'abaisse tout juste, capturant ses lèvres à nouveau. Un baiser doux et sensuel, retrouvant la saveur de ses lèvres. Je vais une nouvelle fois finir frustré, mais tant pis, je n'ai qu'à dire non après nous. J'en ai pas envie. Je l'embrasse plus langoureusement.

Hey bien j’avais eu une soirée mouvementée, même si l’alcool m’avait semblé une bonne idée, je crois que j’avais juste peur d’être de nouveau seule ici.. Je ne l’avais jamais été depuis la perte du bébé, depuis le départ de Liam.. Mais du coup c’était pas simple, et j’avais mal réagit, idiote que j’étais. Colin avait subit les foudres de cette colère qui ne lui était pas destiné et c’était trop.. Je ne pouvais plus faire ce genre d’ânerie. Je ne voulais plus faire ça. Et encore moins finir en topless devant le premier venu. Je savais que Chaton avait du respect mais tout les hommes n’en avaient pas autant. A

lors oui, je le remerciais d’avoir pris soin de moi.. Depuis le début de la semaine c’est ce qu’il fait à vrai dire et ca me touche. Je m’approche de lui.. Pas de muffins, et il a l’air surpris.. Mais mes lèvres se déposent sur les siennes, douceur ultime, le manque ressenti est enfin comblé. Mon sourire grandit encore. Et il revient m’embrasser. Mes mains se pose sur ses bras, ne pouvant pas atteindre sa nuque. Mon corps se colle au sien.. Ses lèvres étaient une gourmandise encore meilleurs que mes muffins. « Tu acceptes mes excuses alors? » demandais-je en reculant de quelques millimètre mes lèvres des siennes et en me mordant la lèvre anxieuse en attente de sa réponse.

C'est vrai que pour une dernière soirée, c'était mouvementé. J'étais rentré en espérant passer la soirée avec  elle, au lieu de ça, elle s'est torchée avec ses copines. Elle n'est pas rentrée si tard, mais la suite a été des plus mouvementé. Nous avons discuté de ce qu'il s'est passé et c'est un spectacle de voir ses réactions. Elle a l'air d'être étonné que je ne l'ai pas touché, que je n'en ai pas profité. Oui, comme on dit je suis un homme qui a du respect. Ce n'est pas parce que je couche avec beaucoup de fille, que je vais faire n'importe quoi. Elle veut me remercier, sûrement avec des muffins. Je me trompe. Elle me remercie autrement, en venant m'embrasser. Je souris contre ses lèvres, capturant à mon tour ses pulpeuses. "Hm, ça peut se faire oui", je ris en l'embrassant à nouveau. "Je vais te manquer j'espère", dis-je en regardant ses lèvres. J'encercle sa taille de mes bras, m'appuyant contre la table qui se trouve derrière nous.

Une soirée compliquée , un début de journée un peu chaotique mais au moins je retrouvais le sourire, et lui aussi. Il était tellement froid en revenant de la balade avec Dodger.. J’avais eu peur que ce soit comme ça qu’on se quitte.. Je m’en serais voulu. Mais non.. On a le sourire, après les aveux, les vérités, les rires et la découverte de mes exploits.. On avait enfin ce rapprochement auquel je pensais un peu trop souvent à mon gout.. Des muffins.. Non là ce n’est pas mon idée, mais je lui montre, déposant mes lèvre sur les siennes.. Oui c’était ça. Je voulais sentir une fois de plus sa douceur, ce petit gout sucrée de cette peau si fines et douces, de ses pulpeuses, contre les miennes. Son rire raisonne et un autre baiser. Il me pardonne, c’est tout ce qui compte. J’avais besoin de l’entendre. Je suis complètement dans ses bras, mes mains se posent sur son torse, trop couvert à mon gout.. « Et moi je vais te manquer ? » Si je disais oui. Il jubilerait un peu trop. Mais oui...je n'avais pas envie qu'il parte. Je dormais trop bien quand il était là, et sa présence était rassurante. Il allait me manquer. Je fixe son regard qui n’est pas dans mes yeux.[b] « Tu sais que tu peux m’embrasser encore si tu en as envie au lieu de les dévorer des yeux. »[/] Je n’attendais que ca..

Gemma en vient vite à vouloir me remercier, parce que je n'ai pas voulu coucher avec elle. L'envie était bien présente pourtant, mais non, je ne suis pas comme ça. Ma mère n'a pas élevé un goujat. Un remerciement des plus délicieux, puisqu'elle vient vitre contre moi pour m'embrasser. Je la serre un peu plus contre moi, mes bras autour de sa taille. Je ne lui en veux pas, maintenant que je connais les réponses de son état de hier soir. Je l'embrasse à mon tour, parce que j'en ai envie. Parce qu'au fond, mes lèvres sont en marque des siennes. "Je compte squatter ta pâtisserie, donc pas trop", je ris, alors que mes mains retrouvent ses fesses bien trop couvertes, mais ça c'est encore autre chose. Je la regarde elle, ses lèvres surtout. Cette bouche si pulpeuse, qui embrassent divinement bien. "Merci pour votre accord Chef", je souris en l'embrassant de plus belle. Son bassin contre le mien, ma langue qui vient caresser la sienne. Dodger ronfle comme un mec ivre, dans son coin. Tant mieux. "Je vais devoir y aller, avant que l'envie de t'arracher ses vêtements devienne trop grande", je ris, tirant sur sa lèvre.