Dans la douche.. Oui mais avec lui, je veux qu’il cède, qu’il me désire, qu’il me veuille, qu’il m’embrase, mais c’est ma tête qui va tourner et pas que mon coeur et mon désir, c’est l’alcool en moi qui me dévoile de la mauvaise manière, totalement incontrôlable.. Je tente, caresse, stratagème, tout pour le faire craquer mais il est sur de lui.. Je me dirige alors dans celle ci, mais je retire la cage qui retient ma poitrine hors de sa vue , et me retourne, sans gène ni rien , je n’ai pas honte de mon corps, je n’ai même pas conscience de ce que je fais, je veux juste le sentir en moi, assouvir cette envie et savoir que je lui plais..
« Bouger mes fesses.. » Je ris et entre dans la douche mais il part.. « Hey mais tu dois venir ! » Il sort, et je prend un moment , le temps que mon cerveau réalise ou que je me mette en marche je ne sais pas mais je fini par le retrouver sur le balcon, seins nus, en petite culotte en dentelle. « Alors quoi? Je suis pas assez sexy pour que tu veuilles de moi? Je te dégoûtes toi aussi? Tu vas trouver la première excuse bidon pour me rejeter? » Je suis en colère et je met mes bras sur mes hanches attendant sa réponse. « T’es passé à une autre et je t’intéresse déjà plus? » Je n'ai aucune conscience de la portée de mes mots, demain je ne m'en souviendrais même pas.

Je ne vais pas lui donner ce qu'elle me demande. Pourtant, je n'attend que ça depuis des jours. Seulement, elle est ivre et il est hors de question qu'on couche ensemble vu son état. Je refuse, mais la suit dans la douche. Elle me séduit, je résiste. Je la pousse à se rendre dans la cabine de douche, mais elle joue. Elle retire son soutien gorge et me le tend. Traîtresse. Je décide de quitter cette pièce, pour mon plus grand bien. Une clope au pec, je regarde la ruelle. Il n'y a pas grand monde, en même temps l'heure est tardive. Je tire sur ma clope, j'entend du mouvement. Je me retourne, elle vient à moi les seins à l'air. "Quoi ?". Qu'est-ce qu'elle raconte ?. Mes mains sur ses épaules, je la pousse à l'intérieur, dans le salon. "Si je ne te touche pas c'est que tu as bu Gemma, tu n'es pas toi même et c'est frustrant parce que j'en ai envie". Elle semble être en colère, elle est sexy. Je lève les yeux au ciel. "Tu sais quoi Gem, reviens me voir demain comme ça et sans alcool dans le sang", je gronde moi aussi. Je la laisse, allant dans la cuisine. Une bière, c'est ce qu'il me faut.

Je ne comprend pas. Mon cerveau ne veut pas fonctionner et mon envie est déçue. C’est la colère qui s’empare de moi. Encore un qui me repousse encore un qui ne veut pas de moi. J’ai pourtant confiance non là avec l’alcool dans le sang, je suis presque nue devant lui et il ne veut pas de moi. Il lui faut quoi? Alors venant le rejoindre sur le balcon je lui balance tout , je m’exprime et qu’on soit dehors ou pas je m’en fiche j’ai juste besoin de lui exprimer de comprendre pourquoi . Et il m’explique alors en me repoussant vers l’intérieur.
Pourquoi il fait ça. Pourquoi il agit comme ça ? Je le fixe alors aller vers la cuisine. « Pour que tu me repousses encore ? C’est juste une excuse l’alcool, un trou est un trou non? C’est pas comme ca que vous pensez vous les hommes ? » Je deviens méchante et mes propos sont injustifié mais l’euphorie de l’ivresse retombe un peu trop vite à mon gout. Je prend un plaid et me couvre. « Demain.. Un jour, peut-être.. Et au final.. Quoi? Une fois que vous avez jouer c’est fini? Profiter faire du mal ,se faire pardonner, ne pas accepter qu’une fois, une seule putain de fois je fasse une erreur, et me laisser perdre un bébé seule sans raison.. Parce que j’ai fais UNE erreur..Tu feras comme lui, alcool ou non, comme les autres... » Les larmes sont arrivées et je n’ai rien pu contrôler..

A présent sur le balcon, appuyé contre la barrière, je respire l'air frais. Je tue aussi mes poumons avec une clope, juste une. J'admire la nuit qui entoure la ville, quelques étoiles brillent mais elles se font rares. J'entend Gemma arriver, elle semble être en colère. Je me retourne, la dirige vers le salon. Elle est presque nue, bon sang. Elle devient folle, j'ai envie de me cacher. "Un trou n'est pas un trou, qu'est-ce que tu racontes !", je suis prêt à m'arracher les cheveux. "Je te repousse parce que demain tu te détesteras pour ça et moi aussi", je gronde. Faut qu'elle se calme la petite, qu'elle ne commence pas à me chercher. Reste calme Colin. Elle est vraiment entrain de me mettre dans le même lot que son mec ?. Est-elle sérieuse ?. Dites moi que non, avant que je vrille une bonne fois pour toute. Elle s'énerve, elle confirme ce que je pense. Je bois ma bière, mais elle finit éclatée dans le lavabo. "Je sors", je grogne en enfilant des fringues. Les clés de ma moto en main, j'attrape mon casque. "J'espère que tu arrêteras de dire de la merde quand je serais de retour", dis-je sans la regarder. Dodger entre nous, il me regarde. Je claque la porte, il s'avance vers Gemma.

Je suis en train de lui faire des avance et pas n'importe lesquelles ,j'accepte le sexe avec lui, j'accepte qu'on ai enfin plus que de simples baisers... Simples.. Pas si simples mais mon cerveau est embrouillé et tout ce que je veux c'est être désiré , avoir cette sensation être importante, de ne plus être l'erreur, la personne a abattre et celle qui foire tout. Mais son regard.. Son ton.. Je ne comprend rien visiblement. Je suis encore dans ma bulle que l'alcool aide à baigner d'une atmosphère néfaste. Je sèche mes larmes et sursaute quand le verre se retrouve éclatée dans le lavabo. Il est en colère.. Et moi en larmes..
Je le regarde partir sans le retenir, ça ne servira à rien, juste à un nouveau refus de sa part et je ne suis pas prête à passer outre.. Dodger est entre nous, il regarde son maitre partir, puis il vient vers moi. Un sourire triste. Je lui caresse la tête. "Il reviendra..Ne t'en fais pas.. " Je file à la douche.. Il a raison, c'est ce que j'avais besoin pour que les verres passent.. Un peu plus.
Je remarque le chien au pied de la porte.. Je l'appelle et l'invite même à venir se coucher sur le lit, au pied, avec moi. Une fois couché je ne tarde pas à trouver le sommeil. Colin n'est pas rentré.. Morte d'inquiétude mais aussi de fatigue, je ne me réveille que le lendemain.. Quand un marteau piqueur décide de jouer avec mon crâne.. "Faut vraiment que j'arrête ça.." Je marmonne en m'asseyant sur le bord du lit pour m'étirer..

Elle part totalement en vrille. Elle me drague, me fait du rentre dedans. Gemma veut que je la désire, que je couche avec elle. Je ne demande que ça, mais pas dans cet état. Hors de question. Je m'énerve, ça cri des deux côtés. J'explose le verre et décide de partir prendre l'air. Je ne la regarde pas, même Dodger est ignoré alors qu'il n'a rien fait. Je descend les escaliers, ça me fait du bien. Je grimpe sur ma moto, le casque sur le tête et roule jusqu'à la plage. Un petit snack est entrain de fermer. Je lui demande juste une bière et la paye. Je passe la nuit dans le sable, le bruit de la mer qui me berce. Au petit matin, ce sont les mouettes qui me réveillent. Salopes, je déteste ces oiseaux. Je me frotte les yeux, évitant de me mettre du sable. Ma veste en est remplit. Je la secoue, la remet puis remonte sur ma moto. Je retourne à l'appartement. Clé en main, j'ouvre la porte et laisse mon manteau dans l'entrée. Je caresse mon chien. "Désolé mon chien", je lui dis en posant un baiser sur la tête de l'animal. En cuisine, je range le bordel que j'ai foutu hier soir.

La nuit , je ne l'ai pas vu, j'ai dormi, c'est drôle, non en fait ça ne l'est pas c'est même désolant, mais depuis une semaine, soit je dors alcoolisé, soit je ne dors pas.. Ou alors .. il était à coté de moi. Mais il n'est pas là. Et au petit matin, alors que je m'attends à le trouver nu dans les draps.. Personne, mise à part ma tête et son orchestre qui tambourinent, si seulement ils pouvaient jouer juste.. J'ai la bouche pâteuse et j'ai du mal à supporter la lumière. je me lève et attache mes cheveux en chignon désordonnée. Passage par la salle de bain pour prendre un verre d'eau et un cachet pour ma tête. J'en profite pour me brosser les dents mon haleine réveillerait un mort.. Mais je vois mon soutient gorge dans le lavabo.. Oh.. Il y a eu un truc pas normal hier.. Je regarde mon visage et après avoir passer un coup d'eau dessus, d'être un peu réveiller, je file en cuisine encore en pyjama, où il y a un peu de bruit.. Colin. Il était déjà réveillé.. "Bonjour..." J'approche doucement du plan de travail qui nous sépare et remarque le cadavre de bouteille brisé dans l'évier.. "J'ai déconné..." Autant une question qu'une affirmation..

J'ai eu du mal à m'endormir. Entre la crise de Gemma, ses mots blessants et le bruit de la ville. L'eau est paisible, mais il y avait quand même du bruit. Je rentre donc, dès que mes yeux s'ouvrent. De retour à l'appartement, je salues tout d'abord mon chien. Le pauvre, il a du avoir peur. Puis, je m'attaque à la cuisine. J'entend du bruit, Gemma se réveille. Elle est dans la salle de bain. Elle arrive enfin dans la cuisine. Elle me dit bonjour, je ne suis pas d'humeur à répondre. Je n'ai pas eu mon café et j'ai dormi dehors. Ce n'est pas le moment. "Tu crois ?", je lui demande en jetant les bouts de verre dans la poubelle. Je pars ensuite dans la salle de bain. Je me nettoie le visage, les dents puis reviens dans le salon. Je change les fringues que je porte depuis la veille. Dodger s'affole, je dois le sortir. "Je reviens". Je pars avec Dodger, puis reviens quelques minutes après. Il est tout fou et se précipite jusqu'à Gemma.

Je crois pas.. J’en suis sure.. J’ai trop bu, ma tête me le dis, et mon haleine me l’avait signalé. J’ai du être désagréable.. Le ton de Colin, et cette bouteille de bière me le montre. J’ai du faire un truc pas cool. Je le vois s’éloigner et je m’installe sur le canapé. La tête entre les mains je tente de me souvenir.. Je suis rentré dans ce bar, j’ai bu.. beaucoup bu.. Ma resistance à l’alcool toujours aussi faible, cette bande d’amis à l’extérieur que j’ai rejoins pour discuter, eux fumaient mais.. Non j’ai trainer avec eux mais je n’ai pas fumer.. J’ai bu. J’ai donner mon téléphone au barman.. Un taxi.. Colin.. J’avais..Oh merde ! J’avais pas fait ça.. Je l’entends me dire qu’il revient. Oui.. Je suppose, enfin on était mardi, il partait aujourd’hui et vu ce que j’avais fait.. Les souvenirs que j’en avais, j’aurais compris qu’il ne revienne pas.. Mais le museau de Dodger revient vers moi. Je rigole un peu et le caresse. « Toi tu as dormi dans mon lit petit malin.. » Je me souvenais de l’avoir fait venir parce qu'il était prostré derrière la porte en attendant Colin.. « Tu n’es pas rentré cette nuit ? » Inquiète, un peu perdue. Je me lève et va nous faire deux cafés. « Je.. Je suis désolé.. »

Je ne sais pas quoi dire, rien. Ce n'est pas à moi de parler, mais en même temps, je n'ai pas envie de l'écouter. Je préfère sortir Dodger, une fois m'être débarbouillé. Je vais jusqu'au parc d'à côté. Mon chien cours après des pigeons, qu'il les bouffe ces vermines. Je n'ai pas les oiseaux, que quelques uns. Les beaux, mais qu'on met en cage. Une cage dont s'est libéré Gemma la nuit dernière, mais grâce à l'alcool. Encore et un peu trop. Vingt minutes plus tard, on rentre à l'appartement. Aujourd'hui, je retourne chez moi. Je serais bien resté, mais elle ne me l'a pas demandé. J'aurais aimé lui dire de venir chez moi pour changer, hier soir, mais elle a tout gâché. A notre retour, Dodger retrouve Gemma. Moi, je ne la regarde pas. J'attrape mon sac et y range mes affaires. "J'ai dormi sur la plage, c'était bien plus calme qu'ici", je lui balance, alors qu'elle se lève pour rejoindre la cuisine. "Tu te souviens au moins ? Tu sais pourquoi tu t'excuse ?", je demande, un air grave sur le visage. Assis sur un tabouret, l'odeur du café enflamme mes narines.