Cage thoracique que se calme enfin. Sourire du couillon attendri. Je ne dis rien. Parce que bon, on n’allait pas pousser la niaiserie mais j’en pensais pas moins. Il se redresse. S’agite. Je l’imite. « Eh merde, ton boss va te tuer. Ou alors remarquer a quel point, tu peux etre un parfait ... meilleur ami. » J’en rajoute. Sous-entends qu’il va finir par se faire virer. Lui proposer un nouveau job. L’observer entrain de paniquer. Me planter devant lui. « Respire. Je m’en suis occupé avant de t’offrir une pause. Je les remettrais en place en repartant. »

Mon regards qui se lève vers lui juste assez pour apercevoir son sourire, aucune connerie sors de sa bouche pour le coup j'apprécie. Panique qui me gagne, j'avais oublié où j'étais, sur mon lieu de travail, à poil avec Aaron, agiter comme des bêtes, je regarde les caméras putain quel con ! Je savais que le boss surveillait tout, le palpitant qui s'excite, mon regard se plante dans celui d'Aaron, je fronce les sourcils à croire que ça le fais rire, pas moi. Mon regards va dans tous les sens, trouver une solution vite, démissionné et envoyer mon CV partout, mais l'amant reprend la parole, je le regarde de nouveau, tête qui se penche sur le côté, sourire malgré moi parce qu'il pensait toujours à tout "mais attends, à la base quand t'es venus tu comptais me faire quoi ? me tuer ou quoi ? Si je l'avais dis, t'aurais fais quoi ?"

« En vrai ... Je sais pas .. Pas te tuer, on est bien d’accord. Mais je savais que j’allais gueuler. Je voulais pas te causer de soucis. Ou une quelconque preuve de notre embrouille. Techniquement, le garage est fermé. Et personne peut appeler. Tu diras qu’il y a un souci électrique. » J’en parle comme si c’était naturel. C’est la première chose que je regarde quand j’entre quelque part. Déformation professionnelle. « Tu n’as rien a craindre. Sauf moi. » Moi quand je me mets à califourchon sur lui. Moi qui reclame ses levres. Moi qui me frotte - encore - a lui. « Si tu avais dit quoi ? »