« J’espère que ce n’était QUE sur mon oreiller et que ta bave. » Je ponctue avec un rire. Le "ma douce" m’attendrit, il a les mots juste, et un peu plus et il pourrait me faire céder.. Je n’étais pas une fille facile mais.. J’étais pas insensible à son charme comme je pouvais le prétexter. « Alors on a un deal. Il nous manque plus qu’une date. » On agirait en fonction de nos emplois du temps et puis je n’avais encore aucune idée de combien de temps il resterait à la coloc. « Je .. Tu risquerais de te bruler, et cette partie doit être délicate à soigner si tu voix ce que je veux dire. » Dévier la question, j’avais peur, coucher avec un autre homme que lui.. Il avait fallu une bonne cuite pour certain rapport, plusieurs semaines pour Demyan.. Mais il n’y avait toujours eu que Liam, il était toujours quelques parts quand c’était arrivé, et là..non. Alors oui j’avais peur.. Et décevoir un homme comme lui..J'en avais pas envie. C’était en moi que je n’avais pas confiance. Problème numéro un de Gemma Anderson, le manque de confiance en elle par rapport aux échanges avec les hommes.

« J’ai pas dis oui non plus. » Je ne sais pas ce que donnera la suite de la soirée, mais j’adorais la tournure, et cette nuisette, cette gêne du départ n’était presque plus là. Le fondant au chocolat devant nous. Je profite de la glace, qu’elle fonde sur la gâteaux encore chaud. Une bouchée tout en observant Colin, je le vois pensif.. Et la remarque tournée vers le sexe ne tarde pas. « Je ne pourrais pas le proposer au client tu sais : Dégustation sur le corps de Gemma Anderson. Ca va faire un peu tâche sur la carte, et je devrais toujours être nue dans ma boutique.. Je sais pas si c'est vendeur. » Tout tournée l’humour pour ne pas lui dire de le faire. De laisser parler ses envies.. Parce que ce n’est ni le moment, .. peut être pas le bon.. Je suis tellement perdu que je doute de tout au lieu de me laisser aller.. Hier avec la tequila , je n’ai pas eu ses doutes avec cet homme alors pourquoi avec lui si?

"Qui peut le savoir à part ... moi ?". Personne. Ce n'est que de la bave, mais je ne vais pas lui dire. J'aime trop la tête qu'elle est entrain de faire. Nous concluons un deal culinaire, je fais le plat et elle fait le dessert. "Oh d'ailleurs, je récupère l'appartement que mardi, ça ira ? Je sais pas exactement quand rentre Crystal". Si ce n'est pas de suite, tant mieux pour moi je dirais. Je ris à ses mots, fait elle exprès ?. "Hm, ça tombe bien j'aime quand on s'occupe de moi". Je suis capable de prétexter une douleur, si c'est pour qu'une femme s'occupe de moi. A cet instant même, c'est surtout des soins de Gemma dont j'ai besoin, mais elle me les refuse. J'aime ça, une femme qui ne cède pas directement à la tentation. "Si tu ne voulais pas, tu l'aurais dit". Elle ne répond ce pendant pas à mes questions. Je fronce les sourcils, ce mystère derrière tant de résistance m'intrigue. Elle détourne une nouvelle fois mes mots, les tournants vers sa boutique. Je l'écoute, puis je ris. "Je parlais de moi, si tu veux que je sois plus clair", je rétorque, glissant la cuillère entre mes lèvres, tout en la regardant. "Pourquoi tu me résiste ?", je lui demande ouvertement. Je suis un homme simple, sans tambou, elle peut se livrer à moi. "Je ne suis pas bête tu sais, je sais que je ne te laisse pas insensible, sinon, tu n'aurais pas mit cette nuisette".

Ma tête dans un première temps un peu choqué, imaginant la scène , rapidement je me détourne de cette imagination. « Je demanderais à des collègues à Crys de faire une enquête. » Je n’en sais rien si c’est dans leur corde, ce que je sais c’est que je ne ferais pas ça, c’est pour le taquiner. Et si ce n’est que de la bave, je m’en fichais, une machine et on en parle plus.. « Crystal rentre le 17 , elle ne sera pas là pour l’ouverture de D-Lice.. » Mais je sais qu’elle passera dès qu’elle en aura le temps. Et ensuite on fera nos cartons pour déménager au dessus de la boutique. La présence de Colin ne me dérangeait pas , bien au contraire. Il était le bienvenue, même si je me plaisais à dire le contraire, vu les cauchemars ses dernières nuits avec Crys, je préférais savoir quelqu’un ici.. Mais après mardi je me débrouillerais seule.
« Pourquoi quand tu dis ça j’imagine tout de suite des choses.. enfin tu vois quoi. » Il avait l’art de toujours tourner ses phrases de sorte à ce qu’on pense ça.. Il était peut être toujours comme ça dans la vraie vie, ou alors c’était qu’ici avec moi.

Je tais ma réponse, c’était vrai, si je ne voulais pas je l’aurais dit.. Je ne voulais pas que ca aille trop vite, je ne voulais pas souffrir, mais un corps, beau comme le sien, on ne pouvait pas refuser si? et regarder.. ce n’est pas aller plus loin? « Je m’en doutais, j'avais compris tes sous entendu.. »murmurais-je. Et mes joues déjà rouges ne pouvaient que le prouver. Alors ce fondant était bon mais.. La suite. Je pose ma cuillère fixant celle dans la bouche de Colin. Me perdant alors entre ses lèvres, est ce qu’elle avait le gout de ce fondant ou alors autre chose de bien plus ..à lui.. ? « Je ne cède pas tout de suite à tes avances c’est différent.. » Je garde mon sourire mais le perd petit à petit. « C’est juste une nuisette.. Une robe courte aurait fait le même effet non? » Je tente de me rassurer, de me dire que c’était rien.. Mais il avait raison ce geste était bien plus. « Tu es le cousin de Crys, et je .. je sors d’une rupture. » Oui.. enfin ca n’expliquait pas pourquoi .. « Et me dis pas que tu n’as que moi comme passe temps je ne te croirais pas.. » Super Gemma, t’es cruche, insinué qu’il en voit d’autres, des tas peut être.. N’importe quoi. C’était une raison ridicule, avouer ce viol pourtant n’était pas une chose compliqué et je n’avais habituellement plus peur d’en parler..

"Comme si nos collègues n'ont que ça à faire", j'éclate de rire tout en imaginant la scène. Ils ont des choses plus importantes à faire, mais ça serait drôle à voir. "Mince, je suis désolé. Je suis sûr qu'elle va louper l'ouverture du siècle", je lui souris tendrement. Je trouve ça dommage que Crys ne soit pas là, mais je suis sûr qu'il y aura du monde et ses amis. J'essayerais de passer si je le peu, même si elle ne m'a pas invité. Je ne dis pas non pour goûter de la pâtisserie, surtout quand elle est aussi bien faite. "Parce que tu es pervertie par mon esprit !". Si elle pense à des trucs cochons, alors je suis le plus heureux. Je sais surtout que ça la fait bien de penser ça, mais moi ça me fait rire et c'est le plus important. Je profite du dessert, un bon fondant au chocolat, quoi de mieux ?. Le gâteau est bon, le chocolat est bon. La vanille n'est pas mauvaise, mais je ne suis pas le meilleur pour juger quelque chose dont je ne suis pas fan. "Tu comptes bien céder à un moment, c'est bon de le savoir". Est-ce que ça me fait plaisir de savoir ça ? Bien sûr que oui. Je suis un homme, je sais que je plais. Je ne suis pas aveugle non plus, je sais quand j'attire une femme. Sauf que cette femme est très compliquée à atteindre. "Non, bien sûr que non ! C'est différent, la nuisette c'est bien plus...intime". Je ris à sa réponse, alors qu'elle prétexte que je suis le cousin de Crys et qu'elle sort d'une relation. "Et donc ? ça t'empêche de prendre du bon temps ?". Au contraire, il faut s'amuser. On est trop jeune pour se prendre la tête. Est-ce que j'ai d'autres nanas ? En ce moment, non. J'ai vu ma voisine, mais avant de rejoindre l'appartement des filles. C'est vrai que je n'ai couché avec personne depuis un moment. La merde. "Non, je n'ai personne en ce moment. Pas d'autres à part celle qui est en face de moi"

Je me doutais que leur collègue en aurait rien à faire.. Et puis je les comprenais, savoir si oui ou non il a plus que baver sur mon oreiller.. Au pire en la lavant j’allais le voir.. « L’ouverture du siècle..tu es bien optimiste. » Si déjà mes amis venaient, si quelques passants osaient entrer.. « Tu viendras? » Je relève les yeux vers lui. J’aimerais bien qu’il passe, et puis je ferais des petits muffins petites de chocolat et nutella. Ce n’était pas les seuls au menu mais.. une petite attention.

Un rire me prend quand il parle de son esprit, il assumait totalement et j’aimais ce côté diaboliquement sexy et pervers. « Voilà , je le savais, c’est ta faute, encore une semaine et je me balade nue partout. ». Sourire et une bouchée de fondant au chocolat pour moi. Et on est toujours sur ce flirt, ce côté chat-souris, il veut que je cède et moi.. Oui je ne peux nier l’attirance qu’il provoque en moi, mais pas maintenant.. Pas comme ça.. Jouer un peu plus ne pouvais pas nous faire de mal non? « Le tout c’est de savoir quand? Peut être maintenant..ou jamais.. »

Mais ses questions se font plus intimes, plus poussées, moins de rire, même si je détourne la chose. « En même temps après t’avoir vu nu.. Je pouvais faire ce petit effort. » Mais mon sourire est moins direct.. « Les règles d’or tu sais.. On touche pas aux femmes, aux filles, aux soeurs, aux mères, aux cousines.. tu connais pas? » Je venais de citer un règle du gang.. Evidemment c’était pas comme ça partout. Et c’était surtout pas vrai, peu de personne tenait cette règle. Je plaisante sur ses autres files qui peuvent possiblement se retrouver entre ses draps. « Seriez vous en train de dire que je suis un passe temps, monsieur Burrows? » Je pose mes coudes sur la table. Ma tête sur mes mains, ma poitrine dévoilant un décolleté plus plongeant sans même m'en rendre compte.

"Je suis optimiste madame, je suis sûr que ça va bien marcher", je lui fais un clin d'oeil, j'essaye de la rassurer. C'est vrai que ça doit être stressant. "Bien sûr, si je ne suis plus en service j'essayerais de passer faire un coucou" et manger toutes les pâtisseries de la boutique, mais ça je ne lui dis pas sinon, elle va refuser que je vienne. Qui dirait non à ces délicieuses merveilles qui donnent un orgasme aux papilles. Nous changeons de conversation, plus rien à voir avec sa boutique mais plus à mon esprit. Parfois, il ne vaut mieux pas savoir ce qu'il y a dedans. Je suis diabolique oui, sexy oui, pervers non. Je ne m'amuse pas à me la toucher en regardant les femmes dans la rue. "Nue pour mon plus grand plaisir !", j'ajoute en levant les bras comme si je venais de gagner quelque chose, alors que non. Je gagne seulement une bouchée de fondant en plus. Je ris à ses paroles, un jour, peut-être, jamais. Elle se ment à elle même, mais c'est mignon. "Comme dirait la coqueluche des jeunes de nos jours, alias Justin Bieber, ne jamais dire jamais ! Je crois que ça vient d'un philosophe de base, mais je ne me souviens plus", alors autant citer celui qui fait frétiller les hormones de certains filles. Je continu de la questionner sur le fait qu'elle me résiste, ou son mal être, je ne sais même pas en fait. J'essaye de découvrir la femme qu'elle est. Je ris lorsqu'elle mentionne son effort, car elle m'a vu nu. Pour être nu, je l'étais vraiment en plus. "Je connais, mais je n'applique pas, surtout quand j'ai le feu vert de ma cousine". Crystal n'est pas une chiante, bien au contraire elle me pousse à faire bouger Gemma. "Vous n'êtes point un passe temps madame, mais j'aime énormément la vue que vous me faites observer". Là, c'est de sa faute, ce n'est même pas la mienne. Je ris, puis me lève pour me mettre à ses côtés. Même assise, elle reste plus petite que moi. "Tu me fais confiance ?", je lui demande, alors que je lui prend sa main. Je la pose délicatement sur mon épaule. "Qu'est-ce qu'il y a de mal dans ça ?", je demande, puis descend ma main sur mes pecs. "Tu peux apprécier les choses sans forcément aller plus loin", c'est d'ailleurs bien plus excitant.

En ce moment j'avais un peu de mal à croire en moi.. Alors l'entendre me le dire, savoir que même lui que je ne connaissais pas plus que ça.. Avait confiance en moi.. En cette réussite. C'était plaisant, et ce sourire sur mon visage fut sincère. Remerciements avec mes lippes. "Tu peux passer avec tes collègues aussi.. en tenue , qui sait ça pourrait attirer des clientes." Je ne l'avais jamais vu en tenue, il ne portait même peut-être pas l'uniforme qui sait. Mais il aurait surement une sacrée allure dans ce genre de vêtement.. Autant que sans rien d'ailleurs.
Un éclat de rire quand il lève les bras. Je ne peux me retenir.. "Oui.. enfin tout le monde profiterait de la vue tu sais.." Ce ne serait pas une exclusivité.. Quoi que .. Ne jamais dire jamais, certes mais pour le moment je pouvais, j'arrivais à résister.. Alors autant le faire non.. On ne dit pas que plus c'est long plus c'est bon. Et je ne voulais pas que le cousin de Crys soit un pansement, il méritait mieux.. Même cette femme et cet homme , de mes nuits de débauches méritaient mieux.. Moi aussi non je pouvais avoir mieux que cette fichue peine qui me serrait le coeur.. "C'est pas mon style de musique mais s'il le dit c'est que ça doit etre vrai."
La règle d'or.. Il connait alors il n'y avait pas que les gangs de motard qui l'utilisait. "Crystal ferait tout pour me voir sourire .. Elle est adorable, c'est une fille géniale." De famille probablement.. Mais elle savait aussi que je ne pourrais pas aller si vite. Me penchant je n'avais pas remarqué mon décolleté, je baissais mes yeux et finis par me redresser en rougissant. Je n'étais pas un passe temps.. Je ne savais même plus ce que j'étais alors..

Il se lève et je le suis du regard. Son corps, près du mien. "Colin, qu'est ce que tu.." Lui faire confiance.. Mes iris se perdent dans les siennes. "Oui." Soufflais-je doucement alors qu'il prit ma main dans la sienne.. La déposant sur son épaule. Je baisse mon regard vers ma main, qui touche sa peau. Il descend celle-ci sur son corps, sur ses pectoraux.. Je frissonne face à cette caresse, à la sensation de sa peau sous la mienne. Sa voix si douce.. Mon regard remonte dans le sien.. Avant que je le détourne.. "Oui.. c'est vrai." Je ferme les yeux. Il ne me fera pas de mal, il n'est pas Lui, mais il ne me fera pas de mal.. Il ne veut que mon bien. Je tente de taire l'alarme dans mon cerveau, de sentir sous la pulpe de mes doigts sa tendresse..

"Tu veux utiliser nos corps pour te faire de la pub ? d'accord, je ris en imaginant la chose. Mes collègues et moi en pause, passant à la pâtisserie. J'espère pouvoir être là, au moins quelques petites minutes. C'est vrai que Gemma ne m'a jamais vu en tenue, je la ramène rarement à la maison sauf quand je suis épuisé. Je ne garde que mon insigne et les menottes. Mon flingue aussi, mais ça j'évite de le dire. "Tout le monde ? il n'y a que nous pourtant", je ris. Nous partons dans une philosophie des mots, je ne sais pas pourquoi. Il doit être tard et ça doit jouer sur mon système. Je lève les yeux au ciel quand elle me dit que Bieber n'est son style de musique, alors que toutes les nanas l'adorent. Je suis sûr qu'elle en serait fan, si il avait un violon entre les mains. Elle me parle en suite une règle d'or, ce truc tout bêtement inventé par les nanas. Ne pas toucher un tel ou à un tel okay, mais si on a l'accord ? Moi, j'ai l'accord de Crys. Je souris quand elle parle de ma cousine, ça tête me manque comme ses bêtises. Je n'ai même pas le temps de m'attarder sur elle, que Gemma m'offre une vue des plus...agréable. Elle en rougit, c'est mignon. Je finis par me lever, après avoir presque terminé mon fondant au chocolat. Je fais juste une pause, pour lui montrer que je ne vais pas la dévorer, qu'il ne va rien lui arriver. J'essaye de la mettre à l'aise avec elle-même, peu importe son soucis. C'est une belle femme, il faut qu'elle le sache. Elle est forte, elle doit aussi le savoir. Elle peut exprimer son envie, sans pour autant s'envoyer en l'air. Je pose sa main sur mon épaule, mon torse pour qu'elle puisse me sentir. Il n'y a pas de mal à ce qu'on fait, je sais qu'elle en a envie. Ce n'est pas pour autant que je demande un acte sexuel. Alors oui, je souffre intérieurement parce que je préfèrerais faire autre chose, mais pas elle. Quelque chose la bloque. Je passe ensuite son indexe un peu dans le chocolat, que je porte à mes lèvres. Ma langue caresse son doigt, attrapant le chocolat, puis je le sors sensuellement de ma bouche. "C'est mal ça ?.

« Totalement ! L’uniforme est le fantasme de beaucoup .. Alors un uniforme et un muffin de chez D-Lice.. Je pense que c’est le combo parfait non? » A vrai dire c’était plus sa visite.. Qu’il passe voir ce que ma boutique donnait, que des gens que j’appréciais soit là, ça me rassurerait, mais lui avouer c’était pas au programme, il se serait senti pousser des ailes. Et pour le moment dans l’idée de l’embêter encore un peu. Ce petit jeu, qui nous permettait de passer des moments ensembles me faisait du bien. Il n’y avait que nous ici, il avait raison. « Tu crois que Crys a mis des caméras? » Je regarde autour de moi avec un sourire et me met à rire. « Je préfère me dire que non vu ce dont on a déjà parler elle et moi.. » Je pense à voix haute, mais ses mots sur son cousin, quand elle m’avait dit de faire ce qu’on voulait.. Faire l’amour sur le plan de travail, sur le canapé.. Ok je voulais la faire raler, mais si elle nous voyait, moi en nuisette et lui en caleçon dans la cuisine.. Ok elle avait raison, son cousin me plaisait. Mais tout comme à lui, je n’irai pas lui dire.
Son sourire quand je l’évoque, sa cousine, est tendre à voir. C’est plaisant de voir que de nos jours là famille compte encore. Je n’ai pas de cousins ni cousines, il n’y a toujours eu que ma mère , Logan et moi.. Alors ça me touche de voir que Crys a du monde sur qui compter.

Il se lève, guide ma main pour toucher son corps, mon regard sur ses doigts, remonte vers ses yeux.. Non il n’y avait pas de mal, on était pas obligé d’aller plus loin.. Et pourtant cette chaleur en moi grimpe un peu trop vite, mon souffle n’obéit plus à mon cerveau et celui ci est totalement en train de déraillé, alarme qui hurle et brouillard épais qui me fait tourner la tête.. Non c’est pas le brouillard, c’est Colin.. Il prend du chocolat avec mon doigt, je le regard faire, silencieuse, docile, ne refusant pas qu'il le fasse. A cet instant il pourrait tout faire de moi. Je ne me quitte pas un seul instant du regard, suivant ses gestes. Il glisse mon doigt entre ses lèvres, les miennes s’entrouvrent avant que je vienne mordre ma lèvre inférieur.. Je fonds, mon coeur bat la chamade, mes joues s’empourprent, je viens de perdre tout signe de lucidité, je ne suis plus qu'une guimauve à sa merci.. Non il n’y avait rien de mal au contraire, quoi que ce feu qui commence à me dévorer est une torture. Déglutissant avec difficulté, je secoue doucement la tête pour faire signe que non, ça n’avait rien de mal.. Je reste silencieuse, impressionné par cette homme, autant que par mon envie de presser mes lèvres contre les siennes..

Est-ce qu'elle essaye de m'avoir par les sentiments là, en utilisant la nourriture ?. "Madame vous jouez avec ma faiblesse !", je ris. Gemma me parle ensuite de Crystal et de caméras. Est-ce que c'est un délire entre elles ?. Je regarde moi aussi autour de moi, je ne sais même pas pourquoi en fait. Je sais qu'il n'y a pas de caméras, sauf si m'a cousine est une perverse. "Si il y en a, c'est qu'elle veut nous regarder faire et ça serait très étrange", dégoûtant même, je suis son cousin. Regarder les autres pourquoi pas, mais clairement pas entre membre d'une même famille. "Vous avez parlé de quoi ?", je demande, un air innocent et doux sur mon visage. Une nouvelle bouchée de fondant, il ne m'en reste presque plus. Je ne dirais pas non à un autre en même temps mais non. J'ai du prendre pleins de kilos depuis que je suis venu vivre avec Gemma. Je ne sais pas ce qu'ils ont tous avec leur règle d'or. Ne fais pas ci, ne touche pas ça. wow liberté les gars, on baise qui on veut. On embrasse qui on veut.

Je tente une approche, pour tester Gemma. Pas pour la provoquer, mais pour voir ce qu'il la bloque, jusqu'où elle peut aller. A croire que je deviens un psy du sexe. Sa main sur ma peau, elle ne dit rien. Je vois tout de même que le rythme de sa respiration est en train de changer. Elle ne m'arrête pas, bien au contraire. Nos regards ne se lâchent pas. Je m'assure à chaque fois que ça n'aille pas trop loin pour elle. Je continu, glissant son doigt entre mes lèvres. Un peu de chocolat dessus, pas trop, c'est tout de même censé être sensuel. Une nouvelle fois, ce n'est pas mal pour elle. Je ressors son doigt d'entre mes lèvres, passant ma langue dessus pour récupérer le chocolat qu'il reste. "Et ça, c'est mal ?", je lui demande, alors que je me penche vers elle. Mes lèvres se pressent contre les siennes, mes dents la mordillent avant de me redresser. "C'est trop pour toi ?", je lui demande, mon regard dans le sien.