just one last dance feat. @Suha Lim et @Sirius Moon ─────✧･ﾟ: *✧･ 21 mai 2021

les actions qui n'ont aucun sens, aucun but. à moins que ça ne soit de la déstabiliser. c'est ça que tu cherches sirius ? l'entraîner sur la même pente que toi ? et c'est ridicule, y a prescription. vis souffrances passés qui n'avaient pas besoin d'être ramené à l'ordre du jour. alors pourquoi ? elle arrive pas à te cerner, peut être qu'elle ne l'a jamais vraiment fait. à se souvenir des instants à deux où vous ne faisiez rien d'autre que vous regarder dans les yeux pendant des heures, découvrir tes traits parfaits quand elle détestait pourtant que tu l'observes en retour. le goût du premier amour. tu l'avais jamais vraiment quitté en réalité, toujours quelque part dans les songes. j'sais pas ce que j'attendais. curiosité peut être. où l'envie d'être avec toi quand la stupidité ambiante l'avait poussé à croire que peut être vous pourriez retrouver ce que vous aviez perdus. idiote. et c'est l'air qui devient insoutenable, comme si être à tes côtés était désormais semblable à une brûlure. voguer de désillusion en désillusion. à vouloir disparaître aussi vite que ce qu'elle était arrivée et tes mots qui pourtant l'accroche encore à toi.

coup au coeur. violence des révélations. ferme les yeux quelques instants quand c'est la tête qui tourne soudainement. qui ? question fébrile, à la hauteur de ses émotions. qui sirius ? parce qu'elle aurait tout donné pour te revoir encore une fois. pour pouvoir s'expliquer. te dire que c'était pas toi, que c'était elle le problème. l'éternel souci. je voulais pas te rejeter la première fois et.. la deuxième c'était pas moi. et si elle avait tant pleuré, c'était devant son incapacité à te dire réellement ce qu'elle désirait. quand elle aurait voulu rester avec toi pour l'éternité plutôt que s'abandonner encore une fois au regard des autres. incapacité à se concentrer que sur le tien. je t'ai toujours aimé. parfois mal mais je l'ai fait. à répétition, même après les années. et même encore maintenant, dans les autres, je te cherche toi. alors tu vois, vous êtes ridicule à deux.

just one last dance

et c’était sûrement pas la bonne symphonie. elle est brusque, comme rouillée, elle a à peine de bonne tragédie. à l'atmosphère lourd, comme une sensation lassante amère - il est écœurant, ce goût de rancœur, brûle au fond de la gorge comme une marque persistante sur l’épiderme. c’est qu’un disque rayé, à répéter sans cesse les mêmes erreurs, ou remords pourvu qu’ils existent encore, quand en réalité, c’est qu’une dystopie infernale. on tombe dans les mêmes gouffres par les paroles venimeuses, toujours la même foire. y’a rien de sérieux, c’est juste burlesque, d’étouffer encore les souvenirs d’autrefois, d’en rire presque du diable qui les effacent, parce que je ne suis que l’espèce arrogante qui charme au détour d’un sourire aguicheur et d’une belle gueule d’ange. rien de plus qu’un trublion, une poésie de mauvaise qualité que l’on rabâche aux enfants d’apprendre, en quête d’être plus brillants. elle ne sait pas, nymphe, ce qu’elle a recherché en cette nuit fraîche, là où je tente d’échapper aux sables mouvants et à la marée qui emporte dans la brutalité de la tempête. et les épaules se haussent, à faire taire des mots qui peinent encore - ils ont mal, ou font mal. j’aurais pu, peut-être, croire encore à l’innocence de me perdre éternellement dans ses prunelles, mais j’aime jouer d’elle, faire d’elle la gamine trop pure quand elle peut désormais mordre à m’en glacer le sang. et elle avoue, confesse presque les torts qui n’appartiennent qu’à nous et aux autres. “ tes parents et les miens, suha. tu sais, le grand papa moon. à dire ce qui est juste ou pas juste quand ses enfants sont juste fucked up par sa faute. ” à exister à travers les regards des autres, à priver le môme de ses besoins, aux envies que je piétine qu’il vive dans cette carapace foutue. et le corps s’approche encore, attiré, irrémédiablement attiré vers elle, sans jamais pouvoir me susurrer comme il est bon d’aimer. “ j’aimerais exister encore un peu comme avant, pour que tu puisses me trouver. ” et l’ivresse raffole d’un corps au bout des extases - ce n’est qu’une illusion, d’un front collé contre son épaule quand c’est le monde qui se permet de tourner beaucoup trop rapidement autour de moi. c’est nauséeux.

just one last dance feat. @Suha Lim et @Sirius Moon ─────✧･ﾟ: *✧･ 21 mai 2021

et à quoi bon quand tu n'étais plus rien d'autre qu'un souvenir ? à chercher en toi ce qui avait pu te composer par le passé quand ton aura avait changé pour ne pas dire disparu. l'évolution il parait, pas certaine d'apprécier ton présent ou de pouvoir s'y accommoder. peut être parce que la provocation dont tu pouvais faire preuve venait à lui rappeler celle de ses anciens bourreaux. et comment avais-tu pu ? passer du sauveur à l'enfer, ne plus être que l'ombre d'un monde où tu lui avais pourtant donné une raison d'exister. soupir qui filtre, à la hauteur de la déception, à plus vraiment savoir pourquoi continuer à s'accrocher à ce qui n'avait plus lieu d'être. deux inconnus. ouais.. le rire nerveux qui filtre des lèvres quand tu mentionnes les géniteurs, à ne t'être jamais doutée de l'enfer entre les murs de la demeure lim. à n'avoir jamais vraiment questionné ses errances à l'extérieur quand elle était plus souvent dans le café de la librairie plutôt qu'avec ses pairs. et peut être est-ce sa faute, à constamment garder le silence sur tout ce qui la compose. à laisser deviner les souffrances sans jamais poser de mot dessus. ferme les yeux, profonde tristesse qui s'installe à moins que ça ne soit qu'une lassitude ancrée.

et c'est pas possible tu sais ? revenir en arrière, changer les choses. on a sûrement juste raté notre chance. et les deuxièmes n'étaient qu'échec. alors pourquoi t'étais là ? à lui demander d'être présente quand quelques jours avant c'était les larmes que t'avais cherché à déclencher. instabilité émotionnelle qu'elle n'était pas prête à affronté, pas quand le vous continuez à être aussi douloureux. pince les lèvres, à regretter sûrement d'avoir fait le déplacement quand remontait à la surface un passif qu'elle aurait tant voulu oublier. et presque trop machinalement, les doigts glissent dans tes cheveux, les instants de tendresse que vous aviez pu partager mais qui n'avait plus leur place désormais. prends soin de toi. mais elle refuse d'être dans l'équation, à quitter l'endroit et toi, laisser au loin les fantômes de votre amour quand ça ne serait que douleur d'y croire encore un peu.

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et c’est un peu trop. c’est impossible, d’effacer les paroles amères, des mots jetés comme un venin. à faire fondre l’épiderme sous l’ivresse enfantine. et peut-être au final, qu’il ne s’agit que des terribles chamailleries, des insomnies jusqu’à penser qu’on pourrait reprendre le cours d’une histoire étouffée. c’est rien, de tout ça. c’est juste une mauvaise action, un battement d’aile qui provoque le chaos. c’est destructeur, ça n’a pas réellement de sens. et ouais, on a sûrement raté notre chance. c’est jamais certain, entre nous, pas vrai ? suha, t’as sûrement le secret. “ on a foutu en l’air notre chance. ” rire nerveux qui s’échappe, mimétisme de ses gestes, à imiter la moindre émotion qui se dégage d’elle comme un mauvais aura. on est douloureux, juste un mauvais passage, un film de mauvais genre. à délaisser son corps, à se plaindre des jeux inutiles, des mauvais règles lancées sans jamais qu’elle ne puisse les accepter. chemin jusqu’aux airs marins qui étouffent, désespoir au détour des vagues qui s’égarent sur le sable froid. ça emporte à l’horizon les problèmes d’adolescents, les amours (in)vaincus. convaincus. ou peut-être pas. ça plane encore, l’incertitude, les impressions de t’aimer encore, ma jolie. t’es belle sous les éclats de lune, t’es belle quand la mer t’arrache à moi. c’est la plage qui te jalouse. “ reste dans ma tête, suha lim. me quitte jamais, torture moi, je m’en fous. ” c’est l’ivresse qui discute, belle tentatrice. le sourire d’arrogant sur les lèvres, à peindre les allures de mauvais garçon quand le corps s’effondre, las, sur le sable. “ laisse moi me souvenir de toi… ” au corps à l’abandon, sur le lit de sable, comme notre amour au gré des airs marins.