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I LOVE HARVARD
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    siha - just one last dance
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    Lien du postMar 4 Mai - 15:37
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    la boule au ventre, angoisse persistante, regarde les secondes s'écouler. et c'est l'océan à perte de vue qui accapare l'attention, reste prostrée à sa place sans oser s'avancer. ta silhouette qu'elle devine pourtant un peu plus loin, dans l'attente de sa présence quand elle ne comprends pas pourquoi est-ce que tu lui avais demandé ça. esprit bordélique, les sens qui se mélangent quand rien n'a de sens. robe ridicule qu'elle porte, à ne jamais réussir à se trouver assez bien, à pas saisir le sens de la demande. pourquoi sirius ? cigarette qu'elle porte à ses lèvres, crache la fumée de ses pulpeuses rouge vif, cherche le courage nécessaire pour s'aventurer sur la baie. inspire, expire, laisse le mégot tomber à ses pieds quand il était sûrement plus idiot de rester ici que te confronter toi. est-ce que c'était un jeu ? une revanche que tu cherchais à prendre ? à ne plus vouloir la croiser pour l'inviter à danser juste après le bal de fin d'année. ferme les opales quelques secondes, les pas en avant pour lancer l'initiative. serre plus fort la veste autour d'elle, ta présence bien plus discernable soudainement. hey racle la gorge quand elle garde pourtant une certaine distance. comme des inconnus, pas vrai ?


    killing boys // with @Sirius Moon
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    Lien du postMar 4 Mai - 15:54
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    l’océan s’étend, à perte de vue. vaste brume marine, me noie là, dans l’angoisse qui noue l’estomac. un mélange de supplice des sentiments et de rejet éternel de ce qui se rapproche de l’affection. roi de l’océan qui dévaste. à la marée haute qui s’écrase contre les chevilles - ça mord, l’eau. l’écume des jours qui s’accumule, les pensées brouillonnes qui se bousculent, comme une mauvaise dictée de ce que je n’arrive plus à écrire. à perdre le contrôle sur le muscle myocardique qui fait face à la rude épreuve d’un amour enterré. et l’écume, elle forme un amas difforme, abstrait, recraché par les vagues qui s’éclatent contre le rocher qui me sert d’appui. assis là, sous les rayons lunaires, clope dérobée au détour d’une danse avec la bande d’amis. zombie face à la brise qui mord les joues, face au bâtonnet de nicotine qui s’allume - presque une catin entre les lèvres, et sourire rien qu’à cette idée saugrenue. les pieds s’enfoncent dans le sable, devant l’enfant perché là-haut, dans sa tenue de prince charmant - fantastique, presque elfique. et mes iris elles l’observent, inconnue, belle, mais méconnue. “ hey. ” à écraser le bâtonnet contre la pierre, l’air insouciant. gamin lunaire, à porter le nom de la divinité céleste, perchée là-haut. “ moi c’est sirius. moon. sirius moon. ” reprendre les conversations des adolescents d’autrefois, quand nous ne sommes plus que leur reflet bousillé.

    killing boys // with @Suha Lim
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    Lien du postMar 4 Mai - 16:26
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    s'incline avec politesse quand elle ne saurait pas vraiment quoi faire d'autre, le coeur qui dérape à moins que ça ne soit l'esprit, perturbée par l'instant, à hésiter sur les raisons de sa présence. lim suha puisque tu veux jouer l'inconnu, repartir à zéro comme si le passé n'avait pas existé à défaut de le pardonner. et elle n'était pas certaine que les choses marcheraient réellement de cette façon, qu'il était possible d'oublier et recommencer comme si de rien était. se redresse finalement, les doigts qui tirent sur les mèches blonde éparpillées ci et là. et tu peux prétendre sirius mais elle est toujours la même, y a que le physique qui transforme, le reste est toujours présent. maladresse, inconfort. à se balancer d'une jambe à l'autre quand l'être humain n'avait jamais réellement été son ami. les opales qui dérivent partout quand c'est les tics d'angoisses qui prennent le dessus, à faire claquer ses doigts à répétition comme si ça pourrait chasser un quelconque malaise. et elle s'agite, les doigts qui reviennent chercher une cigarette, mécanique des gestes pour faire quelque chose, ne pas se liquéfier là. hm, t'as passé une bonne soirée ? la seule chose qu'elle trouve à dire quand en règle générale, elle s'enferme dans ses livres pour ne pas parler.


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    Lien du postMer 5 Mai - 16:21
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    et à défaut de pardonner, c’est lâcher prise. à repousser les mémoires du passé. souvenirs qui ronge encore, à foutre le bordel dans la tête - et ça cogne dans le crâne, comme une mauvaise mélodie qui en fait saigner les tympans. rien n’est doux, pas même les baisers volés au détour des rangées de bouquins qu’elle affectionnait tant. souvenir amer, presque infecte. et on joue comme ça, les inconnus, à se découvrir comme au premier jour. s’incline avec politesse, et moi, je lève la main comme simple salutation. quelques doigts dans l’indifférence du geste, presque pitoyable quand le corps se lève. ivresse, pas qui s’enfoncent dans les sables mouvants, à la soirée dont les corps s’arrachaient à une danse effrénée. ivre le corps, sobre l’esprit. danse macabre entre les mouvements qui se font brutaux, à voir le monde qui tourne à l’envers - ça en donne presque des vertiges. et pourtant être conscient, des mots crachés dans une fumée de clope, jusqu’aux pas qui mènent à elle, à défaire les boutons de la chemise princière. “ hm, assez cool. l’alcool était pas mal, la musique pas mal, les corps qui se déhanchent plutôt mal. ” charmeur, jamais le bon garçon. à se donner aux autres, à prendre et jeter les autres sans remords. le corps qui s'effondre sur le sable, un rire qui s’échappe, jusqu’à observer la lune qui se dérobe sous les épais nuages. à tendre le doigt, comme un môme désireux de montrer l’extraordinaire. “ ce soir, on ira danser sous les yeux de ma mère. ” divine, à celle qui éclaire les océans, aux vagues qui se déchaînent entre elles. et moi, je suis spectateur de la survie des autres, à admirer secrètement celle dont je porte le nom.


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    Lien du postSam 8 Mai - 12:25
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    et elle sait pas si c'est toi ou le malaise général, ambiance étrange qui règne quand elle se rappelle pourquoi est-ce qu'elle aime autant rester enfermée dans son appartement. lèvre inférieure qu'elle mordille -maltraite- quand ça pèse sur l'esprit, à pas vraiment savoir quoi faire, dire. laisse la fumée l'envelopper, se concentrer sur la rougeur des cendres plutôt que toi quand la vérité était qu'elle ne savait pas comment t'aborder. toi qui la positionne en fautive inconditionnel quand t'avais été tout autant responsable de ses larmes, à oublier sûrement trop facilement la peine infligée pour ne voir que son côté. ok.. soupir qui filtre des pulpeuses, à pas voir quoi y ajouter. les étudiants qui avaient sûrement passés la soirée de l'année quand elle était restée dans sa chambre à tenter de se divertir avec ses éternels bouquins. pourquoi tu fais ça ? elle arrive pas à saisir, à trouver une logique. venir puis repartir. fermer les portes ou les ouvrir. les émotions qui se mélangent dans l'esprit quand ça ne reste qu'un tas d'incompréhension. tu sais que ça me met mal à l'aise tu le sais pas vrai ? suffisait de revenir des années en arrière, quand il lui avait fallut des mois pour t'adresser trois mots à la suite pour comprendre que rien de tout ça ne lui semblait normal.


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    Lien du postLun 10 Mai - 15:20
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    ambiance pesante. anormal. à penser savoir pardonner, et c’est le visage qui obsède quand en réalité, j’ai l’impression que rien d’autre n’est qu’un arrière goût de vengeance. à celle que je réfute, à l’idée rejetée de pouvoir causer du tort encore une fois. perché sur son caillou, l’astre déchu délaisse son trône de pierre. fumée qui entoure, brume nocturne qui se mélange à l’odeur âcre de la clope. nicotine comme pansement, à guérir les mauvaises paroles qui résident, à celles qui veulent s’éclater contre l’air. et ça tambourine contre la poitrine, la mauvaise blague du passé, à revoir l’être rejeté, pauvre môme toujours trop amoureux de la gamine de la librairie. maltraite sa lèvre inférieure, bouffe mes poumons, bâton de nicotine à me rendre malade quand ma tête est brouillonne, mélange de l’ivresse et des émotions vives. ça tord l’estomac, rien qu’au rictus arrogant sur les lèvres. rien de charmant, je suis juste le bouffon du démon. “ je sais pas. c’est plus fort que moi. les allures de profond connard. ” à jeter le bâton dans les sables mouvants. fumée qui s’éteint, à surplomber l’être fébrile. veste posée sur ses épaules, à pas réellement comprendre les gestes d’affection, quand j’hésite entre l’aimer, et encore la détester. foutoir dans ma tête, elle est dévastatrice. “ qu’est-ce qui te met mal à l’aise ? moi ? le fait que je ne puisse plus être le même ? hm ? ” un peu plus, s’approcher, se brûler, frôler ses lèvres, et reculer, fautif, erreur. fatale erreur. “ ça ? moi ? ce que je suis ? ” à s’expliquer quand les vagues mordent les chevilles, douloureuse, les eaux qui abîment.


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    Lien du postMer 12 Mai - 22:09
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    est-ce que c'est une vengeance ? un nouveau moyen pour la tourner en ridicule ? t'étais pas comme ça. mais la sentence passive n'était en rien applicable à l'instant présent. t'avais changé, les sens qui le lui hurlent quand elle peine à te reconnaître. comportement bien trop différent de celui qu'elle avait côtoyé pendant tant de temps. oh c'"est sûrement le pire. de te voir assumer de cette façon. connard. c'est pourtant pas le qualificatif qu'elle pourrait te donner. sûrement encore trop attachée à ce que vous aviez pu représenter par le passé. étais-ce idiot ? sûrement. si elle n'avait pas réellement changé, t'étais à mille lieux d'être inoffensif. capacité à le lire dans tes yeux quand elle a pourtant du mal à s'y plonger plus de quelques secondes. tout ? je veux di.. couper dans son élan soudainement, la surprise qui s'abat sur les traits quand les lippes se frôlent. à faire remonter des choses qui auraient sûrement du rester enfouis, renvoie en plein visage ce qu'elle n'avait pas oublié malgré les années. les doigts tremblants qu'elle passe sur ses lippes, à du mal à comprendre le geste. pourquoi ? elle est fébrile suha, dans l'incompréhension. c'est terrible, soulève le coeur. c'est pas amusant sirius peut être pour toi mais pas pour la gosse qu'elle est toujours. à avoir peur des autres comme par le passé.


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    Lien du postJeu 13 Mai - 14:43
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    vice perpétuel, aux élans de rancœur qui dominent. c'est presque irritant, les airs de mauvais garçon sur les traits du visage, à la clope qui termine le geste, bafouée et étouffée dans les sables mouvants. on observe bientôt plus le bâton qui se consume, juste les faux airs innocent qui menacent. c'est foutu, c'est les monstres qui prennent place, griffent l'épiderme et me bousillent. et c'est elle, proie de l'astre démoniaque, qui subit les regards incessants, perçants, jusqu'à trouver la douleur que j'irais arracher pour qu'elle puisse geindre un peu plus. vagues qui s’écrasent contre les chevilles, colorées, ça laisse les marques d’une tempête qui épuisent les vagues dévastatrices. à assumer le mot ardent, à écorcher le souffle d’une insulte lancée pour mieux m’abandonner à ces démons qui me plaisent - je suis le délice, pour l’appétit affamé, jusqu’à servir de carcasse à cette vengeance que je tente de réprimer. prince nocturne, à avoir jeté aux oublis le chevalier servant. à couper les mots sous les lippes qui s’effleurent - se surplombent, à s’attirer quand le corps s’efface, lointain, souffler les désirs aux océans, pour mieux les jeter comme écho. et pourquoi, oui, pourquoi, c’est rhétorique. “ pourquoi ? hein ? c’est ça ? je sais pas, suha. ça te bouffe de savoir que je suis comme ça ? moi, je dois dire quoi ? tu crois que je me vois moi dans le miroir, tous les matins ? ” à blâmer les êtres différents, quand la pourriture reflète la beauté. sans jamais oser renvoyer l’image inverse. nouvelle clope, consumée, putain entre mes lèvres, à quérir le secours sur la nicotine qui s’envole au gré de la brise. “ non, c’est pas amusant. tu vois, c’est comme une torture en continu. ” pas qui tournent, font valser l’être sur place, jusqu’au rire contre le bâton toxique. “ je suis pas bien, pour toi. ” bon à vivre dans la solitude comme gangrène, à mourir de l’intérieur, sous les airs de bon garçon.



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    Lien du postMer 19 Mai - 21:18
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    et y a rien d'amusant dans l'histoire. à lui retourner le cœur comme si c'était rien, comme si tout était devenu un jeu. ça n'en avait jamais été un quand elle s'était battue pendant de temps contre ce que tu pouvais lui faire ressentir. contre la douleur que ça lui avait procuré quand vos chemins s'étaient séparés. trop jeunes pour se comprendre ou quelque chose dans ce sens là. c'est pas parce que t'es fucked up que tu dois m'entrainer avec toi et c'est ce que tu comprends pas. à tout retourner sur toi, centre du monde, quand elle n'arrivait juste pas à comprendre pourquoi est-ce que t'étais venu l'attiser de la sorte. et donc ? tu dois me torturer aussi ? ça n'avait aucun sens. à vouloir l'entrainer sur la même pente que toi, chercher à l'empoisonner quand elle ne le méritait certainement pas. et pourquoi sirius ? qu'est-ce qu'elle avait pour mériter ça ? qui a dit que je voulais être avec toi ? gamine qui devient femme, l'adolescente de seize ans et les premiers émois qui appartenaient au passé. peu importait ce que tu pouvais lui faire ressentir, elle avait grandit, évoluée en partie. écrase les cendres rougeâtres dans le sable fin, à se redresser quand il n'y avait aucun sens ni à ton jeu ni à sa présence ici. j'vais y aller et tant pis pour la danse, pour le reste. ça n'aurait de toute manière mené nul part, pas vrai ?

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    Lien du postMar 25 Mai - 15:14
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    rien n’a vraiment de sens. à pas réellement comprendre l’être venimeux qui s’empare, jamais du corps, l’ivresse est charmante, elle m’étreint. à moi, garçon à la douceur incapable, les barrières qui retiennent l’ange d’autrefois, au garçon amoureux et souriant. jamais plus, n’a découvert la lumière du jour, et peut-être qu’il en serait aveuglé, jusqu’à devenir un tas de poussières que l’on saurait souffler au gré du vent. ce n’est pas amusant, ce jeu infernal. à laisser faire les souvenirs d’autrefois, à savoir être le centre des astres quand mon but n’avait pas été de vouloir lui faire du mal, en cette soirée où les étoiles nous faisaient l’honneur de se dévoiler. spectacle des merveilles quand le rictus arrogant prend place sur les lèvres. “ et pourtant, t’es là. t’aurait pu refuser de me voir, mais t’es là, devant moi. ” à écouter les sons qui sonnent faux. à endurer les mots qui blessent, jusqu’à provoquer le chaos de ces dernières années. fléau incessant, et le pire, c’est le rire contre le bâtonnet de nicotine de nouveau entamé. de grandes bouffées pour mieux tuer, petit à petit, la respiration qui vient à manquer. c’est juste toxique, comme l’être devenu. y’a même plus d’insouciance, et les autres ont peut-être raison, à rien valoir parce que je suis juste le détestable. “ j’ai voulu, te revoir. après la rupture. mais on m’a rejeté, j’avais amené tes fleurs préférées, on m’a dit que j’étais pas bien pour toi, que tu pleurais toujours à cause de moi. ” à avouer les erreurs d’autrefois, quand elle amorce le départ. “ alors je t’ai écrit à la librairie. je crois que c’était… je me souviendrais toujours de ton prénom. un peu débile, en soit, et avoir été rejeté deux fois, ça m’a foutu en l’air, ouais. ” parce qu’au final, l’amour n’a jamais cessé.



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