Voilà quelques semaines que je suis rentrer à Boston,  mon voyage a été riche en émotions, mais j’en ai eu besoin. Entre ma rupture douloureuse avec Lenny et la mort de mon frère j’avais touché le fond. Je crois bien que la pire période fut en Amérique latine. Découvrir que mon frère était mort il y a six mois m’à dévasté. Je suis pourtant passée par de bons moments. Quand vous toucher le fond parfois l’univers vous envoie une personne sur votre route. Toi. Ces quelques semaines avec toi m’ont semblé facile et tellement agréable. Dans tes bras, j’ai touché la paix du bout des doigts, un sentiment de bonheur que je ne pensais plus ressentir. Puis j’ai eu peur et je me sens enfuie en te demandant de me retrouver. La destiné pouvait-elle à nouveau nous réunir ? Et bien j’ai fini par avoir ma réponse. Une photo de Boston, un nouvel indice sur ma localisation et toi m’annonçant que nous sommes dans la même ville. Six mois, que nous attendions ce moment. Me voilà alors dans ma voiture pour me rendre dans un hôtel où nous sommes censé nous retrouver. Une certaine angoisse m’accompagne,  est-ce que tu m’en veux de t’avoir laissé? J’arrive à l’hôtel et je me gare. Sortant de la voiture, je vais à la réception pour récupérer une clé de notre chambre et je m’y rends. Une fois devant la porte, j’ouvre et la première chose que je vois c’est toi debout au milieu de la pièce. Basile. Tu es vraiment là ? Attrape moi maintenant parce que je n’en peux plus de t’attendre. Le manque est atroce.

La fuite encore, je n’avais cessé d’avoir peur de l’échec. Entre nous, tout avait été décuplé. L’intensité de nos échanges, ses heures à discuter et à se livrer. Ces nuits dans tes bras à trouver la paix. C’était trop beau, trop pour être vrai. Et pourtant. Alors comme pour être sûre que tu tenais à moi, comme pour me rassurer sur le fait que nous avions vecue la même chose je te demandais de me retrouver. Nous étions à présent prêt pour cet instant qui avait prit six long mois. Je n’avais plus peur, je ne voulais qu’une seule chose te voir. Alors je poussais la porte et enfin tu étais là à m’attendre. Sans doute depuis trop longtemps. Je souris quand j’entends tes mots et à mon tour je m’approche de toi jusqu’à ce que nos corps soient l’un contre l’autre. Mes mains se posent sur tes joues et c’est bien toi. Une autre vie ou dans un rêve.. Ma main glisse dans ta nuque et je viens t’embrasser. Je ne peux plus attendre, j’en ai besoin. De toi, de nous, de ce cocon qu’on s’est forgé.

Ce moment j’en ai rêver trop souvent au point que pendant une fraction de seconde j’ai l’impression que tu n’es pas réel. Et pourtant quand je fini par m’approcher de toi et que je peux te toucher ça me semble vrai. Je veux pas que tu t’en aille, je veux pas que la magie s’arrête. Six mois que l’on joue au chat et à la souris tous les deux. Mon cœur palpite et j’ai besoin de toi. Je t’embrasse, un baiser passionné parce que l’attente a été trop longue. Nos corps l’un contre l’autre et cette douce saveur de tes bras qui m’entourent. Tu m’as manqué, je le sais, je le sens dans mes entrailles. Tu viens me porter et tu me soulevés du sol. Je fini étendue sur le lit tin corps au dessus du mien. Je glisse ma main dans tes cheveux et t’embrasse à nouveau, ma langue se glissant entre tes lèvres. Le temps c’est comme arrêter tout à coup. Tout est parfait. A bout de souffle, je quitte tes lèvres un sourire accroche à aux lèvres. J’étais pas sûre que tu veuilles me chercher il y a six moi et tu es là.. Je me pince les lèvres, je t’avais laissé dans ce lit au Brésil et il n’y a pas un jour où je ne l’ai pas regretter.

Finalement peu importe l’endroit où nous étions, c’était toi mon refuge. Ensemble rien ne pouvait nous atteindre et ça avait décuplé ce que nous éprouvons. Tu m’avais trouvé à présent et je n’avais pas l’intention de m’en aller cette fois ci. La réalité, nous menaçait derrière cette porte et je voulais rester là prêt de toi. Je t’avoue finalement que je n’étais pas sûre que tu es envie de me revoir. Ta réponse est parfaite. Je suis la à nouveau et je suis là pour toi. Je savoure tes baisers alors que j’ai l’impression que plus rien ne peu m’atteindre prêt de toi. Tu me demandes de passer la nuit avec toi je plonge mon regard dans le tien. Ma main venant caresser ta joie avec tendresse. Je ne te quitte plus. J’ai besoin  de te retrouver. Je viens capturer tes lèvres à nouveau. On a tellement de temps à rattraper. Ma bouche glisse dans ton cou pour y laisser des baisers. Ici et maintenant, tu es à moi.