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Lien du postDim 18 Avr 2021 - 12:33
Etincelle : N.F, Petit incident, faible cause qui produit un effet important.
« Reste ici Gael ! Je n’ai pas fini ! GAEL ! » Sa main attrape mon bras mais je me défais de son emprise. Rapidement, j’attrape quelques affaires : téléphone, clés, portefeuille, et quitte l’appartement en courant alors qu’un objet me frôle et s’écrase contre le mur juste avant que je ne passe la porte. Dans le couloir, je m’éloigne rapidement de l’appartement en me tenant les côtes. Je me dirige vers l'ascenseur, appuie frénétiquement sur le bouton pour l'appeler, vérifiant par quelques coups d'œil rapides vers la porte que Dahlia ne m'a pas suivi. Une fois dans la cage de métal, je m'adosse à une des parois et fond en larmes. Encore une dispute. La troisième aujourd'hui. J'étais épuisé, physiquement et émotionnellement. Et elle aussi. Alors pourquoi est-ce qu'on arrivait plus à se comprendre ? Lorsque les portes s'ouvrent à nouveau, j'hésite à sortir de l'ascenseur. Je ne sais pas quoi faire, où aller. J'avais juste besoin de prendre l'air, mais l'extérieur de l'appartement était en réalité assez. Malheureusement, je ne pouvais pas rester là, dans l'ascenseur ou le hall, à pleurer en prenant le risque que les voisins me voient ou que Dahlia sorte aussi. Alors je me redresse, mets lascivement un pied l'un devant l'autre en essuyant mes larmes et quitte le bâtiment.
Sur le chemin jusqu'à l'arrêt de bus le plus proche, je me mets à réfléchir. Où aller quand on se sent seul comme moi, dans une ville aussi grande ? Surement dans un bar pour noyer ma peine et me donner l'illusion d'être entouré aux heures où la fréquentation est la plus haute. Le Lord Hobo et tous les bars à proximité du campus sont alors immédiatement rayés de la liste. Je ne voulais pas prendre le risque que mes sœurs apprennent ce qu’il se passait dans mon couple. Ni mes amis. Quelque part où il y avait le moins de chance que je croise un proche ou une connaissance, ça me semblait être un bon choix. Alors je monte dans un bus pour Boston, m'installe dans le fond de celui-ci et le laisse m'éloigner de l'appartement en mettant mes écouteurs sur les oreilles et en fermant les yeux, main sur mes côtes droites qui me lançaient légèrement. J'espérais qu'aucune séquelle autre qu'un hématome ne découlerait du coup qu'elle m'avait mit. Je ne voulais pas aller à l'hôpital où les médecins soulèveraient forcément des questions déplaisantes. Ce n’était qu’une crise passagère, les choses allaient finir par rentrer dans l’ordre. Il fallait juste que je fasse un peu plus d’efforts. C’est ça. Demain, je ferais plus d’efforts.
Sans destination précise, je laisse le bus m’emmener au sud de Boston avant d’en descendre. La vue de l’océan m’offre un spectacle apaisant dont je profite plusieurs minutes avant de me remettre en chemin, flânant dans les rues, m’engroufrant au hasard dans un des bars du quartier. Comme ça, sans aucun argument pour justifier mon choix. Bar déjà bien occupé par ceux venus passer un bon moment, je viens prendre place directement au niveau du comptoir, commande une bière, laissant mon regard et ma tristesse se noyer dedans une fois le verre entre mes mains.
Soirée du Dimanche 18 Avril
« Reste ici Gael ! Je n’ai pas fini ! GAEL ! » Sa main attrape mon bras mais je me défais de son emprise. Rapidement, j’attrape quelques affaires : téléphone, clés, portefeuille, et quitte l’appartement en courant alors qu’un objet me frôle et s’écrase contre le mur juste avant que je ne passe la porte. Dans le couloir, je m’éloigne rapidement de l’appartement en me tenant les côtes. Je me dirige vers l'ascenseur, appuie frénétiquement sur le bouton pour l'appeler, vérifiant par quelques coups d'œil rapides vers la porte que Dahlia ne m'a pas suivi. Une fois dans la cage de métal, je m'adosse à une des parois et fond en larmes. Encore une dispute. La troisième aujourd'hui. J'étais épuisé, physiquement et émotionnellement. Et elle aussi. Alors pourquoi est-ce qu'on arrivait plus à se comprendre ? Lorsque les portes s'ouvrent à nouveau, j'hésite à sortir de l'ascenseur. Je ne sais pas quoi faire, où aller. J'avais juste besoin de prendre l'air, mais l'extérieur de l'appartement était en réalité assez. Malheureusement, je ne pouvais pas rester là, dans l'ascenseur ou le hall, à pleurer en prenant le risque que les voisins me voient ou que Dahlia sorte aussi. Alors je me redresse, mets lascivement un pied l'un devant l'autre en essuyant mes larmes et quitte le bâtiment.
Sur le chemin jusqu'à l'arrêt de bus le plus proche, je me mets à réfléchir. Où aller quand on se sent seul comme moi, dans une ville aussi grande ? Surement dans un bar pour noyer ma peine et me donner l'illusion d'être entouré aux heures où la fréquentation est la plus haute. Le Lord Hobo et tous les bars à proximité du campus sont alors immédiatement rayés de la liste. Je ne voulais pas prendre le risque que mes sœurs apprennent ce qu’il se passait dans mon couple. Ni mes amis. Quelque part où il y avait le moins de chance que je croise un proche ou une connaissance, ça me semblait être un bon choix. Alors je monte dans un bus pour Boston, m'installe dans le fond de celui-ci et le laisse m'éloigner de l'appartement en mettant mes écouteurs sur les oreilles et en fermant les yeux, main sur mes côtes droites qui me lançaient légèrement. J'espérais qu'aucune séquelle autre qu'un hématome ne découlerait du coup qu'elle m'avait mit. Je ne voulais pas aller à l'hôpital où les médecins soulèveraient forcément des questions déplaisantes. Ce n’était qu’une crise passagère, les choses allaient finir par rentrer dans l’ordre. Il fallait juste que je fasse un peu plus d’efforts. C’est ça. Demain, je ferais plus d’efforts.
Sans destination précise, je laisse le bus m’emmener au sud de Boston avant d’en descendre. La vue de l’océan m’offre un spectacle apaisant dont je profite plusieurs minutes avant de me remettre en chemin, flânant dans les rues, m’engroufrant au hasard dans un des bars du quartier. Comme ça, sans aucun argument pour justifier mon choix. Bar déjà bien occupé par ceux venus passer un bon moment, je viens prendre place directement au niveau du comptoir, commande une bière, laissant mon regard et ma tristesse se noyer dedans une fois le verre entre mes mains.
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Lien du postDim 18 Avr 2021 - 13:32
Sa journée de travail fut fatigante, l'ayant épuisé au plus au haut point. Ces derniers jours, il enchaînait les jours et nuits de travail, voulant se mettre un peu plus d'argent de côté. Il n'en avait pas essentiellement besoin mais il voulait faire plaisir à ses sœurs et son meilleur ami, désireux de leur offrir des cadeaux avec l'argent qu'il se fait. Ce soir, il avait décidé de prendre sa soirée de repos, voulant simplement se reposer et s'amuser ce soir. Et il s'était rendu dans l'un des bars où il avait bossé dans le passé, ayant conservé ses réductions d'ancien employé. Il aimait bien l'ambiance de ce bar mais lui avait préféré le Lord Hobo, bar bien plus amical que celui-ci.
Le sourire aux lèvres, il est appuyé contre le comptoir et discute avec la barmaid qui s'amuse à le draguer, le faisant rire puisqu'il sait très bien qu'elle n'est intéressée que par les courbes féminines, donc tout sauf ce qu'il possède. Mais il s'en moque, voulant simplement s'allumer sans réfléchir. Un whisky à la main, une cigarette prête à être fumée dans l'autre, il attend la fin de la discussion pour pouvoir rejoindre l'espace fumeur et s'empoisonner les poumons. Et il le peut enfin, adressant un clin d'œil à son ancienne collègue avant qu'il ne finisse son verre et que ses pas le guident vers la porte pour rejoindre l'extérieur. Mais il s'arrête en chemin, repérant un de ses collègues de travail qui est au seul au comptoir. Alors il le rejoint, posant sa main sur son épaule. Hey Gael, ça va ? Il marque une légère pause, souriant doucement alors qu'il prend place sur un tabouret près de lui. Qu'est-ce que tu fais ici ?
@Gael J. Dinkley
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Lien du postDim 18 Avr 2021 - 19:32
Etincelle : N.F, Petit incident, faible cause qui produit un effet important.
Je fais tourner le verre entre mes mains plus que je ne le bois, le regard perdu dans le vide. De nombreuses questions frappent mon esprit, ainsi que des doutes. J’en viens à remettre de nombreuses choses en question. Ne serait-ce que ma présence ici. N’aurais-je pas dû rester à l’appartement pour justement prouver à Dahlia qu’elle avait tort ? Que je ne cherchais pas à la fuir. Est ce que je ne venais pas de lui donner raison en venant ici ? Questionnement éternel sur chaque décision que je prenais depuis quelque temps, j’en avais mal à la tête d’être constamment si indécis et perdu. Notre relation n’était pourtant pas si difficile quand nous étions arrivés ici, alors qu’est ce qui avait changé ? … Moi ? Est ce que mon comportement aurait vraiment donné à n’importe qui de quoi s’inquiéter sur mes sentiments, ma fidélité ? C’est vrai qu’il fut un temps où je trainais souvent dans les soirées étudiantes, mais je n’y avais jamais rien fait d’irrespectueux envers Dahlia. Je ne crois pas. Dans tous les cas, c’était fini, je ne sortais quasiment plus le soir en dehors de mon travail. Et même ce soir, c’était exceptionnel. Si j’étais sorti, c’était seulement parce que je ne savais plus comment faire pour l’aider à se calmer quand elle était si en colère.
Les minutes passent et mon verre est toujours aussi plein. J’ai même l’impression qu’il commence à chauffer entre mes doigts. Je le porte à mes lèvres, pour en boire une gorgée, toujours l’esprit ailleurs jusqu’à ce qu’une main sur mon épaule me fasse sursauter. Mon cœur saute un battement avant que je prenne conscience que cette personne ne me voulait aucun mal.« Giulian... » Rythme qui se stabilise pour revenir à la normale après cette fausse frayeur. Je regarde l’homme, les yeux encore probablement humides de tristesse et de culpabilité. « Ca va et toi ? » Mensonge, mais je ne pouvais décemment pas lui dire la vérité. D’autant plus que pour quelqu’un qui voulait éviter de croiser des proches ou des connaissances ce soir, c’était raté. « Je suis venu prendre un peu l’air et me détendre. » Ce qui n’était pas complètement faux pour le coup, j’en avais besoin. « Et toi ? Tu ne travaillais pas ce soir ? » Je regarde rapidement autour de nous, cherchant à comprendre s’il était accompagné ou non. S’il l’était, il ne se sentirait pas obligé de discuter longtemps avec moi, ce qui ne serait pas plus mal pour lui. Personne n’avait envie d’entendre mes problèmes ou de passer une soirée sans intérêt à mes côtés.
Je fais tourner le verre entre mes mains plus que je ne le bois, le regard perdu dans le vide. De nombreuses questions frappent mon esprit, ainsi que des doutes. J’en viens à remettre de nombreuses choses en question. Ne serait-ce que ma présence ici. N’aurais-je pas dû rester à l’appartement pour justement prouver à Dahlia qu’elle avait tort ? Que je ne cherchais pas à la fuir. Est ce que je ne venais pas de lui donner raison en venant ici ? Questionnement éternel sur chaque décision que je prenais depuis quelque temps, j’en avais mal à la tête d’être constamment si indécis et perdu. Notre relation n’était pourtant pas si difficile quand nous étions arrivés ici, alors qu’est ce qui avait changé ? … Moi ? Est ce que mon comportement aurait vraiment donné à n’importe qui de quoi s’inquiéter sur mes sentiments, ma fidélité ? C’est vrai qu’il fut un temps où je trainais souvent dans les soirées étudiantes, mais je n’y avais jamais rien fait d’irrespectueux envers Dahlia. Je ne crois pas. Dans tous les cas, c’était fini, je ne sortais quasiment plus le soir en dehors de mon travail. Et même ce soir, c’était exceptionnel. Si j’étais sorti, c’était seulement parce que je ne savais plus comment faire pour l’aider à se calmer quand elle était si en colère.
Les minutes passent et mon verre est toujours aussi plein. J’ai même l’impression qu’il commence à chauffer entre mes doigts. Je le porte à mes lèvres, pour en boire une gorgée, toujours l’esprit ailleurs jusqu’à ce qu’une main sur mon épaule me fasse sursauter. Mon cœur saute un battement avant que je prenne conscience que cette personne ne me voulait aucun mal.
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Lien du postLun 19 Avr 2021 - 8:11
S'il peut paraître insouciant la plupart du temps, étant toujours celui qui sort des blagues dans les moments durs, il ne peut s'empêcher de se demander ce que son collègue peut bien faire là ce soir. Mais il ne veut pas le montrer de suite, exprimant plutôt une curiosité plus saine quand à son état. Son regard se pose sur son visage, ses sourcils se fronçant en voyant ses réactions. T'es sûr que ça va ? On dirait pas.... Il pose l'un de ses coudes sur le comptoir, l'observant avec attention. Mais je vais bien, perso ! Il sourit doucement avant d'appeler la barmaid, reprenant un nouveau verre qu'il attrape entre ses mains. Enfin, il se tourne de nouveau vers Gael et secoue la tête à l'entente de sa question. J'ai pris ma soirée, je voulais sortir un peu pour m'amuser au lieu de travailler. Je commence à devenir fou à force d'enchaîner les heures entre le bar et la boîte. Il fait une petite moue fatiguée avant de pencher la tête sur le côté, son regard se baladant sur son visage. T'as besoin de t'amuser aussi, toi. Ça te ferais sûrement du bien de ne pas rester sérieux ce soir !
@Gael J. Dinkley
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Lien du postLun 19 Avr 2021 - 19:00
Etincelle : N.F, Petit incident, faible cause qui produit un effet important.
Je baisse la tête lorsque Giulian me fait remarquer que je ne semble pas si en forme que je le prétends. Étais-je si transparent pour que même lui puisse voir claire dans mes mensonges ? Il semblerait que oui. J'étais donc véritablement incapable de donner le change sur ma relation, de prétendre que ça allait. Incapable de convaincre qui que ce soit, pas même moi-même. Il faut dire que tant de signes me trahissaient, que je le veuille ou non. Ma mine basse, mes yeux probablement encore un peu rouge, mes sursauts à chaque contact inattendu. Ca pouvait paraître anodin la plupart du temps, mais en les cumulant tous, ce n’était pas tellement surprenant que certaines personnes les remarquent. J’étais transparent... Et je ne savais pas quoi en penser.
Il prend place à côté de moi, s’installe, accoudé au comptoir et je suppose de ce langage corporel qu’il n’est attendu nul part. Verre entre ses doigts, mes suppositions se confirment. Lui aussi avait besoin d’une pause de ce qu’il me confiait. Mais pour des raisons bien différentes des miennes. Et je pouvais le croire sans la moindre difficulté. Un travail pouvait parfois être éprouvant, mais en cumuler deux, ça pouvait demander des efforts et une organisation redoutable qui devaient peser si on ne fait pas une pause au milieu de tout ça.« Tu as raison. Ça fait du bien de changer d’air, même le temps d’une soirée. » Dommage que je n’étais pas vraiment capable d’appliquer ce genre de conseil moi-même, et que, même dans un bar, je ressassais les mêmes pensées.
Expression de surprise qui se dessine lorsqu’il me conseille de m’amuser aussi.« Je ne sais pas… » Après tout, je n’étais pas certain de le mériter. J’avais encore causé une dispute avec Dahlia à cause de mon travail et en plus, j’avais fui au lieu d’essayer de discuter avec elle et mettre les choses au clair. « Je ne voudrais pas gâcher ta soirée, tu avais certainement imaginé autre chose que de la passer avec moi. » Et s’il était venu pour s’amuser, ce n’était certainement pas avec quelqu’un comme moi qu’il devrait la passer. Mon regard se perd un instant dans ma bière avant d’en boire une gorgée et de faire face à nouveau au jeune homme. « Désolé, je suis un peu fatigué ce soir. Je ne voudrais pas que tu ais pris un jour de repos pour rien. » Ma soirée était gâchée, c’était un fait, mais je ne voulais pas gâcher celle de quelqu’un d’autre.
Je baisse la tête lorsque Giulian me fait remarquer que je ne semble pas si en forme que je le prétends. Étais-je si transparent pour que même lui puisse voir claire dans mes mensonges ? Il semblerait que oui. J'étais donc véritablement incapable de donner le change sur ma relation, de prétendre que ça allait. Incapable de convaincre qui que ce soit, pas même moi-même. Il faut dire que tant de signes me trahissaient, que je le veuille ou non. Ma mine basse, mes yeux probablement encore un peu rouge, mes sursauts à chaque contact inattendu. Ca pouvait paraître anodin la plupart du temps, mais en les cumulant tous, ce n’était pas tellement surprenant que certaines personnes les remarquent. J’étais transparent... Et je ne savais pas quoi en penser.
Il prend place à côté de moi, s’installe, accoudé au comptoir et je suppose de ce langage corporel qu’il n’est attendu nul part. Verre entre ses doigts, mes suppositions se confirment. Lui aussi avait besoin d’une pause de ce qu’il me confiait. Mais pour des raisons bien différentes des miennes. Et je pouvais le croire sans la moindre difficulté. Un travail pouvait parfois être éprouvant, mais en cumuler deux, ça pouvait demander des efforts et une organisation redoutable qui devaient peser si on ne fait pas une pause au milieu de tout ça.
Expression de surprise qui se dessine lorsqu’il me conseille de m’amuser aussi.
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Lien du postMar 20 Avr 2021 - 9:13
Il fait ce qu'il veut de sa vie, ayant toujours fait en sorte d'être aussi libre que l'air quand on voulait lui passer la corde au cou et la bague au doigt. Mais il ne faisait rien de mal, sachant très bien que personne ne se fait de faux espoirs par rapport à un quelconque avenir avec lui. Mais il est fidèle auprès de ses ami‧e‧s et proches, voulant toujours être là pour les aider à aller mieux. Alors ce n'est pas étonnant s'il s'arrête aux côtés de son collègue, récupérant un nouveau verre pour lui faire comprendre qu'il n'est pas décidé à bouger de sitôt. Surtout le temps d'une soirée. Il suffit de quelques heures seulement pour apprendre à se détendre. Et il tente de convaincre son cadet de s'amuser aussi, voulant le voir se détendre. Pour t'amuser, il ne faut pas réfléchir tu sais ? Il faut se laisser aller. Et c'est ce qu'il sait le mieux faire alors il sourit doucement, buvant une gorgée de sa boisson avant de froncer les sourcils. Tu ne gâches pas ma soirée, qu'est-ce que tu racontes ? Je n'avais rien prévu, en plus, donc ne pense pas que tu gâches quoi que ce soit ! Il lève les yeux au ciel avant de le regarder avec intérêt, secouant la tête. Discuter avec toi ne rend pas inutile mon jour de repos, Gael. Au contraire, je préfère discuter avec toi plutôt que de parler à des inconnus. Et il sourit, vidant son verre avant d'en commander un autre. J'te propose de boire juste et on discutera plus tard ?
@Gael J. Dinkley
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Lien du postMar 20 Avr 2021 - 10:11
Etincelle : N.F, Petit incident, faible cause qui produit un effet important.
Il insiste, ne quitte pas sa place. Mes sentiments se partagent entre la joie de ne pas être seul toute la soirée et la culpabilité de gâcher la sienne, mais je n’ai plus la force d’argumenter avec qui que ce soit ce soir. Je voulais juste mettre mes problèmes de côté, ne serait-ce qu’une heure ou deux. Là-dessus, il avait parfaitement raison. Parfois, quelques heures suffisaient à recharger les batteries. Non pas que je pense que ça pouvait suffire à recharger complètement les miennes, mais peut-être un peu. Parce que ne pas réfléchir, je ne savais pas faire. Enfin, je ne savais plus le faire. Il y avait une époque où je n’aurais eu aucune difficulté à descendre mon verre d’une traite et aller inviter une inconnue à danser, mais désormais, j’étais trop timide et soucieux des conséquences. Mais la présence de Giulian me pousse à faire un effort, à essayer. Ne serait-ce que pour ne pas lui donner l’impression de passer sa soirée avec un dépressif.« Je vais essayer de mettre mon cerveau en off alors. » Je viens porter mon verre à mes lèvres pour appuyer mes propos. La bière n’était pas ce qu’il y avait de plus anesthésiant, mais c’était suffisant pour commencer.
Un mince sourire vient étirer mes lèvres alors qu’il me rassure sur le fait que passer du temps avec moi ce soir ne le dérange pas. Même si j’ai un peu de mal à croire qu’entre le Lord Hobo et ce soir, il n’en ait pas marre de me voir. Moi ça ne me dérangeait pas en soi. Il y avait une bonne ambiance au travail, et pas qu’entre nous. L’équipe de manière générale s’entendait plutôt bien, ce qui rendait les pressions de Dahlia pour démissionner vraiment difficile à supporter. Je secoue légèrement la tête. Arrêter de réfléchir on avait dit. Je bois donc une gorgée pour essayer de passer à autre chose. Peut-être que ça pouvait être ça la solution.« Ça ne me dérange pas de discuter avec toi Giulian. Au contraire, ça me fait plaisir. On a pas forcément toujours le temps pendant le service. » Quand bien même on en avait envie, on était avant tout au Lord Hobo pour travailler. « Et puis parler me donnera soif. Je finirais peut-être par vider mon verre. Il n'a pas beaucoup diminué depuis que je suis là. » J’essaye de plaisanter un peu sur ce verre encore trop plein que je tiens entre mes doigts depuis de longues minutes déjà. Me détendre, c’était l’objectif.
Il insiste, ne quitte pas sa place. Mes sentiments se partagent entre la joie de ne pas être seul toute la soirée et la culpabilité de gâcher la sienne, mais je n’ai plus la force d’argumenter avec qui que ce soit ce soir. Je voulais juste mettre mes problèmes de côté, ne serait-ce qu’une heure ou deux. Là-dessus, il avait parfaitement raison. Parfois, quelques heures suffisaient à recharger les batteries. Non pas que je pense que ça pouvait suffire à recharger complètement les miennes, mais peut-être un peu. Parce que ne pas réfléchir, je ne savais pas faire. Enfin, je ne savais plus le faire. Il y avait une époque où je n’aurais eu aucune difficulté à descendre mon verre d’une traite et aller inviter une inconnue à danser, mais désormais, j’étais trop timide et soucieux des conséquences. Mais la présence de Giulian me pousse à faire un effort, à essayer. Ne serait-ce que pour ne pas lui donner l’impression de passer sa soirée avec un dépressif.
Un mince sourire vient étirer mes lèvres alors qu’il me rassure sur le fait que passer du temps avec moi ce soir ne le dérange pas. Même si j’ai un peu de mal à croire qu’entre le Lord Hobo et ce soir, il n’en ait pas marre de me voir. Moi ça ne me dérangeait pas en soi. Il y avait une bonne ambiance au travail, et pas qu’entre nous. L’équipe de manière générale s’entendait plutôt bien, ce qui rendait les pressions de Dahlia pour démissionner vraiment difficile à supporter. Je secoue légèrement la tête. Arrêter de réfléchir on avait dit. Je bois donc une gorgée pour essayer de passer à autre chose. Peut-être que ça pouvait être ça la solution.
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Lien du postMer 21 Avr 2021 - 7:18
Si on devait décrire le rôle de Giulian dans la vie de ses proches, il serait sûrement décrit comme l'ange et le démon qui sont sur les épaules de ces derniers. Il est toujours celui qui pousse les autres à faire ce que leur instinct leur dicte, ne voulant pas qu'ils soient bloqués dans des situations délicates. Le sourire aux lèvres, le verre à la main, il observe Gael avant de sourire encore plus quand il l'écoute. C'est une bonne idée, ça ! Tu verras, tu te sentiras mieux si tu mets ton cerveau en off. Le verre vide reposé, il conserve son attention sur son cadet en espérant réussir à lui soutirer un sourire sincère. Et il y arrive enfin, le rassurant légèrement en voyant qu'il ne reste pas aussi triste qu'il semblait l'être. Il préférait toujours voir ses comparses sourire plutôt que de voir la tristesse sur leur visage. Récupérant un nouveau verre, il boit quelques gorgées avant de pencher doucement la tête sur le côté, réfléchissant à toutes les fois où ils ne peuvent pas vraiment se parler pendant leurs services respectifs. C'est vrai... On devrait chercher à se faire des pauses en même temps plus souvent pour discuter, tu penses pas ? Il pose un regard légèrement amusé sur son visage, un sourire sincère sur les lèvres. Tu n'es peut-être pas un grand buveur ? Cela expliquerait pourquoi il est encore bien trop plein... Il le taquine doucement alors que, de son côté, il vide une partie du sien. T'as mangé quelque chose avant de venir ici, au moins ?
@Gael J. Dinkley
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Lien du postMer 21 Avr 2021 - 20:33
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C'est une autre facette de Giulian que j'ai l'impression de découvrir ce soir. Une version plus avenante, plus concernée par mes états d'âme. Plus proche de l'ami que du simple collègue, il avait vraiment l'air de vouloir mon bien, de vouloir m'aider à traverser ce que j'endurais, sans même réellement chercher à savoir ce qui pouvait me mettre dans cet état. Pas de curiosité mal placée, ni de questions indiscrètes. Il tentait de me changer les idées sans se montrer intrusif. Et j’appréciais vraiment. Parce que ce n’était pas facile pour moi de me confier sur ce que j’éprouvais, de trouver les bons mots, la juste mesure. J’avais trop souvent l’impression d'exagérer les choses, de ne pas être suffisamment capable de relativiser, ou au contraire de trop le faire, et de minimiser ce que j’éprouvais. Je ne savais plus à force, tant les deux m’avaient été reproché. Mais au contact de Giulian, j’ai envie d’essayer de laisser tout cela de côté, et de passer quelques heures dans le plus simple état d’esprit. Ce n’était pas ce que j’avais prévu en venant ici, mais quelque part, je crois que c’est ce que j’espérais… Comme la présence d’un ami.
Dans un nouveau sourire, un peu plus marqué, je hoche la tête.« Oui, on devrait essayer. Ça serait sûrement plus sympa. » Ca pourrait éviter de les passer seul, et puis ça nous permettrait de continuer d’apprendre à nous connaître. Car même si cela faisait plusieurs mois que l’on travaillait ensemble, on était encore loin d’être très proches. « Je pense que c’est surtout parce que je n’arrêtais pas de réfléchir. Le verre était plus pour la décoration. Mais… Maintenant que tu es là, j’ai envie d’en profiter. » Tout seul, je ne voyais pas vraiment l'intérêt. Alcool ou non, j’aurais sûrement passé ma nuit à me torturer l’esprit, mais là, j’avais envie d’être de bonne compagnie, autant que lui l’était pour moi. Alors je bois une nouvelle gorgée, avec plus de facilité que les premières, et un intervalle réduit. « Non, je n'ai pas eu le temps. Je ne suis pas vraiment resté longtemps chez moi après le service. Et en soit, je n’avais pas vraiment prévu de ressortir, alors je n'ai pas vraiment trouvé le temps de manger ce soir. » La dispute était venue si vite que j’avais à peine eu le temps de prendre mes aises chez moi avant de repartir. Manger n'avait pas été ma priorité sur le moment, et depuis que j'étais arrivé ici, ça ne m'avait pas non plus traversé l'esprit.
C'est une autre facette de Giulian que j'ai l'impression de découvrir ce soir. Une version plus avenante, plus concernée par mes états d'âme. Plus proche de l'ami que du simple collègue, il avait vraiment l'air de vouloir mon bien, de vouloir m'aider à traverser ce que j'endurais, sans même réellement chercher à savoir ce qui pouvait me mettre dans cet état. Pas de curiosité mal placée, ni de questions indiscrètes. Il tentait de me changer les idées sans se montrer intrusif. Et j’appréciais vraiment. Parce que ce n’était pas facile pour moi de me confier sur ce que j’éprouvais, de trouver les bons mots, la juste mesure. J’avais trop souvent l’impression d'exagérer les choses, de ne pas être suffisamment capable de relativiser, ou au contraire de trop le faire, et de minimiser ce que j’éprouvais. Je ne savais plus à force, tant les deux m’avaient été reproché. Mais au contact de Giulian, j’ai envie d’essayer de laisser tout cela de côté, et de passer quelques heures dans le plus simple état d’esprit. Ce n’était pas ce que j’avais prévu en venant ici, mais quelque part, je crois que c’est ce que j’espérais… Comme la présence d’un ami.
Dans un nouveau sourire, un peu plus marqué, je hoche la tête.
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Lien du postSam 24 Avr 2021 - 10:13
Giulian il est de ces gens qui ne supportent pas de voir les autres tristes, qui cherchent continuellement à rendre heureux‧ses ses proches et à les faire sourire dans le simple but de se sentir bien lui aussi. Et il est là pour tout le monde, toujours prêt à tout et même au pire pour leur venir en aide. Bien sûr, le pire pour un homme comme lui serait sûrement de s'humilier en public et non pas de commettre un quelconque crime violent pour venger quelqu'un. Alors il prend place auprès de Gael, cherche à lui arracher un sourire sincère avant de le convaincre qu'il ne lui fait pas perdre son temps. De toute façon, il en a toujours trop le barman. Et il sourit quand son cadet accepte de passer ses pauses avec lui, le faisant se redresser un peu. J'espère que tu n'as rien contre les personnes qui fument par contre ? Enfin, je pourrais faire un effort sinon et ne pas fumer quand on prend nos pauses ensemble. Mon docteur serait sûrement heureux de voir que je ralentis un peu ma consommation. Il n'avait pas de réels problèmes de santé mais seulement un médecin trop inquiet qui a en haine le tabac et qui adorait l'engueuler comme s'il était un gosse dès qu'ils se voyaient. Et il se concentre sur le verre de son partenaire, haussant un sourcil en l'écoutant. J'espère que tu as une bonne descente, alors. Parce que je compte pas m'arrêter à un ou deux verres Il lui sourit doucement avant d'afficher une moue presque triste en entendant qu'il n'a pas mangé, appelant la barmaid pour leur commander à manger. Commande ce que tu veux, mec. Je payerai. Il prend le temps de vider son verre avant de se tourner vers lui. Faut jamais boire sans avoir mangé, mec.
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