Alors que la tempête bas son plein à l’extérieur, que les éléments se déchaine, entre la pluies, le vent et le froid Harry Styx inspecteur de police à Indianapolis à finis son service il rabat sa capuche sur la tête et tente d’avancer pour rejoindre sa voiture, les yeux plisser à cause des gouttes de pluies qui lui fouette le visage il entend soudain un son étrange lorsqu’il passe à côté des deux grande bennes à ordures positionné juste avant le parking, de léger pleures ou ce qui ressemble du moins. Il s’approche par curiosité éclairé avec sa petite lampe torche qu’il a toujours dans sa poche et ses yeux s’écarquille lorsqu’il regarde dans le carton, un bébé tout juste né à peine recouverte d’un bout de tissus. Immédiatement il prend ce petit être avant de retourner dans le commissariat, interpelant ses collègues pour qu’ils appellent au plus vite une ambulance. Recouvrant cette petite puce avec sa veste le policier, refuse de la lâcher en se demandant quel genre de personne peut abandonner une aussi belle poupée.  

C’est à l’hôpital que Harry a décidé de prendre les choses en mains, auprès des services sociaux refusant catégoriquement que ceux-ci me nomment vulgairement Jane Doe, c’est lui qui a choisis mon prénom même s'il n’est pas allé le chercher bien loin, celui-ci m’appartient et n’est pas très commun. Pour le nom de famille il m’a donné le sien, se battant avec la femme des services sociaux qui lui as dit que ce n’était pas ainsi que sa fonctionnait. Il s'est énervé et à tout fait pour ne pas me laisser, il me disait tout le temps “Au premier regard, j’ai su que je ne devais pas t’abandonner, qu’on était fait pour se rencontrer, que j’étais fait pour être ton père” après avoir vaincu toutes l’administration, effectuer toutes les démarches possibles, il m’a officiellement adopté un mois après m’avoir trouvé.  

J’ai vécu une belle enfance, d’aussi loin que je m’en souvienne en tout cas. Harry a été ce qui se rapproche le plus d’un père pour moi et grâce à lui j’ai vécu une enfance merveilleuse. Il a eu une opportunité à Boston quand j’avais dix ans, alors nous sommes partit tous les deux pour une nouvelle ville et une nouvelle vie. Le bonheur est éphémère, surtout pour moi Harry a été tuer dans l’exercice de ses fonctions, quatre ans après notre arrivés, j’ai alors connu pour la première fois les orphelinats à l’âge de quatorze ans, le fait de n’être qu’un vulgaire numéro, comme si tout le monde nous reprochait d’être née. Je pensais qu’en famille d’accueil, tout serait mieux, comme avec Harry j’étais loin du compte, très loin.  

Dans cette famille je tentais de me faire discrète les deux enfants trois ans plus âgés que moi ne m’appréciais pas trop, il restait loin de moi, à se moquer de moi, alors je m’enfermais dans ma chambre la plupart du temps avec ma musique dans les oreilles et je dansais tout ce que je pouvais pour oublier, pour me sentir vivantes. Le début de l’adolescence, l’âge des premières amourettes et Isobel, une camarade de classe je ne sais pas j’étais attirés par elle, pas comme une amie c’était plus que ça et elle aussi, alors on s'est embrassé une fois, deux fois, plusieurs fois... et le fils, de ma famille d’accueil, Léo, nous à surprit et tout est parti en vrille. Il a commencé par le dire à tout le monde et évidemment le bruit c’est répandu, les regards de travers, les insultes et Isobel qui s’est retourné contre moi, les suivant comme un vulgaire mouton. Tout ça je vivais avec, je ne voulais pas aller à l’encontre de qui j’étais, je n'ai jamais aimé qu’on me colle une étiquette, déjà à l’époque. Je me suis rendue compte qu’on était tous pareil, alors je ne vois pas pourquoi je fixerais mon attirance seulement sur un type de personne.

Je suis partit quand j’avais dix-huit ans, je supportais plus l’œil lubrique du vieux pervers qui me servais de tuteur commençais à me taper sur le système. J’ai vagabondé dans les rues de Boston, me logeant tant bien que mal, foyer d’accueil, amis, coup d’un soir ou parfois la rue. Je me suis débrouillé tant bien que mal, mais du de trouver un travail dans ses conditions. Un an à galérer, mais je n’ai pas baissé les bras jamais, mais un jour, un hasard le destin ou je ne sais quelle connerie m’a fait croiser la route de Nathaniel. Je ne sais plus comment, je ne sais pas pourquoi, peut-être la pitié, mais il m’a aidé, trouvé une chambre, me la payer... J’ai réussi à trouver un travail, strip teaseuse, pas le job rêvé, mais au moins je danse et ça me payes les factures.

Les basses du club commencent à tambouriner, les demoiselles s’effeuille tandis que les vieux bourges franchissent le pas de la porte sans que leur mégère de femme ne puisse les voir. Un verre devant eux, le regard qui ne perd pas une miette du show qui se déroule devant eux et la bave qui coule discrètement au coin de leur misérable bouche. Vêtus de mon costume de la soirée pour faire baver tous ses vieux dégueulasses, je commence mon show suavement je coupe mon esprit, je ne pense pas qu’on est en train de me mater, que les gens sont venus pour ça : baver sur moi et mes collègues. Moi, je suis juste là pour la danse je me fiche des regards posés sur moi, je fais mon passage et je me casse. Les dernières notes de la musique s’achève et je quitte la scène en tenus d’Eve, on me tend un peignoir que j’enfile rapidement.  En petite tenue, je déambule entre les tables pour rejoindre le bar, évidemment les mains aux fesses font partie du job à force, je m'y suis faite, tant que ça reste correct. Quand un nouveau s'approche de moi en me tapant brutalement la fesse, je me retourne, lui adresse un clin d’œil un sourire et je m'en vais, mais quand ce dernier est un peu trop insistant au fil de la soirée qu'il essaye de me bloquer contre un mur, que sa main essaye discrètement d’accéder à ma poitrine et que je peux sentir son souffle dans mon cou, personne ne bouge, parce que les habitués, eux, me connaissent.

« Tu viens m'aguicher toute la soirée en me mettant ton cul devant le nez, tu dois bien vouloir faire autre chose pour un plus de fric non ? Dit-il en faisant glissez sa langue dégueulasse dans mon cou. Je souris et d'un mouvement retourne la situation en le plaquant contre le mur, ma poitrine collée à son torse ma main commence à glisser vers le sud.

- Ca peut se négocier, il faut déjà voir ce que t'a dans le froc mon grand » Ses yeux commencent à pétiller, tandis que j'ai déjà l'odeur du vomi dans la bouche, ma main agrippe alors son paquet.
- Toi, tu commences à me plaire. Alors que sa main commence à glisser le long de mon corps, la mienne, elle se resserre sur son petit service trois pièces, sa tête change alors radicalement, il lève les mains devant lui et commence à se confondre en excuse
- Quand une femme à le pouvoir sur ta queue t'évite de jouer au con avec mec ! Alors tu prends tes sales pattes et tu dégages avant que je te les arrache. »

Un sourire s'affiche alors sur mon visage, tandis que le mec de la sécurité, observant de loin, s'approche enfin en m'adressant un sourire. « Encore un qui a voulus se frotter un peu trop près de la tornade Styx. Allez à mon grand par ici la sortit » il prend alors le type par le bras et le fais sortir du club tandis que je suis déjà reparti danser le sourire collé au visage.


Je ne cours pas après le fric, je n’aime pas ça, avec Nate j’ai longtemps hésité à accepter, je l’ai tanné pour le rembourser, mais têtu comme une mule ça fais cinq ans que son argent dort dans une enveloppe. Je n’aime pas qu’on me juge et je suis une vraie saloperie quand je m’y mets il m’est déjà arrivé de rentrer dans ses magasins de luxe habillés avec mon jean troué favoris et mon croc top qui laisse apparaître mon nombril. « Madame, je ne pense pas que cet endroit soit fait pour vous » dit-elle en me juchant du regard. Sortant ma liasse de billets de mon sac à dos, la même liasse que j'ai gagné la veille lors d’une danse privés, les remuant devant cette vendeuse coincée du cul qui s'est permis de me juger au premier regard et qui à afficher sont plus fake sourire lorsqu'elle a vu les dollars se refléter dans ses yeux.  

« Qu'est-ce que je peux faire pour vous ? Vous voulez un café peut-être ? Elle fait le tour du comptoir pour se précipiter vers sa machine à café, je m'installe dans l'un de leur fauteuil super confortable en jetant mon sac à dos à terre.

- Je veux bien ouais s'te plaît et tu peux me faire une petite sélection, je suis indécise. »

Les jambes par-dessus l'accoudoir la vendeuse se précipite avec mon café, je le prends en bois une gorgés et le pose sur la table, tandis que la blondasse cours partout devant moi en me sortant cinq robes de cocktail plus belles les unes que les autres, et une dizaine de paires de talons qui en feraient baver plus d'une. Je me lève et embarque le tout dans la cabine, essayant chacune des robes ne manquant pas de sortir quelques critiques acerbes.  Je déambule dans le showroom avec chaque paire de talons qu'elle me sort, dérangeant quelques articles par-ci par-là après-avoir épuisés la vendeuse et la voyant carrément au bout de sa vie, je me rhabille remet mon sac à dos sur l'épaule. Je lui sors un magnifique « Non, mais finalement j'ai besoin de rien » je me dirige vers la porte et me retourne vers la vendeuse qui vois sa commission lui filer sous le nez « En plus ton café il est dégueulasse » Je sors en claquant la porte, ravis d'avoir pu pendant quelques instants me foutre de la gueule de ses personnes qui te juge uniquement sur l'apparence.

Je n'ai pas de problème de confiance en moi, je suis bien dans mes pompes, je n'ai pas non plus de problèmes pour aimer les gens, je suis une grande amoureuse de la vie, j'aime découvrir les personnes de tout âge de tout environs. Je n'ai jamais été spécialement éperdument amoureuse, évidemment comme la plupart d'entre nous, je rêve de connaître ça un jour, mais ça ne m'est jamais tombé dessus, je suis encore jeune, j'ai le temps. 

Je ne suis pas franchement tout ce qu'il y a de plus poli, je ne fais pas toujours attention à ce que je dis, je ne cherche pas mes mots, je parle comme je pense et je suis assez crue dans certains de mes propos. Je fais tourner les têtes, j'en suis consciente, j'en profite quand j'en ai envie. Mes potes m'ont souvent détesté quand la demoiselle qu'il travaillait au corps depuis quelques jours finis toujours pas atterrir dans mon lit et pas dans le leur. Je suis le genre de femme qui te fera tourner la tête à coup sûr.  

Vous l'avez compris, je vis ma vie sans me prendre la tête, je ne regarde pas derrière moi je vise loin devant. Je vis jour après jour, je ne me pose pas la question pour savoir ce que tu penses de moi savoir si tu m'aimes ou pas. Jamais personne ne me fera regretter ma vie ou me fera regretter qui je suis. Contrairement à ce que tu peux croire, j'ai la tête sur les épaules et les épaules solide.