désabusé, jeter à terre du trône que tu occupais sans te douter que le renversement se réaliserait quand tu t'en douterais le moins. avalanche d'interrogations qui te fait saturer, regretter les clairs de lune où le silence était roi, s'enivrer de la compagnie de l'autre avec le temps qui défilait. mais t'en as plus, t'as mal calculé, toi qui a perpétuellement un coup d'avance. t'avais mis de côté les autres facteurs, inconnus, redoutables car insaisissables. l'importance n'est plus de savoir comment, mais est-ce que. et là tu sais pas, tu ne sais plus. voir la bouche se délier et ne plus saisir ce qui en sort, abrutissement dans le regard, réalise l'amertume d'un bonheur dont les fondations étaient corrompues. anyway. conclusion balancée après le pour et le contre. tu passes une main dans tes cheveux, recomposes avec toi-même, inspires profondément avant de t'affairer à retirer la clé, la séparer du reste et accepter à ne plus y avoir accès. it's too late now. bruit de métal sur la table. ari qui s'efface pour laisser iseul reprendre la direction comme ça aurait dû être depuis le début, ravaler les sentiments.

c'est les questions qui fusent à l'infini une nouvelle fois. à avoir trop d'interrogations en suspens quand tu ne prends pas même le temps de lui donner quoi que ce soit de convenable. les tentatives vaines pour extraire ne serait-ce qu'une infinité de chose pour s'heurter une nouvelle fois à un froid implacable. alors tu t'en fiches pas vrai ? du mal que tu lui fais. c'est la dérive des sentiments, quand le myocarde fait plus de mal que de bien, quand y a plus rien qui ne trouve un sens au milieu du mélodrame actuel. à retenir sa respiration quand les clés sont posés, signe de la fin sûrement. et bientôt, elle te regardera passer la porte, retrouver tes habitudes quand elle se demanderait pendant encore bien trop longtemps pourquoi. ❝ coward parce que c'était ce que tu étais. un lâche. poupée brisée passe ses mains sous ses yeux, essuie les vestiges des peines que tu infliges quand elle voudrait disparaître de la pièce.

te haïr au point que souhaiter qu'elle te repousse plus sincèrement, qu'elle parvienne à réellement se détacher de l'image trop lisse qu'elle avait forgé sous la pulpe de ses doigts quand elle dessinait son visage apaisé par les caresses. arrogance qui ne te lâche pas en dépit de la terreur qui t'anime. elle t'aime, toi, malgré tout. les mensonges, la trahison et la manipulation, elle n'en serait pas là si elle était assez forte pour l'affronter et t'annihiler. pire, t'en éprouves aucune fierté, pas la moindre joie qui enserrerait ton coeur pour le faire battre face à cette pseudo victoire. même les insultes qu'elle parvient à articuler ont le désespoir plutôt que la colère. if you say so. miroites ses expressions, à assister à la défaillance, larmes qui déferlent et qui semblent inépuisables. aucune tentative de t'en empêcher, le temps des entraves n'est plus en même temps que ses poignets se retrouvent aux creux de tes paumes. but a coward who loves you. à l'attirer contre toi, imposer le contact qui te brûle dans tous les sens du terme. à diminuer la différence pourtant importante, courbé vers elle, caricature du loup et du chaperon rouge. i truly love you minha. sincèrement, vérité hurlante à la façon dont les yeux brillent sous la promiscuité quand ton nez frôle le sien.

fermer les yeux et cesser d'exister même pour une fraction de seconde. oublier à quel point c'était douloureux. ne plus ressentir la violence de ce qui s'était soudainement abattue sur elle. est-ce que c'était possible ? éteindre les émotions pour ne plus ressentir au moins un peu. mettre en pause juste pour pouvoir respirer normalement une nouvelle fois. et c'est le coeur qui déraille une nouvelle fois, poupée emprisonnée par les chaînes que tu lui mets, les poignets coincées entre tes mains quand elle ne se débat pas une seule fois. ❝ stop it à murmurer pour ne plus entendre les mensonges. pour ne plus supporter le son de ta voix. et les visages trop proches, les souffles qui s'écrasent quand elle peine à respirer. ❝ i love you too tu le sais, ça se voit pas vrai ? ça se sent à des kilomètres à la ronde qu'elle est dingue de toi. ❝ but why ? why did you do that ? i'm.. i'm sure i would have loved you anyway sans faux semblants, sans subir maintenant.

elle a raison, arrêtes et relâches la. offres lui l'émancipation qu'elle mérite, loin de toi. bloquer son numéro, oublier son adresse, te rendre malade juste à reconnaitre son parfum quand tu retrouveras quelque chose lui appartenant chez toi. i was afraid. de ce que tu représentes, du malheur que tu apportais de ton plein gré, à vivre dans la calomnie et y trouver un certain équilibre. chamboulement à l'effleurement des mains quand tu étais venu la voir par mégarde la première fois. électrisé, comme maintenant à étudier avec singularité les traces d'une peine que tu avais prévu. un jour. tu pourrais ressentir l'humidité des joues tant elles sont proches, le timbre de la voix qui s'est apaisé, faussement, la tempête continu de faire rage sous les côtes. tell me to leave minha, i'll do it. tu relâcherais ton emprise, physique, mentale, tout ce qu'il faudrait si elle le voulait vraiment.

si t'avais été sincère sur tout le reste, oh, elle t'aurais aimé. encore et encore, sans relâche. alors pourquoi tu fais ça ? pourquoi c'est si douloureux ? à plus savoir respirer correctement quand elle a l'impression que c'est son coeur qu'on tente d'extirper de sa poitrine. et c'est l'esprit qui s'embrouille, tout qui devient beaucoup trop compliqué. elle sait pas comment le gérer, elle sait pas tirer le trop plein d'informations en tête. les lèvres qu'elle pince, à tirer un peu sur ses poignets pour échapper à ton contact. ❝ leave, please parce que t'avais saccagé son coeur et que c'était trop facile de jouer comme ça. trop facile de pas lui donner d'explications mais vouloir la garder là. poupée ferme les yeux, refuse de te regarder. leave. juste ça.

non iseul, tu peux pas gagner à tous les coups. et c'était l'unique victoire qui comptait à tes yeux à cet instant, qu'elle pardonne tout pour ne pas que ça s'arrête là. pas maintenant, pas quand tu en as le plus besoin. minha et son aura qui t'apaise quand tu t'immisces chez elle. i- surprise, douleur profonde comme si elle t'arrachait les bras en même temps qu'elle reprenait ses droits. tu lui as laissé le choix, tu peux pas faire autrement. la forcer, lui imposer ton visage quand tu lui inspirais la pire horreur à ce moment ? tu sais, tu regrettes, mais rien de tout ça ne pourra y changer. juste la frayeur dans le regard. mains vides tout comme la tête, à juste être poussé hors de ta cachette que tu trouvais confortable, rassurante à certains moments. et tu fermes tes lèvres, les pinces l'une contre l'autre à t'en creuser les joues quand l'information ne veut être assimilée. mais tu t'inclines iseul, à t'en détourner, refermer sur vous le chapitre d'une histoire que tu avais toi-même saboté.