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I LOVE HARVARD
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    (tw) joey & ren ,, they tryna shoot down angels
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    they tryna shoot down angels
    @Joséphine Porter et @Yiren Han
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    17 mars 2021
    le destin est hasardeux, met sur sa trajectoire tantôt d'autres âmes semblables à la sienne, un brin blessée, mais fortes et fières, tantôt plus corrompues, de celles qui rongent les corps jusqu'aux os pour n'en laisser que des miettes, à l'abîmer et laisser sur sa peau (et sous le derme) les stigmates d'une confiance trop longtemps abusée et malmenée. pourtant, de ces deux catégories, elle a cette envie de croire que joey fait partie de la première. naïveté d'une enfant trop esseulée, ou instinct primaire ? elle demeure pudique, sur sa réserve, polie et curieuse, garde à l'esprit son erreur qu'elle devrait rattraper. trouver quelque autre client à satisfaire pour combler le manquement à son rendez-vous de ce soir, subitement avorté. et pourtant c'est presque sur un ton autoritaire qu'elle va à contre sens, la rousse, à convaincre la brune aux lippes carmin que les clients, ici, ne sont que des pantins et non pas ceux qui se trouvent sous la couronne, qu'importe les chèques signés et les cartes dorées. elle pince les lèvres, ren. reporte son attention sur son verre, avant de mieux relever ses iris vers joey. l'ébauche d'un rire qui vient secouer les épaules frêles lorsque le ton se veut plus joueur et le sous entendu plus insolent. ❝ avec ceux comme celui-là, je passe mon tour volontiers. — le nez se retrousse dans une expression presque dégoûtée, l'alcool revenant brûler la gorge de la jeune femme, jusqu'à être pratiquement vidé. ❝ toujours est-il que je me retrouve sans gagne pain pour la journée, à cause de cet imbécile qui n'a pas su se tenir. — qu'elle râle, la pointe d'agacement contenue jusque maintenant qu'elle se permet enfin d'avoir dans le ton. ❝ et surtout, je ne voudrais pas qu'on vienne me taper sur les doigts parce que je distrais la jolie barmaid. — qu'elle s'amuse avec un demi-sourire, jouant avec la dernière gorgée qui tourne au fond de son verre.


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    Lien du postDim 23 Mai - 18:52
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    THEY TRYNA
    SHOOT DOWN
    ANGELS - 17/03
    The Sidh
    A l’aide du méthylène délavé de ses prunelles, Joey la détaille, elle ne le dira certainement pas, mais elle apprécie le goût du rire qui s’extirpe d’un corps aussi frêle que celui-là. Elle ne tentera pas non plus de deviner son histoire, elle se doute bien que tout n’est pas blanc ou noir. Il y a des nuances que personne ne peut voir. « Avec ceux comme celui-là, je passe mon tour volontiers. » le fait d’être violentée ? Elle ne peut que le comprendre, car si choix elle devait faire, ce n’est pas non plus sur l’énergumène que Jo’ se pencherait. Elle lit le dégoût sur ses traits, alors qu’elle boit une autre gorgée, annotée « Le prochain te fera peut-être rêver. » et derrière la saveur de ses mots, il ne faut rien voir de plus qu’une raillerie, un propos teinté d’ironie, une façon de plaisanter pour lui signifier, encore, qu’elles ne sont pas ennemies. « Toujours est-il que je me retrouve sans gagne pain pour la journée, à cause de cet imbécile qui n'a pas su se tenir. » Là, par contre, Joey ne la contredira pas. Parce qu’elle entend parfaitement, le manque d’argent. La rousse, ce n’est pas vraiment sur l’or qu’elle s’est vu rouler.

    Alors sa mâchoire se resserre, à celui de Ren, elle couple son agacement, comprenant combien c’est frustrant, le fait aussi, qu’elle a perdu du temps. Et peut-être que si elle la connaissait un peu plus, elle aurait fait preuve de pitié, elle lui aurait avancé de l’argent pris dans la caisse directement. Mais en Joséphine il y a bien des choses et l’altruisme n’est pas souvent là. Surtout qu’elle n’est même pas certaine de comment pourrait le prendre Lyra. De ce fait, elle se tait, mord sa langue de ses dents acérées. « Et surtout, je ne voudrais pas qu'on vienne me taper sur les doigts parce que je distrais la jolie barmaid. » Et la morsure se transforme en sourire. Forcément qu’elle aime le ton de ses dires. Parce qu’elle a beau se faire souffrir, toujours se condamner au pire. Elle apprécie lorsqu’on attise son égo, quand on complimente le laiteux de sa peau. Dans sa quête de l’être parfait, d’un corps plus maigre et plus beau. Mais à l’égale d’une marionnette qui se galvanise d’être flattée, elle tilte dans son esprit, la bonne idée. Son esprit lunatique à souhait. Qu’elle expose d’un « Tu prends combien ? » Baliverne que l’on sert à toutes les catins. Son prix sera certainement le sien.   
         
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    Lien du postJeu 27 Mai - 15:25
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    17 mars 2021
    et derrière ses opales obsidiennes, on peut lire les accents d'une lassitude arrivée trop jeune, à endurer la vie plutôt que de la vivre comme n'importe quelle jeune fille. noyer les aléas d'un destin qui lui aura tout pris en une sortie sur un lac, un revers malhabile, de ceux qui ne laissent pas le temps d'agir. trop jeune. trop innocente. forgée par la perte, par les obstacles, et les sanglots. et les épaules se secouent, rire discret lorsqu'elle l'entend mentionner que peut-être, peut-être que le prochain client saura davantage lui plaire. haussement de sourcils dubitatif de la brune au regard rivé sur le liquide alcoolisé, avant de remonter croiser l'azur de ceux de joey. ❝ entre nous, rares sont ceux qui font rêver ici. — et malgré elle, l'image de ce client curieux qui n'exige d'elle que des étreintes simples et des discussions profondes, s'imprime sous la rétine. elle jette de nouveau un regard à son téléphone. hésite, une seconde encore, à envoyer un message. se contente simplement d'avouer que l'argent perdu ce soir n'est pas forcément bienvenu. mais elle fera avec. cumulera davantage d'heures supplémentaires au restaurant où elle travaille, ou bien à la salle d'arcades. le sommeil qui manque, habille doucement les ombres sous les yeux de la jeune femme. elle repose le verre vide contre le bar, compliment glisser à la rousse dont les traits se fendent d'un sourire discret, délicat. et alors qu'elle se redresse, yiren, le regard s'attire de nouveau de l'autre côté du comptoir ciré, curiosité qui vient doucement habiller les traits féminins, tête légèrement penchée sur le côté quand elle répond simplement : ❝ 100 les deux heures. — elle n'a jamais aimé cette question. a toujours méprisé de l'entendre, venant de la bouche des hommes l'observant comme un vulgaire morceau de viande. mais ça a un côté comique, venant de joey. parce qu'elle sait. elles savent toutes, ici, ce que ça fait. ❝ pour lui, c'était l'heure. — et ce n'est plus un secret, que les prix s'ajustent selon le client. plus cher quand la tête revient moins, ou quand ils se montrent trop exigeants.


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    Lien du postVen 4 Juin - 9:39
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    THEY TRYNA
    SHOOT DOWN
    ANGELS - 17/03
    The Sidh
    Rêver, à croire que dans le Sidh, c’est interdit. Elle n’aurait jamais pensé que dans cet endroit elle aurait la sensation d’être à sa place dans la vie. Mais rêver, c’est compliqué, c’est délicat… Ca amène des déceptions qu’on ne contrôle pas. Joséphine ne connaît plus vraiment la signification de ce mot. Elle a oublié lorsqu’à douze ans elle a commencé à s’infliger bien des maux. « Entre nous, rares sont ceux qui font rêver ici. » Elle ne la contredira pas, et pourtant… Pourtant c’est dans le Nirvana qu’elle a croisé le chemin de celui auquel à présent elle appartient. Alors derrière l’ironie, Jo’ lui glisse une vérité, comme un secret, tout petit. « Il ne faut jamais dire jamais. » car Dutch, pour elle, est à la lisière du parfait.

    Et elle laisse tourner dans sa tête les pensées, elle s’enfonce dans ses propres méandres, dans l’idée de se faire de la belle poupée, une amie, une alliée. « 100 les deux heures. » Et de sa beauté, de ses manières, la rousse se dit qu’elle devrait penser à augmenter, que les hommes ne se sentiraient pas offensés. Qu’il ne faut pas hésiter, à les faire cracher. « Pour lui, c'était l'heure. » pute de luxe, finalement, et ça la fait sourire de toutes ses dents. Carnassière quand elle va fouiller dans la poche arrière de son short en cuir, elle sort une liasse de billets, de ceux prévus pour payer son loyer. Pas grave, pas important, elle mentira mieux demain aux clients. Et les pourboires auront le loisir de pleuvoir. Elle en sort quatre, de cinquante, elle les aligne face à elle. « Deux cents, » elle annonce sournoisement, et continue sur sa lancée, afin de la taquiner, maligne comme l’être, elle sait, « à toi de déterminer la durée. » Si Joséphine se range du côté des anges ou des âmes damnées. Seulement, c’est les deux, qu’elle est.   
         
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    Lien du postJeu 10 Juin - 12:13
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    @Joséphine Porter et @Yiren Han
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    17 mars 2021
    elle se pare de barrières, de réserve naturelle, yiren, et ce besoin de se tenir en marge du monde pour se préserver. et pourtant, en dépit des paroles négatives, elle y pense, à ce client étrange qui l'appelle, parfois, n'attend d'elle que l'affection et les mots les plus simples. étrange énergumène que seongho, bulle de douceur au coeur de son chaos éternel. et derrière les paroles de joey, il y a cette image qui se dessine, celle d'un homme qui a cassé les codes, brisé ses a priori. fillette brune à la moue songeuse apparaissant sur ses lippes. ❝ tu as raison je suppose. — à constamment redouter le moment où il se montrera sous sa vraie nature, mais finalement réaliser que peut-être, peut-être n'est-il tout simplement pas comme les autres.

    et le sujet tourne rapidement autour des tarifs, gamine qui assume ajuster les prix, sans jamais mentir à lyra, toujours être honnête sur ses raisons, sur ce qu'elle gagne. ajuste au service demandé, au temps, et au comportement du client, car au Sidh, quoi qu'il arrive, ce sera toujours l'employé qui trône, et les clients qui s'inclinent, billets au bout des doigts pour tenter de s'offrir un avant goût de paradis. et le sourire de joey, il est communicatif, billes bleues parées d'un amusement éphémère, et celles, plus sombres, de yiren se parent d'une curiosité naturelle lorsqu'elle la voit sortir de sa poche une liasse de billets. deux cents. annoncés comme une sentence, les rectangles de papier alignés sous la mine surprise d'une jeune femme qui n'avait, naïvement, pas anticipé ce revirement de situation. espièglerie sur le visage de la femme aux reflets délicatement cuivrés, semble s'amuser de la surprise qu'elle vient de susciter. ❝ tu.. quoi ? — bégaiement, arrêt sur image. l'aveu qui s'évade des lèvres encrées : ❝ j'ai jamais eu de cliente. — et elle arrive pas à déterminer, yiren, si elle est sérieuse ou si elle s'amuse des règles qui règnent entre ces murs, les doigts qui pianotent contre le bar sans toutefois approcher la somme. ❝ la nuit. — c'est expiré sous l'impulsion du courage, à relever son regard vers le sien, ignorer le rose qui vient doucement habiller ses joues pâles. ❝ en admettant que ce soit sérieux.. j'aurais dit la nuit. sans condition. sans restriction. reconnaissance, amitié naissante, ou simple audace dont elle se pare, elle ne sait pas vraiment. le regard qui tombe de nouveau contre sa paume, posée à plat contre le bar derrière lequel joey se trouve.




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    Lien du postDim 20 Juin - 11:01
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    THEY TRYNA
    SHOOT DOWN
    ANGELS - 17/03
    The Sidh
    « Tu as raison je suppose. » Elle n’est pas du genre à tonner avoir constamment raison, mais sur ce genre de sujet, elle parle en femme d’expérience, et comme celle qui l’a rencontré, sa propre exception. Un client pas comme un autre, et le tout avait changé, ce soir d’octobre à présent presque démodé. « Ca arrive, oui. » Railleuse, mais c’est à la faveur de cette affection qu’elle porte à présent à Dutch qu’elle se fond en un faible sourire, d’une Joséphine qui imagine de moins en moins le pire.

    Et les billets sur le comptoir, Jo’ observe les traits de la brune se surprendre, parce que oui, c’est à s’y méprendre. Le fait qu’elle veut l’avoir pour un lascif moment, connaître son corps quelques instants. « tu.. quoi ? » Elle rentabilise ta nuit et par la même occasion elle troque l’appellation alliée contre celle d’amitié. Voilà, ce que Joey fait. « J'ai jamais eu de cliente. » Dommage, puisqu’il est de fait avéré que pour une femme rien ne vaut sa semblable, en termes de connaissance du corps, plus savante.

    Alors Joey se galvanise de la finale réaction, du glas qu’elle sonne sans pour aucune hésitation. « La nuit. » Enflammée lorsqu’à nouveau, elle lui sourit. « en admettant que ce soit sérieux.. j'aurais dit la nuit. sans condition. » Et Jo’ l’apprécie, son intonation. Tapotant de ses doigts sur le comptoir, amusée, pour répéter, « Sans condition. » Car s’il n’y avait pas eu Dutch dans son lit, elle aurait totalement foncé sur l’occasion. Elle l’aurait dévoré, sans prévention. « Je le note. » précise Joey, avant de pousser, encore plus, la dépravation de son idée, « Tu devrais essayer, » avec une femme, s’entend, même si lorsque la rousse s’est laissé aller dans des draps féminins, elle n’a jamais eu l’esprit bien sain. « Si j'avais été célibataire... » elle lui aurait montré l'art et la manière. Seulement elle ne courbe l'échine, s'incline, plus que pour un seul et unique homme, « mais pour ce soir, » bien qu’elle aurait aimé traîner sa demande plus longuement pour s’amuser, un brin vicieuse, elle précise l’Orgueilleuse. « je te garde au bar. » Pour la nuit, dans ce cas, puisque c’est la durée qu’elle a annoncée. « Pour deux cents dollars. » Ils sont à elle, faute d’une nuit sans déboire.   
         
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