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Lien du postVen 19 Mar - 22:50:57
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17 mars 2021e lle écoute pas, elle les écoute jamais. les mains dans les poches, le cœur en vrac, les jours rougies par la chaleur du bar, et ses grands yeux de poupée vitreux alors qu'il est même pas deux heures du mat. il est là, juste à côté d'elle pourtant. à lui raconter dieu sait quoi, peut-être qu'il lui propose de lui payer encore un verre. peut-être qu'il suggère d'aller chez lui. elle en sait rien, et pour être honnête, yiren, elle s'en fiche. t'as payé, tu fais ce que tu veux tant que tu suis les règles, moi j'suis là pour plier, pour attendre que ça passe, pour te vendre des sourires qui seront jamais vrais. ce soir la gamine est fatiguée, lasse d'un quotidien qui l'épuise aussi bien physiquement que moralement. l'aube de vingt-deux ans, le monde est plein de vices, surtout dans les rues sombres, dans les endroits comme celui-ci, ou la femme est reine mais les billets des hommes - et parfois d'autres - s'alignent. la boston de l'ombre, celle qu'on raconte dans les films pour donner des frissons aux gamins dans le noir. sauf qu'à la brune, c'est son quotidien. la nymphe se contente de sourire d'un air absent, la musique qui l'assourdit avec les verres qu'elle s'est enfilé au cours de la dernière heure pour s'assurer que ça passe plus vite. gamine qui offre sa pureté comme on distribue le journal dans une bouche de métro. sans réfléchir, sans ciller, sans profiter. sans savoir aimer. le bout des ongles qui joue sur le bois du bar, pianote contre le verre pratiquement vide, dans l'attente du moment fatidique. celui où il va proposer qu'ils s'isolent, et où il lui dira tout ce qu'il attend d'elle. pantin animé par la seule force des billets qui l'aident à payer un plus bel avenir à son soleil. il pose sa main sur la sienne, et la gosse elle baisse les yeux, contracte la mâchoire quand elle force son sourire. parce qu'ils la brûlent quand il la touchent. ils la brûlent à chaque fois, comme une marque au fer rouge sur sa peau pâle. dans sa tête, elle compte : un, deux, trois. mais finalement c'est l'autre paume qui s'invite, se fait baladeuse, se promène où elle ne devrait pas, et la poupée qui s'écarte, sourcils froncés. ❝ c'est pas le deal. — qu'elle martèle, la brune, le ton sec, chute du tabouret, à déplaire au client-roi. ❝ on s'en fout, fais pas genre t'aimes pas ça. — rictus écoeuré de la brune quand il s'impose, qu'il approche, cherche le chemin de ses lèvres quand elle plaque ses paumes contre le torse et repousse avec véhémence. ❝ j'ai dit non putain.— marmonne les dents serrées, tente de ne pas faire d'éclats quand elle est la dernière arrivée au sidh.⋆ . ·
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Lien du postLun 22 Mar - 17:38:01
Entre les doigts laiteux et longilignes, d’une sournoise Joséphine, jonglent les bouteilles qui, à la faveur des commandes, s’inclinent. Elle offre sourires et regards vicieux à leurs élans qui sont mielleux comme belliqueux. Reine de son comptoir, la rousse dirige ou presque sur ce qu’elle considère comme son territoire. Surveille qu’il n’y ait pas d’histoire. Elle laisse traîner ses oreilles, ça et là, pour connaître tous les possibles qu’ici se préparent. Et puis, au cœur de ce tumulte, de cet abysse, il y a, la petite nouvelle que Joey ne connait pas. Animal blessé, comme une porcelaine si facile à briser, une poupée qu’elle devine paumée, avide d'une nouvelle et meilleure destinée, car elles le sont toutes, avant de venir jusqu’ici, pour mieux s’élever. Dans la noirceur née la candeur. C’est un schéma que Joey connaît par cœur. Elle ne tardera pas à éclore, la fleur. Mais l’instant sous le bleu délavé de ses prunelles prend une autre ampleur.
Et lorsqu’il pose sa main, à l’intérieur de Joey, de cet échange, elle en voit déjà le déclin. « C'est pas le deal. » Elle prononce, s’arme de courage, oublie d’être rose pour devenir ronce. « On s'en fout, fais pas genre t'aimes pas ça. » Mais ici c’est la femme qui choisit, qui laisse à penser que le client est roi. Et si la femme enfant se refuse à lui, Joey l’appuiera. De sa silhouette frêle et de la meilleure arme qu’elle possède lorsque Dutch n’est pas là. Sa répartie putassière, et ses cruelles manières. « J'ai dit non putain. » A la vue de ses poings qui heurtent l’homme incessant, Jo’ en a un sourire complaisant.
Il est une règle que les hommes se doivent de suivre, ici, sinon, il est clair, que le Sidh serait sans plus aucune vie. Un serment taciturne que tous ont signé. Ne pas faire preuve d’une véhémence envers escorts et putains désirées. La violence n’est accordée que si cette dernière est une volonté partagée. Car les femmes de ce monde ne sont pas des objets. Elle reste en retrait, elle observe les réactions et s’arme de patience pour ne pas trop vite entrer dans leur échange, car la nouvelle se doit de prendre ses marques, elle doit se débattre, ne pas être qu’une carcasse égarée, Yiren doit mordre si elle veut survivre dans cette lutte acharnée. Le client s’en devient insistant encore une fois, l’accule contre le comptoir, et sur le goulot de sa bouteille, Joey en desserre ses doigts.
D’un battement de cil, Joséphine sur son fil, contemple les paumes qui s’approchent à nouveau accompagnées de feulement pas très beau. « Comme si vous étiez difficiles. » Ici, s’entend, évidemment, et la rousse, elle en grince de ses dents. Le corps vulnérable est attouché avec une hâte qui lui déplaît. Maudissant le jour où ce bâtard est né. « La demoiselle n’est pas intéressée. » Autoritaire, la Joey, et pourtant elle aussi, pourrait être brisée.
Et lorsqu’il pose sa main, à l’intérieur de Joey, de cet échange, elle en voit déjà le déclin. « C'est pas le deal. » Elle prononce, s’arme de courage, oublie d’être rose pour devenir ronce. « On s'en fout, fais pas genre t'aimes pas ça. » Mais ici c’est la femme qui choisit, qui laisse à penser que le client est roi. Et si la femme enfant se refuse à lui, Joey l’appuiera. De sa silhouette frêle et de la meilleure arme qu’elle possède lorsque Dutch n’est pas là. Sa répartie putassière, et ses cruelles manières. « J'ai dit non putain. » A la vue de ses poings qui heurtent l’homme incessant, Jo’ en a un sourire complaisant.
Il est une règle que les hommes se doivent de suivre, ici, sinon, il est clair, que le Sidh serait sans plus aucune vie. Un serment taciturne que tous ont signé. Ne pas faire preuve d’une véhémence envers escorts et putains désirées. La violence n’est accordée que si cette dernière est une volonté partagée. Car les femmes de ce monde ne sont pas des objets. Elle reste en retrait, elle observe les réactions et s’arme de patience pour ne pas trop vite entrer dans leur échange, car la nouvelle se doit de prendre ses marques, elle doit se débattre, ne pas être qu’une carcasse égarée, Yiren doit mordre si elle veut survivre dans cette lutte acharnée. Le client s’en devient insistant encore une fois, l’accule contre le comptoir, et sur le goulot de sa bouteille, Joey en desserre ses doigts.
D’un battement de cil, Joséphine sur son fil, contemple les paumes qui s’approchent à nouveau accompagnées de feulement pas très beau. « Comme si vous étiez difficiles. » Ici, s’entend, évidemment, et la rousse, elle en grince de ses dents. Le corps vulnérable est attouché avec une hâte qui lui déplaît. Maudissant le jour où ce bâtard est né. « La demoiselle n’est pas intéressée. » Autoritaire, la Joey, et pourtant elle aussi, pourrait être brisée.
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Lien du postDim 28 Mar - 12:09:29
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17 mars 2021e lle méprise cette manière qu'ils ont de prendre la femme pour acquise, sous réserve qu'ils ont aligné quelques billets ; objet qu'on prend et dont on dispose selon le plaisir, sans se soucier de celui à attiser. donnant-donnant, et quand le corps devient trop insistant et les paroles désagréables, elle se braque, yiren. le corps qui s'écarte, trop vite suivi par la masse imposante qui vient l'écraser contre les boisures vernies du bar. ❝ comme si vous étiez difficiles. — les ongles sortent, se font griffes, rose épineuse aux iris noircis, le flot d'injures est tentant, assuremment, de même que le désir de lui faire regretter son existence. pourtant c'est une voix derrière elle qui l'interrompt, qui les interrompt, chevelure de flamme qui attire les deux regards. fureur de l'un. surprise de l'autre. jusque maintenant, yiren n'avait pas tant cherché à se mêler aux autres. oiseau sauvage parmi les fleurs du sidh, poupée ornée de ronces. ❝ garde le nez dans tes bouteilles, pétasse. je l'ai payée, elle m'appartient ce soir. — et c'est le rire qui secoue les épaules. le soutien inattendu qui fait pousser les ailes à la brune. billets sortis de la dentelle, profite des derniers mots pour les fourrer dans sa bouche. ❝ je n'appartiens à personne. — remballe la marchandise. voit le visage rougir à vue d'oeil sous les néons pales, la prise autour du poignet se serrer, à lui en faire mal. la colère brûle dans les opales. ❝ tu te prends pour qui exactement ? — pour quelqu'un qui connaît la patronne. le poignet se dégage, quoique tremblant légèrement. visage impassible tandis qu'elle s'écarte. ❝ pour quelqu'un qui ne te verra pas remettre les pieds ici.— et déjà c'est la sécurité qui débarque, attirée par le remue-ménage au bar, entraîne l'homme vers la sortie. billets abandonnés sur le sol, marqués par la salive. ❝ eww. — grimace de dégoût, quand elle relève le nez sur la sortie d'où il a disparu. puis sur l'autoritaire, l'appui inattendu, rouquine au regard de glace, dévisagée d'un air curieux. puis les traits s'apaisent, et avec, les épaules. ❝ merci. — et comme si toute la tension accumulée retombait d'un coup, elle s'appuie sur le bar, le visage entre les mains. ❝ je peux demander un verre ? n'importe quoi. —⋆ . ·
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Lien du postDim 4 Avr - 17:04:27
Il ne lui faut qu’une seconde pour lancer un regard assassin à la rouquine qui aurait certainement dû, d’après lui, garder sa bouche maquillée fermée. « Garde le nez dans tes bouteilles, pétasse. je l'ai payée, elle m'appartient ce soir. » Elle en resserre sa mâchoire. Brasse le feu de ses cheveux de ses doigts, Joséphine prend sur elle alors qu’elle est devenue brasier quand elle n’était qu’étincelle. Elle exècre lorsqu’ils se permettent des insultes envers elle. Secondes latentes, durant lesquelles la pétasse rousse déraisonne. Mais c’est le rire de la brune qui en un écho résonne. « Je n'appartiens à personne. » Elle conclue après avoir enfoncé les billets dans la bouche masculine. Elle en craque un sourire, la Joséphine. Elle apprécie qu’elle n’ait pas sa langue atrophiée. Qu’elle sache se défendre, la jolie poupée.
Alors qu’il ne semble pas décidé à lâcher le morceau que pour lui, elle est. « Tu te prends pour qui exactement ? » Il interroge, et sur elle sa paume se loge. Joey intime d’un mouvement de tête à la sécurité, puisque l’homme à tout faux, ici, il n’y aucune femme objet. Que des reines à vénérer. « Pour quelqu'un qui ne te verra pas remettre les pieds ici. » Elle ne l’aurait pas mieux dit. L’homme est finalement balayé, comme un mauvais souvenir écrit à la craie. Qu’il est simple d’effacé, et ne reste comme vestiges gisants, que les billets bavant. « eww. » Jo’ s’en retourne à son travail, car elle sent le regard de la brune qui la détaille. « Merci. » Non, ce n’est rien. C’est comme ça, ici, on se soutient. Joséphine n’est pas encline aux sentiments de sororité, et pourtant, dans cet endroit elle apprend à soutenir, à apprécier. Une nouvelle définition de l’amitié. « Je peux demander un verre ? n'importe quoi. » Et là, juste là, elle sourit pour de bon cette fois.
La Joey qui observe la mignonne, et la taquine, malgré ce qu’elles viennent de vivre. Comme si rien n’était arrivé. Faire semblant, et se galvaniser parce que l’alcool est toujours aidant. « C’est un mauvais choix. » elle s’amuse, lui montre que ce n’est pas que de glace qu’elle est, cette femme-là. « N’importe quoi. » Et en liqueurs elle s’y connait. Alcools et drogues se sont ses péchés. Peu certaine qu’ils soient mignons, mais elle les adore, ses démons. « Fort ou pas ? » Le verre, cela va de soi. Car pour elle, ça ne l’est jamais assez. Joséphine, elle veut toujours plus d’effet. Evidemment, habituellement, elle ne sert pas vraiment les filles, se contente des clients, mais elle fait quelques exceptions. Celles qui confirment la règle, et qui ne dérangeront pas la direction. Car la confiance de Lyra, Jo' a su l'obtenir, à raison. De ce fait déjà, elle retourne un verre sur le bar, patientant pour qu'elle lui commande le niveau de ce qu'elle désire boire.
Alors qu’il ne semble pas décidé à lâcher le morceau que pour lui, elle est. « Tu te prends pour qui exactement ? » Il interroge, et sur elle sa paume se loge. Joey intime d’un mouvement de tête à la sécurité, puisque l’homme à tout faux, ici, il n’y aucune femme objet. Que des reines à vénérer. « Pour quelqu'un qui ne te verra pas remettre les pieds ici. » Elle ne l’aurait pas mieux dit. L’homme est finalement balayé, comme un mauvais souvenir écrit à la craie. Qu’il est simple d’effacé, et ne reste comme vestiges gisants, que les billets bavant. « eww. » Jo’ s’en retourne à son travail, car elle sent le regard de la brune qui la détaille. « Merci. » Non, ce n’est rien. C’est comme ça, ici, on se soutient. Joséphine n’est pas encline aux sentiments de sororité, et pourtant, dans cet endroit elle apprend à soutenir, à apprécier. Une nouvelle définition de l’amitié. « Je peux demander un verre ? n'importe quoi. » Et là, juste là, elle sourit pour de bon cette fois.
La Joey qui observe la mignonne, et la taquine, malgré ce qu’elles viennent de vivre. Comme si rien n’était arrivé. Faire semblant, et se galvaniser parce que l’alcool est toujours aidant. « C’est un mauvais choix. » elle s’amuse, lui montre que ce n’est pas que de glace qu’elle est, cette femme-là. « N’importe quoi. » Et en liqueurs elle s’y connait. Alcools et drogues se sont ses péchés. Peu certaine qu’ils soient mignons, mais elle les adore, ses démons. « Fort ou pas ? » Le verre, cela va de soi. Car pour elle, ça ne l’est jamais assez. Joséphine, elle veut toujours plus d’effet. Evidemment, habituellement, elle ne sert pas vraiment les filles, se contente des clients, mais elle fait quelques exceptions. Celles qui confirment la règle, et qui ne dérangeront pas la direction. Car la confiance de Lyra, Jo' a su l'obtenir, à raison. De ce fait déjà, elle retourne un verre sur le bar, patientant pour qu'elle lui commande le niveau de ce qu'elle désire boire.
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Lien du postVen 9 Avr - 15:48:23
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17 mars 2021l es traits demeurent impassibles, tandis qu'elle observe la silhouette entraînée vers la sortie. elle sait déjà, comment sera la suite. on retiendra son nom, puis, on lui indiquera gentiment qu'il est radié de la liste du sidh. ici, qu'importe le prix, la femme demeure reine et respectée. unique règle enfreinte par les soins de cet écervelé. et pourtant c'est la tension qui se relâche dans le corps tout entier dès lors qu'il disparaît du champ de vision de la jeune femme. reporte son attention sur son alliée inattendue, silence dans la salle, jusqu'à ce qu'elle laisse glisser sa gratitude. et demander à boire, au passage. la gorge asséchée par le venin qu'elle a si soigneusement craché au visage de l'autre ingrat. et il aura suffit de ces quelques mots pour venir voler à la rousse un sourire. à ses mots, elle hausse un sourcil, curiosité dans les iris, jusqu'à ce qu'elle achève sa phrase. les épaules se secouent légèrement, geste fugace venu accompagner l'ébauche d'un sourire apparaissant sur ses lippes. un coude appuyé contre le bar soigneusement vernis, elle observe les bouteilles alignées derrière la barmaid d'un air songeur. ❝ fort, ça ira. je suis visiblement plus de service ce soir. — et s'il s'agissait au fond d'argent perdu, la poupée se dit qu'elle se rattrapera plus tard. demeure éternellement fidèle à ses principes, refus catégorique de ployer l'échine en face des animaux qui peuplent la ville.
d'un geste gracieux, elle revient se hisser sur le tabouret, observe du coin de l'oeil les autres clients qui, çà et là, sont déjà en bonne compagnie. l'espace d'une seconde, elle songe à seongho. se demande s'il a besoin d'elle. puis, si la paume se porte au téléphone, elle se ravise, préfère reporter son attention sur celle qui s'occupe de son verre. ❝ ça arrive souvent ? — ce genre de situation, ici. gamine qui s'approprie encore les lieux, le connaissait principalement à travers les dires de lyra, avant qu'elle ne la convainque de venir ici. ❝ t'avais pas l'air.. particulièrement étonnée. — qu'elle ajoute avec un demi sourire, faisant référence au sang froid dont elle a su faire preuve face à l'homme.⋆ . ·
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Lien du postDim 11 Avr - 11:57:56
Dans le fond, de servir les « employées » Jo’ s’en donne la permission. Parce que derrière ce bar, elle est la seule, l’unique, à avoir le contrôle de la situation. Alors elle attend, avec un sourire sournois, que la nouvelle commande et sonne un tantinet le glas. « fort, ça ira. je suis visiblement plus de service ce soir. » A l’évidence, oui, et c’est plus encore que Joey en sourit. Elle a choisi, ce qui lui semble comme le choix parfait. Car l’alcoolique dans l’âme ne comprend toujours pas à quoi peut servir un alcool léger.
Et elle reprend place, sur le trône de bois, s’accoude sur son comptoir, semble perdue, quelque part, dans ce monde possiblement trop noir. Jusqu’à ce que son attention s’en revienne à celle qui ne lui demandera aucune addition, à la fin de la conversation. « ça arrive souvent ? » Que les hommes se croient tout permis ? Qu’ils pensent être les grands manitous ici ? Non, pas vraiment, pas souvent, parce que tous connaissent les règles du Sidh, les enjeux et les limites du luxurieux. Quand la majorité des femmes ici savent protéger leurs vies. Alors ils ne s’y aventurent pas, craignent le courroux de ce gang qui porte cet endroit. « t'avais pas l'air.. particulièrement étonnée. » Avant qu’elle ne se mette à la servir, Joey s’accorde un long soupir. Elle ne parle jamais de son parcours, de ce qui fait qu’elle est arrivée ici, un jour.
Elle a su apprivoiser le monde de la nuit, ses vices et ses méfaits. C’est dans celui-là même que la rousse s’épanouie et se complait. « Les hommes… » ils se persuadent de fait de pouvoir tout prendre, tout revendiquer. « C’est à eux que je suis habituée. » Parce que ce sont ceux que l’on croise le plus, une fois le soleil couché. Elle a beau ne pas se vendre, elle sait comment avec eux ne pas être tendre. Parce que lorsqu’on travaille au Nirvana, on n'a pas le choix. « Club de strip-tease, avant. » Elle explique, en réalisant, que le quiproquo serait déplaisant, pour Dutch forcément, si certaines se mettaient à dire que Joey s'est dénudée pour survivre, « J’y servais, » même si elle était assez belle et douée pour y danser. « Alors… » elle connaît quand l’un d’eux veut trop s’approcher. Veut presser. Alors, elle sait mordre et piquer. Elle a cette langue aux reliefs putassiers.
Quand d’un geste devenu réflexe, elle attrape, finalement, la vodka, pour lui en servir une et tenter d’omettre que pour se liquide, elle a des envies, addictives, de décrocher la Lune.
Et elle reprend place, sur le trône de bois, s’accoude sur son comptoir, semble perdue, quelque part, dans ce monde possiblement trop noir. Jusqu’à ce que son attention s’en revienne à celle qui ne lui demandera aucune addition, à la fin de la conversation. « ça arrive souvent ? » Que les hommes se croient tout permis ? Qu’ils pensent être les grands manitous ici ? Non, pas vraiment, pas souvent, parce que tous connaissent les règles du Sidh, les enjeux et les limites du luxurieux. Quand la majorité des femmes ici savent protéger leurs vies. Alors ils ne s’y aventurent pas, craignent le courroux de ce gang qui porte cet endroit. « t'avais pas l'air.. particulièrement étonnée. » Avant qu’elle ne se mette à la servir, Joey s’accorde un long soupir. Elle ne parle jamais de son parcours, de ce qui fait qu’elle est arrivée ici, un jour.
Elle a su apprivoiser le monde de la nuit, ses vices et ses méfaits. C’est dans celui-là même que la rousse s’épanouie et se complait. « Les hommes… » ils se persuadent de fait de pouvoir tout prendre, tout revendiquer. « C’est à eux que je suis habituée. » Parce que ce sont ceux que l’on croise le plus, une fois le soleil couché. Elle a beau ne pas se vendre, elle sait comment avec eux ne pas être tendre. Parce que lorsqu’on travaille au Nirvana, on n'a pas le choix. « Club de strip-tease, avant. » Elle explique, en réalisant, que le quiproquo serait déplaisant, pour Dutch forcément, si certaines se mettaient à dire que Joey s'est dénudée pour survivre, « J’y servais, » même si elle était assez belle et douée pour y danser. « Alors… » elle connaît quand l’un d’eux veut trop s’approcher. Veut presser. Alors, elle sait mordre et piquer. Elle a cette langue aux reliefs putassiers.
Quand d’un geste devenu réflexe, elle attrape, finalement, la vodka, pour lui en servir une et tenter d’omettre que pour se liquide, elle a des envies, addictives, de décrocher la Lune.
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Lien du postMar 20 Avr - 10:54:04
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17 mars 2021c 'est avec un calme qu'elle lui envierait presque qu'elle avait fait front. question qui s'aventure à quitter les lèvres roses, curiosité de celle qui, jusque maintenant, est toujours restée en retrait, silencieuse, à se contenter de faire le job et de rentrer chez elle, souvent aux aurores. et lorsque la rousse reprend la parole, attire l'attention de la poupée, c'est avec ce même calme qu'elle explique que c'est à eux qu'elle est habituée. l'homme et sa tendance vers le vice. l'homme et sa tendance viscérale à vouloir s'approprier ce qui ne lui appartient pas, sous couvert qu'il a aligné quelques billets pour s'offrir une ébauche de plaisir. yiren glisse sa langue entre ses lèvres. hoche la tête, le regard perdu dans le vide, dirigé vers la porte par laquelle plus personne ne va et ne vient depuis quelques secondes désormais. et lorsque la barmaid fait mention de son précédent lieu d'embauche, la brune hausse les sourcils. ❝ effectivement. ça doit être.. assez fabuleux, par là bas aussi. — probablement pire, même. et même en servant, elle avait probablement eu l'occasion d'assister aux déboires des hommes et aux malheur de celles qui s'effeuillent pour vivre. ❝ ici ou là bas, ce sont les mêmes animaux. — le dégoût soulève les lippes, quand elle observe le verre qu'elle prépare et lui tend finalement. ❝ merci. — les doigts s'enroulent autour du verre froid, sans porter le verre à ses lippes. ❝ Joséphine, c'est ça ? — la question glisse en même temps que le liquide contre le bois vernis, qu'elle porte à ses lèvres pour en apprécier les accents alcoolisés. ❝ j'te devrai un verre, du coup, pour la prochaine fois que tu seras pas de service. — et elle agrémente sa phrase d'un sourire léger. elle peut être sauvage, ren, elle n'en reste pas moins reconnaissante envers celle qui, sans qu'elle n'aie rien demandé, l'a aidée. ❝ ça fait longtemps que tu bosses ici ? —⋆ . ·
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Lien du postLun 26 Avr - 20:12:24
Elle n’est pas du genre à se plaindre, non, elle ne l’a jamais été, elle assume les choix qu’elle a fait, de travailler dans ce monde de la nuit dans lequel, dans le fond, elle se complait. Et puis, lorsque ça lui pèse trop, que ça engendre en elle trop de maux… Elle sait comment s’en sortir, Jo. Elle fourre ses doigts dans sa bouche, afin de se dégobiller, de se vider de ses propres pensées. Et elle commente, la brune qui est, une si jolie poupée. « Effectivement. ça doit être.. assez fabuleux, par là bas aussi. » Au Nirvana ? Oui, ça l’était. En de certains côtés. La sensation de pouvoir. D’être désirée. Et d’être assez farouche pour mordre, cracher, répliquer. « Ici ou là bas, ce sont les mêmes animaux. » Elle en grimace un sourire parce qu’elle ne la contredira pas, elle hoche même sa tête, pour approuver le fait qu’ils possèdent indéniablement un côté qui s’apparente aux bêtes. « C’est l’idée. » et même pour gagner sa place derrière le bar du Sidh, Joséphine, elle a dû se montrer, à l’amitié, peut encline. Car celui avec lequel elle a passé l’entretien, il n’était, parmi tant d’autre, qu’un. Quant à présent il est un tout… les aléas du destin.
« Joséphine, c'est ça ? » Les paupières sont derechef plissées, pour qu’elle précise, comme chacun le sait. « Joey. » mais elle ne t’en tiendra pas rigueur. Elle sait bien qu’on a tous droit à l’erreur. Et puis elle la regarde, attraper le verre, à la suite de ce merci, qui fait qu’encore une fois, Joey sourit. « J’te devrai un verre, du coup, pour la prochaine fois que tu seras pas de service. » Elle en prend note, et elle aime bien l’idée, elle croit même qu’un autre moment en sa compagnie, elle pourrait apprécier. « Nous avons un deal. » Un verre, ça ne peut pas la tuer. Il suffit juste qu’elle contrôle l’excès. « Ça fait longtemps que tu bosses ici ? » Joey, elle a toujours eu du mal à parler de sa vie. Mais elle soupire longuement, en se disant que ça fait partie du contrat, que les amitiés se tissent de cette manière-là. Et qu’au milieu de la solitude, ça peut être sympa, de pouvoir compter sur une autre que soi. « Depuis novembre dernier, » quelques mois, « j’ai été débauchée, » de son ancien antre, et bien que parfois elle s’y traîne encore, ce n’est que très peu que ça lui manque, « je n’étais pas censée finir ici, » et elle ignore même si c’est une véritable finalité, « mais parfois la vie… » est comme le cœur, elle a ses raisons, que la raison ignore. Et dans son cas, c’est le tout qui la dévore.
« Joséphine, c'est ça ? » Les paupières sont derechef plissées, pour qu’elle précise, comme chacun le sait. « Joey. » mais elle ne t’en tiendra pas rigueur. Elle sait bien qu’on a tous droit à l’erreur. Et puis elle la regarde, attraper le verre, à la suite de ce merci, qui fait qu’encore une fois, Joey sourit. « J’te devrai un verre, du coup, pour la prochaine fois que tu seras pas de service. » Elle en prend note, et elle aime bien l’idée, elle croit même qu’un autre moment en sa compagnie, elle pourrait apprécier. « Nous avons un deal. » Un verre, ça ne peut pas la tuer. Il suffit juste qu’elle contrôle l’excès. « Ça fait longtemps que tu bosses ici ? » Joey, elle a toujours eu du mal à parler de sa vie. Mais elle soupire longuement, en se disant que ça fait partie du contrat, que les amitiés se tissent de cette manière-là. Et qu’au milieu de la solitude, ça peut être sympa, de pouvoir compter sur une autre que soi. « Depuis novembre dernier, » quelques mois, « j’ai été débauchée, » de son ancien antre, et bien que parfois elle s’y traîne encore, ce n’est que très peu que ça lui manque, « je n’étais pas censée finir ici, » et elle ignore même si c’est une véritable finalité, « mais parfois la vie… » est comme le cœur, elle a ses raisons, que la raison ignore. Et dans son cas, c’est le tout qui la dévore.
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Lien du postMar 4 Mai - 13:58:49
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17 mars 2021p arfois elle se demande ce que ses parents diraient, s'ils la voyaient évoluer dans cet univers. fait de néons, d'ombres, de personnes bonnes, d'autres mauvaises. bien loin de l'idéal étudiant à harvard, destin tracé dès l'âge de dix ans et pourtant, déroute dès que le drame familial a semé le chaos. and there she is. perdue dans les tréfonds des jobs malsains, de ceux jonchés d'hommes comme celui qui a, gentiment, été reconduit jusque l'entrée. mais dans ce type d'univers, elle pouvait au moins se targuer de compter sur quelques soutiens. lyra elle-même. la rouquine maniant les bouteilles, désormais. au milieu des félins, il fallait juste trouver ses alliés. le prénom est dit hasardeusement. rapidement corrigé. et yiren, elle hoche la tête, pince les lèvres délicatement. ❝ joey. — répété de façon à faire comprendre que l'information a été enregistrée. et si elle peut apparaître comme étant sauvage, ren, elle tient à toujours être reconnaissante, qu'importe l'aide. esquisse d'un sourire lorsque joey accepte la proposition de lui payer un verre. ❝ deal. — et quand l'alcool brûle la gorge, elle s'essaie à lancer une ébauche de conversation, de se sociabiliser, de meubler les silences. hochement de tête, quand elle calcule combien de mois elle a fait de plus qu'elle dans les lieux. hochement de tête pour rythmer ses phrases, la laisser parler. et elle hausse un sourcil, la brune, phrase énigmatique, imprévus qui l'auront conduite jusque ici. mais ça la fait sourire. ❝ on est deux. — deux débauchées. deux âmes guidées par les imprévus. ❝ eh bien, aux imprévus ! — qu'elle trinque, les épaules qui se secouent dans un rire sans son. poupée qui pose le nez sur son téléphone en même temps qu'elle repose le verre à moitié vidé contre le bar. ❝ je devrais aller voir lyra pour lui expliquer l'incident. et essayer de me rattraper avec.. d'autres clients. — réfléchit à voix haute tout en récupérant son verre.⋆ . ·
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Lien du postMer 12 Mai - 20:52:15
« Joey. » L’écho de ce surnom devenu son identité. Car elle n’est une Joséphine que dans l’intimité. Que lorsqu’elle choisit de se dévoiler. Car ce baptême fait partie de ses faiblesses, des choses qui la blessent, sans cesse. Et d’un futur verre Ren lui en fait la promesse à l’aide d’un « Deal. » prononcé. Tandis que la rouquine opine du visage afin d’approuvé.
Elle n’est pas des plus amicales, mais parfois, juste comme ça, au détour de hasard, elle accepte de laisser entrer dans sa vie quelques alliés. Et c’est instinctif, c’est puissant, lorsqu’elle veut bien se lier aux autres gens. Lorsqu’elle s’explique, qu’elle s’essaie à conter son histoire, elle omet volontairement les passages les plus noirs. « On est deux. » A être des victimes, ou à assumer ? A avoir ce drôle de destin biaisé ? « Eh bien, aux imprévus ! » elle lui dit en levant le récipient, l’air railleur, mais l’esprit trop occupé, ailleurs. Elle en contemple son téléphone, la rousse en vient à se demander si la brune a des envies de s’en aller, quand elle laisse s’échapper ses pensées. « Je devrais aller voir Lyra pour lui expliquer l'incident. et essayer de me rattraper avec.. d'autres clients. » L’expression angélique et à la fois stoïque par habitude de Joey s’en vient à être tranchée, un froncement de sourcils qui déforme ses traits.
Parce que ce n’est pas à elle, de se rattraper, parce qu’on ne peut donner aux hommes tous les droits, pas lorsqu’on travaille dans cet endroit. Car sinon ça ne fonctionnerait pas. « Ne dis pas n’importe quoi. » Joey l’assène, autoritaire. « Ils ne sont pas rois. » Les clients ici-bas. « Ils paient, » certes, elle n’ira pas jusqu’à le nier, « mais ne sont pas autorisés à maltraiter, » là est la stricte vérité, tu n'es pas qu'un pantin, qu'on objet, « enfin, » et le sourire se fait pervers, Joey et ses vilaines manières, « à part si c’est demandé. » Puisque dans le charnel beaucoup de vices sont cachés. Ca, ce n’est que trop bien qu’elle le sait.
Elle n’est pas des plus amicales, mais parfois, juste comme ça, au détour de hasard, elle accepte de laisser entrer dans sa vie quelques alliés. Et c’est instinctif, c’est puissant, lorsqu’elle veut bien se lier aux autres gens. Lorsqu’elle s’explique, qu’elle s’essaie à conter son histoire, elle omet volontairement les passages les plus noirs. « On est deux. » A être des victimes, ou à assumer ? A avoir ce drôle de destin biaisé ? « Eh bien, aux imprévus ! » elle lui dit en levant le récipient, l’air railleur, mais l’esprit trop occupé, ailleurs. Elle en contemple son téléphone, la rousse en vient à se demander si la brune a des envies de s’en aller, quand elle laisse s’échapper ses pensées. « Je devrais aller voir Lyra pour lui expliquer l'incident. et essayer de me rattraper avec.. d'autres clients. » L’expression angélique et à la fois stoïque par habitude de Joey s’en vient à être tranchée, un froncement de sourcils qui déforme ses traits.
Parce que ce n’est pas à elle, de se rattraper, parce qu’on ne peut donner aux hommes tous les droits, pas lorsqu’on travaille dans cet endroit. Car sinon ça ne fonctionnerait pas. « Ne dis pas n’importe quoi. » Joey l’assène, autoritaire. « Ils ne sont pas rois. » Les clients ici-bas. « Ils paient, » certes, elle n’ira pas jusqu’à le nier, « mais ne sont pas autorisés à maltraiter, » là est la stricte vérité, tu n'es pas qu'un pantin, qu'on objet, « enfin, » et le sourire se fait pervers, Joey et ses vilaines manières, « à part si c’est demandé. » Puisque dans le charnel beaucoup de vices sont cachés. Ca, ce n’est que trop bien qu’elle le sait.
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