@Ottis Heimann Chaotique est clairement le bon terme pour cette soirée. Mais pas le début, seulement la fin. Depuis l'incident avec le tableau qui t'as presque valu une crise de panique, l'instant t'ayant très fortement ramené en tête le souvenir de l'an dernier, en octobre, la maison du collectionneur… Heureusement, @Caesar Falls avait été là pour gérer ou faire disparaitre ce problème qui au final n'avait à peine eu le temps d'en être un. Fin de soirée passée avec lui, il est tard très tard et lorsque tu grimpes dans l'ascenseur de l'hôtel pour rejoindre ta chambre, tu penses aux deux éventuelles possibilités. Soit Ottis est encore dehors avec ses potes et tu vas trouver une chambre vide, soit il est déjà rentré et t'iras alors le rejoindre sous les draps. La seconde option est très peu probable mais on sait jamais ? Dans le doute, tu entres à pas de loup dans la chambre, allumes une lumière seulement au lieu de toutes, ne voulant pas le réveiller si jamais il est là et déjà endormi. D'ailleurs oui, il est là, tu discernes très clairement sa silhouette dans le lit et son buste qui se redresse légèrement et se tourne vers toi lorsque t'approches. Est-ce que t'as fait trop de bruit et viens de le réveiller ou est-ce qu'il n'était juste pas encore dans les bras de Morphée ? Peu importe, maintenant il a les yeux ouverts alors… "coucou, je ne t'ai pas réveillé ?" tu demandes doucement. Tu laisses tomber par terre ta veste épaisse qui te tient affreusement chaud et t'approches pour t'assoir au bout du lit, enfin te débarrasser de ses talons qui te torturent les pieds.

@Katalia Borgia Soirée plutôt calme, posée et détente avec Kian. A force de côtoyer beaucoup trop Kat, j'en ai presque oublié ce que c'était de se retrouver entre hommes et ça fait grave plaisir. Quelques bières, un petit joint, des rires à n'en plus finir, la fatigue nous a finalement gagnée et on a chacun regagné notre chambre respective. Les nuits sont courtes à la Nouvelle Orléans, à croire que les gens préfèrent vivre la nuit, à déambuler dans les rues avec de la musique. Donc une bonne nuit de sommeil va me faire du bien. Je ne sais pas quand Kat a prévu de revenir mais je ne lutte pas pour l'attendre. De toute façon, vous me mettez dans un lit douillet, je m'endors en moins de deux. Normalement j'ai le sommeil profond, difficile de me réveiller en pleine nuit mais cette fois-ci, elle a réussi. J'ouvre difficilement les yeux, me demandant où je suis l'instant d'une seconde puis je retrouve mes esprits. Lampe allumée, je frotte mes yeux et je regarde la revenante. " mmh. " que je réponds simplement sans pour autant répondre à sa question. Je me retrouve assis, les genoux pliés et les bras tendus. Lorsque ma vision devient plus nette, je découvre la tenue dans laquelle elle est sortie. Mon coeur ne fait qu'un bon. " c'est quoi cette tenue ? t'es quand même pas sortie comme ça ? " j'hallucine en fait. Robe décolleté qui moule parfaitement son corps. Et ce maquillage, et cette coiffure. J'ai loupé quelque chose ? Je suis pas chiant d'habitude sur sa façon de s'habiller. J'aime qu'elle montre qu'elle est belle et qu'elle a tout ce qu'il faut quand elle est avec moi. Mais ce soir, elle était avec quelqu'un d'autre. Je vois rouge, vraiment.

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@Ottis Heimann Si t'avais pu avoir un doute, maintenant tu n'en n'a plus aucuns. Au son de sa voix fatiguée, de ses yeux qu'il frotte et sa façon de se tourner, tu sais qu'il était réellement endormi. Tu mords doucement ta lèvre, t'en voulant un peu de l'avoir réveillé alors que tu laisses tomber la seconde chaussure au pied du lit sans plus de cérémonies, tu ramasseras tout ça demain. Surement qu'avec au autre ton, un regard moins noir et une voix moins dure, tu te serais amusée à te relever, grand sourire, tournoyer sur toi-même pour lui montrer la tenue avant de lui sauter dessus mais là… là c'est différent. Dans sa voix c'est la fatigue, l'incompréhension mais surtout autre chose ; la colère. Tu voudrais te lever, rejoindre l'armoire pour aller remplacer la robe par un tee-shirt large et un short pour aller te faufiler sous les draps, mais tu sais pertinemment que de te lever va mettre en lumière et surtout à sa vue la fente de la robe sur ta cuisse aussi… A sa façon de réagir pas besoin de rajouter une couche. Pourtant c'est ce que tu fais lorsque tu hausses une seconde les sourcils avant de souffler "si. où est le problème ?" Il a toujours eu un intérêt très prononcé pour le soin que tu pouvais mettre à préparer tes tenues, maquillages et coiffures qui vont avec. A te complimenter, t'admirer, accepter ton gout certain à bien t'apprêter, avec toujours plus de tenues glamour ou sexy car tu adores ça. Mais là ça ne passe pas. Pourtant si tu y réfléchis plus d'une seconde tu trouves directement la réponse, mais c'est seulement plus facile de faire l'autruche et d'enfuir la tête dans le sable.

@Katalia Borgia Elle est belle Katalia, elle a tout pour plaire. Dès l'instant où mes yeux se sont posés sur elle, j'ai craqué. Elle aime se faire belle, elle aime plaire et qu'on la remarque et ça m'a jamais posé problème. Mais savoir qu'elle s'est apprêtée de la sorte pour aller en soirée avec je-ne-sais-qui, et revenir tard en plus, excusez-moi, mais ça laisse à désirer. J'ai totalement confiance en elle, mais au fond de moi, je panique. Oui, je panique qu'un jour elle cherche à vouloir plaire, comme si mes compliments et mon attirance pour elle ne lui suffisaient plus. Comme si j'étais plus suffisant. C'est un cauchemar. Je vais me rendormir comme si de rien n'était et quand je vais me réveiller, elle sera blottie contre moi, dans une toute autre tenue. Je repousse la couverture et je me lève. " debout. " que je lui lance d'un ton autoritaire, ce qui l'a surement surpris car elle s'exécute. Je prends son avant-bras pour la tirer vers la lumière et je tourne autour d'elle, totalement déboussolé. J'hallucine. " où est le problème ? on peut voir la couleur de ta petite culotte ! ou ton string... t'as quand même pas mis un string ? " pas avec cette robe, elle n'a pas osé ? Est-ce que j'ai vraiment mon mot à dire ? Non. Non, je sais que je ne peux pas protester car c'est son corps et je respecte le fait que les femmes sont libres d'en faire ce qu'elles veulent. Je grogne et je croise les bras contre ma poitrine, la toisant du regard. " t'étais avec qui ? " j'ai presque envie de m'approcher pour renifler le parfum masculin qu'elle porte sur ses épaules. Le traitre qui n'a pas osé lui dire que cette tenue n'était pas appropriée ou réservée que pour Ottis Heimann.

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@Ottis Heimann Pense Katalia. A la manière dont tu aurais réagis si tu l'avais vu revenir d'une soirée avec une amie habillé sur son trente et un, la totale comme t'aimes le voir être à ton bras. Assurément que les mots seront sortis sur le ton de la crise de jalousie mais… t'es la pire des jalouses, tu psychoses et t'as même déjà prise en grippe certaines de ses amies juste car elles étaient… autour de lui. Comme Danae, oh maintenant ça va mieux, mais longtemps au début tu fronçais fort les sourcils et te mordais la langue pour t'empêcher de parler lorsque tu savais qu'il allait vivre avec elle. La fois où Théo s'est pointé à la pforzheimer avec son nom à la bouge, on en parle même pas. Et donc à sens inverse ? Non tu n'as rien à te reprocher, tu le respectes de a à z et il n'a aucunes raisons de dire quoi que ce soit. Katalia mauvaise foi Borgia. Il se lève et t'ordonne de faire pareil, un peu sonnée par ce ton et trop fatiguée pour te lancer dans un conflit, tu t'exécutes sagement, espérant qu'il mette un terme à sa petite crise aussi rapidement qu'elle a démarré. Pourtant ça semble être trop beau pour être vrai car il te tire tel un pantin dans la lumière qui émerge de la salle de bain ouverte et se met à tourner autour de toi. Le visage fermés, les soupirs et quelques grognements silencieux, comme un lion en cage en train d'attendre l'heure fatidique de son diner. Sauf que cette fois c'est toi qui va être dévorée, et à la sauce colère. Pourtant lorsqu'il insinue qu'on pourrait voir tes sous vêtements à travers le tissu tellement ta robe serait soi-disant osée, c'est toi qui voit rouge "c'est n'importe quoi, jamais je serais sortie comme ça, pour quoi est-ce que t'es en train de me faire passer !" Tu te forces à calmer ta voix, seulement parce que t'as pas envie que la sécurité ne vienne taper à la porte après que les voisins ne se soient plaint. A la place tu prends un ton plus sec, plus froid et attends qu'il arrêter de bouger dans tous les sens pour se placer en face de toi, les bras croisés devant son torse "si j'ai mis un string, et alors ? c'est pas toi qui décide à ce que je sache." Ok bon là c'est clairement et simplement de la provocation et t'as tous sauf envie d'aller sur cette pente là mais tu ne peux pas t'en empêcher, sa réaction te met les nerfs. "un ami." et il le savait déjà alors pourquoi ce n'était pas un problème lorsque tu lui en a parlé dans l'après-midi ? Ah oui c'est vrai, à ce moment là, il n'avait pas encore vu la tenue.

@Katalia Borgia Ah, les disputes nocturnes, ou plutôt celles du réveil surprise, ça commence à devenir une habitude. La dernière fois, je n'en connaissais plus la raison mais c'est le soir où elle m'a dit qu'elle m'aimait. Alors on va se battre un peu plus pour aller chercher les mots doux soufflés sous l'oreiller. Après tout ce temps de relation, la jalousie est toujours présente. Et heureusement. Car une Kat ou un Ottis pas jaloux, ça serait trop ennuyant, vous ne trouvez pas ? Ma jalousie n'est pas maladive, elle me prend de temps en temps sans prévenir. Au fond, j'ai totalement confiance en elle. Ce sont en les hommes qui tournent autour d'elle que je n'ai pas confiance. Qui est cette personne qui a passé la soirée avec elle ? Il s'est sans doute bien rincé l'oeil. J'inspecte la belle de haut en bas, de droite à gauche et je ne peux pas m'empêcher de faire des remarques juste pour la piquer. La piquer comme elle me pique avec sa dégaine. " ben apparemment si, t'es bien sortie comme ça. " bras croisés sur le torse. Est-ce qu'elle est rentrée seule en déambulant les rues de la Nouvelle Orléans ? Ou est-ce que le type en question a quand même eu l'amabilité et la bonté de la raccompagner jusqu'à l'hôtel ? Jusqu'à ma porte. J'suis sûr, avant de partir, il a jeté un énième coup d'oeil à son boule. Mes yeux sortent de leurs orbites quand elle confirme avoir une lingerie légère. La moindre des choses ce serait d'éviter de t'enfoncer Borgia. " un ami... qui n'a pas vu bon de te faire la remarque que t'étais habillée comme... ça. il ne s'est pas dit que c'était pas approprié de sortir à moitié nue, sachant que t'es censée avoir un mec. par respect il n'a pas dit " kat va te changer ". évidemment que non, il s'est bien rincé l'oeil. " moi j'appelle pas ça un ami. Je suis en train de me rendre fou tout seul. Je dramatise comme un enfant. Mais si les rôles étaient inversés, elle en penserait quoi Katalia ? Un Ottis qui revient tard, sapé comme jamais, boutons de chemise égarés pour montrer le torse et un sourire jusqu'aux oreilles.

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@Ottis Heimann Tu le sais qu'il est jaloux. Presque autant que toi et sinon même bien plus. Parfois ça s'explique, d'autres fois ça s'explique pas. Et dans le cas de ce soir, ta mauvaise foi veut que ce soit la seconde option. Au fond t'es dégoutée blessée fatiguée, tu pensais rentrer pour le retrouver, filer sous les draps, aller dans ses bras ou même le réveiller de quelques baisers bien placés. Tu t'attendais, tu voulais surtout, tout sauf ça. Tu fronces les sourcils, croises les bras devant ta poitrine à ses mots, au fond t'es clairement vexée car certes la robe découvre tes épaules et la moitié de tes cuisses, mais elle est encore très loin d'être transparente cependant. Tu restes plantée là, au milieu de la pièce comme une idiote, fatiguée, pieds nus, avec juste cette foutue robe sur le dos qu'il va terminer par te faire détester à force. T'as envie d'aller te démaquiller, te nettoyer le visage les dents, juste disparaitre sous les draps en soit et tenter de faire comme si tout ce cirque n'avait jamais existé. Pourtant c'est pas comme ça que ça marche, et apparemment avant d'atteindre ton but tu vas devoir encore te justifier. Ta bouche s'ouvre sous ses mots blessants, et sans lui laisser le temps de terminer tu retorques "comme ça ? c'est quoi ça ? dis le va au bout de ta pensée !" ok la résolution de baisser le ton, elle s'est aussi vite envolée qu'elle n'était arrivée. "mais tu crois que je suis idiote ou quoi ? je sais voir ce genre de choses et c'était pas du tout le cas, et puis j'avais une veste !" tu donnes un léger coup de pied dans la dite veste qu'est restée à terre après que tu ne l'ai retiré il y a quelques instants. "tu sais quoi peu importe, c'est pas la question. il n'avait rien à me dire sur ma tenue, et toi non plus d'ailleurs, je m'habille comme je veux et je crois savoir que ça t'as jamais dérangé jusqu'à maintenant !"

@Katalia Borgia Sourcils froncés, je refuse de lui donner raison et de m'excuser pour mon comportement. J'en fais peut-être des caisses, ça je suis d'accord, mais elle n'est pas toute blanche dans l'histoire. La voir sortir dans cette tenue ça me fait clairement penser qu'elle cherche à séduire, comme si j'étais devenu ennuyant et que je pimentais plus notre relation. Elle a besoin de chercher ailleurs. Ca commence comme ça, puis après, on ne pourra plus rien arrêter. Je panique, forcément. De plus en plus. Notre relation est plus fusionnelle qu'avant, intense et au moindre fail, y'a tout qui tremble. " oui t'es une idiote ! est-ce que je me balade la raie à l'air je-ne-sais-où ? " je limite en descendant mon slip sur mes fesses que je lui expose en exagérant mes manières. Je suis énervé, grr, et surtout ridicule. Je croise les bras, lève les yeux au ciel, l'écoute continuer me faire des reproches. La veste qui se retrouve deux mètres plus loin. L'italienne se réveille et croyez-moi, deux sangs chauds qui se percutent, vaut mieux pas être dans les parages. " je comprends mieux pourquoi tu pleurais devant tes robes fichues. ouin ouin j'ai plus de quoi m'exhiber !  " je fais une mine faussement triste avant de faire un bon vers elle. Dans pas longtemps, je vais commencer à parler avec mes doigts à chaque intonation. Trop cliché. " retire cette chose ou si c'est moi qui te la retire. " et croyez-moi que je me ferais un plaisir de la lui retirer. Ce vêtement, je vais le brûler, je vais le détruire et l'envoyer très loin. Hors de question qu'un autre garçon pose son regard envieux sur MA Kat.

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@Ottis Heimann T'es une nana qui aime plaire, qui aime attirer l'attention, ce n'est pas nouveau et certainement pas prêt de s'arrêter. Avec ta famille, avec tes amis, avec lui, avec tout le monde en général, t'aimes être le centre de l'attention. Pourtant le fait qu'il sous entende que tu veux attirer cette attention avec ton physique et des tenues provocatrices ça, ça ne passe pas. T'es beaucoup trop choquée par ce qu'il te retorque que t'en reste sans voix. Tu l'écoutes te trainer d'idiote, en rajouter encore une couche et même descendre son caleçon devant toi. Pas un son pas un mot ne montent dans ta gorge, pourtant le rouge lui te monte bien aux joues. T'es énervée, vexée, ça te fou les nerfs qu'il réagisse de la sorte en en fasse tout un sketch. Toi qui voulais éviter le conflit, c'est définitivement mal barré. T'as visiblement été trop loin, au lieu de tempérer lui a décidé d'y aller encore plus. Vos fiertés mal placées vous ont déjà conduites dans les travers, et ce soir t'as l'impression d'avoir un petit démon sur l'épaule qui te souffle à l'oreille que c'est pas cette fois non plus que tu vas te laisser marcher sur les pieds. Ca bouillonne ça bouillonne, et ça explose. "m'exhiber ?! si vraiment ça avait été le cas, j'aurais pas été triste mais contente d'avoir foutu en l'air toutes mes affaires, ça m'aurait donné une bonne raison de me promener avec rien sur le dos, car visiblement j'adore montrer mon cul au monde entier !" Il vient se planter sec devant toi, tu sursautes légèrement, surprises par son geste aussi vif et ses mots incisifs. Tu râles dans ta langue natale, ne baisse même pas le ton il comprendra. Et bien qu'il comprenne, à quel point ça te soule son comportement là maintenant. Tu décides de prendre au mot et en moins de deux secondes, tu te retrouves en sous vêtements. Tu roules en boule la robe dans tes mains, l'électricité statique s'empare de quelqu'une de tes mèches mais tu t'en fou complétement. Tu lui balances la robe à la figure, la soie souple glisse sur bas son menton, sur son épaule avant de retomber dans ses mains "qu'est ce que tu vas faire ?! la bruler, m'habiller avec des col roulés ou m'envoyer dans un couvent ?" tu lui cries dessus en sentant ton cœur qui fait pulser le sang dans tes joues qui se colorent de colère. Sans plus de cérémonies, tu te retournes, lui offre la vue sur toi qui va vers la porte, pas habillée rien que pour le faire chier "je me casse, je vais dormir avec Romie."

@Katalia Borgia Bordel, ça part trop en cacahuète, tout ça à cause d'une remarque déplacée que j'ai faite. J'aurais dû me taire, ne rien dire et me rendormir. Mais vous me connaissez, quand quelque chose me brûle la langue, c'est difficile pour moi de me retenir. Mes propos dépassent totalement mes pensées. J'essaye de lui faire comprendre que ça ne me plait pas mais dès qu'elle rétorque, ça me rend fou car elle refuse de comprendre. Et quand on me fait ça, je vois encore plus rouge. Elle peut ne pas être d'accord avec moi, mais au moins respecter que je panique en la voyant comme ça. Je lui demande fermement de retirer la robe et à mon grand étonnement, elle s'exécute. Je l'imaginais bien me gifler ou me cracher au visage, mais non, elle obéit sans broncher. Je réceptionne la dite robe en boule et je la balance sur le lit. Loin d'elle. Ah ben non, elle bronche quand même. " j'sais pas encore mais pour l'instant, je te la confisque. " que je réponds plus calmement, dans mes pensées. Je pensais que ça allait me calmer d'avoir pris le vêtement du diable, mais la colère est toujours là et commence à piquer dans le coeur. Kat, elle n'est pas prête à s'apaiser, elle hurle son mécontentement et je garde les sourcils froncés, le regard par terre. " j'ai jamais fait un seul commentaire sur ce que tu portes. mais cette robe, j'aurais aimé que tu la portes pour moi, pas pour quelqu'un d'autre... " elle est là la vérité. En fait, t'es pas vulgaire, t'es juste hyper élégante et sublime et ça m'a transpercé le coeur de voir que tu t'es faite si belle mais par pour moi. Pour toi, je sais. Mais le temps que mes neurones veulent le comprendre... Lorsque l'italienne fait volte-face en m'envoyant ses cheveux, je la suis et la retiens par le bras. " non non non, reste ici. je... frappe-moi, pour avoir été un gros con. " je ferme les yeux et fais une grimace d'un gosse qui s'apprête à recevoir la gifle de l'année. Hors de question de la laisser sortir surtout en sous-vêtements. Et si elle retourne voir son ami ? Hey, non, son petit-ami, c'est moi.

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