Au moins, nous sommes d’accord sur ce point, le vernis en vaut la peine, mais ta réponse m’arrache un froncement de sourcils. « Ce serait si mal d’être à ma merci ? » Sourire qui se dévoile, car même si j’aime t’embêter, je ne ferai jamais rien de mal ou quelque chose que tu refuserais. Après tout, c’est la même folie qui nous aime, la même qui nous pousse à nous entraîner toujours plus au-delà des limites. Une fois le vernis appliqué, je dévie sur tes cheveux, mais tu ne vois pas les choses sous le même angle. « Mais oui justement ! » C’est parce qu’on les aime, qu’on a envie de faire des choses avec. « Et si je te masse le crâne ? » Voilà de quoi me défouler et que j’y trouve mon compte à défaut de pouvoir te faire des couettes. Ils n’ont pas du tout la même nature que les miens et pour cette simple raison j’ai envie de m’y aventurer, d’y rajouter une touche de folie, mais si tu ne souhaites pas, je resterai sage, car ça aussi malgré tout, je sais faire.