deux aimants qui s'attirent. deux personnalités beaucoup trop bordéliques et se retrouvent dans l'oeil du cyclone. dangerosité malsaine. mais hyerim elle s'en fiche de se perdre dans cette tempête parce qu'elle est déjà un cas désespéré. la vie est un jeu. elle y a déjà beaucoup trop perdu alors désormais elle avance ses pions dans l'unique but de gagner. mais avec toi la victoire disparait à chaque fois qu'elle l'intercepte du bout des doigts. tu aimes lui donner du fil à retordre et elle répond en sortant les crocs. défaite envisageable à ses yeux. et ce n'est pas ton statut ni ton pouvoir qui lui fait peur, au contraire elle est prête à utiliser cela à son avantage. tes paroles acerbes pour tenter de la déstabiliser. ne perd pas une minute pour faire savoir son mécontentement. se confronte à ton regard plutôt que de laisser ses pensées divaguer à la vue de ton torse. ne pas croquer dans le fruit défendu tant qu'elle n'aura pas assuré sa victoire. dominer encore et toujours, elle n'a que ce mot à la bouche. te dénuer de tout ce pouvoir que tu as sans doute pris pour acquis. terrible vengeance pour être entrer dans sa vie et être attirant à ses yeux. parce qu'elle t'en veut d'éveiller ainsi ses sens. son chantage qui ne te sied guère. et elle rit nerveusement à tes sous entendus." pourquoi est ce que j'aurais besoin de toi ? " elle a appris à ne compter que sur elle même. tout le monde est hypocrite, quoiqu'on dise on ne peut se fier à personne. et derrière ton visage charmant, elle sait que ce n'est pas forcément tout bon. frisson à ta main qui se resserre. parce qu'il n'y a que comme ça qu'elle se sent vivante. les pupilles qui se fixent sur tes lèvres qui se mouvent à quelques centimètres des siennes. mais elle ne bouge pas, reste impassible. fauve qui se contient." te pousser dans tes retranchements. " honnête jusqu'au bout des ongles. sa main qui remonte le tissu de sa robe. dévoiler, ouvrir la porte, te provoquer." sauf si tu as trop peur. " et sans doute que tu devrais, parce que brûler avec elle c'est prendre le risque de se faire dévorer.

la vie est un jeu mais dans tous les jeux, il ne peut y avoir qu’un seul vainqueur, et jamais il n’accepterait de perdre une situation dans laquelle il pouvait en sortir avec la main gagnante. hyerim avait beau être celle qui tourne dans ses pensées depuis une dizaine d’années malgré les rencontre aux cinq ans, cela ne voulait pas pour autant dire qu’il se plierait à elle simplement parce qu’il la désire. ou peut-être que oui? était-ce réellement une défaite, si au final il ressort avec le prix qu’il veut à la base? il note son rire nerveux, sa question aussi faible que sa menace de quitter les lieux. sa main qui se serre sur sa jambe, ses paroles qui défendent l’importance qu’elle avait dans son entourage même s’ils ne sont pas aussi proches. quatre nuits avec elle, c’était trois nuits de plus que les autres. “dans mes retranchements?” sourcil arqué à sa phrase, et les yeux de daeshim se baissent afin d’observer la peau qu’elle dévoile, son regard qui s’assombrit. peur n’était pas un mot dans son vocabulaire, lui qui a toujours foncé avec la tête haute avec une certaine assurance, confiant de lui-même. il relève ses iris, détaillant la demoiselle devant lui qui jouait avec lui, comme un maître qui met une gâterie devant le visage de son chien, hyerim s’attend peut-être à ce qu’il fasse le beau pour elle, donne gentiment la patte. “je n’ai pas peur de toi hyerim.” un simple murmure contre les lèvres de la belle, les dents qui capturent l’inférieure tandis que ses yeux se posent dans les siennes, et il finit par la relâcher et reculer. redressé, le dos droit et les épaules larges, ses mains qu’il place dans les poches de son jogging. “je ne t’ai jamais fuit, si ce n’était pas pour mon travail qui m’attendait à séoul. entre toi et moi, tu es bien la seule qui a cherché à nous fuir.” numéro difficilement re-donné, elle qui l’accuse de revenir simplement quand ça lui chante alors qu’il a si patiemment attendu des mois avant de la contacter, malgré l’envie qui le brûlait depuis qu’il a remis le pied à boston. “mais vas-y, pousse-moi dans mes retranchements, je suis curieux.”

elle n'a besoin de personne dans sa vie, personne pour faire battre son coeur, elle n'en a pas envie. ne se laissera jamais atteindre pas un regard charmeur, un physique avantageux et encore moins de belles paroles. alors que tu oses penser qu'elle vienne à toi pour des raisons aussi futiles qu'un besoin d'appartenance. hyerim, le tourbillon qu'on enfermera jamais. aussi libre qu'une tornade dévastatrice. et elle compte bien laisser ses marques de tigresse. et tant pis si aucun des deux n'en ressort vivant. la violence et la mort ne lui font pas peur. sa seule faiblesse est de perdre les siens. joue carte sur table, parce que visiblement tu n'as toujours pas compris ce qu'elle attend de toi. hyerim beaucoup trop curieuse de savoir comment tu te débrouilles à dompter le fauve. elle qui t'accorde le privilège de la toucher, tu dois le mériter. il faut que le jeu en vaille la chandelle. elle s'en mordrait les doigts si tu n'es pas à la hauteur du jeu. tes paroles sont belles mais elle n'accepte que les actes comme preuve de ta légitimité." la simplicité c'est ennuyant. " si c'est ce que tu recherches pour prendre du plaisir avec une femme alors tu ferais mieux de passer ton chemin. jamais elle ne te laissera tranquille. et c'est encore plus délectable de s'amuser avec cet aura de pouvoir que tu dégages. porte que tu décides d'entrouvrir quand bien même elle n'aurait pas attendu ton feu vert pour lancer la partie. escarpins qu'elle délaisse, perdant ainsi quelques centimètres au passage, mais ça ne l'empêche pas de te tenir tête. fait volteface pour se diriger vers la porte du bureau, mais avant de la franchir, elle fait glisser la fermeture placé sur le côté de sa robe." tu ne m'as pas laissé le luxe de t'enlever ta chemise, alors je ne te permettrai pas non plus. " vengeance comme toujours. passe la porte avant d'abandonner sa robe dans le couloir. ses bijoux qu'elle laisse tomber sur le pas de ta chambre où elle s'engouffre. découvre les habits soigneusement plié, parfum qu'elle respire sur ta chemise impeccable. attendant ta venue alors que le plan machiavélique est déjà construit dans son esprit.