peut-être est-ce une once de courage qui vient soudainement la submerger, à poser la question interdite qui avait trop de fois brûlé ses lèvres mais qu'elle avait toujours enfoui. et c'est tout un nouveau monde qui se révèle quand tu lui offres des possibilités jusque là cru impossible. est-ce la réalité ? le sourire doux qui étire ses lippes, bouge à répétition (gamine instable), quand les réponses lui semble toujours trop longue à venir, la faute à l'excitation soudaine. ❝ this is not funny — quand ton rire vient recouvrir la pièce, mélodie qu'elle aimerait parfois entendre plus souvent, légèreté soudaine qui l'apaise quand elle avait sentie l'atmosphère un peu trop tendue. ❝ it was obvious for you ? — à se demander si tout n'était pas de sa faute soudainement. peut être avait-elle interpréter de la mauvaise façon quand elle pourtant si douée pour lire les autres. et c'était de ta faute en réalité, à jamais réussir à saisir vraiment tes émotions. l'impression parfois que si elle appréciait tant ta présence, s'était aussi parce que tes émotions illisibles ne venaient pas interférer avec les siennes. parce qu'avec toi, elle avait cette paix intérieure que les autres ne lui accordaient pas. ❝ yes please — à plonger soudainement ses opales dans les tiennes dans l'attente de cette preuve que tu pourrais lui offrir. elle ne demande que ça en réalité poupée, la preuve qu'elle n'était pas en train d'imaginer encore une fois les choses, le besoin de ne pas se heurter à un mur par la suite. ❝ show me your proof —

c'est tout ce dont elle a besoin. une preuve pour lui assurer que son imagination n'était pas une nouvelle fois partie dans des contrées improbable. quelque chose pour lui soumettre en plein visage que c'était réel, désiré, des deux côtés. parce que si elle sait ce qu'elle ressent (s e u l e), elle n'a jamais vraiment su ce qu'il pouvait en être de ton côté. à se poser les questions perpétuels sans jamais en trouver les réponses. ronge les doigts encore et encore, libération quand c'est toi qui vient les lui retirer. pauvre poupée qui ne se doute pas une seule seconde de l'enfer dans lequel elle est entraînée, la sensation que peut être pour une fois elle aurait le droit à son conte de fée. est-ce que c'était toi ? le prince charmant. celui qui saurait lui montrer sous un nouveau jour ce qu'elle avait toujours refoulé. à repousser le monde parfois pour ne plus être vidée par les émotions des autres. et c'est le temps qui s'arrête autour d'elle, le temps qui tourne au ralentit. à cesser de respirer quand les doigts frôlent sa peau, dessinent les courbures de ses lippes avec attention. le grand frisson. celui qui parcourt l'échine, fait naître les papillons dans l'abdomen, à respirer difficilement jusqu'à ce que le contact ait lieu pour la première fois. la douceur des lèvres rêvées quand elles n'avaient été qu'illusion jusqu'à présent, ferme les opales pour se laisser transporter dans une toute nouvelle page, celle où vous seriez deux plutôt que mirage. les bras frêles qu'elle accroche autour de toi, à partager la passion soudaine, l'envie d'en découvrir plus de toi. embrasse à l'infini, sans relâche quand dans son corps, tout explose. à bout de souffle, contre tes lippes, les murmures qui s'envolent ❝ i'm yours —

par logique, par envie. à avoir refoulé pendant si longtemps l'attraction que tu pouvais être dans le doute de ne pas la voir réciproque. à chérir les moments à deux, la douceur des nuits sans jamais oser aller plus loin par peur de tout voir voler en éclat. pourquoi ce soir ? pourquoi maintenant ? à ne jamais vraiment saisir la logique, ta logique. et à pourtant apprécier bien trop les changements que ça opère, le contact de vos lippes qui se rencontrent pour la première fois. est-ce qu'elle y aurait le droit elle aussi ? à cette grande histoire dont tout le monde parle, aux sentiments qui viennent parfois obscurcir les jugements quand il est sûrement trop vrai qu'aimer rend aveugle. délicate poupée se laisse entrainer dans tes bras, à savourer l'inédit, le savoir que cette fois, tout serait différent. envoie valser les idées platoniques, les souvenirs d'antan pour visualiser une romance débutante où elle n'aurait plus besoin de se poser les milliers de questions en te regardant. douceur d'un sourire qui vient étirer ses lèvres, à laisser les doigts gambader sur ta peau quand tout semble prendre une nouvelle saveur maintenant que les vérités sont exposés. ❝ can we stay like that forever ? — et mettre le temps en pause pour se bercer d'une vague de bonheur à l'infini. ❝ i mean, i could totally get used to kiss you —

à presque rougir des mots qu'elle jettent quand ils sont pourtant véridiques. et si elle avait su jusqu'à présent rester détacher de toi, les quelques mots lancés à la volée avaient suffit à l'accrocher une nouvelle fois. et elle sourit entre chacun des baisers déposés sur ses lippes, remonte les doigts jusqu'à la naissance de tes cheveux, à s'approprier tout ce qui pouvait désormais être à elle, s'autoriser plus quand elle avait toujours été dans le moins. inspire doucement la poupée malléable, à croire si dur aux mots que tu lui envoies, l'innocence qui transpire par ses pores quand elle aurait sûrement dû se montrer bien plus méfiante. ❝ forever it is. — quand minha ne fait jamais les choses à moitié, à tout donner sans broncher, à s'accrocher si fort aux autres comme une nécessité. ❝ i don't want to go anywhere else now that i have you — la sincérité qui émane encore une fois, à te désirer si fort quand elle sait désormais en avoir le droit, le battant qui ne s'arrête, soubresaut dans la poitrine à chaque caresse. ❝ please, never leave me — parce qu'elle est fatiguée des gens qui partent, de ceux qui trahissent et abandonnent trop de fois. elle a pas envie des histoires qui font mal quand elle sait que sa fragilité la poussera au bord du précipice. et bêtement, elle a confiance en toi. à croire dur comme fer que toi, tu resteras.

est-ce la naïveté qui la pousse à croire ce genre d'idiotie ? à se bercer de roman à l'eau de rose jusqu'à presque croire que le grand amour était enfin venu frapper à sa porte. à vouloir tout et surtout toi. à imaginer déjà le meilleur comme si tu serais celui qui la ferait valser pour l'éternité. (danse avec le diable.) ❝ swear it — et jure surtout que les instants seront moins espacés, qu'elle aura le droit de se plonger dans tes yeux bien plus souvent qu'à l'accoutumé. à ne plus attendre perpétuellement de tes nouvelles comme si tu n'étais rien d'autre qu'un mirage occasionnel. ❝ i promiss — qu'elle murmure alors. minha qui tient toujours ses promesses, à constamment prouver sa sincérité sans faille, la fidélité qui l'anime quand elle essuie pourtant tant de déception. et n'étais-ce pas là sa beauté ? à toujours pardonner l'être humain, lui trouver elle même des excuses quand les autres jureraient pourtant que c'était impardonnable. gamine foncièrement bonne, à nager dans l'océan de bonté et à l'offrir à tout ceux qui l'approche. ❝ maybe it was a sign. i mean, you in my shop — poupée qui remet constamment tout sur le destin. à croire que tout est calculé de base, que rien n'est jamais vraiment fait par hasard. ❝ and maybe, the reason why i can't feel your emotions like i do for the others is because i.. need peace sometimes. and you're my moment of peace. — à ne pas se sentir submergée quand t'es là, à apprécier le calme plat.