vendredi 19 février - 09:30

@Meluzine I. Heatherton La déprime à l'âme, celle d'avoir du annuler ce billet, celle de ne pas pouvoir aller la voir. Meluzine a eu une grosse contrainte familiale, tu ne lui en veux pas mais t'es complétement dépitée, tu t'y voyais déjà. Pas à New York, non ça aurait pu être n'importe où tu t'en fiches. L'endroit où te te voyais déjà, c'était dans ses bras. Mais à l'instant le seul endroit où tu te trouves, c'est au fin fond de ton lit, bien protéger du monde extérieur par ton épaisse couette. Ottis est déjà parti en cours depuis un bon bout de temps et toi tu traines au lit car t'as ta journée devant toi. Tu n'avais absolument rien prévue, pensant partir pour la grosse pomme la veille. Du coup, tu te laisses vivre (ou surtout dormir) dans ton lit, commences à te dire que tu vas te lever d'ici peu, prendre un bon petit-déjeuner avant d'aller à la pforzheimer profiter de la bibliothèque pour réviser toute la journée. Ca te fera ça de moins à faire demain. Tu fermes de nouveau les paupières, prête à te laisser une petite demi-heure supplémentaire dans les bras de Morphée mais tu entends le bruit de la clé dans la porte et cette dernière qui se pousse. Tu gardes les yeux fermés et forces un peu ta voix cassée du matin pour que ton copain t'entende depuis l'autre côté de l'appartement "ton cours est annulé ?" tu racles ta voix, humectes tes lèvres et forces de nouveau sur tes cordes vocales qui n'ont pas chauffées depuis la veille "viens me rejoindre, j'arrive pas à sortir du lit !"

Pas encore arrivée sur le lieu de tes crimes que t’as déjà brisé le cœur de la personne la plus importante dans ta vie. Mais c’est un mal pour un bien, c’est ce que tu t’efforces à te dire avant d’envoyer le message à Kat comme quoi t’as un empêchement de dernière minute. Grosse menteuse. En réalité, t’as trouvé bien mieux que de la faire venir. Entre temps, ton père t’a appris que t’avais été acceptée de nouveau à Harvard, après un second dossier en béton armé. Tout ça, tu l’as fait dans leur dos à tous, avec la seule complicité de tes parents, de ton frère et de ta sœur. Dans l’avion tu regardes par le hublot, et quelque part ça te stresse de retourner là-bas. T’as peur qu’ils t’en veuillent de ton silence de morte, t’as peur qu’ils te reprochent ton absence, et puis t’as peur de recroiser ton ex. Pourtant tu t’es promis que t’étais forte et que tu t’étais endurcie. Tu ne peux pas repasser par où t’es passée, Meluzine, c’est plus possible. En arrivant, t’as donné rendez-vous à @Lukas O. Spritz dans votre repère KLM. Il est le dernier visage de Boston que t’aies vu, mais aussi le premier que tu reverras. Tu voulais t’assurer qu’il ne garde pas l’image qu’il avait eue de toi en te rendant visite, et c’est face à une Meluzine pétillante, rayonnante et surtout pleine de plan foireux qu’il se retrouve. Tu lui as demandé de te prêter la clé de l’endroit où crèche la femme de ta vie, et puis tu t’es habillée pour l’occasion. T’as déniché dans les rues de new-york une robe de mariée noire, punk parce que c’est vachement plus facile de passer inaperçue – ou pas - et beaucoup plus pratique. Vous vous êtes battus tous les deux pour fermer le corset de cette robe de merde, et puis t’as continué à t’apprêter. Tu t’es coiffée dans le même style que t’as robe, tout comme le maquillage d’ailleurs. Pour le coup, t’as opté pour des accessoires dorés et une fois prête, tu te fiches pas mal de ce qu’on peut penser de ton accoutrement, tu te rends là où devrait se trouver la belle au bois dormant. Tu la connais ta meilleure amie, tu te doutes qu’elle doit encore roupiller bien au chaud, emmitouflée dans deux ou trois couettes. T’arrives sur place et tu tournes la clé dans la serrure. Premier objectif, trouver la chambre. Tu ne connais pas l’endroit, tu découvres. T’entends déjà la voix de ta victime et ton sourire s’élargit. Tu sors un klaxon à air de ton sac, tu lâches celui-ci au beau milieu de la pièce principal, et puis tu déboules dans la chambre de ta princesse non sans faire hurler ce truc qui te nique tes propres oreilles. Mais en réalité, tu t’en fiches complètement, parce que t’es là. Vous êtes là. Au boucan, tu rajoutes de la musique et tu te dandines au milieu de la chambre fringuée comme une… folle à lier ? « ATTAQUE DE BISOUUUUUUS » finis-tu par crier en sautant sur le lit pour couvrir la femme de ta vie de bisous, bien trop heureuse de l’avoir avec toi en chair et en os.

@Meluzine I. Heatherton Tu la vois déjà du coup, la journée à trainer à l'appart avec Ottis plutôt que d'aller à la pforzheimer house. Un programme parfait pour débuter le week-end rien que vous deux avant de vous bouger dès demain. T'as fatiguée de ta semaine, des cours, de la pfo, de t'être remise de ton week-end dernier de soirées et du sommeil au petit matin d'hier matin car la veille ses potes étaient venus à l'appart pour fêter sa rémission. Alors que tu sens déjà le sommeil commencer à te regagner un bouquant pas possible semble provenir du salon et s'intensifie encore plus lorsque la porte de ta chambre s'ouvre en grand. "heeeyyyy, c'est quoi ce bouquant ?" tu tentes d'hurler par dessus le bruit en tirant ta couette sur ta tête et surtout sur tes oreilles. Une musique se lance dans la chambre, mais sérieusement qu'est ce qui lui prend ?! Pourtant rapidement tu reconnais les notes d'Ofenbach, et ça te ramène forcement à un souvenir en particulier ; celui de leur concert y'a quelques moi où vous aviez été ensemble avec ta meilleure amie. T'as une pointe au cœur mais pas le temps d'y penser dessus car déjà, on te saute dessus sur le lit. Et alors seulement là, tu reconnais sa voix. Tu sors de la couette, redresses vivement le buste les yeux grands écarquillés et vois son visage, là juste devant toi. Elle t'attrape et te serre fort, déposes pleins de baiser sur ton visage encore complétement fatigué. "Me… Melu ?" est-ce que t'es en train de rêver ou est-ce que c'est la réalité ?! "c'est… c'est bien toi ?" T'as les paupières encore à moitié collées, les cheveux en bataille et la trace d'oreiller sur la joue pourtant tes mains qui tâtonnent ses bras, ses épaules, ses hanches, t'assurent que ce n'est pas un mirage.

Tu respires à peine dans ta pseudo-robe de mariée du 21e siècle, ou carrément Heatherton en fait. Qui aurait dans l’idée de se marier là-dedans hormis toi ? Et encore, toi tu veux te marier dans une robe de princesse, non pas dans celle-ci que tu trouves, malgré tout, pas trop mal. Tu penses à Lukas, tu souris. Putain, vous avez galéré à l’enfiler cette robe. Tu sais pas pourquoi t’as demandé à Lukas, la mieux aurait été Katalia parce que c’est une femme, et qu’entre femmes, vous savez comment fermer ce genre de robe. Si t’avais appelé Jayson, probablement qu’il aurait fini par coller les deux extrémités avec de la glue ou, pire encore, il aurait décidé de passer à l’agrafeuse plutôt que de nouer les deux cordons. Lukas s’en est finalement pas trop mal sorti, même si tu peines légèrement à respirer. Tu comprends mieux la nana dans Pirates des Caraïbes maintenant. Tu te dandines dans la chambre de ta princesse avec Ofenbach en fond dans l’espoir qu’elle percute, mais finalement, tu passes à l’action et tu lui sautes littéralement dessus. Elle ta manqué ta meilleure ami, probablement est-ce la personne qui t’a le plus manqué. Pourtant, vous avez déjà été séparées et vous avez presque été habituées comme ça. Mais c’était différent, parce que tu sais qu’au fond t’avais besoin qu’elle soit là pour te rebooster. Mais ton orgueil mal placé t’as empêché de lui dire que t’allais mal, persuadée que t’y arriverais toute seule comme une grande. Finalement, ton pansement ça été ton père, ta famille, et puis surtout la Norvège. Ton refuge, l’endroit où t’as vraiment l’impression de recommencer à zéro. C’est ton bouton reset à toi, celui qui te permet de repartir sur des bases saines, surtout après un game over comme tu venais de subir.

Tu comprends qu’elle ne réalise pas, mais tu viens tout juste de la sortir du lit. C’est à peine si tu lui laisses un moment pour respirer. Mais non, c’est bien trop important. T’as besoin de la retrouver, de l’avoir avec toi et de lui montrer que toi aussi t’es là maintenant. Au fond tu culpabilises de les avoir abandonner lâchement. Mais c’était vital, ça t’a semblé vital. « Ben oui mon babychat. Qui d’autres ?! » dis-tu en la laissant respirer, à genoux dans son lit toujours vêtue comme une hystérique. « Je t’ai menti hier. Je savais que je viendrais aujourd’hui. Tu m’en veux ? » faudrait peut-être que t’arrêtes de mentir, Meluzine. Non ? Voila ce que te dirait ton père. Mais c’est pour la bonne raison. « Tu as devant toi la nouvelle Meluzine Heatherton…. ETUDIANTE D’HARVARD » dis-tu alors que t’es heureuse d’avoir été à nouveau acceptée dans cette université. Tu lui sors ta lettre d’admission pour lui prouver que c’est bel et bien réel. « On va refaire le monde ma belle. » tu te laisses tomber dans le lit, et tu l’attires avec toi. Le meilleur de ton show est encore à venir, pourtant.

@Meluzine I. Heatherton La fatigue dans les traits, et toi qui ne comprend pas vraiment. Si c'est bel et bien elle, dans un premier temps. T'arrives pas à y croire, mais dans tes oreilles c'est bien sa voix, sous tes doigts bien sa peau de porcelaine. Et cette robe noire qu'elle porte… tu commences à la discerner alors que tes pupilles tranquillement s'acclimatent à la luminosité de la pièce. "que... quoi, tu restes le week-end ?" tu lance en baillant et en te frottant les yeux machinalement. En fait, t'as toujours l'impression d'être dans un rêve et t'as besoin de tapoter tes pommettes de mains pour te réveiller… mais rien ne se passe pourtant. Les informations arrivent doucement mais surement à ton cerveau. "étudiante" "harvard" wait what ? Tes yeux s'ouvrent en grand, osef la lumière qui te brule les pupilles, et t'arrives enfin à discerner la lettre d'admission qu'elle n'arrête pas d'agiter devant ton visage. "QUOI ?!" tu bondis sur tes deux genoux, de tes mains tentes de t'extirper de la couette et dans ton mouvement brusque manque de tomber à la renverse mais te rattrapes sur ses avant-bras que tu tiens fermement. Elle te tombe littéralement dessus et t'embarque dans une étreinte alors que tu ris aux éclats, d'un rire joyeux et heureux lorsque tu comprends enfin que tout ceci est réel. "vraiment vraiment ? tu reviens pour de vrai ? pour de bon ?!" T'enroules tes bras autour de ses épaules et la couvre de baisers avant de plonger ton visage dans ses longueurs claires dont tu ne reconnais que trop bien l'odeur de son shampoing préféré. C'est bel et bien elle, l'unique, ta Meluzine. Sous tes doigts tu sens le tissus de son vêtement, fronces les sourcils et te redresses pour retourner sur les genoux sur le matelas et tirer ses mains "qu'est ce que c'est que cette tenue ? montre moi comme t'es belle." à peine le temps de lorgner sur son corps de rêve que tu la tires de nouveau dans tes bras en riant de bonheur.

Tu vois bien que la prunelle de tes yeux a du mal à sortir de son sommeil, et surtout à réaliser. Ou du moins, t’espères qu’elle a du mal, sans quoi ton égo en prendra un coup, toi qui espérais au moins lui faire plaisir en lui faisant cette surprise. Tu lèves les yeux en l’air lorsqu’elle te parle de rester le week-end, ta patience est limitée, heureusement qu’elle est la meilleure sinon tu serais probablement partie chercher un seau d’eau pour la réveiller. « Mais noooooooooon. Bébé, t’as mis des implants de blondes pendant mon absence ou quoi ? » Tu as dégainé la lettre d’admission, tu la fais virevolter dans tous les sens, comme si elle était capable de lire alors que tu la secoues dans tous les sens.  Finalement, la pièce tombe, mais elle avec et tu la rattrapes pour la garder auprès de toi, et surtout éviter de la perdre alors que tu viens tout juste de la retrouver. « Mais oui ! » tu te laisses entrainer dans l’étreinte et tu la sers aussi fort, sans savoir si c’est parce que t’es heureuse d’être à nouveau près d’elle, ou parce que vous allez devoir vous supporter comme avant. Tu ne songes même plus à ta robe lorsqu’elle t’en parle. Tu baisses les yeux. Tu prends le tissus entre tes doigts. Cette robe est magnifique, mais elle-même sait que t’es pas le genre à te fringuer comme ça tous les jours. Voir même jamais. « Ah oui ! attends, attends, attends. » tu sors du lit, tu tournes sur toi-même après t’être à nouveau détachée de ses bras pour montrer comme ta robe est magnifique. Finalement tu dégaines son portable pour aller sur youtube, et mettre la musique de marche nuptiale digne d’une demande en mariage et en essayant de retenir ton rire, tu mets un genoux à terre. Tu sors une jolie bague en diamant dans un écrin et lui présente, digne d’une demande en mariage et t’ajoutes « Katalia Olivia Borgia, l’amour de ma vie celle que j’aime plus que tout au monde. Notre rencontre a été la plus merveilleuse, mais aussi la plus importante dans mon existence. Tu es mon âme-sœur, la personne qui rythme mon quotidien et que je ne cesserai jamais d’aimer. Aujourd’hui, je fais le premier pas. Aujourd’hui, mon amour de tous les jours, j’ai l’honneur de te faire part de la plus importante et la plus belle des demandes…Accepterais-tu que je rejoigne à nouveau la PFO pour le meilleur et pour le pire ? » tu ne peux t’empêcher d’éclater de rire tant la chute est complètement décalée et pourtant, t’es plus que sérieuse. Tu veux vraiment rejoindre cette confrérie, tu veux continuer de refaire le monde avec elle, avec Jay. Tu veux vivre avec elle, mais aussi pour elle.

@Meluzine I. Heatherton Des surprises comme ça, t'en veux tous les jours, tous les matins. Retrouver la femme de ta vie au saut du lit, pouvoir la sentir près de toi, la prendre dans tes bras, enfuir ton visage et sentir l'odeur rassurante de son shampoing préféré, tout ça n'a pas de prix. Un jour tout gamine, vous vous étiez jurer vire ensemble jusqu'à la fin de vos jours si vous ne trouviez pas l'homme idéal, et même adultes encore cette promesse résonne toujours en toi. Car n'est-ce pas ce qu'elle est, ton âme sœur ? La personne pour qui tu donnerais tout, tu quitterais tout, toi qui pourtant tient tellement au schéma tout tracé que tu te fais de ta propre vie. A chaque fois c'est toujours un déchirement de la quitter, mais dès que vous êtes à côté, tout redevient toujours comme avant… comme maintenant… comme ça le sera pour toujours. Tu mets plusieurs instants à réaliser que c'est bien vrai, qu'elle est bel et bien de retour à Harvard. Et puis lorsque tu lui sautes de nouveau au cou, les larmes aux yeux, l'émotion dans la voix et le bonheur dans le cœur, elle se recule elle s'échappe. Tu fronces doucement les sourcils à la regarder faire, gardes le silence alors qu'elle attrape son portable pour changer de musique. Elle dépose un genou à terre, sors un petit écrin dans lequel se trouve une sublime bague en diamant alors qu'elle se lance dans sa tirade. Tu fais les grands yeux, portes les paumes de tes mains devant ta bouche alors que ton cœur bat à dix mille. Mais qu'est ce qu'elle fou ?! T'as du mal à se concentrer sur ses mots, tellement t'es dans tous tes états de la voir dans cette position et surtout à te faire cette déclaration. Est-ce qu'elle est vraiment en train de faire ça ?! De poser un genou à terre, sortir une bague et te faire une déclaration d'amour pour te sortir l'ultime question ?! T'as la respiration coupée, ton visage se décompose au fil des secondes avant qu'elle n'éclate finalement de rire à la fin. L'oxygène se souvient alors du chemin jusqu'à tes poumons et tu l'imites, ris avec elle avant de bondir de ton lit, pas très habillée mais tu t'en fiche complétement, pour venir la rejoindre et entourer ses mains des siennes. "t'es con ma parole ! mais bien sur que oui, oui je le veux !" La musique larmoyante dernière, de la marche nuptiale toujours en fond, tu ris de plus belle avant de tirer sur ses mains pour l'aider à se relever. "t'es tellement douée en déclarations, j'veux être ta première et dernière demande de la sorte, o-bi-ga-toire." tu ris de plus belle, tentes de calmer ton cœur battant la chamade et te remettre de tes émotions alors qu'elle t'enfile la bague. "toi aussi t'es l'amour de ma vie, je t'aime tellement fort tu peux pas imaginer." nouvelle excuse pour la tirer dans tes bras. Maintenant qu'elle est revenue une chose est sure, jamais plus tu ne la lâcheras.