J'en ai rêvé, tellement rêvé que je connais chaque image par coeur. Je me suis endormi trop souvent avec le sentiment amer du vide que tu n’es plus là. J'ai espéré trop souvent que tu rejoignes mes draps, en me rassurant, me disant que tout ça était derrière nous. Je n'ai qu'une certitude et c'est ce sentiment d'avoir passé à côté de l'amour de ma vie. Tout me ramène à toi et cette chambre que je connais à peine, mais qui me semble si familière à la fois. Nos retrouvailles sont simples, mais pas moins merveilleuses, réclamant à ce que tu restes auprès de moi comme quand tu pensais mon coeur d'un amour antérieur. J'ai compris depuis longtemps que nous séparer ne rime à rien. Un boomerang revient toujours au même droit, aussi fort qu'on a envie de le lancer. Tu ne comptes pas partir, je pose mes mains sur ton t-shirt que je tire, te laissant me surplomber légèrement. «Je te laisserai pas arrêter.» Pas quand je te retrouve enfin. Baiser plus langoureux qui s'éveille, je redécouvre tout, nos langues qui se mêlent bien ensemble, te rapprochant un peu plus à moi pour que tu me surplombes davantage, sans précipiter les choses, juste goûter tes lèvres encore et encore, ne te laissant pas le temps d'une pause, les mains posées contre ton dos.

@Archer Ralston  

@Veïa Alvisio | C’était une sensation étrange. Du nouveau mélangé à du déjà-vu. Toi et moi, c’était du vu et du revu, mais qu’importe quand les sensations étaient aussi délicieuses. Je t’avais toujours dans la peau, qu’importe ce que je faisais, qu’importe qui je fréquentais. Tu étais là, présente dans ma tête et dans mon cœur. Je n’arrivais pas à tourner définitivement la page. Preuve étant, quand tu appelais, je rappliquais, qu’importe ce que je faisais de mon côté. Tu avais toujours ce pouvoir sur moi, c’était indéniable. Alors oui, tu étais dans ma chambre, dans mon lit, contre moi. Et on se laissait aller à ces désirs primaires qui ont toujours été présents entre nous. Rien n’y fait, on ne peut tout simplement pas lutter. « Chut » Profite, tout simplement. Mon corps au dessus du tien, je finissais par me placer à califourchon tout en retirant le t-shirt que je portais, avant de récupérer tes lèvres. Te retrouver, ça faisait du bien, plus que je ne pouvais l’admettre.

@Veïa Alvisio |

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