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♪♪ dimanche 14 février — Lara savait que Yong ne connaissait rien à l’amour et n’avait jamais fêter la moindre saint Valentin n’ayant jamais eut de petite amie dans la vie alors elle ne voulait pas trop le brusquer mais en même temps, elle savait que le garçon se démenait jour et nuit dans son travail et qu’il devait être épuisé de bosser dans une usine alors elle avait voulu lui faire plaisir pour un weekend complet en l’emmenant à l’hôtel et quoi de mieux que le Four Seasons pour se détendre un bon coup, se couper du monde tout en restant néanmoins sur Boston ? Alors elle avait dépensé sans compter. Ce soir ils avaient décidés d’aller au restaurant de l’hôtel, pour pousser un peu plus le romantisme à son maximum et puis, ça serait une occasion pour le garçon de goûter au plaisir d’un rencard avec sa copine. Alors une fois installés à leur table, Lara se demandait si c’était pas trop pour le garçon de se retrouver dans cet environnement aux antipodes de ses habitudes. Elle aimait pas tellement les endroits chics avec des clients coincés du coup elle se demandait mais en même temps, elle était heureuse de pouvoir avoir le garçon pour elle et elle seule, sans qu’il ne rentre du boulot fatigué. « Ça va mon coeur ? » qu’elle lui demande afin de s’en assurer avant de saisir sa main tendrement. Elle espérait aussi qu’il ne prenne pas trop peur à la vue des prix affichés sur le menu. « T’es vraiment beau aujourd’hui » qu’elle lui dit, parce que même si elle le trouvait beau tout le temps, elle voulait qu’il sache que lorsqu’il faisait des efforts comme aujourd’hui, il la faisait fondre un peu plus pour lui.

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♪♪ et c’est dans ce genre de moment que le jeune homme a envie de se tuer. la saint valentin, une fête qu’il n’aimait pas du tout. selon lui, toutes les femelles se faisaient engrosser à cette période pour garder la main sur l’homme avec qui elles sortent. et pour une fois, ce quatorze février, il a accepté de le passer avec la personne avec qui il partage sa petite vie. c’était sa première fois, il ne sait pas quoi faire. l’effet d’aimer une personne, c’est bien la première fois, alors… il n’espérait pas rencontrer toute la famille de l’asiatique. c’est quelque chose qui l’angoisse rien que d’y penser. ils allaient dîner dans un restaurant qui se trouvait dans un hôtel, chose que haryong ne fait jamais. il est plus du genre à manger un kebab au coin de la rue avec un sans-abri à ses côtés. dans cette société, on dit souvent que les pauvres n’ont pas le droit de fréquenter les endroits des plus riches, et le fait d’être entouré par la plupart d’entre eux ce soir, va réveiller la haine qu’il ressent pour eux. il comptait ne parler qu’avec Lara et non pas avec les autres et il ne voulait pas qu’on le force à faire quoique ce soit. déjà qu’il se force à venir pour sa bien-aimée, il y a des limites. il ne veut pas faire copain, copain avec des personnes qu’il ne peut pas se voir. habillé sur son trente-et-un, il se dirige vers la table. ça va et toi ? dit-il dans une voix assez inconfortable. il n’est pas du tout à l’aise dans cet environnement. beau ? il se demande pourquoi il avait des compliments venant de sa part. elle était vraiment pas obligée de lui en faire. je prends seulement une salade, ça marche ? il sourit tendrement avant de rajouter. je t’aime.

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♪♪ Elle ne voulait le brusquer en aucune sorte. Lara savait qu’Haryong était un réel novice dans tout ça et que peut-être l’environnement pourrait l’effrayer mais elle s’était dit que le sortir de son quotidien pourrait peut-être lui faire du bien. Pas le fait de côtoyer le gratin de la société mais plutôt celui d’être totalement détendu et pouvoir profiter un peu sans se soucier du boulot ou des études. Elle s’imagine bien qu’il devait être mal à l’aise dans ce restaurant et elle ne lui en aurait pas vraiment voulu si il avait demandé à partir, après tout, ce n’est pas comme si ils avaient déjà commandés, ils étaient libre de sortir dans la ville et aller s’empiffrer de quelque chose de plus consistant, de plus gras. Et une fois assise, elle se saisit de sa main pour tenter de le rassurer, lui montrer qu’elle était là et en sentant sa main brûlante, elle lui avait demandé si il allait bien mais sa voix rauque qui s’élevée faisait penser tout le contraire. « T’es sûr ? » qu’elle lui demande de prime abord avant de se racler la gorge. « on peut partir si tu préfères aller ailleurs hein. Et moi ça va, t’en fais pas. » puis elle finit par le complimenter sur son choix vestimentaire. Elle était d’ailleurs étonné qu’il possède un costume mais en même temps ça lui plaisait, elle aimait bien être surprise de la sorte alors en esquissant un sourire, elle laissait quelques mots sortir de sa bouche. « oui. Enfin tu l’es tout le temps mais ça te va bien comme ça. » il pouvait berner le monde dans cet habit et ne pas être juste le mauvais garçon qu’il voulait laisser paraitre, et puis, qui pourrait se douter dans cette tenue qu’il travaillait dans une usine ? mais elle savait aussi qu’il n’avait pas non plus à fausser son statut social, surtout le jour où il rencontrerait ses parents parce que si Lara était avec lui, c’était bien par amour et pas parce qu’il venait d’une famille riche ou quoi que ce soit. Elle finit par arquer un sourcil. « t’as pas faim ? » qu’elle lui demande, inquiète parce qu’elle connaissait son appétit beaucoup plus grand en temps normal alors une simple salade n’allait pas vraiment le caler. Mais ses derniers mots eurent raison d’elle alors qu’une couleur pourpre venait prendre possession de ses joues et qu’un sourire timide prend place sur sa bouche. « Je t’aime aussi. » qu’elle lui souffle alors que sa main libre venait à se poser sur sa joue pour la caresser délicatement. Elle voulait réellement que ça fonctionne avec lui, parce qu’elle n’avait jamais sentit son coeur battre autant pour une seule et même personne.

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♪♪ Il ne comprenait toujours pas pourquoi Lara était tombée amoureuse de lui, lui le délinquant qui ne pensait qu'à sa petite tronche et qui disait que toutes les femmes étaient des moins que rien et qu'elles méritaient toutes de crever seule comme des vieilles merdes. C'est la première fois de sa vie qu'il se sent aimer de cette façon, les personnes de son entourage avaient pour habitude de l'abandonner et de le laisser se débrouiller comme un grand garçon. Il se demande même si son père aurait accepté la jeune femme pour qu'elle partage la vie de son fils unique. Il voulait faire comme son paternel, ne pas comptait sur une femme pour pouvoir éduquer son enfant, pour ramener l'argent à la maison et pleins d'autres choses. Il était capable de faire des trucs sans avoir besoin d'avoir qui que ce soit près de lui. Ne t'inquiète pas, je peux m'habituer à être entouré de ces vautours. Il est bien beau le surnom qu'il donne aux riches, le soupire qui s'échappe de sa bouche montrant son agacement rien que de devoir parler d'eux. Ça le rend nerveux d'être près d'eux. Tu es bien élégante aussi ma petite chérie. il rigole un instant avant de reprendre la parole. Ce langage ne me va pas du tout... Tu es bien bonne bébé. Le langage de racaille lui allait mieux. Il ne respectait rien, alors le fait de communiquer de cette façon avec la fille qu'il aime, c'était plus simple pour lui. Il n'aime pas prendre des pincettes pour faire comprendre qu'elle était canon. Enfin pour lui, il n'y avait pas d'autres moyens. Il rigole nerveusement quand elle lui demande s'il n'avait pas faim. Lui ? Ne pas avoir faim ? Il a énormément faim, mais il ne pouvait pas se permettre de prendre quelque chose de cher, il ne voulait pas se ruiner. Jamais. C’est trop cher… ? Il est honnête avec elle, il n’aime pas gaspiller de l’argent dans des trucs aussi futiles, alors qu’ils peuvent faire le menu entier pour un prix inférieur. Toi mange, mais moi t’inquiète, je sais qu’à la fin, je te mange. Il rigole avant de reprendre la parole. D’ailleurs, je compte te dire plusieurs trucs.

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♪♪ Un petit rire s’échappe de ses lippes alors qu’elle entend des paroles bien trop polie pour sortir de la bouche d’Haryong. C’est pas qu’il n’était pas capable de faire preuve de délicatesse et de complaisance mais elle savait qu’il n’en ferrait toujours qu’à sa tête et que ça serait comment lui le décide et pas comment les gens le lui impose. Elle sait très bien comment il fonctionne, même quand ils n’étaient encore qu’amis, ça avait toujours été comme ça. Alors, elle laisse son pouce venir se glisser sur ses lèvres tout en le regardant avec amour. Après tout, c’est la saint Valentin et, les sentiments de Lara pour Yong sont sincère, peu importe ce que les gens peuvent penser, qu’ils aillent ensembles ou non bien que leurs mondes soient totalement à l’opposé l’un de l’autre. « évites quand même de lâcher que j’suis bonne le jour où t’auras mes parents en face parce que tu risques de faire faire une crise cardiaque à ma mère. » qu’elle lui dit en ricanant avant de finir par pencher la tête sur le côté une fois qu’il lui avoue ne vouloir qu’une salade. Elle revient sur le menu avant de constater qu’effectivement le prix était plutôt élevé. C’était pas spécialement étonnant pour un hôtel étoilé d’ailleurs. Se grattant la gorge, elle relève la tête et regarde autour d’elle. « on a pas encore été prit en charge donc… on peut sortir manger un kebab si tu préfères ? » parce qu’au fond, elle n’avait pas envie que son ventre crie famine toute la nuit. « Sinon prends toi un steak, c’est pas tellement excessif ? » même si c’est elle qui allait payer à la fin, elle ne voulait pas non plus le forcer si il n’en avait pas envie, auquel cas, elle se plierait juste à ses exigences. Puis un nouveau rire se fit entendre avant de rouler les yeux. « Morfale va. » qu’elle lâche simplement, un sourire qui étire sa commissure avant d’hausser les sourcils. « hmm ? Qu’est-ce que tu veux me dire ? » elle est étonnée parce qu’Haryong et parler, ça ne s’associait pas tout le temps ensemble.

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♪♪ Environnement qu'il détestait énormément, mais il prenait sur lui. Il arrivait à faire des exceptions pour Lara et évidemment, il allait exploser loin d'elle quand tout ça sera terminé. C'est un effort exceptionnel que nous faisait là le jeune garçon, lui qui détestait tout ce qui touchait à la richesse du monde. Bon, avec son projet, il savait qu'il allait avoir un portefeuille rempli de billet comme toutes les autres personnes qu'il haïssait, mais il s'est promis de ne jamais finir comme eux. Avide de pouvoir, son objectif est d'être heureux dans la vie et de prouver qu'une merde comme lui finira par triompher et monter sur un trône que beaucoup désir jusqu'à la fin de leur existence. ce n'est pas de ma faute si je dis la vérité, mais je sais me tenir devant les parents. Elle avait de la chance d'avoir encore ses parents, lui qui n'avait plus personne. Sa mère est encore vivante, mais il ne veut plus rien savoir de cette vieille garce qui écarte les jambes pour quarante-cinq dollars. Ce n'est plus son problème puis il ne voulait plus de cette catin dans sa vie. Un kébab ? Il a l'habitude d'en manger dans la rue quand il est en train de vendre la drogue de son patron. Il rigole et fait un signe négatif pour lui faire comprendre qu'ils resteraient ici même si ça ne plait pas au garçon. Ce n'est pas cette journée qui allait le tuer. Hm... Si tu veux que j'adopte l'enfant que tu portes, tu le prends comment ? demanda-t-il en la regardant dans les yeux. C'est quelque chose qu'il voulait absolument faire. Ils sont en couple, il n'est pas le père de l'enfant, mais il est prêt à agir comme tel puisqu'il ne sait pas si le véritable père va revenir à Boston un jour. Je veux l'adopter même si elle n'a pas mon sang.

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♪♪ Autour d’eux, de nombreux visages avaient le nez piqué dans leurs assiettes, savourant leurs assiettes avec un verre de vin qui coutait une blinde parfois des bordeaux d’un millésime côté, une bouteille tellement chère que même elle ne voudrait pas mettre autant d’argent pour quelque chose de pas réellement agréable pour ses papilles. De toute façon, elle ne pouvait pas boire la moindre goutte d’alcool avant un bon moment puis que Lara comptait essayer d’allaiter sa fille. En attendant le serveur qui était visiblement occupé à gérer les caprices d’une bourgeoise, elle discutait avec son copain de tout et de rien. L’idée d’aller manger un kebab n’était vraiment pas une mauvaise chose, parce qu’elle se disait que si Haryong était plus à l’aise de cette manière, ça serait sûrement le mieux à faire. Mais visiblement l’idée de rester ici au chaud ne le dérangeait pas tellement, du moins, en apparence. « ils sont pas méchants t’inquiètes. Ma mère va t’adorer directement, elle est trop friendly avec tout le monde mais mon père… je prie juste pour qu’il te harcèle pas de questions en tout genre. » qu’elle lui avoue, parce qu’il va bien devoir passer un moment où un autre par l’officialisation de leur relation auprès de ses parents. Et d’ailleurs, elle ne savait pas réellement la situation familiale exactement du garçon, elle savait qu’il n’avait jamais évoqué ses géniteurs et elle n’avait pas trouvé important de poser la moindre question sur eux si il ne voulait pas en parler de lui-même. Après tout, c’était sa vie privée. Puis il lui dit qu’il avait plusieurs choses à lui dire, des trucs plutôt importants visiblement au ton de voix qu’il venait de prendre et elle lui fit rapidement comprendre qu’il avait toute son attention. Sur le coup, elle comprit pas réellement les paroles du garçon, enfin elle les comprend mais l’information ne s’ancre pas tout de suite. mais elle bug, littéralement. Plus aucun son ne sort de sa bouche tant que la phrase n’a pas été répété voire dite plus directement. Elle savait que le père de la petite n’allait jamais revenir, c’était beaucoup trop compliqué pour qu’il remette un pied sur Boston, et elle ne l’avait pas mit au courant, parce qu’elle n’en voyait pas l’intérêt. C’était peut-être dégueulasse de sa part mais c’était comme ça. « Tu… hein ? » qu’elle s’exprime, ne comprenant clairement pas pourquoi il voulait faire une telle chose. Ils n’étaient pas ensembles depuis bien longtemps, elle ne voulait pas qu’il se sente obligé de le faire parce qu’ils étaient en couple et qu’ils le seraient sûrement encore à la naissance du bébé. puis elle souffle, lève les yeux au plafond en sentant les émotions -et surement les hormones aussi- l’envahir par la sincérité de ses paroles. Essuyant une larmes qui roulait sur sa joue elle finit par lui sourire une nouvelle fois bien que ses yeux soient rougis. « Tu te forces pas parce qu’on est ensembles ? J’veux dire, tu veux vraiment être son père ? »  

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♪♪ le fait de devoir rencontrer les parents de sa petite-amie, ça le rendait un peu nerveux. comment annoncer que c'est un pauvre type qui n'a pas de parent ? beaucoup de personnes jugent les autres par rapport à ça ou bien les prennent en pitié et c'est une chose qui ne voulait pas. ressentir la pitié des autres, le jugement... c'est quelque chose qu'il a dû mal à supporter. de toute façon, avec elle, il était quelqu'un d'autre. au début, il n'a pas très bien compris pourquoi et comment, avant de saisir que tout cela n'était qu'un appel du corps. elle était un peu sa porte de sortie, sa facilité, pour ne pas s'attarder sur ce qu'impliquait la construction d'une relation puisqu'il connait la jeune femme depuis longtemps. l'anxiété refoulée au fond avec tout le reste, il peut analyser la situation. il parvient même à sourire. je ne propose jamais des choses que je ne veux pas en général, tu mets en doute ma sincérité ? dit-il avant de reprendre... je me suis forcé à sortir avec toi, mais pour le gosse, je ne me force pas. il éclate de rire avant de lui tirer légèrement la langue histoire qu'elle comprenne que ce n'était qu'une blague ce qu'il venait de dire. il ne sait jamais forcé à faire des choses dont il ne veut pas. trop honnête pour dire non ou refuser. le garçon à des convictions que d'autres n'ont pas. après si tu ne veux pas, je comprendrai, c'est ton bébé... pas le mien. evidemment, il n'allait pas forcer sa petite-amie à le choisir comme père, elle pouvait accorder l'autre partie parentale au véritable géniteur.

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♪♪ Haryong n’allait sûrement pas échapper à la rencontre avec les beaux-parents, que ce soit dans un mois ou le jour de la naissance de son bébé, il faudrait bien qu’il leur parle pour que les géniteurs de Lara puisse savoir avec qui leur fille partage sa vie. Lara elle n’avait clairement pas peur de présenter officiellement Haryong à ses parents, elle l’aimait et au vu de la demande qu’il venait de lui faire, leur histoire ne comptait pas s’arrêter dans les quelques semaines à venir. Quelque peu surprise par cette proposition, la jeune femme lui demande si il était sûr de vouloir s’engager dans quelque chose d’aussi important. Les yeux remplit de larmes qui lui brouille la vision, elle finit par regarder le plafond et souffler de soulagement. C’était une délivrance pour elle de ne plus se sentir seule pour une fois dans une situation étrange. Et rabaisse les yeux vers le garçon et lui accorde un sourire totalement adorable avant de secouer la tête. « Non, non. J’voulais savoir si tu te sentais capable de faire ça et de ne pas avoir prit une décision à la hâte. » qu’elle lui avoue, parce que la pire chose pour elle serait qu’il regrette son choix et qu’il se sente coincer dans une situation qui le mettait mal à l’aise. Elle déglutit doucement avant d’arquer les sourcils à sa phrase complètement perdue, prête à éclater en sanglots avant de se rendre compte simplement qu’il blaguait. « Putain j’te déteste. Me fait pas peur comme ça ! » et la voilà qui ricane en venant pousser la bouille du garçon comme si elle voulait le frapper mais qu’elle ne ferrait pas. Puis voilà qu’elle lui fait une petite moue avant d’attraper sa main dans la sienne et poser ses lèvres contre ses doigts. « je veux. » qu’elle lui dit simplement dans un soupir avant d’esquisser un sourire. « je veux que sois son père Yong… j’veux aussi que tu m’épouses un jour si t’en as envie et j’veux te faire vivre les plus belles choses de la vie. »  

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♪♪ et c'était rare les moments comme celui-ci. les rares moments où il arrivait à être honnête avec lui-même et Lara. le fait de se proposer comme père adoptif, c'était pour son bien et le bien de l'enfant. pour lui, c'était le moment de se poser, d'être plus stable dans sa vie. depuis qu'il est en couple avec la demoiselle, il veut se ranger, il ne veut plus se mettre en danger et surtout mettre en danger sa futur famille. à l'époque, il était trop têtu. il était persuadé que personne ne pouvait l'aider, que personne ne lui tendrait la main, qu'ils finiraient tous par l'abandonner. et il avait toutes ces idées quand son père est décédé. c'est difficile pour lui d'aider les autres surtout quand on se déteste soi-même. j'ai beaucoup réfléchi avant de te faire la proposition. et sur ce ton, il était convaincu, sûr de lui, prêt à affronter le monde de l'enfance, prêt à prouver qu'il ferait un bon père malgré que ce ne soit pas son enfant biologique. il donnera tout l'amour, l'attention que le bébé aura besoin. Haryong n'est pas du genre à revenir sur ses paroles. il assumera toujours les conséquences malgré que ce soit un bon ou un mauvais choix. il en va de son honneur, il ne peut pas faire l'inverse de ce qu'il dira sinon il ne sera jamais pris au sérieux. mais tu sais Lara... il n'y a pas que ça que je dois te dire... et ce qu'il voulait lui annoncer était bien plus compliqué. comment va-t-elle le prendre ? elle est au courant qu'il travaille tard et qu'il ne peut pas toujours répondre au téléphone puisque monsieur est dans la rue en train de vendre la mort à des toxicomanes, à des gangsters, à des riches... il se mettait en danger à chaque fois qu'il allait travailler dans les rues de boston. tu sais que je travaille en usine n'est-ce pas ? et avant qu'elle ne lui réponde, il reprend aussitôt. bah je travaille également dans la rue... c'est-à-dire que je vends des produits illégales à des gens que je déteste, mais je fais ça pour survivre et pour mon projet. au moins, tout lui balancer, il ne pouvait plus se permettre de lui mentir.