La colère s'était mélangée à de la culpabilité, même, des remords. Mais chez Baker, la colère prenait souvent le dessus. La rage qu'il enfouissait en lui pouvait remonter pour un rien. Et Beck avait appuyé sur le bouton rouge en le prenant de la sorte. Le défiant. Il adorait ça aussi, d'un autre côté. Car une femme forte et qui lui tenait tête était toujours plus sexy à ses yeux. Cependant, il la met au défi de lui porter le coup final. Un coup final qui s'avérerait la terminaison de cette relation qui n'avait pas pu aboutir. Elle était maintenant la seule maîtresse de leur dessein à venir. Et Baker ne laissait pas souvent cette chance. Généralement, il voulait tout contrôler, ou au moins laisser croire à qui voulait le croire, qu'elle avait le dessus sur lui. C'était pour lui signe de faiblesse de faire cela. D'après ce qu'il avait analysé, Beck et lui n'étaient plus sur la même longueur d'ondes. L'un se reprochant à l'autre des non-dits qui de son point de vu, n'avait aucun lieu d'être car entre eux, ça n'avait été qu'une histoire sans avenir. De bons moments passés ensemble, des nuits torrides et endiablés parfois teintées de tendresse auquel tout homme succomberait. Mais rien n'était simple, et c'était mieux ainsi. Lui, ne pouvait aller plus loin avec quelqu'un car il était bien trop indépendant et dangereux pour faire rentrer quelqu'un dans sa vie. Elle, mariée par dessus le marché.

Il attend encore. Il a face à lui une Beck qui ne souhaite plus parler, mais qui réfléchit certainement à ce qu'elle souhaite faire. C'est alors que le coup est porté, les yeux assassins, incendiaires. La claquement de sa main sur son visage résonne dans la pièce. Et il n'y comprend plus rien Ridley. Car les mains de Beck caresse son visage de part et d'autres. Ses lèvres viennent chercher les siennes, ses pieds reculent par l'incompréhension, aussi poussée par une Beck à présent sauvage. Plaqué contre le mur, sentant tout le poids du corps de la blonde sur le sien. Il apprécie ce moment, se délecte de ses lèvres roses sucrées comme un bonbon alors même que sa joue ressent encore le fracas de sa main quelques secondes plus tôt. Il sent la flamme qui brûle en lui, flambante de frénésie. Ils ne deviennent que des êtres primaires à cet instant même. Baker passe sa main dans les cheveux de Beck, pour les agripper, les tirer et éloigner ses lèvres des siennes. C'est un animal à l'appétit vorace. Ses lippes agrippent dans la foulée son cou, qu'il dévore, descendant jusqu'à sa poitrine pour goûter à nouveau à ce buste laiteux qu'il a tant apprécié. C'était l'atout qu'il adorait le plus chez elle, et il avait eu du mal à retrouver mieux depuis.

"tu es folle." qu'il termine par dire. Il s'arrête un moment, son visage enfoui dans son cou. L'odeur qu'elle dégageait était provocante, incitant à la sensualité qu'elle avait développé depuis qu'il l'avait quitté. Soufflant un moment, il vint planter à nouveau ses yeux dans les siens. Il tentait de se calmer pour ne pas déconner. "jt'ai fais une promesse poupée. tu as frappé. il faut que je m'en aille." pourtant, ses mains glissent sur sa robe de satin pour agripper ses fesses, les pressant pour en profiter un dernier instant avant de s'envoler pour toujours. Peut-être pourraient-ils s'adonner à un dernier moment endiablé avant cela. Ou pas. Saurait-elle passer outre, croirait-elle à nouveau qu'il l'utilise comme un objet alors que ce n'était pas du tout le cas ? C'était bien là ce qui bloquait Baker.