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I LOVE HARVARD
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    Y a un pec qui me menace… Il a un gland dans la main !
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    Lien du postVen 8 Jan - 21:05
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    Boston Common 17/01/2020
    @Taylor Veena Foster  


    Deux mille vingt-et-un peut dorés déjà se vanter de nous avoir tous planté un début d’année dont on se souviendra. Entre la tempête et les gangs rivaux qui sont prêts à tout pour avoir notre peau, je ressens déjà le besoin pressant de prendre des vacances. Après quelques jours passés confinés entre nos murs les bourrasques ont fini par s’essouffler et il est venu le temps pour tous d’écoper. Évidemment les autorités sont de la partie pour assurer une certaine sécurité alors qu’ils ne sont même pas foutus de se protéger eux mêmes. J’ai encore en tête l’image de celle qui s’est pris une boite à peine le pied posé dans une allée alors qu’elle coursait un écervelé et son binôme canin. En parlant de chien… J’en ai contre ma jambe là, qui ne cesse de ronfler, m’exprimant ainsi son manque d’affection et son besoin de s’évader. Désespérant. « Rêves. » Quoique…et si je le laissais sortir discrètement ? « Tu ne voudrais pas t’trouver une autre famille hein ? » Putain…. On devient vite con au contact d’un chien.  

    Et pris par la crainte de l’apprécier pour finir, je me suis redressé pour m’en éloigner au plus vite, empoignant ma veste et sans demander mon reste sortir. Pas un uniforme au dehors aujourd’hui, ils ont bien plus à faire dans les rues commerciales où les mères au foyer reprennent doucement leurs activités : acheter. Pour ne pas tenter le diable en ce début d’année prometteur, j’ai donc opté pour la tranquillité en allant du coté du parc, aspirant à une certaine sérénité. Mais à peine le cul posé trente secondes sur l’un des bancs, les bras écartés et la tête renversée qu’une étrange comédie appelle à la curiosité. Une petite vieille et son bouvier, trop massif pour être le sien vu comment elle galère à le gérer. Non pas un bouvier, l’un de ces chiens iconiques des montagnes à qui l’on colle un baril sous le collier… Et scrutant la chose, mes yeux roulent forcément vers les courbes instables de sa propriétaire pour m’apercevoir qu’au final… « Ah non. Ce n’est pas une canne… » mais une béquille. D’autant plus que son visage à mesure qu’elle se rapproche me ramène à de délicieux souvenirs. Elle est hélée en guise de salutations pour rire un peu de son malheur une fois arrivée à ma hauteur, glissant non sans une certaine dérision, « Même moi je n'en ai pas une aussi longue » de troisième jambe.



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    Lien du postMer 13 Jan - 11:54
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    Y a un pec qui me menace... - 17/01 @Dutch B. Cooper
    Je suis sortie de l’hôpital hier, après une semaine et demie allongée, et un Joshua qui m’a ramenée en fauteuil roulant comme si j’étais encore à deux doigts de crever. Au moins, durant ces presque dix jours immobilisée, il n’a m’a pas quittée, j’imagine que c’est le positif de toute cette histoire, d’avoir pu passer du temps avec l’homme qui m’empêche de broyer du noir. Seulement voilà, ça fait une journée que je suis rentrée, même pas, et moi, je suis incapable de rester alitée, j’ai besoin d’autre chose, de sortir de cet appartement dans lequel j’ai la sensation de suffoquer.

    « Ok. » je prononce en regarde Madmartigan, parce que lui aussi, ne semble pas décidé à rester en place, ce qui est normal, quand on pèse presque soixante kilos et un besoin furieux de ronger autre chose que mes paires de baskets, ce malheureux. « On y va. » et on se risquera au courroux de Joshua. Mad se met à courir au travers de mon appartement, clairement pas assez grand. « Attends ! » putain, ça va être folklorique, mais je suis têtue, et je ne m’avouerai pas vaincue.

    Une béquille dans une main, et la laisse dans l’autre. Ce n’est qu’une fois au parc, après avoir galéré à trouver un fichu taxi qui voulait bien accepter un chien, que je réalise l’ampleur de ma connerie. Sincèrement, je suis de celles qui ne se font pas prier, pour se vanter, miss parfaite invétérée, première de la classe qu’au lycée on adorait détester. Mais là, juste là, avec mon chien, ma béquille, mon atèle, ma jambe douloureuse et bandée... Je jure que je suis atteinte de débilité.

    Et alors que le chien tire sur la corde, je crache un « Mad, arrêtes ! » ce clébard va me faire perdre la tête. Je n’ai absolument aucune autorité sur cet animal, et quand je boite, j’ai mal. C’est à ce moment-là, que j’entends une voix, non loin de moi, mes prunelles se relèvent afin de croiser celles moqueuses d’une connaissance que je ne pensais pas recroiser dans le hasard d’une promenade de fin de journée. « Même moi je n'en ai pas une aussi longue » Il me dit lorsque j’arrive, bancale, à ses côtés, rieur que je ne peux pas blâmer, moi aussi, je me moquerai. « Au lieu de te foutre de moi, prends ça. » que j’ordonne en lui tendant l’attache de mon compagnon. Parce que je déboulonne, et je ne suis pas prête à me casser l'autre jambe. Et vu qu’il me parle de la longueur de ses attributs, je me permets d’utiliser, pour m’adresser à lui, le « tu ». « Cela dit, heureuse de savoir que la prétention ne t’étoufferas pas. » Car si elle n’est pas longue, malicieuse, à son image, forcément, je la vois petite à présent.  

    hj ;:
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    Lien du postJeu 14 Jan - 17:38
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    Boston Common 17/01/2020
    @Taylor Veena Foster  


    Quand je la vois comme une petite vieille marcher dans cette allée, ou plutôt chanceler, son mastiff capable de lui arracher un bras à défaut de l’écouter et de savoir rester à ses pieds, j’éprouve une certaine satisfaction malsaine, là, quelque part au fond à droite, bien cachée. Je ne réprime pas devant elle mon plaisir à me moquer si bien qu’elle non plus ne se dérange pas, brisant le code éthique instauré en employant la deuxième personne du singulier, le "tu". Ah on est potes maintenant, toutes études et diplômes confondus. Il ne reste plus que deux âmes essoufflées dont l’une peine plus que l’autre à se remettre sur… pieds. « Au lieu de te foutre de moi, prends ça. » Elle me tend la laisse comme si j’allais savoir le gérer et bien sur que ma main happe le cuir rigide parce que je suis loin d’être idiot. Si elle tombe maintenant, c’est le coccyx qu’elle risque de se fêler et adieux la gratuité de ses honoraires si d’aventure j’ai le besoin d’être charcuté. Alors les doigts liés sur l’attache j’essaye tant bien que mal de le ramener à coté le décérébré. « Cela dit, heureuse de savoir que la prétention ne t’étouffera pas. » Et ta méchanceté à toi ? Ma paume s’applique à taper soigneusement la place qui lui est toute vouée à mes cotés dans le but de la ménager. Mais j’avoue que je suis d’autant plus curieux de la voir s’écrouler sur les planches faute à son plâtre qui va ne lui rendra pas la manœuvre si aisée. « C’est le vôtre ? Enfin, le tien ? » Qu’est-ce qui lui a pris de prendre un si gros gabarit ? Quel est le con qui lui a conseillé cette race canine? Je sais bien que quand c’est petit c’est toujours mignon quoiqu’on en dise mais il faut toujours garder à l’esprit que ça grandit vite ces trucs là. Quant je le toise, je vois le sac à puces de Snow en version stéroïdée. Ils ont tous les deux cette faculté de baver, de façon incroyable qui tire presque de la fiction. D’ailleurs un fin filet commence à rouler, se balançant sur le rebord de ses babines joyeusement alors qu’il s’était arrêté quelques secondes de bouger.

    Mieux vaut me détourner vers sa patronne nettement plus agréable à regarder malgré son infirmité. « C’est moche » pour vous… Pour toi. Je compatis… de moitié. De ce que j’en dis, c’est que ça doit être difficile à vivre surtout lorsqu’on est recherché, de ne plus pouvoir détaler au moindre son suspect. Mais elle ? Rien ne saurait l’inquiéter, sa vie n'est pas à ce que je sache en danger. « Comment » est-ce arrivé? Parce que c'est bien la moindre des choses que de m’intéresser lorsque j'ai une toubib qui sait garder le secret sur mes activités.




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    Lien du postLun 18 Jan - 20:25
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    Y a un pec qui me menace... - 17/01 @Dutch B. Cooper
    Forcée de constater que, si ce n’est pas mon accident de voiture qui a réussi à me flinguer, c’est Mad qui un jour va le faire, car je le jure, ce chien, il vient des enfers, je m’en trouve autant énervée que blasée. C’est le jour où je l’ai adopté que j’aurai mieux fait, ma jambe, de la péter. Mais au moins, je ressens cet indicible soulagement quand Dutch le tient pour moi, je reprends mon souffle et j’espère qu’il voit, qu’il vient de me retirer un poids. « C’est le vôtre ? Enfin, le tien ? » Il interroge après m’avoir invitée à m’assoir à ses côtés, le souci c’est que je suis encore en train de calculer comment m’y prendre sans trop… être ridicule, à dire vrai. Un soupir et mon regard décline… vers Madmartigan qui semble s’être calmé, faute de présence masculine, ce qui prouve, une fois encore, que je n’ai sur la bête aucune autorité. « Malheureusement. » j’exulte, mais je m’en veux de le faire, car je sais que la boule de poils peut avoir des bons côtés. Il suffit juste de passer au-dessus de tous les mauvais.

    « C’est moche » Il reprend, et je ne saurai dire s’il parle du chien ou de moi, peut-être bien que pour lui, dans le fond, c’est moche dans les deux cas. Mais est-ce que ça ne l'est pas aussi pour moi ? « Comment » En étant stupide, parce que oui, les médecins le sont aussi, ce n’est pas réservé qu’aux petites gens. J’en lève les prunelles au ciel, de prime abord, parce que je ne sais que trop bien que j’aie eu tort. Mais c’est pour ça que l’on m’a formé, et je suis sûre que c’est aussi ma seule et unique raison d’exister. Il est des choses qui vous donnent simplement l'envie de toujours vous surpasser, un truc qui se trouve juste là, au fond de soi, c’est inné, à tel point que ça découle presque de nos doigts et la médecine c’est ça. Ca brûle en mon intérieur, c'est tout ce qu'est capable de hurler mon cœur. Alors j'avoue mon erreur, mais rester dans mon appartement en aurait été une aussi, alors je l'ai fait en me disant ; tant pis. « Accident. » Comme si ça pouvait être volontaire, en même temps. Puis je me décide à la finalité, à littéralement m’écraser à ses côtés. Le glamour et le sexy oubliés. J'abdique devant ma risibilité. Avec en tête la question du … Comment je vais me relever ? « Pendant la tempête… » je le regarde, une œillade tandis que je grimace et déraille. « J’ai pris la voiture, » alors que j’étais officiellement en jour de repos. « j’ai été bête. » Et je m’approuve seule d’un mouvement de tête.

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    Lien du postDim 24 Jan - 13:12
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    @Taylor Veena Foster  


    « Accident. » Depuis le temps qu’on dit que les femmes ne savent pas tenir un volant, incapables d’anticiper les incidents. Le chien a relevé la tête aux premiers mots de sa maitresse qui visiblement n’arrive plus à tenir sur ses jambes, la paume crispée sur le manche de sa béquille qui commence à chanceler dangereusement. Manquerait plus qu’elle ne la pose sur une légère couche de verglas… Elle s’écrase comme un poids mort si bien que je me suis légèrement poussé, dérangé par cette si soudaine promiscuité alors que je lui dois certainement bien plus que quelques centimètres sur un banc. Doucement, on n’a pas combattu dans au Vietnam ensemble… « Pendant la tempête… » Couche de verglas, c’est bien çà… « J’ai pris la voiture, » ou pas. A croire que cette toubib prend un malin plaisir toujours à me contredire. « j’ai été bête. » Et je ne le lui fais pas dire quand mes mains cherchent un peu plus de mou dans l’attache de la bête afin de pouvoir m’exprimer librement avec. « Dans un tournant ? » Comme si je jonglais de l’une à l’autre, elles se lèvent à tour de rôle. « femme….volant…. » Un sourire mesquin qui se devine à la commissure droite, la plaisanterie, éternel cliché qui parodie si bien sa mésaventure relatée, je ne peux cacher plus longtemps le plaisir que j’ai à l’observer, lâchant un rire furieux avant de me reprendre. « Pardon. » Ce ne doit pas être évident dans sa position, forcée d’être en arrêt faute de pouvoir pratiquer et j’imagine que certaines choses de son quotidien doivent atrocement lui manquer, c’est certain.

    Et pour ne pas déroger à cette habitude qui s’est curieusement ancrée à chaque fois que nous nous rencontrons, mes paroles s’avortent à peine débutées pour lui avouer après quelques secondes d’hésitations : « J’allais vous proposer un café mais » déjà qu’elle a du mal à se déplacer, ce n’est certainement pas l’idée du siècle que de la faire se trainer jusqu’au Starbuck à quelques pâtés de maisons. Et c’était sans compter la chose qui vient de s’ébrouer à coté en claquant ses bajoues violemment pour en éjecter un peu sur mon pantalon. Déjà que la carpette du beatnik y a laissé ses poils tantôt… D’un geste dégouté de la main l’écume baveuse est époussetée, pour ne pas dire étalée, lorsque la bestiole semble éprise d'un intérêt soudain pour le textile qu'elle vient de saloper, intrusive en y déposant sa grosse truffe humide pour renifler. Malaise palpable parce qu'à quelques centimètres c'est ma main qui vient protéger ce que j'estime devoir rester privé.


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    Lien du postMer 27 Jan - 20:28
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    Y a un pec qui me menace... - 17/01 @Dutch B. Cooper
    Il y a ma paume qui rencontre mon visage, qui cherche à dérider mes traits, à éloigner le côté mélodrame dans la portée de mes mots, car après tout, je n’en souffre de pas si gros, de maux. En comparaison avec certains de mes patients, rien que lui d’ailleurs, qui vit à la force d’un cœur défaillant. « Dans un tournant ? » Et dire que je commençais à le plaindre. J’ai eu – il faut croire – un moment d’absence faut de son histoire. « femme….volant…. » Je lui lance un regard noir, presque instinctivement. Surtout quand il agrémente ses paroles d’un rire fulgurant. Mon accident en devient, presque, encore plus cuisant. « Pardon. » Mais c’est un sourire, finalement, qui fend mon expression. Ce n’est pas comme si je pouvais faire autre chose, de toutes les façons. Elle était simple, comme blague, petite à souhait, mais justifiée, alors je ne peux que finir par me détendre et rire de moitié.

    Mes prunelles se déposent sur le pelage de Madmartigan qui lui aussi semble paumé dans un instant latent. Profite d’un calme qui ne sera, sans aucun doute, pas bien grand, quand Dutch reprend ; « J’allais vous proposer un café mais » Ah on est reparti dans le vouvoiement. Il faudra peut-être se décider, à un moment. Je me contente d’en pouffer, très légèrement. Et lui répond, d’un ton, je le sais, bien trop plaignant. « Vous n’auriez pas pu le dire avant que je m’affale sur ce machin ? » Mais voilà, capricieuse dans l’âme, je le veux maintenant le liquide si précieux, ce café dont mon cœur est amoureux.

    A peine le temps de finir ma phrase de râleuse, un brin garce prétentieuse, que Mad fait de siennes, bavant et bravant la jauge de son animalière haine.  Et c’est à mon tour de me moquer, rôles inversés, quand il protège les attributs prouvant sa masculinité. Avec Mila, je l’aurai sorti, l’adage qui veut que le chien aime les mêmes choses que son maitre. J’échange la Taylor odieuse contre la railleuse, « Vous n’êtes pas son genre. » autrement dit, qu’il ne s’inquiètera pas, Mad ne l’abîmera pas, bien qu’il aime énormément ronger tout et n’importe quoi. « Enfin, on ne sait jamais. » Et ma main, avec délicatesse, le sauve de son indicible détresse. Attrapant le collier du chien comme je le peux, pour lui intimer, un ordre qui manque totalement d’autorité. « Laisse le monsieur. » Qu’on se le dise, durant ma manœuvre, je n’ai absolument pas touché l’homme à mes côtés, bien que j’aie poussé, malgré moi, les limites de la proximité. Et quand je me redresse, je lui confesse « Si vous m’aidez à me relever, que vous tenez le chien, on sera bons pour un café. » Et mon sourire carnassier prononce pour moi le « s’il vous plait. »

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    Lien du postDim 31 Jan - 17:20
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    ft. @Taylor Veena Foster
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    17/01/2020

    Au secours!
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    « Vous n’auriez pas pu le dire avant que je m’affale sur ce machin ? » J’avoue que c’était souhaité et mesquin de ma part, vengeance pour une dette impayée, que de la voir s’avachir là, à côté. Mais pour l’heure c’est son sac à puces qui épuise ma patience. Coquille frêle que la bestiole pourrait broyer d’un simple claquement de mâchoires malgré ses jeunes années, je tente quand même de la dissuader de s’en approcher même si mon geste en vérité attise d’avantage sa naturelle curiosité. « Vous n’êtes pas son genre. » Ça, ça reste à prouver et tant que ses bajoues traineront sur mes jambes je n’aurais de cesse de les protéger. « Enfin, on ne sait jamais. » Voilà que j’ai de nouveau toutes les raisons de m’inquiéter et me raidis encore, le regard circoncit sur cette truffe qui se rapproche puis bifurque derechef vers là où le roquet s’est frotté. En rentrant je le mets à bruler…. Le pantalon, on s’entend. Pour la saucisse sur pattes, ce sera différent.  

    Alors c’est à sa maitresse que l’animal doit répondre quand ses doigts s’enfoncent dans l’épaisseur du poil jusqu’à agripper pleinement son collier et le pousser délicatement sur le côté. « Laisse le monsieur. » Quant à moi, j’admets avoir un instant eu l’œil vagabond, admirant autre chose, le souffle discret à la vue de ses doigts survolant mon jeans dans le but de le repousser, laissant place malgré moi à l’imagination. Non, faut se calmer. Puis elle se redresse une fois de plus sans m’effleurer, propose comme à son habitude un marché non dépourvu d’intérêt. « Si vous m’aidez à me relever, que vous tenez le chien, on sera bons pour un café. » Et sa malice réside, mutine, dans le fond de ses pupilles qui se sont dilatées juste à l’élocution du mot « café », accro à sa dose elle aussi malgré ce qu’elle m’a à moi une fois reproché. Chacun ses vices.

    Soit. D’un hochement de tête qui vagabonde verticalement souligné d’une moue songeuse, j’accède positivement à sa requête lorsque je me redresse brusquement, faisant presque sauter le clébard de cette nouvelle torpeur dans laquelle il s’était réfugié momentanément. Il est con ce chien… Ce n’est pas un fait mais une vérité universelle qui s’applique à tous les représentants canins je crois bien. La laisse entre les doigts je me suis alors présenté face à Foster et à sa patte raide, lui apportant de ma main libre une aide providentielle, la mettant en garde sur un fait: « Cette fois, vous le payez. » Chacun son tour c'est ainsi, les bons comptes font les bons amis.

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    Lien du postJeu 11 Fév - 14:06
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    Y a un pec qui me menace... - 17/01 @Dutch B. Cooper
    La noirceur du liquide je pourrais moi-même me la perfuser. En une intraveineuse pour me tenir éveillée. En apprécie le goût amer, car il est tout ce que je préfère. Alors je m’apprête presque à le supplier pour le convaincre, m’avouer battu et prompte à abdiquer dans ce semblant de mauvaise humeur qui ne veut me quitter depuis que j’ai été accident.

    Et quand il se lève, à la mesure du sursaut de Mad, je me mets à sourire. Me demande ce qui ne fonctionne pas correctement chez moi pour apprécier la vision de ce presque inconnu tenant mon chien et accepter de prendre avec moi un nouveau café. Planté devant moi, Dutch me déploie ses doigts, une œillade qui jongle entre les phalanges et son visage, et accepte qu’il soit mon point d’ancrage. Comme j’ai pu le lui demander. « Cette fois, vous le payez. » les mots assenés me tirent un nouveau craquement au niveau des lèvres aujourd’hui si peu maquillées.

    Ma paume se lie à la sienne, avec difficulté, je tente de me relever, m’insupporte à constater combien cette chose de malheur peut m’handicaper. C’est comme si mes membres ne voulaient pas obéir aux mouvements que je souhaite leur imposer. Longuement, j’en viens à poser ma main sur mon front, suis la ligne de mon sourcil, j’appuie fortement, en me retenant de me mettre à pleurer, car je pense que le mélodrame a bien trop duré. Et dans un autre effort, je parviens enfin à me relever. L’accule d’un « On ne se moque pas. » parce que j’ai beau avoir les nerfs en pelote, je ne suis pas capable de tout supporter. Non, comme le monde entier, il m’arrive aussi de craquer.

    Je m’appuie sur ma béquille, l’observe et lui confie « Au fait, c’est Mad, lui. » Des fois qu’il faudrait stopper la bête lors de notre promenade improvisée. « Madmartigan. » On s’en fout, je le sais, mais j’aime le préciser, avant de lui souligner une chose ayant beaucoup plus d’intérêt. « J’ai pas mon porte-monnaie. » Toute sourire, alors que ce n’est pas vrai. Evidemment que je l’ai, mais c’est plus drôle de l’agacer.  

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    Lien du postLun 8 Mar - 17:23
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    17/01/2020

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    Et nous avons un gagnant parce que la toubib s’est laissée prendre par les sentiments en m’accordant sa main, geste soulignant encore une fois l’amorce d’une confiance sous-jacente. Le bien, le mal, je serais volontiers sa conscience lors de ses choix, le diable sur son épaule lorsqu’il est question de lui susurrer des mots tout bas. « On ne se moque pas. » Moi, jamais. « Je ne me l’permettrai pas. » Elle s’essaye dans une tentative et se redresse tant bien que mal, la guibole tendue sur le côté comme un chien qui lèverait la patte pour…. « Quelle souplesse, »  trait d’humour a peine gueulé, si bien qu’un gars un peu plus loin s’est retourné pour admirer en souriant le désastre visuel. « Vous faites de la danse, j’en mettrais ma main à couper. »  Compliment ou pas, c’est à elle d’en décider lorsqu’elle finit par se relever et me confier, une œillade balancée sur l’épaisse fourrure qui ne cesse de haleter. « Au fait, c’est Mad, lui. Madmartigan. » Et comme si ce nom m’était familier je me suis surpris à le répéter pour voir le chien ne pas y réagir. Stupide animal. Encore un qui va mal finir.

    Une fois sur pieds et le nom de sa fabrique de lubrifiant donné, elle a pourtant souhaité se venger. « J’ai pas mon porte-monnaie. » Alors çà c’est un comble, une femme qui se promène sans le moindre moyen de payer, je n’y crois qu’à moitié, la fixant du regard en cherchant dans le sien l’étincelle de vérité.  « Pas grave, ils font des ardoises. » Toujours avoir de la répartie lorsqu’il s’agit de transactions, c’est un peu mon métier et j’en connais les rouages pour le pratiquer depuis presque une année. Et comme s’il avait compris l’objet de nos échanges, son clébard s’est mis en tête brusquement de nous ouvrir la voie en tirant sur sa laisse au point de m’en arracher le bras. Un pas brusqué, puis un autre et je suis parvenu néanmoins à le tenir en respect. Il lui faudrait presque ce fameux gadget au poignet qui d’une simple pression électrise la bête via son collier. Jouissive pensée... Alors chemin faisant, le bras ballant par intermittence à vouloir contenir ses fougueux élans, j’ai incliné la tête de coté pour lui demander « Les gros modèles, ça vous plait tant ? »

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    Lien du postSam 13 Mar - 18:31
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    Y a un pec qui me menace... - 17/01 @Dutch B. Cooper
    « Je ne me l’permettrai pas. » Et les paupières plissées, je ne me gène pas pour lui lancer un regard assassin, face à ses airs moqueurs de crétin. « Quelle souplesse, » il commente alors qu’en une énième tentative, je me redresse. « Vous faites de la danse, j’en mettrais ma main à couper. » Il manie peut-être le révolver en temps normal, mais je jure que j’en ai des envies de l’étriper. C’est moche, de se moquer d’une éclopée. Je ne manquerai pas de le lui rappeler, si des fois, nos chemins venaient un jour à se recroiser.

    Et je lui présente finalement, celui qu’il tient sans grande conviction, en espérant qu’il le fasse avec plus de poigne lors de notre expédition. Car Mad n’est pas le plus docile des compagnons. D’ailleurs quand Dutch essaie de l’appeler par son prénom… Il prouve la véracité de ma réflexion. On trouve le rythme dans cette balade improvisée, et je souligne le fait de n’avoir rien pour payer. Simple envie d’agrémenter les joutes verbales qui semblent nous caractériser. « Pas grave, ils font des ardoises. » J’en ouvre la bouche sans pour autant laisser un son fuiter. J’avoue que je m’attendais à tout sauf à ce genre d’affirmation. « Un gentleman, un vrai. » Tous les deux diamétralement opposés.

    Comme il se débat contre Mad je n’ajoute rien d’autre, me contente de les regarder tous les deux en souriant. Mais, comme si c’était une habitude, de sa vile répartie, il en reprend la latitude. « Les gros modèles, ça vous plait tant ? » Ma langue en claque sur mon palais, en un son qui signifie que la question pourrait bien m’agacer. Puisqu’elle est, vu notre relation, déplacée. Bien que je n’aie aucune idée de ce qui peut à la vérité, nous lier. Connaissance qui se tisse une place dans la toile de ma vie. Dans mon besoin d’aider autrui. « En termes d’animal de compagnie ? » Ou des hommes possibles hommes qui partagent mes nuits. Je l’interroge, persifle entre mes dents la suite en l’asticotant « Un complexe de taille ? » C'est au niveau de la ceinture que ça déraille ?
    Le fait est qu’à dire vrai, je suis seulement une fille célibataire, sous pression, aussi bien qu’anxieuse faute des tares de sa mère. Et qu’importe Mad et son caractère, mes angoisses, il m’aide à les taire.  

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