Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityHow will I get through this storm? - Wesla - Page 6
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • Le Deal du moment : -20%
    -20% Récupérateur à eau mural 300 ...
    Voir le deal
    79 €

    How will I get through this storm? - Wesla
    Page 6 sur 6 Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postSam 13 Mar 2021 - 15:41
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Si jamais tu veux m'oublier, j'aimerais te dire que, si je t'ignores aujourd'hui, je te chercherais demain dans chaque personne que je vais rencontrer. Que tant que je n'aurais pas régler les problèmes que j'ai avec moi-même, je vais blesser toutes celles qui essayeront de m'aimer. Que moi aussi j'aurais pu oublier, passer à autre chose si vraiment je l'avais voulu. Ton souvenir m'est aussi désagréable et confus, qu'agir de cette manière aurait été plus facile. Mais ce n'est pas insupportable. Ca me demande juste beaucoup d'efforts et de remise en question. Entre comprendre et pardonner, il y a un monde. Puis toutes ces paroles qu'on ne tiendra jamais, on sera toujours là pour se les rappeler. Se rappeler par la même occasion que l'on avait des rêves. J'avais des rêves et des envies, et même si la vision de l'avenir se montrait bien souvent floue, j'avais de l'espoir. J'ai mis du temps avant d'en retrouver une infime partie. Non, je n'ai jamais considéré que tu m'avais volé tout ça, c'est moi le responsable de les avoir placés en toi, et de ne rien avoir récupéré. Puis de toute façon, moi je vis avec ce sentiment d'avoir été abandonné. Cette plaie ouverte de toutes ces choses que nous n'avons pas faites. Et celles que nous n'avons pas dites. Un goût amer. Certains ne comprennent pas que je ne puisse pas faire mon deuil, d'autres si. T'es pas morte hein, tu m'as juste laissé tomber, tel un boulet trop lourd à porter. Putain que c'est déplaisant comme sensation. C'est comme ça, tu es une pensée présente, sans doute pressante mais jamais pesante. Tout est presque beau quand tu apparais dans mes songes, ou que près de moi, ton prénom est prononcé. C'est toujours toi, et dans ce toujours, j'y vois à jamais. Dans les mots que j'emploie et que j'écris, il y a inlassablement du toi. Ton empreinte est partout, jusqu'au plus profond de moi. Même quand le destin nous contredit, on se retrouve dans nos yeux aimants ou amants, l'envoyant se faire foutre. Et si tu penses à moi comme je pense à toi, alors nous ne nous sommes jamais réellement quittés. Et là, sera ma seule occasion de ne pas reproduire la plus grosse erreur une deuxième fois. Parce que le réel, je n'aurais pas de seconde chance. "Tu peux le croire." Parce que je suis sincère. De par l'expérience, des conséquences. Quand tu m'as quitté, t'as emporté tellement avec toi. Comme les simples plaisir que tu provoquais en moi. Comme te reconnaitre qu'au bruit que faisait chacun de tes pas ; jusqu'à ce que j'entendes ces derniers s'éloigner de moi. Quand tu as décidé d'arrêter, celui qui naissait en moi a disparu d'un coup de vent, d'une porte qui claque. J'ai la certitude que plus l'amour est intense, plus les répercussions sont douloureuses à terme. Je n'avais jamais été aussi vulnérable que depuis toi. J'utilise alors ce que je maitrise le mieux pour dissimuler cette faille : L'égocentrisme. "Tu préférerais qu'il ait celui de Will?" c'est à dire, une tendance récurrente à douter de lui? Ne se vanter que par plaisanterie? Dissimuler un manque de confiance en utilisant de l'humour? Oh s'il te plait, ne me dit pas que c'est ce que tu souhaiterais. On se redresse, les mains toujours liées, comme dans l'impossibilité de les détacher. Nos yeux se lâchent difficilement pour commencer à marcher, quitter cette chambre dans laquelle il s'est passé un moment inoubliable. Et mon corps pourrait faiblir, sauf que t'es autant une faiblesse qu'une force. Dans le couloir, j'arrête notre marche quand tes doigts me lâchent, accompagnés de ta voix. Bien tenté par l'envie de t'habiller de mes bras, je me retiens d'aggraver mon irrespect envers celle qui partage ma vie. "Ne bouge pas, je vais te chercher ça." Et de manière précipitée, je regagne la pièce pour pénétrer dans mon dressing. Rapidement, j'attrape la première grosse veste - gros pull à fermeture - qui s'offre à moi, et je viens te retrouver en ouvrant cette dernière pour t'aider à l'enfiler. "Ca devrait te réchauffer. Jusqu'a ce qu'on atteigne les plaids du canapé." Je te souris, et ma main gagne ton dos, comme dans un besoin de contact. Escaliers descendus, quelques pas, et nous voilà au point de départ. Installés dans le canapé, je viens mettre une couverture sur toi, et la télévision se voit retrouver l'action. Mon regard sur dans le tien, se détourne à contre coeur pour fixer cet écran. Une histoire se déroule sous mes yeux, mais je ne vois rien. Trop occupé par celle qu'il y a dans ma tête. Cette tête en vrac. Un mélange de souvenirs, de pensées et de sentiments intenses. Je ne comprends pas ce qu'il se passe, c'est comme si tout s'emmêlait et que la douleur était si forte qu'elle m'étranglait. J'ai l'impression de devenir fou, j'ai envie de hurler, de tout casser. De tout envoyer en l'air, de tout risquer, de céder. Le diable me chuchote même un avertissement à l'oreille qui me dit 'Tu ne pourras pas traverser cette tempête" auquel je réponds que, je suis la tempête. Sans savoir si j'ai le coeur assez solide, juste certain d'avoir les épaules larges. Car au-delà de notre amour, au-delà des frontières qui nous séparent, on se ressent, et c'est une flèche qui transperce mon âme d'un coup. J'ignore si je vrille, mais mon corps se penche et se laisse tomber sur le coté. Ma tête vient se poser sur ta cuisse, l'espoir fou que tu ne me déloges pas. Espérant que ta main vienne rééquilibrer mon pas, les notes de musique et que la danse continue.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 24 Mar 2021 - 0:02
    taggercitereditionsupprimeradresse

    ❝ how will i get through this storm ?
    w/ @Wesley Patterson-R

    L’infini, c’est avec toi que je voulais le vivre et ça, personne ne pourra dire l’inverse. C’était ce que je voulais et j’y ai cru, vraiment. Je nous voyais déjà, toi et moi, vingt ans plus vieux, à faire le casting parfait de ceux qui allaient incarner nos rôles dans le bioptique de notre vie. Parce que je n’avais aucun doute sur le fait que notre histoire allait être si belle et surprenante qu’on aurait pas attendu qu’on passe l’arme à gauche pour parler de nous. Il y a peut-être des centaines d'histoires comme la nôtre... Mais la nôtre, ce qu’elle avait de plus que les autres, c’est qu’on ne s’est pas retrouvé l’un sur le chemin de l’autre parce que papa en avait décidé ainsi. Non. Mon père a voulu me protéger du tien, de son pouvoir, de l’ascendant constant qu’il a toujours voulu et pourtant, on s’est trouvé. Je t’ai détesté avant de t’aimer. Et de t’en vouloir. Et de te détester à nouveau. Mon Diable, qu’elle aurait été belle, celle qui m’aurait incarné à l’écran. Belle et forte. Et je me serais personnellement occupée de son cas si elle n’avait pas réussi à faire passer le message que lorsque l’on a eu cette discussion au jardin japonais, c’est là que je me suis rendue compte que je parte dans l’autre sens. Quand tu m’as balancé ce que tu faisais avec celle qui te sert de petite amie. C’est à ce moment là que j’ai compris. Mon coeur s’est pincé pour mon frère, bien trop niais et crédule, te faisant confiance alors que toi, tu le plantais dans le dos. Mais aussi parce que je comprenais que si ça venait à me toucher autant, ce n’était pas pour rien. Cependant, j’ai préféré balayer tout cela d’un coup de revers de main et mettre ma tête dans complètement autre chose. Le boulot. Mon échappatoire habituelle. Et les voyages. Un jour ici, le lendemain dans l’État voisin et le suivant ? Où on voudra de moi. Mais je ne peux plus continuer comme ça. Il faut que je vive, que je prenne sur moi, que je m’imprègne de toute cette douceur et cette peine que je ressens à ce moment même parce que j’ai besoin de réalité et de réalisme. Le mien, ça serait mieux. Toujours haut, fort, poignant, un égo comme on en fait plus des masses de nos jours. Mais avec cette pointe d’humilité et de repli que tu n’as pas. Je veux qu’Eden prenne de nous deux, de nos deux caractères, de nos valeurs communes. Je veux qu’il soit une version améliorée de ce qu’on a jamais été capable de créer. Des fois, je me demande ce qu’aurait été la vie si j’avais vraiment été enceinte à l’automne dernier. Est-ce que ça aurait tout changé entre toi et moi ? S’il avait été de toi, tu te serais retrouvé comme un con, entre la femme qui allait mettre ton fils au monde dans les neuf mois à venir ou celle pour laquelle tu ne t’es pas battue pour moi. Vers la famille ou vers l’échec. Il m’arrive de me le demander et puis, rapidement - tout comme ici - mon cerveau me rappelle aussi que tout aurait changé s’il avait été de mon meilleur ami. Forcément que tout aurait changé. L’animosité, elle a toujours été là et le sera probablement toujours. Mais sache que lui a déjà pris des gifles que toi, tu n’as jamais prises et pourtant, pour te remettre les idées en place, ce n’est pas l’envie qui m’a manqué. Et puisque ni mon cœur ni mon cerveau ne décident de prendre une décision, c’est mon corps qui se charge de frissonner. Nos mains se lâchent et je reste là au milieu du couloir comme si j’attendais le messi ou l’éclair divin. Je ne comprends rien de ce qu’il se passe. Absolument rien. Tout ce que je sais, c’est que je t’aime encore et que si l’issue heureuse me semble inatteignable, je sais que notre chemin ne s’arrêtera pas aujourd’hui ni demain. Il va falloir s’y mettre à plusieurs pour tenter de nous assommer et je sais qu’ils n’y arriveront jamais réellement. Indestructible. Voilà ce que je pensais qu’on était ensemble mais on le sera aussi séparément. Merci. Que je souffle quand tu poses le tissu sur mes épaules et que j’y glisse mes bras et remonte la tirette en faisant bien attention de ne pas me pincer la peau du cou. Les mains qui ne dépassent pas du hoodie, on descend et toutes les émotions communiquées dans ta chambre nous suivent. Je ne peux pas oublier la preuve de vulnérabilité dont je viens de faire. Je ne peux pas faire comme si les larmes ne coulaient pas de plus en plus ces derniers temps. C’est mon cœur qui prend, ma tête qui tente de minimiser les impacts mais c’est peine perdue. Assise sur le canapé, les yeux sur l’écran, je continue de regarder ce film qui ne me fascine plus tant que ça. Je suis lessivée et je ne comprends pas tout ce qu’il se passe à l’écran, ni même dans cette pièce. Quand ta tête se pose sur ma cuisse, je crois que je loupe quelques respirations. Mais je ne bouge pas mon regard de l’écran de télé. Ma main, elle, se soulève doucement et se pose dans tes cheveux où mes doigts jouent cette douce mélodie. I needed to lose you to love me. Cet air de début et de fin. I needed to hate you to love me. Et mes doigts glissent sur ta barbe naissante, mes ongles jouant contre les petits poils, traçant les contours de ta mâchoire. Le monde sur pause, les conséquences par dessus la tête parce qu’on sait qu’on a foutu la merde dans nos vies une fois de plus. Et peut-être que la nuit porte conseil. Tout ce que je sais c’est qu’une fois le film terminé, nos carcasses dans nos lits, on se retrouve à cause des bruits des volets. Et puis, le sommeil, apaisant mes peines. Et les tiennes aussi, je l’espère réellement.

    rp terminé.

    Page 6 sur 6 Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6
    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum