Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityHow will I get through this storm? - Wesla - Page 4
I LOVE HARVARD
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    How will I get through this storm? - Wesla
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    Lien du postMar 2 Fév - 15:35
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    Toi tu dis fuis moi je te suis, moi je dis suis moi je te fuis. Si cet écrit s'arrête ici, oui nos amours, mélancolie. Devant la porte des adieux moi je soupire, toi t'es sourire. Fais moi l'amour mais sans le dire. Toi tu disais prends garde à toi, nos comédies virent au tragique. Si l'amour est un opéra, c’est parce qu'il doit rester comique. Pas de ces stupides béantes, pour se montrer comment qu'on s’aime. Faut des sourires en déferlantes, y’a trop d'amour dans les je t’aime. Aux encres des amours, les navires se déchirent. On croit qu'on s'aimera toujours, avant de voir l'autre partir. Avant de voir l'autre s’enfuir dans les bras d'un autre navire. Mon amour tu sais que j'ai beau fuir, Mon amour je t'aime à mourir. Si c'est notre dernier tango, si c'est notre dernier soupir. Puis si c'est notre dernier mot, fais moi l'amour mais sans le dire. (…) Toi tu disais prends garde à toi, y’a des couteaux dans nos sourires. Si l'amour est un opéra, si se conjuguer c'est s’écrire ; Que reste-t-il des imparfaits? De nos présents, de nos futurs? (…) Quand elle m'a crié la sentence, je crois que j'ai pas bien compris. Mes pulsations en longs silences, nos respirations en sursis.
    Est-ce que tout est une question d'envie ou de choix? A nous de déterminer notre avenir, a chaque seconde. Notre futur se construit grâce au moment présent. Mais si le destin s'en mêle? Parfois on réalise alors que rien n'est dû au hasard. Quand avons nous passés la frontière entre le trop tôt et le trop tard Ella? J'ai aimé t'aimer en pensant qu'aucune fin n'était possible. J'ai aimé l'intensité à laquelle tu m'as aimée, comme si j'étais la seule personne à t'apporter ce que tu n'as jamais eu. Pardon, parce que je suis la personne qui t'apporte ce que tu n'as jamais connu, jamais eu. J'ai aimé partager ces instants de bonheur qu'on ne pourra jamais nous enlever. Mais ce que j'ai préféré dans tout ça ; c'est de réaliser que j'avais raison depuis toujours. Aucune fin n'était possible entre nous. Et aujourd'hui, j'aime l'idée de continuer à bâtir des souvenirs a tes cotés. Même si tu fais trembler les fondations d'une phrase assassine. Que tu viens effacer d'une caresse sur l'épaule, puis de tes doigts sur ma peau. Le bout de ceux là dans ma barbe et mes yeux dans les tiens. Et je me demande à ce moment là, ce qui aurait pu valoir la peine que je t'abandonne. Tu es plantée devant moi, une moue triste dessinée sur le visage, et je crois que rien en ce monde n'était plus magnifique que tes yeux qui me fixaient. Ceux qui laissent tomber les barrières, comme un retour en arrière. J'aimais faire face à l'entièreté de Ella. Malgré la peine que cela me procurait. "Tu le feras. Et si tu n'y parviens pas, alors, je le ferais pour toi." Je ne peux pas te promettre que ce sera simple, ce sera même plutôt compliqué. Mais tu as une grande force en toi, et ce que je peux assurer c'est que tu vas renaitre de tes cendres. Alors je t'en prie, laisse toi aller. Même si ton monde tremble de partout, ou qu'il s'est déjà écroulé. Parce que je préfère me perdre moi même plutôt que de te laisser tomber. Ma main vient saisir ton poignet, afin de le laisser la où il se trouve. Que tes doigts ne quittent pas mon visage, que tu ne t'échappes pas. "Tout ne tourne plus autour de ma personne, mais je serais toujours autour de toi Ella." J'ai bien échoué sur de nombreux plans, mais si tu ne me cries pas 'va t'en' je ne partirais pas. Et même encore là, je tenterais de me sauver d'une vie sans toi.
    Toi qui sait faire mes yeux sanglots, puis si mon cœur en a dit trop. Puis si l'amour est un fardeau. Toi tu dis fuis moi je te suis, et moi je suis triste sans toi. Et moi je suis le triste mort, là tout seul dans mon opéra. Allez tue moi mon amour, allez tue moi qu'on en finisse. Mets le couteau dans le velours, allez fais moi de ces sévices. Laisse moi mourant sur le sol, puis s'il faut rendre l'amour folle ; laisse moi ivre mort d’amour pour s'aimer comme au dernier jour.
    Allez tue moi.

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    Lien du postMar 2 Fév - 23:49
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    ❝ how will i get through this storm ?
    w/ @Wesley Patterson-R

    La vie est faite de haut et de bas, de gens qui entrent et qui sortent de notre vie. Il y a aussi ceux que l'on accueille les bras ouverts et qui nous font le plus beaux doigt d'honneur de la planète. Mais il y a aussi ceux qu'on est sceptique de laisser entrer et qui finissent par nous surprendre d'une manière ou d'une autre. Je ne sais pas trop où je pourrais te caler toi. Je crois que tu remplirais tellement de cases que s'en est déstabilisant. Tu les remplirais toutes en fait, il n'y a aucun doute là dessus. Les bonnes comme les mauvaises. Les hauts comme les bas. Pas que notre relation soit en dent de scie mais tu as su t'immiscer à des endroits bien différents de ma vie et sous toutes les couches de mon derme. C'est comme ça. Il ya des marques invisibles et indélébiles dans la vie et t'en fais parti. Eden aussi, bien entendu et c'est pour cela que je m'en veux de la sorte. Je m'en veux parce qu'il est entouré de deux adultes et qu'aucun de nous deux n'avons pu mettre nos idées et nos égos de côté. J'en viens à douter de notre capacité à s'occuper de lui et ça me fait peur, je dois bien l'avouer. On est sensé le protéger, lui éviter de telles choses et tout ce qu'on sait faire, c'est le mettre en danger. Je nous déteste pour cela, moi un peu plus que toi parce que c'est plus facile comme cela. Et si j'aimerais que tout soit différent, ça ne le sera jamais. Il y a six mois, il aurait été en sécurité parce qu'on était toujours fourré ici avec lui. Toi et moi. C'est un duo qui me semble si ancien et dont j'ai du mal à faire le deuil. Parce que rien ne sera jamais plus pareil, j'en serai tout bonnement incapable. Et si tu ne le sais pas, c'est que tu es un peu plus idiot que je ne le pense. Ce moment ensemble, l'intensité et l'électricité qui nous relient le montre bien. La vie est drôlement faite et je jure qu'elle est là juste pour me mettre à l'épreuve, encore et toujours. Il y a des choses que j'aurais préféré gardé enfermé dans ma tête, enfoui sous des kilos de souvenirs qui ne nous concernent pas. Mais c'est un peu comme balancer des graines de plantes sous la terre la plus fertile du pays, ça finit toujours par pousser et par revenir à la surface. J'ai le mal de toi et je ne sais pas comment m'en remettre. Me concentrer sur Eden me permet de gérer les effets indésirables mais il est difficile de toujours être à flot, certaines de mes peines procurant l'eau dont nos graines ont besoin pour pousser dans mon cerveau. Là haut, c'est un champ et il faudrait que je cueille ce qui me fait vaciller, les doigts sur ta barbe naissante. Je te regarde, t'écoutes et acquiesce. Si tu le fais pour moi, il se peut que je me laisse un peu plus aller, ravalant mes larmes que je ne souhaite quand même pas faire couler. Elles sont aussi précieuse que l'or et que je le veuille ou non, ça m'importe trop pour me laisser aller. Ton centre de gravité, pour que tu ne t'effondres pas. C'est aussi valable dans ce sens, je n'en ai aucun doute. Et mes yeux sur toi, je les ferme quelques secondes, un peu trop fort parce que je sens la larme rouler sur mon visage. Visiblement, mes glandes lacrymales n'avaient pas fait le travail à 100%. Et ce moment ensemble, il me fait revivre mais c'est un peu comme un serpent qui se mord la queue : il a réussi ! Mais il se condamne aussi, d'une certaine façon. Le cycle éternel, comme le signe infini qui nous correspond peut-être plus que ce qu'on voudrait. Nous n'avons qu'un infini dans nos vies. Ta main toujours sur la mienne, je rouvre les yeux et porte cette main 'prise' à ma joue pour essuyer ma larme. Elle coule désormais sur ma main et éclate sur la tienne. Tu veux venir vérifier qu'Eden dort bien avec moi ? Que je finis par demander. De toute façon, il va être impossible de me remettre les idées en tête avant d'être complètement seule et ce n'est pas cinq minutes avec Eden qui vont changer quoi que ce soit. Des heures de solitude, voilà ce qu'il me faut et je sais déjà que la nuit va être courte, très courte. Et tu ne parles jamais de ça à qui que ce soit. Je n'aime pas avoir des secrets mais il va falloir en avoir un de plus. Parce que je sais que ça jouerait en notre défaveur. Et qu'on le veuille ou non, mon esprit me crie que dans toi, il y a une part de moi et dans moi, il y a une part de toi. C'est une vérité que tout le monde va devoir s'imprimer dans le cerveau. Se marquer au fer rouge, voilà ce qu'on a fait et les cicatrices, qui peuvent être disgracieuses, sont un rappel de tout cela. Et pendant que mon cerveau fait l'inventaire de tout cela, je laisse glisser ma main hors de la tienne et monte pour aller voir Eden.
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    Lien du postMer 3 Fév - 14:01
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    Je sais que tu aurais préférais que je te montre que tu n'étais plus qu'un lointain souvenir. Que tu aurais aimé que je te dise que non, tu n'as plus aucune importance pour moi. J'aurais pu, ainsi, te rendre les choses plus faciles à vivre et à gérer. Mais, cela ferait de moi un menteur. Et bien que je sois prêt à faire énormément de choses pour toi, mentir n'en fait ne fait pas parti de cette liste. Que cela plaise ou non, je ne suis pas capable de te virer de ma vie. Mon monde ne serait plus pareil sans Ella Marriott-Wildingham dedans. Oui, parfois tu arrives à me serrer le coeur. Il m'arrive de prendre du temps pour répondre à tes messages, pour simplement te faire penser que tu n'es qu'une personne ordinaire à mes yeux. La vérité, c'est que je me retiens bien souvent de ne pas sauter sur la notification parce que te parler est l'un des bonheur de mes journées. La réalité, c'est que notre couple ne s'est pas arrêté par un manque d'amour ; mais parce qu'il parait que prendre des chemins différents était la meilleure chose à faire. Si nous étions restés sur le même, je pense que ma façon de t'aimer n'aurait jamais changé. Quoi que, cet amour aurait continué de grandir. Et je suis certain qu'il aurait touché la lune un beau jour, parce que mes sentiments étaient aussi puissants que la lumière. Elle est là, la vérité. Je n'ai jamais cessé de t'aimer. J'apprends maintenant à vivre sans le tien, d'amour, et tu sais que ce n'est pas toujours facile. Mais c'était le mieux à faire, n'est ce pas? Et je suis sincèrement désolé pour tout le mal que je peux t'infliger, parce que je souffre moi même. Je sais que tu ne devrais pas souffrir de mes propres peines, mais c'est compliqué parfois d'éclater ma bulle pour rejoindre la tienne sans t'éclabousser de larmes. J'aimerais pouvoir te toucher sans que ma noirceur déteigne sur toi. Par cette crainte, je te laisse alors être celle qui se charge de ce contact. Tes doigts sur ma joue, ma mâchoire, et mes yeux qui ne quittent pas les tiens. Tu viens rompre cette attache visuelle de tes paupières qui se ferment, quelques longues secondes. Laissant alors une perle salée s'échapper. Ce qui vient me frapper en plein dans l'organe qui semble louper un battement. Parce que tu peux te cacher derrière ton sale caractère, ta fierté en béton, tu ne pourras pas me duper. Là, c'est tout ton être qui se laisse aller doucement, avec retenue. Et je ne te laisserais pas tomber. Parce que tu ne m'abandonnerais pas dans l'inverse. Tu pourrais remuer ciel et terre pour moi s'il le fallait. Tu serais toujours là, même si l'univers entier me tournait le dos. Ta larme vient mourir contre ma peau et tu esquives alors cette occasion de 'tomber' dans mes bras. Furtivement, je mordille l'intérieur de ma joue. Prenant alors cette réponse comme un aveu de ne pas vouloir t'en remettre à moi. "Oui, je t'accompagne." Et prêt à prendre le pas, tu m'arrêtes d'une demande particulière, mais loin de me surprendre. "Parler de quoi?" Insinuant qu'il ne s'est rien passé. Ou alors, parce que j'ignore si tu parles du calin ou de cette perle qui est tombée de ton oeil. Tu me frôles pour t'éclipser dans les escaliers que je viens emprunter rapidement à mon tour. Plongé dans mon mutisme, je ne sais pas quels mots je dois laisser s'échapper pour te prouver que tu n'as pas à résister. Comme l'a écrit Léonie d'Aunet à Victor Hugo : "Par quelles paroles rendre ce mélange de tendresse, de respect, d'estime, d'admiration, de dévouement et d'adoration qu'une âme comme la tienne, fait naître dans un coeur comme le mien?"
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    La tempête, c'était notre belle excuse. Vouloir te ramener Eden et toi le récupérer. Il n'y en a pas eu un pour raisonner l'autre, pour rattraper l'autre. Et maintenant que je pense à tout cela, à mon bleu sur la cuisse, à Eden qui peut avoir été blessé dans la manoeuvre, je me dis qu'on est deux putains d'égoïstes. Mais c'est ce qu'on a toujours été. Deux égoïstes à qui ça écorcherait d'être raisonnable. Si tu m'avais dis de ne pas venir, j'aurais surement hurlé que tu préfères passer ton temps tout seul avec le petit Ange qui dort en haut. Et si c'est moi qui avait dit qu'il est hors de questions de sortir, je suis sûre que tu serais venue le chercher de toi même, juste pour prouver que c'était bon et que j'ai fais tout un foin d'absolument rien. Je nous connais et Eden aurait clairement été au milieu de notre idiotie commune. Il va falloir que l'on change ça parce que ça pourrait être dangereux à nouveau et s'il y a bien une chose que je ne veux plus faire, c'est mettre la vie d'Eden en jeu pour mon petit plaisir personnel. Au final, ils avaient raison et on avait tord. Mais je crois que ce temps ensemble va nous faire du bien. Pas nous dégouter l'un de l'autre, pas nous faire enterrer tout ce que l'on ressent l'un pour l'autre mais peut-être faire l'inventaire de tout cela et essayer de s'en sortir. Enfin, c'est surtout moi qui ait besoin de m'en sortir et je m'en rends de plus en plus compte. J'ouvre de plus en plus ma bouche, je laisse tout sortir, tout filer, un peu comme si je te soufflais tout au creux de l'oreille et que ça s'immisçait là. Et le seul moyen de le sortir, c'est de le faire volontairement, ce que tu ne fais pas, je le sais bien. Il y a des actes qui ne mentent pas. Et des moments qui valent plus que des centaines de mots. Comme celui que l'on est entrain de vivre. Il vaut plus que tout mais pourtant, je suis avare de tes mots, de ce qu'il se passe dans ta tête, dans ton coeur lorsque tu mords l'intérieur de ta joue. J'aimerais arrêté de mettre des mots sur tout cela et j'aimerais que tu en donnes, des mots. Mais je sais aussi que ça n'arrivera pas de si tôt. Eden et l'accident. Que je dis, pour clarifier ce dont je veux que tu ne parles à personne, ni aujourd'hui, ni demain, ni même sur ton lit de mort. Je ne veux pas qu'on se serve de cela pour nous prouver qu'on est mauvais l'un pour l'autre ou pire, que l'on se serve de cela pour me montrer que je suis une mauvaise personne et que je ferais une mère des plus catastrophiques. Oh non, ça, je n'y survivrais pas. Mes pieds sur les escaliers, la main sur la rembarre, je monte rapidement et me dirige vers la chambre d'Eden, celle à côté de la tienne puisque c'est toi qui gère ce soir. La main sur la poignée, je tourne le visage et t'adresse un léger sourire, attendant que tu sois à côté de moi pour faire tourner la poignée et pénétrer dans la nurserie où le calme règne. Otis est sur le fauteuil et je fronce les sourcils. Tu savais qu'il était là ? Que je souffle doucement en m'approchant du berceau d'Eden. Je gratouille rapidement la tête d'Otis qui lève la gueule vers nous et la repose aussitôt entre ses deux pattes avant. Un pas de plus vers Eden et je plonge ma main dans le berceau, caressant son front, du bout de son petit nez à ses cheveux blonds. Je me penche en avant et pose mes lèvres sur sa joue, soufflant Tata t'aime. Je me redresse et fais un pas en arrière pour te laisser la place. Puis d'un pas, j'en fais deux et trois. Mon dos contre le mur, je regarde Eden par les barreaux et commence à sanglotter en silence. Les larmes que j'ai retenu quelques minutes plus tôt roulent désormais sur mon visage et lorsque tu tournes le visage vers moi, je plonge mon visage dans mes mains et quitte la nurserie au pas de courses. Pas pour te fuir mais parce que je ne veux pas que mes larmes et mes suffocations réveillent le petit.
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    Lien du postJeu 4 Fév - 18:12
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    Sentir le bouleversement intérieur lorsque les regards se croisent et abdiquer dans les luttes d'ego. Ne plus jouer au plus con, à celui qui va réussir à déstabiliser l'autre, quitte à le blesser au passage. Mais il serait préférable de ne pas mettre en danger le petit prince dans cette tempête interne. Serait il possible de se poser des limites pour éviter la casse? Pour ne pas briser des choses autour de nous? Je me suis perdu dans tes yeux, au contact de tes doigts sur moi. Je veux écouter tes peines et panser tes blessures. Rien à foutre si on ne me veut plus dans ces rôles là, personne ne m'empêchera de t'aider à te relever et conquérir le monde. Et bien que mon je sois muet face à ta décision de ne pas - ou plus -m'impliquer, je sais que tu me devines. Que tu peux lire dans mon iris chacun des mots qui ne sortent pas. Nos corps se soudent sans réel contact, s'aiment, et se comprennent. Nos regards se reconnaissent, étourdissant nos pensées je l'admets. Je t’ai de tatoué au fond de l’âme. Sur mon Atrium il y a ton nom, depuis toujours. "Je n'en dirais rien." Parce que tu n'as pas à subir les foudres de gens qui ne t'arrivent pas à la cheville. Personne ne peut te juger sur une action idiote dont nous sommes responsables, ensemble. Et c'est à deux que nous partons retrouver celui qui nous sert légèrement d'excuse pour justifier qu'il est impossible de réellement se quitter. Ta main sur la poignet, c'est ton visage que je regarde et ce petit sourire. Aussi minime, je l'aime ce sourire. Une fois dans la pièce, tu me poses une question que je ne comprends pas sur l'instant. Pensant que tu parlais de Eden, j'allais te demander si tu t'étais claquée la tête dans 'l'accident'. Puis, je glisse mes yeux sur la boule de poils, jamais loin de son meilleur ami. J'étire mes lèvres "Je n'avais aucune idée de sa localisation.. Mais bizarrement, je ne suis pas étonné de le trouver ici." Bien qu'il me grogne souvent dessus, il protège parfaitement mon neveu. Chacun de son coté du berceau, je te laisse faire ce qu'il te plait en première. Je ne peux pas nier que te voir agir ainsi, ça me pince le truc qui bat. Parce que j'imagine une vie comme ça; parce que j'imagine un petit bout de toi à la place de ce futur moi. Et je crois que je passerais la nuit entière à me demander si toi aussi. C'est merveilleux une femme qui te touche sans avoir le besoin de le faire. A mon tour. Je me penche alors directement pour déposer un tendre baiser sur son front, sans le réveiller. Puis mon doigt lui caresse le dos de sa main. Mes yeux adoucis à la simple vision de sa bouille. Mais ils changent rapidement quand je te vois, dos au mur, le visage humide par des larmes qui coulent telles une cascade. J'en fronce les sourcils, bloqué, immobilisé par cette vision. Je te laisse t'échapper, restant dix secondes sur place. Merde. Je quitte la nurserie à ta recherche ; tu continues d'avancer dans ce couloir. "Ella!" Que je dis en accélérant le pas. "Ella viens là!" Que j'ordonne pour que tu cesses de maintenir cette distance. Tu te stoppes, et immédiatement je me tamponne à toi pour te resserrer contre moi. Avec plus d'impact que le calin de tout à l'heure. Ma main à l'arrière de ton crâne, l'autre dans ton dos. "Eh, je suis là.. Là pour te rappeler que tu es la grâce, la force, l'esprit qui crée, celui qui inspire ce qu'il y a de meilleur en l'autre… Tu es le désir et la convoitise. Ton amour est à la fois courtois au accents timides et en même temps corsé, corseté, transpirant le stupre. Mais tu respectes… ça oui ! Le Respect est ton credo. Tu as toujours créé le rêve, ces bulles à part pour nous sortir du quotidien. Tu as tant donné. Tu t'es offerte plus que de raison, sans raisons. Juste par envie ou Amour. Cent fois tu t'es perdue et cent fois tu as su rebondir. Tu es une femme… LA Femme que chacun rêverait de rencontrer. Son alter ego infini qui partage chacune de ses pensées, chacun de ses fantasmes. Tu es la Muse que j'ai tant pleuré. Et te voilà, droite comme un chêne et fragile comme un roseau. Et c'est ce chêne au coeur si tendre qui a transpercé le mien. On s'étreint avec force et palpitations, le cœur qui chavire légèrement mais pas trop car il faut en garder pour plus tard. Alors on se retient un peu. Non, plus question de se retenir. Pas quand tu es dans cet état devant moi. Ta main dans la mienne, ma dévotion là, est sans limite et ma force implacable. Je me détache pour te trainer dans ma chambre, sans demander ton avis. Déterminé et le visage fermé, je clos la porte avant de revenir te prendre dans mes bras. Comme ci je tenais mon plus précieux trésor. Nul ne l'ignore autour de Nous. On s'aime et ça pue, ça gêne, ça incommode et ça nous fait sourire autant que souffrir. On nous adore, on nous déteste mais on existe bel et bien l'un avec l'autre. Ou pour l'autre. J'enfouis ton visage contre le haut de mon torse, et une partie de ma gorge. Rien à foutre que tu me trempes de tes larmes, que tu te mouches sur ma peau. "Laisse toi aller. Laisse tout couler, laisse tout sortir." Tu es en sécurité. Tout sera bien gardé. Dis toi que c'est une fois à genoux, épuisé, et forcé d'avancer que l'on connait sa véritable identité. Avant ça, l'image de soi n'est qu'un vaste mirage. "Parle moi." même si il va me falloir une sacrée dose de courage pour regarder en face à face, tout ce que j'ai détruis. De réaliser que je suis un rescapé de la guerre de l'amour. Mais que j'ai laissé une partie de moi sur le champ de bataille, et que je n'arrive pas à savoir quelle putain de partie me manque.
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    Lien du postVen 5 Fév - 17:37
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    Je crois - enfin non, je sais - que les limites, on a beau les poser, il y a toujours des raisons de les transgresser. Ce n'est pas un manque de respect flagrant ou je ne sais quoi. C'est juste notre façon de faire, notre façon de ne pas s'oublier et de s'interdire de s'oublier aussi, par la même occasion. C'est quelque chose qui me fait du mal, qui doit aussi t'en faire mais c'est comme respirer, un besoin vital. Et j'ai bien d'autres besoins vitaux. Celui de savoir que je peux te faire confiance à nouveau. Parce que je dois avouer que depuis Cuba, tu as ébranlé ma confiance comme jamais. Tu l'as brisé et perdu sur certains points. Je tente de tout recoller mais ce n'est pas facile. C'est comme si j'avais un vase datant de plusieurs centaines d'années et qu'il était brisé en milliers de morceaux, certains si petit qu'ils sont invisibles à l'oeil nu. Par contre, ils laissent passer l'eau et inondent ma vie de doute, de remises en questions et de perspectives. Alors oui, quand je te demande de ne rien dire, c'est un peu comme si je te mettais à l'épreuve et Diable que j'espère que tu réussiras cette épreuve. Peut-être que ça colmatera ce vase qui ne cesse de fuir. Je souhaites que les petites failles disparaissent et non pas qu'elles s'élargissant. La déception est un sentiment si difficile à combattre mais je crois qu'on y arrivera tous les deux, à notre façon parce qu'on ne fait rien comme le commun des mortels. Il faut dire qu'on se ferait chier si c'était ce qu'on est, le commun des mortels. Et même si t'es mon marin, tu sais que j'aurais fait de toi mon Roi et non mon Prince. Mais la Sirène t'a emporté. Des illusions, voilà de quoi tu te berces et j'espère que les yeux, tu les ouvriras. Avant qu'il ne soit trop tard. Je tiens aussi loin de moi ce jour mais je sais qu'il arrive bien trop vite parce que je te connais. Et tu me connais. Je peux être gentille mais il y a des limites que je ne pourrais pas franchir. Contre vents et marées, je cherche à te retrouver mais quand on ne veut pas être sauvé des mains d'une nymphe - divinité féminine d'un rang inférieur -, tout est vain. Et je ne dois plus me concentrer là dessus ce soir. Il faut que je me concentre sur Eden et c'est vers sa chambre que l'on file. Otis est là, toujours au rendez-vous et ça m'arrache un sourire. Pour toujours. Que ça plaise ou non. Que ça fasse sens pour le monde ou non. Et ce sont toutes ces émotions, ces tourments, ces craintes, ces réflexions et questionnements qui me font craquer. Eden, en sécurité, moi c'est l'âme en vrac que j'ai. Cette culpabilité qui risque de me ronger encore bien trop longtemps et je craque. Tu vois, le vase dont je parlais tout à l'heure, le vase de ta confiance, il existe le même mais pour moi, pour ma confiance. Et si les morceaux sont plus gros, que les dégâts sont réparables bien plus facilement, je sais aussi que cet incident vient d'ébranler ma confiance pour être mère à mon tour. Je ne sais rien mieux que tout le monde et si les échos des critiques de mon frère et de mon meilleur ami résonnent, c'est surtout ton regard posé pour moi il y a quelques minutes, cet index accusateur qui me fait souffrir. Oh, tu te qualifies souvent de Diable, de monstre, sans empathie et difficile avec le monde. Mais cette facette de ton âme, je ne l'avais jamais vu tourné vers moi. Alors, ajouté à la pile de ce que je pense déjà de moi, c'est ce qui fait vaciller la tour. C'est un peu comme si on venait de jouer au Jenga et que la nouvelle brique faisait tout tomber. Pas si solide que ça. Humaine après tout. Le dos au mur, les larmes qui inondent mes joues, mes mains qui tentent de cacher cet immonde spectacle, me voilà fuyante. Parce que c'est plus facile et que j'ai peur que mes sanglots, devenant à la limite du contrôlable ne réveillent Eden qui dort paisiblement. Mes mains ne cachent plus rien, je n'ai rien à cacher à ton staff et à Karl. Si l'un d'eux me voit, ils sauront comment réagir : ne pas réagir. Je t'entends prononcer mon prénom mais je ne m'arrête pas parce que je le sais. Je le sais ! Au premier contact de ta peau sur la mienne, de tes yeux dans les miens, je ne pourrais plus me contrôler. La vue trouble, je me stoppe, regardant autour de moi où aller. Descendre les escaliers, filer vers ma chambre, celle de Karl, me réfugier quelque part. Ou te laisser me rattraper. Parce que ce Manoir, je le connais parfaitement. Mon corps contre le tien, je ne retiens pas le sanglot qui m'étrangle et laisse toute l'oxygène qu'il est possible de consommer me faire revivre. Tu es là. Et mes bras s'enroulent rapidement autour de ton torse, resserrant cette étreinte qui pourrait me tuer. C'est presque ce que je souhaiterais, quand j'y pense : mourir dans tes bras. Ne plus rien ressentir, ne plus rien vivre. Y a-t-il une vie après tout cela ? Est-ce une vie que je souhaite vivre ? Je n'en sais rien. Et si mon cerveau tente de me faire voir les bons moments, tout le bordel qui m'attend d'une manière ou d'une autre, je ne suis pas capable de voir plus loin que ton t-shirt qui s'assombrit, s'imbibant de mes larmes toujours plus nombreuses. Et je n'arrive pas à les contrôler, à les stopper. Ma psychologue me dirait que c'est une bonne chose de pleurer, ça permet de vider le coeur et l'esprit sans avoir besoin de dire quoi que ce soit. Mais la faiblesse - et pourtant, c'est une force incommensurable que je montre ici - est déstabilisante. Avec toi, tout est déstabilisant. Mon regard glisse dans le tien et je n'ai même pas la force de demander ce qu'il se passe. Tu m'attires vers ta chambre et je ne suis plus qu'un pantin, vidée d'énergie, vidée de cette rage de me battre, de me détacher de toi. Tu sais, il y a une chanson d'un petit groupe anglais qui dit "your hands fits in mine like it's made juste for me" et je crois que c'est exactement ça. Les mains qui tremblent, le corps fébrile, je m'écrase à nouveau contre toi et je t'obéis, en quelque sorte. Je suis bien incapable de me retenir de toute façon. Je pleure, je sanglote, je ferme les yeux et revois l'impact. Je revois tous les impacts que tu as eu dans ma vie. Et je ne préfère même pas me les énumérer parce que c'est sous le lit que l'on va me retrouver. Notre rendez-vous au Jardin Japonais, le bal, Londres. Les impacts sont aussi doux que douloureux. Le Mexique, Cuba, l'Europe. Il y a tout qui se mélange, qui remonte. J'ai l'impression d'être un volcan en éruption et je ne sais pas quand cette dernière se terminera. Te parler ? Je ne sais même pas quoi dire. Je plaque ma main sous mon nez et dis J'ai besoin d'un mouchoir. Parce que ce n'est pas parce que je suis au fond que je vais me comporter comme un animal. Je vois bien que tu ne bouges pas alors je relève le visage. J'ai le nez qui coule Wesley, par pitié. Et ma voix se brise une nouvelle fois. Je suis sûre qu'on peut y lire une sorte de supplication dans mon regard. Je me redresse et essuie vulgairement les larmes qui sont sur mes joues le temps que tu ailles chercher de quoi me moucher. Et si j'ai toujours été assez pudique sur le côté un peu moins glamour de la vie, je ne le fais plus maintenant. Je me mouche et ça fait un bruit fou. C'est mon âme qui résonne, qui crie, qui pleure, qui se laisse aller. C'est tout ce que j'ai retenu pendant des années. Et une fois fini, les papiers jetés au sol, j'attrape ton coussin, le pose sur tes jambes et plonge le visage dedans. J'hurle. Un cri étouffé dans le tissu, mes mains qui s'agrippent aux coins de l'oreiller. Vidée, je relève le visage et quand je croise ton regard, je repars pour un tour. Les larmes. Il y en a encore. Mes glandes lacrymales ne sont pas encore vidées et je n'y comprends rien. Je crois que j'ai mal. I thought I burried you and I but I've got diamonds in my eyes. I'm not over it. Je... Je sais pas. Pas quoi dire, pas quoi penser, pas comment me calmer. Je ne sais rien. Je ne sais plus rien. Quand t'es là, je perds tous mes moyens. Eden. J'ai peur de le blesser. Perdre les gens que j'aime, les blesser, leur faire du mal. Rater quelque chose de pourtant simple avec eux. Je laisse tomber les gens à la pelle. Que je confie, les larmes glissant sur mes joues comme des gamins sur des toboggans. Les yeux gonflés, rougis, la pire version de moi. Mais surement la plus pure aussi. Celle que personne n'a jamais vu. Sauf toi. Alors profites en parce que ça n'est pas prêt d'arriver à nouveau.
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    Et si nous ne sommes pas capables de nous séparer, serons nous capables de ne pas nous faire exploser? Eclatés en plein vol ; le vol de l'amour qu'on ne se dire peut-être jamais. Parce que j'aurais toujours trop peur de te dire à quel point c'est fort ce qu'il se passe en moi. J'aurai toujours trop peur de te brusquer, de te terrifier. Pourtant, c'est ce que j'aimerais le plus ; que tu connaisses chaque recoin de mon coeur torturé. J'aurai aussi aimé ne pas être ce genre de personne, endiablée, pour que ce soit plus doux pour toi. Pour que ce soit plus facile, et que tout ne soit que beau. Je t'aimerai sans doute pour le reste de ma vie, ou de six vies ; mais ce qui me fait peur, c'est de ne pas pouvoir garantir de le faire 'bien'. Comme quand tu es victime de ma colère ou de mes reproches, qui ne sont en réalité, qu'un trop plein d'amour que je ne sais comment gérer autrement. Parce qu'avant, j'oubliais ce qui faisant mal, car tes bras étaient la pour tout apaiser. Dans l'amour, il n'existe pas de règles. Nous pouvons bien essayer d'en suivre des manuels, de contrôler nos sentiments, d'avoir une stratégie de comportement, tout cela ne sert à rien. C'est le coeur qui décide, et ce qu'il décide fait loi. Et le mien, putain qu'il me fatigue. Je me bats encore contre plein de choses actuellement. Contre des démons plus puissants qu'une guerre, contre des souvenirs dont je ne voulais pas me remémorer tant la souffrance du présent domine sur le bonheur de l'instant passé. Merde, je ne savais même pas ce qu'était l'amour avant toi. Et tu veux savoir comme je le vois? Je ne le sais pas. Ou le sais-je que trop bien, peut-être. Une définition m'est impossible à donner, je ne peux t'offrir que quelques mots. Tu vois, l'amour est un coeur qui parle tout le temps, avec des formes différentes mais le même fond. C'est à dire, avec la chanson d'un prénom, le souvenir d'un parfum, le chef-d'oeuvre d'un visage où se dessine un sourire. Je crois même que c'est simplement ça : un coeur qui ne bat pour que pour un autre coeur. C'est une pensée entêtante, un manque permanent, une envie d'être le meilleur de soir, la volonté du bonheur de l'autre. Oui, c'est aussi vouloir l'autre dans un désir fou, de manger chaque parcelle de son corps, boire tout intensément à en avoir le gout de ses lèvres, en redemander encore. L'amour se doit d'être intense, d'être parfois animal pour une passion absolue dans ces corps à corps. Et même dans les coeurs à coeur pour que ne vienne jamais l'ennui. C'est avoir aussi cet amour de soi pour se donner complètement à l'autre. J'ai compris cela après, mais maintenant je le sais. Nous sommes amoureux lorsque nos 'Je t'aime' se diversifient ; se répètent souvent mais avec l'intention d'une première fois. L'amour est une folie et seuls les fous s'y donnent à fond sans penser aux conséquences. Car ils sont attirés par une force qui ne s'explique pas, comme une certitude qui n'a pourtant aucun mot valable pour la décrire. Est ce que je suis devenu un rêveur? Un passionné? Je m'en fous. Le véritable amour, c'est ce sentiment d'être en vie. Alors quand je te vois sombrer, plus proche d'une mort internet, je me refuse de te laisser comme ça. Car le jour où je ne pourrais pas te sauver la vie, c'est que j'aurais perdu la mienne. Dans ma chambre, comme ci elle nous faisait office de bulle, je te reprends contre moi avec des encouragements à te laisser aller. A faire sortir tout ce qui provoque ce torrent de larmes. Et quand je te dis que tu peux me parler, je ne m'attends pas à recevoir la réponse que tu m'offres. Ce qui explique pourquoi je reste inerte dans un premier temps. Jusqu'à ce que tu relèves ton visage "Oui pardon, je vais te donner ça.." Et je me sépare à contre coeur de toi pour rejoindre ma table de chevet sur laquelle trône une boite à mouchoirs que je viens te ramener. D'un signe de main, je t'invite à venir t'asseoir sur mon lit, comme je le fais. Je t'observe toi et tes traites défaits. Ton champ de bataille sur la moue. Sous tes yeux, les tranchées de ton coeur brisé. Je peux les voir, les impacts de balles. Un infligé par le deuil, un par la rupture, ici encore, un reste de corps à coeur entre toi et tes erreurs. Mais dans ton regard, au fond, debout mais vacillante, ta force qui résiste à ce combat sans merci. Quand tu viens blottir ta figure dans le coussin préalablement posé sur mes genoux, je crois mourir. Bien qu'étouffé, ton hurlement je peux le percevoir. Deviner à quoi il ressemblerait prononcé à gorge déployée. Mes doigts dans tes cheveux que je caresse tendrement. On se regarde, ce qui te fait replonger dans cet océan de tristesse qui semble si profond. Ma main ne s'arrête pas, elle s'active à t'amener réconfort. Et comme compagnon, la ride du lion sous tes mains. "Ne dis pas de bêtises..." Lui faire du mal, t'en es incapable. "Eden n'est jamais plus en sécurité que lorsqu'il est toi ou moi." J'attrape un mouchoir que je viens te déposer sur l'oreiller avant de reprendre "De qui tu parles?" Parce que t'es bien plus connue pour être l'abandonnée que celle qui abandonne. Et j'en suis désolé. Nous sommes 'une peine deux coeurs' Ella. Car dans cette peine, les deux souffrent. L'un se fait quitter, et l'autre donne la sentence. Aucun n'a le bon rôle. L'amour s'étiole, les promesses s'envolent, et il ne reste plus que nos souvenirs et ce que l'on a perdu. La peine d'une belle histoire, d'une page qu'on ne veut pas tourner, impossible de l'entreprendre, car l'amour est toujours là. Le coeur toujours battant tambour de ce rire, de cette voix, de la personnalité, de ce corps et d'un sourire qui mettrait fin à l'hiver pour un bel été en moi. Et parfois, je fais en sorte de savoir si tu as encore tout ça. Culpabilisant un peu, de savoir la douleur que ça va engendrer. Parce que cette peine est insupportable. Et je crois que pour s'en sortir, il ne reste que la création. Garder cet amour en nous et créer. Se faire, enfin artiste de sa vie. Mais pas sans toi. Tu m'as offert un virage sur une route d'existence bien ennuyeuse, et une palette de couleurs dans ce gris bien terne. La vue aussi, car l'amour, non, ne rend pas aveugle. Il met juste un terme à une errance. Tu m'as replacé l'âme dans le corps, et foutu l'organe dans le bon sens. Tu m'as ramené à mes rêves, et tu t'y es même incrustée. Le manque que tu me donnes, il est si beau malgré le déchirement parfois. Ouais, c'est un bel été dans un hiver environnant. Tu m'as offert ces 'je t'aime', cette commande imprévue, et les envies de t'y répondre. Parce que c'est toi, et que mon coeur cogne toujours plus, au rythme de la beauté de ton prénom. Tu es un toujours plus dans une vie qui offre de moins en moins. C'est beau de te savoir pas loin. Merci de m'offrir cela, une présence même quand tu n'es pas là.
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    Lien du postMar 9 Fév - 2:59
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    Ella elle l'a, ce je ne sais quoi que d'autres n'ont pas, qui nous met dans un drôle d'état. S'il y a bien une chose que je comprends chaque jour un peu plus c'est que lorsque je me suis laissée aller et que je suis tombée amoureuse de toi, j'y suis allée doucement, à tâtons, pas trois fois sûres que ce que je désirais vraiment et surement effrayée de l'inconnu que tu m'offrais. Mais, aussi court que notre histoire a duré, cet inconnu m'a forgé, m'a appris tellement de choses sur moi, sur ce dont je suis capable en tant que femme, de petite amie, de tante aussi. Notre petite infinité m'a montré ma résilience aussi. Je ne dis pas que c'est facile tout cela. Je ne dis pas que c'est chose aisée que de voir ta colère, la ressentir et y faire face. Je ne dis pas que je gère bien la distance que je m'efforce à mettre entre nous deux mais qui ne cesse de s'écrouler comme un château de cartes. C'est pas la vie de princesse que je veux, ni celle d'une Reine coincée dans sa tour de verre. Ce que j'ai toujours voulu, pour moi comme pour toi et encore plus pour nous à l'époque, c'était une entente presque parfaite, un dynamisme sans faille. Je nous voyais déjà, comme les deux roues d'un mécanisme bien compliqué qui, pour fonctionner, avait besoin d'huile et notre huile, c'était la communication, la compréhension. Seulement, on en a manqué. Parce que tu as préféré jouer je crois. Jouer avec le feu alors que notre mécanisme n'était encore qu'en bois, pas encore plaqué d'une fine couche d'or. Tout a pris feu et un incendie laisse plus de traces qu'on le souhaiterait. Il y a les marques physiques, la peau rougie, boursoufflée, à jamais abimée. Mais il y a aussi les intoxications, la fumée qui prend aux poumons et qui nous laissent amorphe, à attendre le coup final. Et puis, il y a les vestiges. Reconstruire quelque chose au même endroit ou aller plus loin, sur une terre peut-être moins combustible. Les erreurs d'une histoire gâchée que nous ne reproduirons plus jamais. Parce que si la peur du feu - ou de l'amour - est forte et me paralyse, je sais qu'un jour, je deviendrais un de ses petits soldats du feu qui n'a plus peur de rien. Quand ? Comment ? Je n'ai aucune réponse à ces questions qui me prennent pourtant plus de la moitié de mon cerveau et ce depuis des mois. Mon père avait raison, lorsqu'il a essuyé les premières larmes de mes cousines : le temps de se remettre d'une histoire est le triple - si ce n'est pas le quintuple - de la durée de l'histoire, surtout quand on a aimé. Diable que je le trouvais idiot quand il balançait ces phrases. J'en roulais des yeux comme la gamine ingrate que j'étais, rient de ces mots que je pensais être un mensonge des plus simples. Faire croire aux petites filles qu'un coeur ça saigne pour un garçon et qu'en plus, on galère à se relever. Moi, avec mes petites chaussettes à volants et mes chaussures vernis, je courrais partout et c'étaient les coeurs des garçons que je brisais. Les "non je t'aime pas" qui fusaient à travers la cours de récré, les rires cachés quand je voyais ces garçons au coeur tendre pleurer plus loin. La cruauté à l'état pure et pourtant, j'ai grandi dans une maison aimante. Mais il me manquait cette partie de mon coeur. Partie enclenchée puis détruite. Et le coeur, c'est dans une cage que je l'ai collé, incapable de parler à mon père de ma peine et d'écouter les mots réconfortants qu'il a eu pour plusieurs Marriott et Wildingham de la famille. Le patriarche, celui qui forge et qui a oublié de forger le cache cardiaque de sa plus grande princesse. Je pourrais lui en vouloir mais s'il l'avait fait, on aurait rien vécu de ce qu'on a vécu et ça, ça aurait été la véritable tragédie de l'histoire. Et aujourd'hui, c'est vers lui que j'aimerais me tourner pour tout lui confier, pour vider ce sac qui pèse sur ma poitrine déjà bien encombrée. Je n'ai jamais su ce qu'était l'amour et ce que tu m'as montré m'a tenté, m'a donné envie de continuer, de foncer. Et le mur, je ne l'ai pas vu. Et je ne l'ai pas vu parce que tu as toujours été toi. Sombre, endiablé mais pourtant si pure. T'es un peu comme les Sombrals, on ne te voit réellement que lorsque l'on a vécu quelque chose d'important. Dans ma saga préférée - Harry Potter - il faut avoir vu la mort. Et je crois qu'avec toi, il faut avoir vu ce que c'est que d'être aimé par toi pour te voir réellement. Animal sombre, meurtris mais surtout majestueux. Tu fais peur à ceux qui ne te connaissent pas et ceux qui le font embrassent ce côté de toi. Et je l'ai aimé ce côté de toi, je l'aime toujours. Chaque partie de ton âme et de ton être. Ton coeur, quant à lui, j'ai un peu plus de mal avec, ayant l'impression qu'il s'est joué de moi, le salop. Et un peu comme l'odeur de la mort, c'est difficile de m'en défaire quand je te vois avancer avec une autre que celle pour qui il s'est réveillé, ce coeur. Un jour, avec le recul, avec l'amour et l'étude, je suis sûre que je l'aimerais aussi, celui qui fait que tu es en vie. On a perdu beaucoup de temps à se dire et se répéter qu'on avait pas de coeur tous les deux. Et le temps, on ne le rattrapera jamais. Comme les larmes qui ruissèlent sur mon visage sans s'arrêter. Des semaines de larmes à vider d'un coup. Je pourrais presque faire de l'humour, un litre écoulé, un second à moitié prix. Mais je n'ai pas la tête à ça. Et elle tambourine elle aussi. Un Merci étranglé glisse de mes lèvres pincées. Cette fois-ci, j'ai l'impression d'être sur une plage en Indonésie et de voir le tsunami de 2004 arrivé droit sur moi. Et je pourrais m'enfoncer dans moi même, me fermer mais la vague me fait aussi peur qu'elle me donne envie de l'accueillir les bras ouverts. Et c'est ce que je fais, je l'accueille. Parce que tout retenir ne servirait à rien sauf à déplacer le problème. Et si la terre bouge et que ses plaques entrent en collision, il y a bien une raison. C'est qu'elle non plus, ne peut plus trop supporter ce qu'il se passe sur ses terres et qu'elle a besoin d'une petite remise à zéro de temps à autre, montrer qui a le dessus sur qui et tout ce qui va avec. Mon coeur, j'ai des fois envie qu'il s'arrête pour me laisser la paix. J'ai envie qu'il s'enfonce dans mon coeur comme les gens se sont enfoncés dans les terres pour éviter le pire. Et après la catastrophe vient le moment de décompter les blessés, les décès. L'heure du bilan est impressionnant. Mon regard bouffi dans le tien, je passe mes doigts sur mes yeux pour en retirer le maximum de larmes. On pourrait remplir la piscine extérieur ou arroser les plantes d'Erwen pendant des heures avec tout ce qui sort de là. Pourtant regarde... Que je souffle à voix basse, un peu lasse. Les faits sont là : il n'est pas tant en sécurité que cela quand il est avec moi et c'est une des raisons pour lesquelles je compte bien te faire faire plus de trajets pour m'éviter les déplacements et la peur de lui faire mal à nouveau. C'était tout sauf volontaire et demain, mon moral de battante sera de retour, comme si rien n'était. Mais là, aujourd'hui, je laisse tout couler, je me laisse couler. J'attrape le mouchoir que tu me tends et le serre dans ma main avant de m'en servir pour ramasser les ruisseaux de larmes qui commencent doucement à se tarir, jusqu'à la prochaine ouverture des portes de l'écluse. La liste est... longue. Que je dis en déglutissant difficilement. Je ne sais même pas par où commencer. Une liste alphabétique ? Du plus difficile au plus facile ? Mais y a-t-il quelque chose de facile là dedans ? Je ne crois pas. Eden, mes frères, ma soeur, mon père, ma mère aussi, cette garce. Je laisse tomber Will en agissant comme ça, il a confiance et... Je ferme les yeux quelques secondes et j'attrape ton poignet entre mes mains. Mon pouce glisse contre ta paume et je sens tes doigts se fermer autour de ce dernier. Ta main, dans cette position, je la pose sur mon menton pour que dès que je parle, mon souffle caresse chacune de tes articulations. Comme si tout prononcer sur cette main, sur ta main, revenait à te refiler le paquet et que tu finirais par partir avec, me libérant de ce point. Tes employés, mes employés. Les gens de Marriott comme ceux du Copley. Je ne suis plus moi même, plus capable d'avancer. J'étais si proche de Greg et puis, plus rien. Je laisse tomber mes amis. Snow, Kate, Jem. Et je sais que tu détestes que je prononce leurs prénoms mais je les ai tous les deux laisser tomber. Un il y a des mois et l'autre aujourd'hui même. Mes étudiants, les citoyens de cette ville. J'ai l'impression de merder avec tout le monde sans exception. C'est comme si je m'étais lancée corps et âmes dans une destruction massive de ma vie et bordel, je crois qu'on est en passe pour monter au 100% de destruction. Ralph, sors de mes mondes, de mon monde. Et toi aussi. Je te laisse tomber. Je n'ai pas réussi à te retenir il y a des mois de cela et aujourd'hui, je recommence. Incapable de tourner la page sur la plus belle histoire de ma vie, ce goût d'inachevé et reviens y en bouche à longueur de journée. Un dossier mal ficelé, je peux le retravailler, le modifier jusqu'à ce qu'il me convienne. Mais là, c'est impossible. Chacun à son niveau, à son intensité. Et je sais bien que tu ne seras pas d'accord avec mon analyse. Mais pourtant, en laissant ma vie à l'abandon, incapable de faire face à tout ce que je ressens, je fous tout en l'air. Au moins, cette tempête me permettra, en plus de passer un moment avec toi, de faire face à tout ce que je sens dans mon corps et ressens dans mon coeur. Et dis moi Wesley, t'es en vie ? Parce que tant que je serai en vie et que mon coeur battra, je forcerai le tien à en faire de même. C'est comme une gaieté, comme un sourire, quelque chose dans la voix qui parait nous dire "viens", qui nous fait sentir étrangement bien. Nos destins liés. Que ça plaise ou non.
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    Lien du postLun 15 Fév - 15:47
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    Cher Wesley. Oui, je me parle. Oui, moi et encore moi. Peut-être aurai-je dû le faire il y alongtemps, pour que ta vie ne soit pas une sucession de trop tard. Oh mais, je sens battre ton coeur? Quelle merveille, il n'est donc plus taiseux, il cogne fort ce bougre. Si je te parle, c'est pour te dire pardon. Oui, pour toutes ces années. Non elles ne sont pas perdues, mais n'ont pas été les plus heureuses malgré tes réussites et quelques exaltations. Pardon d'avoir voulu trop te protéger, de t'imposer cette carapace pour que tu ne souffres plus. Ta folie fait peur, mais ta sensibilité encore plus. Alors j'ai voulu éteindre cette flamme intérieure ; pardon de t'avoir plongé dans cet hiver. C'est drôle de parler de toi, de parler de moi, de soi. Est-ce prétentieux? Sans doute, je l'ignore mais à vrai dire je m'en fous. Ce que je veux te dire, c'est que tu es bien plus fort sans cette armure, dans la vulnérabilité. Tu souris, c'est beau. Tu es triste, et je suis désolé. Alors vis, flambe, déchire toi, sois amoureux, sois vivant, sois fou, insolent, bienveillant, écrivain de ta vie. Ne t'en veux jamais d'être toi, la vie se tente et c'est ton risque. Les regrets, c'est la vie dans le passé. C'est se rendre mort dans le présent. Non, je n'ai plus ce temps de regarder en arrière, m'apitoyer de mes erreurs, de me raconter des histoires avec des 'si'. Je ne peux plus contrôler ce qui est arrivé, revenir en arrière et tout changer. Il n'existe pas de machine à romancer le temps. Les regrets sont là, mais je n'y reviens plus. Je vis dans dans un pardon mais aussi dans un bonjour, d"une présentation constante et dans une joie retrouvée pour disperser quelques espoirs comme une raison pour vivre et s'atteler intensément à la vie. Oui, je préfère vivre d'espérances. C'est plus poétique, plus vivant. Je te regarde, oh je ne fais que cela Ella. Curieux d'entendre cette liste que tu dis longue, et dont j'ai la certitude d'une exagération. A peine le premier prénom sorti, que je fais un non de la tête sans prendre la parole pour ne pas te couper. T'es entrain de te livrer, et je ne veux pas te brusquer. Je me fais silence, les yeux sur le coté de ton visage que tu me laisses voir. Ma main qui serre ton pouce, tendrement, et qui se laisse guider par ton envie de la place où tu la veux. Je sens ton souffle chaud, à chaque nouvelles personnes. Le trio me fait quelque peu serrer la mâchoire. Mais presque oublié quand tu avoues que moi, tu m'as laissé tomber. La main libre se mouve pour que mes doigts passent doucement dans tes cheveux. "Alors il va falloir m'expliquer.. Chaque niveau et chaque intensité." Pour ma curiosité, pour ma connaissance, pour mieux comprendre et aussi pour ma dose de souffrance. Je le sais, tout ne sera pas bon à entendre. Mais c'est le prix des conséquences. Ce que j'ai à payer d'être sans toi. Si il n'y avait que ça. Sans toi, j'ai appris que se reconstruire est infini, qu'il restera toujours des failles qui ramèneront à des souvenirs. Sans ta présence, j'apprends chaque instant à faire face à mes peurs et à les fuir. Oui, j'étais aussi effrayé avec toi. Mais c'était comme sauter d'une falaise en sachant que tu serais mes ailes. Là, c'est différent. "En prenant une personne par une personne." Pour aucune dissimulation. Pour aucune tentative de m'épargner, ou de t'épargner toi. Autant frapper où ça fait mal, pour ne plus ressentir cette douleur demain. Ou, moins forte. "Que je puisse te donner mon avis." Même si tu ne me le demandes pas. Tiens, moi je me demande si tu lis dans ma tête. Je me demande parfois si dans le fond tu m'aimais sincèrement. Je me demande si toi aussi tu te sentais vibrer. Je me demande si ton sourire va m'être de nouveau adressé. Je me demande si tu as saisi que ce que je ressens, ne se contrôle pas. Si tu sais que ce qui, m'est arrivé est dur à porter. Je me demande si tu te souviens que j'ai plus de défauts que de qualités. J'ai la réponse à certaines questions et d'autres pas. Et je crois bien que ce n'est pas toi qui me répondra. Parce que plus rien ne m'étonne chez les autres, mais tout m'étonne chez toi. Même lorsque je devine ce que tu vas me dire, tu suscites mon étonnement car tu mets toujours de la poésie dans tes mots, ta voix et tes rires. Si l'ennui, donc l'enfer, c'est les autres. Toi tu es la folie d'un paradis. Tu es un imprévu permanent, comme là, quand tes larmes ne s'arrête pas. Que tu me montres cette partie de toi que je ne connaissais pas si bien. Dans un film que j'adore, le héros dit 'Je n'ai même plus besoin de boire, c'est de la vodka cette fille.' Je ne m'étonne donc d'être ivre sans consommer, arsouille de ce que tu m'abreuves, et je ne délaisserais aucune goutte. Même les silences sont beaux avec toi. Bien que je le déteste depuis que j'ai entendu ta voix pour la première fois. Voulant qu'il se délaisse pour se remplir de ta musiques, de tes paroles pour toujours. T'es la passion dans un monde qui parfois en manque. T'es vertigineuse, pour de vrai, et c'est une chute qui n'amène pas au rien mais uniquement au sublime de l'univers. Oui, parfois je me dis que j'en fais trop avec toi. Puis j'écoute mon coeur et lui, n'en a jamais assez. L'amour, c'est l'imprévu même dans le prévisible. J'ai toujours été l'orage que l'on redoute. Jamais l'arc-en-ciel qui arrive après. Et ça m'aide à comprendre pourquoi j'ai autant de mal à tourner cette page. Tu as laissé une empreinte indélébile en moi. Je ne pourrais jamais effacer ton sourire, ni ton regard de ma mémoire. Et comment suis-je sensée oublier tous ces mots? Quand tu as prononcé chacun d'entre eux, tu savais qu'ils se graveraient au fond de mon âme? Même si je pouvais chasser tout cela, je ne le ferais pas. Parce que vouloir t'oublier, c'est vouloir faire comme ci tu n'avais jamais existé à mes yeux. Et je refuse de faire comme ci la personne qui est tout pour moi, devienne alors une poussière dans mon existence.
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    Lien du postMar 16 Fév - 4:15
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    ❝ how will i get through this storm ?
    w/ @Wesley Patterson-R

    Nous n'avons qu'une vie et je le sais. Quand celle-ci arrivera à la fin, il n'y aura pas de deuxième chance, il n'y aura pas de 'do over' ou même mieux, de 'restart the session'. Non. Quand mes yeux se fermeront, ce sera pour l'éternité. Lorsque ma poitrine arrêtera de se soulever et de s'abaisser, c'est parce que j'aurais rendu mon dernier souffle. Lorsque l'électrocardiogramme émettra un bip sourd et que le trait sera plat, c'est que je serai en chemin pour retrouver mon père. Et j'ai hâte, autant que j'appréhende, il n'y a pas de doute. Je sais que nous n'avons qu'une vie mais puisque nos vies ne sont plus entremêlées et ne dépendent plus l'une de l'autre, j'ai décidé d'être un chat et d'en avoir neuf, des vies. J'ai décidé que j'avais neuf chances de mener la vie que je souhaite, celle que j'entends mener et dont je serai fière. Il y a des choses dont je suis fière et que je ne changerais jamais et d'autres où j'ai besoin de ce 'do over' que cette putain de vie de mortel ne me permet pas d'avoir. Alors, ces neuf vies sont miennes et se jouent essentiellement dans ma tête. Elles me font vivre et rire. Sourire et pleurer. Elles me font autant de bien que de mal et j'aimerais que tu sois dans ma tête, de temps à autre, pour qu'on joue celle qui t'es assignée. J'aimerais voir où on irait, si tout avait été différent. Enfin, pas tant de choses que ça. Parce que dans ma version à moi, tout est absolument pareil. On se rencontre dans un berceau, on grandit en se dédaignant et tu brises mon rêve de devenir présidente des États-Unis d'Amériques puisque je ne suis pas américaine. Je te déteste pour cela mais je cherche quand même à conquérir le monde et à te montrer que je serai toujours meilleure que toi à absolument tout ce que tu entreprendras. Je crois que ça m'a sacrément forgé, ces dimanches en famille, Will et Dimitri qui jouaient ensemble et toi et moi, toujours à se pousser et à se défier. L'ambition et le goût du pouvoir, on l'a toujours eu et on l'aura probablement toujours. Dans ma version, rien ne change. Ta mère te craint, mon père décède et je passerai le reste de ma vie à le rendre fier à sa façon. Même ça, je ne le change pas parce que ce décès fait de moi celle que je suis aujourd'hui. Dans ma version, je te fais bouffer ton savon Dove au bord de la piscine à l'aube de l'été, je te laisse m'embrasser les cuisses sur le bord de cette dernière, après que l'on soit tous les deux tomber à l'eau. Je te laisse prendre un peu plus de place dans mon coeur, je te laisse aussi m'allonger sur mon bureau, jouer avec le feu et laisser nos souffles se croiser pour la première fois d'une manière aussi forte et charnelle. Je te laisse entrer dans la vie de Thaïs, je te laisse commander les gestes de mes mains sur mon corps alors que je suis assise en face de toi mais surtout, surtout, je me laisse tomber amoureuse de toi de la même manière que je l'ai fais dans cette réalité, la seule qui compte. La Californie, Disney, les aller et venues avec Eden. Le Mexique, L'Italie avec mon frère, Thélio et la petite. À la découverte du monde, à la découverte de nous aussi. Parce que ce que j'ai ressenti avec toi, je ne l'ai ressenti avec aucun autre homme. Cette motivation avec laquelle je me levais tous les matins. Rise and shine. Être la meilleure, la plus belle, la meilleure version de moi pour me sentir fière et te sourire au réveil. Te rendre fière aussi. Tes encouragements constants pour tout et n'importe quoi. Cet amour que je pensais que tu ne portais qu'à moi et, surtout, que je pensais que tu ne porterais qu'à moi. Je ne changerais rien de tout cela, pas même la venue de Jeremiah dans notre petite plaisir - mon grand plaisir - parce qu'à ce moment, je pensais avoir l'homme parfait à mes côtés. Celui qui comprend mes envies et mes désirs, celui qui accepte que je sois la femme d'un homme pour la vie mais la joueuse de deux pour la nuit. Je pensais qu'on avait tout, que j'avais gagné au loto en cochant des numéros à l'aveugle, un large bandeau en velours sur les yeux. La seule chose que je changerais, c'est le jour où tu t'es rendu compte que je n'étais pas assez. Je ne sais pas comment c'est arrivé, à quel moment s'est arrivé. Quand tu es revenu de Nantucket et m'a dit que c'était moi, que ça avait toujours été moi et que j'étais ton évidence, j'y ai cru. Et je n'ai rien vu. J'ai pas vu que les évidences, ça n'existe pas parce qu'il y a toujours des circonstances. Je n'ai pas vu que ton divorce, c'était ton choix mais le début de ta souffrance aussi. J'ai pas su voir que même si toi et moi, ça fait vingt ans que ça dure, le malsain de ta situation avec elle allait finir par gagner. J'ai pas su voir cela parce que moi, tout ce que j'ai vu, c'est un homme à nu. Un homme qui laissait enfin la lumière briller. À mes yeux, t'étais un peu comme un bijou que l'on retrouve après des années, abîmé, rouillé. T'es un peu comme cette vieille gourmette de bébé avec mon prénom gravé ; tellement belle mais obstrué, incapable de montrer sa beauté avec toute cette crasse. Et je pensais qu'en mettant fin à ta semblant d'histoire avec elle, c'était comme après un passage chez le joaillier. Manque de bol, t'avais beau briller, il a oublié un petit recoin. Et ça, c'est comme la mauvaise herbe, ça finit toujours par repousser. Et le moment que j'effacerais, c'est celui où tu as ressenti le besoin de lui écrire tous les jours de l'été. Tu étais avec moi mais aussi avec elle, en quelque sorte. Jamais à cent pour cent aussi. Et moi, trop occupée avec Eden, trop prise dans le travail, à te faire l'amour chaque soir comme si c'était le dernier, je n'ai rien vu. Alors Cuba, je n'en garde pas de bons souvenirs, loin de là même. Et si les États-Unis décidaient de réinstaurer un embargo, j'en serais conquise. Parce que ces mauvais souvenirs, je veux les garder loin de moi. Cependant, la vie n'est pas comme ça. La vie, la vraie, elle demande à être vécu, elle demande à être accepté. Pour la vie, j'ai besoin d'encaisser les coups, d'assumer la conséquence de mes actes. Alors même si ça tire cent fois plus que dans ma tête, les histoires c'est pour la nuit, lorsque j'essaye de m'endormir. Et la réalité du moment c'est que je craque, que j'ai craqué et que ma manière de me comporter et tout sauf celle que je devrais avoir. Mais là, j'en ai assez de batailler. Il faut que ça sorte. Il faut que les mots quittent mes lèvres et mon coeur et ma tête par la même occasion. Il y a tant à dire et en même temps, je n'ai pas envie de parler. Trop de contradictions en moi pour pouvoir batailler plus longtemps. Eden et ton frère. Que je souffle. Parce que, qu'on le veuille ou non, Eden sera toujours en haut de ma liste. Ton frère me fait confiance, il m'a laissé la garde partagée de son fils et regarde ce qu'il s'est passé ? J'ai été trop bornée et j'ai mis le petit en danger. Et il va probablement me dire que je ne dos pas m'en inquiéter, qu'il va bien et qu'on a été vérifier mais ça n'empêche que Will, je viens de le laisser tomber. Ma famille... Je viens de me mettre en danger. Mon père ne s'est pas battu pour m'élever et m'inculquer des valeurs pour que je fasse ce genre de choses idiotes. Il serait fou de rage s'il savait... Dimitri l'est pour lui, j'en ai la certitude. Ta main continue de se glisser sur mes cheveux et je ferme les yeux. Il ne nous est rien arrivé de grave mais si ça avait été le cas ? C'est le personnel hospitalier que j'aurais pu mettre à mal. On aurait pu tuer quelqu'un. L'inconscience de l'acte n'est pas bénin et pas à négliger. Que j'avance doucement. Pour les employés, les miens comme les tiens, je ne sais pas trop de quelle manière je les ai laissé tomber mais... Toutes ces responsabilités que je me suis collée sur le dos... J'ai juste plongée la tête dans le sable. Mais est-ce que j'avais vraiment besoin d'être vice-présidente du comité des citoyens en plus d'être professeur et assistante à la chargée des relations presses du groupe ? J'ai voulu me noyer dans le travail pour ne plus rien ressentir... La fatigue, la peine, les larmes et voilà que les mots glissent comme s'il s'agissait de pingouins sur la banquise. Greg est le seul qui a remarqué mes troubles alimentaires et je n'ai rien eu d'autres à faire que le repousser encore plus loin, encore plus fort. Parce que c'était le seul qui voyait mon mal être et je ne l'ai pas accepté. Je ne l'accepte toujours pas, je dois avouer. Tu n'as jamais rien vu, probablement trop absorbé à jongler entre tes neuf vies à toi aussi. Et Snow c'est... Je soupire doucement. Il m'a toujours aimé et je n'ai jamais été capable de lui redonner tout cet amour en retour. Tout ce que j'ai été capable de faire, c'est lui faire du mal. Et le jour où il m'a laissé toute seule à cette fête, je me suis rendue compte à quel point je l'ai toujours laissé tomber. Je lui ai donné des mies de pain, j'avais mon cheerleader attitré et de quoi de plus avais-je besoin ? Rien. Il me convenait. Et si aujourd'hui nous avons retrouver notre complicité, ça nous a pris du temps. Et Jem. C'est en prononçant le surnom de mon meilleur ami que mon visage passe de fixer le plafond à regarder ton visage. Je sais ce qu'il a comme effet sur toi, ce prénom. On a une relation difficile depuis son arrivée... Je sais qu'il aimerait bien plus que ce que je lui offre et mon coeur revit avec lui mais je ne sais pas si c'est ce que je souhaite vraiment ou si c'est mon coeur qui veut être aimé. Et ça, je ne peux pas le faire. Si j'ai réussi à retrouver un ton calme et posé, à l'arrivée du détail de l'anglais, mes lèvres tremblent à nouveau. Il pense que je l'ai fais exprès de venir ici, que c'est ce que je voulais tout simplement, une excuse pour passer du temps avec toi. Et je sais qu'il n'a pas entièrement tord. Mais il n'a pas totalement raison non plus. Il me déteste, je l'ai laissé tomber de la pire des manières qui soit. Et qu'il puisse me détester me brise le coeur un peu plus. C'est une nouvelle claque que je me prends. Mes joues sont rouges des larmes qui les sillonnent mais aussi des gifles que je me prends. Et toi... Je soupire, pince mes lèvres et me redresse. Ta main retombe sur le coussin et moi, je m'essuie rapidement le nez avant de te regarder, assise à tes côtés. Regarde nous, regarde moi. Est-ce que c'est normal tout ça ? Ça l'a été il fut un temps mais ce n'est plus le cas. Il n'y a rien de plus anormal que ça. Mais pourtant, cette réalité, c'est celle dans laquelle j'ai envie de vivre. Celle où toi et moi, on est ensemble, on se soutient. Mais on est tous les deux entrain de faire du mal aux gens autour de nous. Et à nous aussi. J'aurais voulu que ma première vie soit la même que la tienne : toi et moi, envers et contre tous. Manque de bol, il semblerait que j'ai le pire des numéros sur les neuf vies de chat que tu as : la seconde. Ou plutôt, la première perdante.

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