never let your fear decide your fate | @Rebecca Walsh
t'es mal pour elle, mais tu ne peux pas t'empêcher de lever les yeux au plafond long soupire qui s'échappe, alors qu'elle est entrain de perdre connaissance à cause du choc. choc de l'annonce. des membres de sa famille viennent d'être admit à l'hôpital à cause d'un accident de voiture. ta main qui vient attraper la sienne histoire qu'elle sente ta présence.  " fais chier " ça pouvait pas tomber sur meg ça ? elle se serait fait un plaisir d'aider la prof pour marquer des points et t'es certain qu'elle en aurait marqué ouais. elle reprend conscience peu à peu et toi tu relâches sa main, fronçant les sourcils te rendant compte qu'elle a surement oublié l'appel. donc... c'est toi qui va devoir lui expliquer que son mari et son fils sont entre la vie et la mort c'est ça ? t'attrapes sa bouteille d'eau placé sur le bureau puis lui tend " non non.. mais l'hôpital qui a appelé là.. vous savez ? votre mari et votre fils... " t'essayes de pas être trop direct, mais t'aimes tellement pas ce genre de situation. si ça pouvait lui revenir, sans que tu lui dises, ce serait cool.

never let your fear decide your fate | @Mikke Fitzgerald
Le choc émotionnel avait été tellement fort que mon cerveau n’a pas su tout gérer. Total blackout. Surement pour me protéger. Me protéger d’une autre crise de panique. Ou d’une crise cardiaque liée à cette peine de cœur. Je vis mon élève face à moi, me tendre une bouteille d’eau. Je le regardais, surprise de ce qu’il me disait. A quoi bon aller à l’hôpital pour un simple petit malaise ? Mais lorsqu’il me parla de mon mari et de mon fils, je ne sus quoi dire. Je cessais de respirer, pendant quelques secondes. Fermais les yeux. Puis d’un seul coup, me levais. Je ne savais pas trop ce qui m’était arrivé, ni à moi, ni à mes proches. Mais si je devais aller à l’hôpital, qu’est-ce qu’on attendait ? Mon regard se posa sur le jeune homme. “Et bah alors ? Qu’est-ce que vous attendez pour m’y emmenez ?” J’en oubliais même que je pouvais y aller seule, avec ma propre voiture. Mais au vu de mon état, il est plus intelligent que ce soit lui qui m’y emmène. Le long du trajet, les souvenirs me revenaient petit à petit. Les paroles du médecin que j’avais eu au téléphone. Je sentis mon cœur accélérer de nouveau. Oui. Heureusement que mon élève m’y emmenait. Je n’aurais pas pu conduire dans cet état.