@A. Ulrik Klovask Je ne savais pas qu'Ulrik était un petit papy qui aimait rester dans son confort. Je l'imaginais plus badass, tout comme moi, à faire des trucs totalement fou pour s'amuser. Je voulais juste que cette soirée soit particulière et différente des autres. Si l'activité se voue être un échec, on ne la fera plus. Je trouverais bien autre chose de plus distrayant. Mais pour le moment, je me dis qu'il y a encore une petite chance pour que ça lui plaise. Il faudrait qu'un truc effrayant se produise. Comme une porte qui claque ou un vent froid ou encore une petite voix d'enfant qui se balade dans les couloirs. Je sais, je sais, mon imagination est plutôt débordante. « autre chose ? » que je demande en tournant la tête vers lui, sourcil levé. Je touche si je veux, et pour le provoquer, je viens glisser mon doigt sur le tableau poussiéreux avant de souffler sur celui-ci pour faire s'envoler les petites particules. Monsieur grogne. Je lève les yeux au ciel et fais volte-face pour me planter devant lui. « si tu as quelque chose de plus distrayant à proposer, je t'écoute. » bras croisés, je le détaille de haut en bas, me demandant ce qui pourrait lui faire plaisir. Soudain, un gros boum se fait entendre au-dessus de nous. Nez levé vers le plafond, le coeur qui bat vite, j'ai un grand sourire qui se dessine sur les lèvres. « je crois que quelqu'un veut communiquer avec nous. on va appeler les esprits. » j'éclaire mon visage pour donner un air sévère et démoniaque avec les traits noircis de mon faciès.

@April Townsend gamine provocatrice. doigt qui passe sur le bord d’un tableau, il grimace. petite nature, mais surtout, qui déteste être hors de son contrôle personnel. parce que le diable aime le contrôle, mais pas ce genre d’endroit. que peut-il contrôler ici? rien. absolument rien. il est en territoire ennemi. les comptines sont nombreuses en Bulgarie, les endroits aux fantômes menaçants également...il a été élevé dans une atmosphère évidente, dans certaines légendes. en venant jouer avec les morts, il enfreint les pires qui soit. bâtisse à la triste histoire, aux murmures sinistres...même le diable n’a pas sa place dans ces murs. “on ne devrait p…” mais le bruit sourd le fait lever la tête. émotions qui sont totalement contrôlées, il ne fait que plisser les yeux là où le coeur galop dans sa poitrine. maître des faux semblants, des masques qui ne se brisent jamais… “on ne veut pas de nous ici.” qu’il finit par murmurer simplement. qu’importe qu’elle le prenne pour un con, les signes sont là et face aux mots de la brune, cette fois-ci, ses mots se font extrêmement froids et brutaux. “tu ne vas rien faire du tout!” si elle est assez stupide pour aller jusque là, il se fera un plaisir de la faire sortir par la peau du cul. “jouer avec ces conneries, c’est stupide. tu veux de l’adrénaline, je t'emmène faire un saut en parachute ou en élastique, mais joue pas avec ça.” tableau dans le fond du couloir, tapis dans l’obscurité qui s’écroule et tombe. il gronde brusquement, pris au dépourvu et recule d’un pas. “je ne sais pas ce qui s’est passé dans cette maison, mais rien de bond, ça c’est certain.”

@A. Ulrik Klovask S'il veut un peu plus de distraction, moi je peux lui en donner. Je suis la distraction incarnée, celle qui te met sur le mauvais chemin si tu t'en approches trop. La preuve, j'expose Ulrik au danger de cette maison avec une folie sans nom. Monsieur pas content. Sourcils froncés, traits sévères sur le visage, j'ai l'impression de me faire engueuler par mon père. Je lève mon doigt en le menaçant. « je t'interdis de lever la voix sur moi ! » moi aussi je peux crier fort si je veux. S'il n'est pas content, qu'il s'en aille. Je peux très bien continuer mon bout de chemin toute seule. Je m'apprêtais à partir en levant les yeux au ciel lorsqu'un tableau se décroche du mur pour s'étaler sur le sol. Panique à bord. Je ne sais même pas dire si j'ai peur ou si je suis excitée. Un peu des deux. Ulrik recule d'un pas et je l'imite, attrapant son poignet que je serre fermement. « tu sais quoi ? on a qu'à faire une petite pause. j'ai l'impression que nous voir nous disputer ne leur plait pas. » que je dis d'une voix un peu plus calme. Mes yeux n'arrivent pas à quitter le tableau inerte sur le sol. Mais j'arrive à les décrocher quand le jeune homme me tire par le bras pour rebrousser chemin. On quitte l'étage, l'escalier et la porte d'entrée. Celle-ci claque violemment derrière nous et nous fait sursauter au passage. Je passe mes mains sur mon visage et me mets à rire. « je veux y retourner. reste ici si tu veux, mais je dois découvrir ce qu'il se passe. » c'est totalement fascinant. Les yeux rivés vers la maison, je cherche le reflet de quelque chose dans les fenêtres pour me prouver que nous n'avons pas hallucinés.

@April Townsend quand elle pointe son doigt vers lui, il plisse les yeux, serre les dents. le diable ne bronche pas, mais tape sur son doigt. “et je t'interdis de me montrer du doigt!” la tension monte, le lieu y est clairement propice...nervosité qui grimpe, qui vient encercler les tripes. forcément, les événements n’aident pas à garder son calme. ulrik reste un homme en proie aux siennes, instables, plus sombres que beaucoup...cependant, face à la jeune femme, il ne lèvera jamais la main. april est son amie, une protégée qu’il doit souvent freiner dans ses catastrophes. mais le cadre tombe et le silence ce fait. le diable recule, la demoiselle aussi. poignet encerclé, il grimace à ses paroles. “ouai, une pause ça me va.” et le blond descend les escaliers, traîne april avec lui en ne regardant pas derrière lui. il ne veut pas croiser une ombre, ne veut pas ressentir de frissons. le bulgare veut juste quitter cette maison, cette atmosphère oppressante. Dès qu’ils traverses la porte d’entrée, celle-ci se calme furieusement et il sursaute en grinçant des dents. au moins, la brune rit et semble vouloir y retourner...sérieusement? Sortant une cigarette de sa poche, le blond la coince entre ses lèvres, l’allume. “sérieusement? April, t’as pas compris qu’on veut pas de nous là-dedans? t’attends quoi? qu’un accident se produise? puis merde! tu sais parfaitement que si tu y vas, je vais devoir te suivre parce que je te laisserais pas seule là-dedans...c’est genre, hors de question!” qu’il dit en soupirant, complètement exaspéré par cette soirée alors que la fumée quitte ses lèvres pour s’envoler dans l’air frais.

@A. Ulrik Klovask A peine avons-nous quittés la maison que je sens la tension redescendre. Je n'ai plus cette pression dans la tête et cette envie de l'étrangler. Je me sens même plus légère, et prise d'une nouvelle secousse avec l'envie d'y retourner. C'est... comme si quelque chose m'attirait, m'appelait. C'est plus fort que moi. Je balance l'idée à Ulrik en imaginant qu'il allait accepter de retenter l'aventure mais sa remarque me fait légèrement tiquer. J'affiche une mine boudeuse et le regarde fumer sa cigarette. « okay monsieur ronchon. je peux au moins avoir une clope ? » j'échange ma mine déçue par un petit sourire en battant des cils. Cette petite pause est bien méritée. Ce qu'on vient de vivre à l'intérieur est juste sensationnel. « je reconnais que le plan est un peu pourri mais... je voulais t'emmener dans un endroit sympa qui change de d'habitude. » oui, prends ça comme des excuses. Moi qui assume mes fautes et qui donne raison à l'autre. Grande première. « on peut rentrer si tu veux, je vois bien que t'es saoulé. » et pour l'emmerder, je viens lui faire une petite tape sur son épaule. Allez mec, fais-moi au moins un sourire et arrête de me faire tes gros yeux cernés, ça ne te va pas au teint, toi qui es loin d'être vilain.