@Ottis Heimann T'en est presque à regretter de lui avoir répondu de faire ce qu'il voulait, lorsqu'il t'a demandé si tu voulais qu'il quitte la présidence de la pforzheimer house. "oui" voilà ce que tu aurais du dire. Te défaire de ce mal qui te prend au cœur à chaque fois que tu sais que tu dois aller dans la maison, organiser un bizutage avec lui pour préparer la prochaine réunion des membres. Pour le moment, rien de cela n'a du arriver, mais cela arrivera un jour… Et il semblerait qu'aujourd'hui soit ce jour. Quelques jours auparavant, t'as eu un coup de téléphone de l'administration, te convoquant pour un rendez-vous avec la Doyenne. Evidemment, le vice-président était convié lui aussi. Le jour où tu lui as proposé d'être ton vice-président t'a semblé être la meilleure idée du monde, désormais ton avis est bien différent. T'as pas eu le choix que de jouer le jeu alors tu lui as écris un message et vous n'avez pas échangé un mot avant de rentrer dans le bureau. Le rendez-vous a bien duré une heure et ça a juste été insupportable. De te tenir sur cette chaise juste à côté de lui, t'aurais presque pu entendre son cœur battre et sa respiration s'expulser de ses poumons. T'aurais juste eu à tendre le bras pour déposer ta main sur son genoux sous la table. Pendant toute la durée du rendez-vous, y'a deux petites voix dans ta tête qui se sont battues et qui t'ont empêché de penser à quoi que ce soit d'autre. Tu le fais, tu ne le fais pas ? Tu ne le fais pas. Plus d'œufs lancé sur la maison des adams, ni de boule de neige gorgées de peinture indélébile. Oui oui oui, promis madame la Doyenne. Allez hop, que des belles promesses, que tu tenteras de tenir. Vous arrivez finalement à vous sortir de cette conversation interminable et tu lâches avec un long soupir lorsque la porte du bureau se referme derrière vous c'était épuisant ce rendez-vous. Epuisant de l'avoir si près de toi, de sentir cette tension dans l'air et de jouer à l'indifférente. Non en vrai, tu ne peux pas lui avouer ça alors tu hausses les épaules et trouves rapidement une autre raison je veux dire, avoir à promettre de ne plus faire de crasses aux adams. on est quoi, au lycée ?

@Katalia Borgia La tête dans la lune, c'est à peine si j'écoute le discours de la doyenne avec les autres présidents. Je sens des regards braqués sur nous, depuis que la rupture a été affichée sur Veritas. Des regards curieux, des regards qui m'agacent. Je ne fais pas attention aux autres présidents et je reste silencieux, lève de temps en temps le regard vers la doyenne pour lui montrer que j'écoute mais au fond, je sais déjà que Katalia a tout enregistré, tout noté. Pro de l'organisation comme elle est, je savais que ça serait un avantage de l'avoir pour ça. Pour bien d'autres choses aussi. Mais ça en particulier. Je me réveille seulement de ma petite bulle lorsque les chaises grincent sur le sol et que les gens se lèvent. J'adresse un simple sourire à ceux qui m'en lancent un et je suis Katalia dans le couloir. C'était gênant, sans doute pour ça que j'ai pas bougé d'un cil pendant la réunion. J'avais peur de croiser son regard, de la frôler, de... je ne sais pas. Mais on a tout de même réussi à rester professionnel. Bien que j'étais totalement passif qu'actif. « on en fera des crasses, faut juste être plus malins que les autres. » léger sourire qui s'affiche sur mes lèvres et qui étire mon visage fatigué. Même dans ce putain de Hall, je sens encore des yeux qui nous fixent et ça commence vraiment à m'énerver. Je regarde autour de moi puis je soupire, me rapprochant de Kat pour la mettre dans la confidence. « on nous regarde comme des bêtes de foire. » tout ça par ma faute. Ou alors, on me regarde moi ? Parce que tout le monde est au courant de la maladie qui me touche ? Non, je ne suis pas autant le centre de la terre à ce que je sache. Limite, qu'on m'observe, je m'en fiche, mais qu'on regarde trop longtemps Katalia avec n'importe quelle pensée ou préjugé, ça me rend totalement ouf. Je sais, je ne suis plus son petit copain, rien ne m'engage à toujours la protéger, mais pourtant, je ne peux pas m'en empêcher.

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@Ottis Heimann Acte 1 scène 3 terminée, acte 2 c'est parti. Après avoir donné le change à la Doyenne, aux autres présidents, te voilà à devoir donner le change au seul qui importe vraiment. T'as toujours ces habitudes, celles dont t'as pas vraiment envie de te défaire, mais que tu dois pourtant. Le fait de ne pas reculer lorsqu'il approche pour te mettre dans la confidence. T'as pas vraiment la tête à parler de quelconque plans de crasses, mais soit. T'aimes pas les regards que tu sens sur toi, sur vous, le jugement mais aussi un brin de colère, de Peyton qu'à été de ceux qui t'ont ramassé à la petite cuillère. je m'en fiche. tu souffles en retour, pas convaincante une seconde car t'es déjà en train de chercher une porte de sortie partout autour de toi. De quoi t'échapper, fuir, partir loin d'ici. Tu vois la porte du bâtiment, inclines légèrement la tête pour que seul lui puisse t'entendre sortons d'ici. Hors de question que les autres présidents ne vous voient sortir séparément. Les apparences, toujours ces foutues apparences. Tu t'appliques à la lettre tes précédentes paroles sans un mot ni salutations à qui que ce soit. Y'a que l'air frais qui te fait un peu de bien, t'avais littéralement l'impression de suffoquer là dedans. j'espère que t'as bien entendu tout ce qu'elle a dit, je n'ai rien écouté, j'étais trop fatiguée. ou trop perturbée, surtout. T'es penaude et tu sais pas quoi dire, t'as ta conversation par messages de la veille avec Danna qui te trotte dans la tête, en boucle encore et encore et qui t'as empêché de dormir une bonne partie de la nuit. ça va toi ? Tu sais que son traitement commençait cette semaine, t'as compté les jours dans l'ombre et c'est une façon dissimulée de lui demander comment cela s'est passé.

@Katalia Borgia Est-ce que ça fait de moi un égoïste de ne pas vouloir quitter la présidence pfo ? Car c'est la seule bonne excuse que j'ai trouvé pour continuer à voir Katalia. Même si ça n'a rien d'informel, je suis quand même près d'elle, on se parle, on continue d'avoir un certain lien même si nous ne sommes plus ensemble. Alors je sais, je me doute que ça ne lui plait pas trop que je reste, mais pour le moment, je me sens encore assez en forme pour tenir ce rôle. Hors de question que quelqu'un d'autre prenne ma place. Une fois à l'extérieur du bureau de la doyenne, je remarque facilement que des regards sont posés sur nous. Elle s'en fiche, qu'elle dit. Vraiment ? Elle qui d'habitude a horreur qu'on la remarque. Il faut dire qu'on est bien affiché avec le poste de Veritas. Comme si les choses n'étaient pas assez compliquées comme ça. On sort par une autre porte que les autres présidents, à l'abri des yeux curieux. Je sens une légère pression quand elle veut s'assurer que j'ai bien écouté pendant la réunion. « tu sais comme je suis, toujours très attentif. » sourire en coin. Toutes les fois où je suis dans la lune et que Katalia doit répéter ce qu'elle dit, je ne les compte plus. Je déglutis et affiche une mine anxieuse quand elle me demande comment je me porte. C'est juste pour la conversation ou parce que ça l'intéresse ? Peu importe. « j'ai eu ma première séance de chimio et pour le moment ça va. je suis juste fatigué. » ce n'était que la première, mais je dois encore en faire plusieurs afin de voir si les séances portent leurs fruits. Ce que je redoute le plus, c'est perdre mes cheveux et mes cils, ne ressembler qu'à un zombie. J'ai perdu deux kilos en dix jours à peine. « Danna m'a accompagné. » je n'étais pas seul dans ce parcours du combattant. J'ai accepté qu'elle prenne ma main après avoir tant hésité à oser la tendre. Je risque ensuite à lui retourner la question. « et toi, comment tu vas ? » je ne sais pas si je dois faire référence au message que m'a envoyé son meilleur ami qui était assez inquiet pour elle.

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@Ottis Heimann Pas besoin qu'il n'en dise plus pour que tu comprennes que cette réunion à été un fiasco pour les présidents pforzheimer. Il n'a rien écouté non plus et tu vas devoir improvisé. En temps normal, le genre de situation qui aurait pu complétement te faire paniquer mais qui aujourd'hui semble tellement dérisoire par rapport à… tout le reste. Tu tires machinalement sur les manches de ton pull et pinces les lèvres lorsque tu l'écoutes reprendre la parole. Hocher la tête de haut en bas est la seule réponse que t'es capable de lui offrir. Ca te rassure que @Danna Wheeler soit là pour lui comme tu ne peux plus l'être. D'ailleurs, tu repenses à ta promesse faite à la blonde et souffles doucement pour rassembler le peu de ton courage même si c'est difficile, je suis là tu sais. d'une manière dont t'y croit pas mais dont t'aimerais y croire. Si on devait exécuter un seul de tes souhaits ici et maintenant, ce serait celui de retourner en arrière, lorsque tout était encore différents, et te réveiller dans un monde où la maladie ne se serait pas emparée de lui. T'es arrachée à tes pensées, surprise par sa question que tu laisses s'envoler dans les airs avant de rattraper. Est-ce que tu dois être honnête ou te laisser submerger par des airs de paraitre ? T'as pas envie de lui mentir, même encore aujourd'hui alors tu oses enfin redresser le nez et venir croiser son regard je suis à cran, c'est compliqué. toujours pas de nouvelles de rosalia ni lukas, veïa partie sans dire au revoir et… Tu marques une pause, ton regard dérive ailleurs, se perd derrière lui alors que tu te forces à terminer ta phrase. j'arrive plus à dormir, j'arrive plus à dormir sans toi. T'arrives plus à quoi que ce soit sans lui, en fait ; mais ça, tu te sens pas la force de l'avouer. Plus qu'un simple "tu me manques" il saura très bien comprendre le sens et le poids de ces mots. Car seule sa présence avait réussi à te faire oublier ton addiction aux somnifères, il avait été ta nouvelle addiction. Tu tires encore et encore sur les manches de ton pull, ces foutues manches qui remontent même sans bouger tes bras. Tu ne veux sous aucuns prétextes qu'il devienne ton bandage au poignet ou tes bleus aux avant-bras, témoins de ta rencontre avec la currier la veille.

@Katalia Borgia Faut croire que la motivation en a pris un coup dans la présidence pforzheimer. C'est que la situation est grave pour Katalia car c'était un projet qu'elle prenait avec tellement de conviction, de détermination, elle voulait faire les choses en grand. Maintenant, je ne vois plus tellement cette lueur dans ses pupilles. C'est bien ce qu'il me semblait. Elle est éteinte à l'intérieur, mais brille à l'extérieur. Une couverture parfaite. Sauf que moi, je la connais, mieux que personne. Les traits durs de mon visage disparaissent et font place à de la tendresse. Légèrement. C'est con, mais le fait qu'elle me dise cette phrase, qu'elle est là pour moi, ça me fait un bien fou. « merci. » j'aurais pu faire le fier en lui disant que je n'avais pas besoin d'elle, ou que d'autres personnes s'occupent déjà de moi. Mais non, je suis franc, je suis content de compter encore un peu pour elle, mine de rien. Elle m'explique son état émotionnel actuel et ce n'est pas facile. On a toujours pas de nouvelles de Rosalia et je culpabilise de ne pas donner assez d'énergie par rapport à sa disparition. Je me mords les joues et ferme les yeux quand elle avoue ne plus savoir dormir sans moi. Ce qui veut dire que quelque chose d'autre remplace mes bras la nuit. Quelque chose de plus vicieux. Ses somnifères. « kat, t'as pas replongé ? » dis-moi que non. Je préfère encore passer mes nuits avec toi plutôt que te laisser reprendre cette chose. Je suis inquiet et je me sens totalement impuissant car je n'ai plus mon mot à dire, vu que je ne fais plus partie de sa vie et de ses choix. Je fronce un sourcil, remarque qu'elle tire sans cesse sur les manches de son pull et je risque à demander : « tu essayes de me cacher quelque chose ? » parce que la dernière fois qu'elle a agit de la sorte, j'ai découvert qu'elle avait un bleu porté par la main de son ex-petit copain. Ne me dites pas qu'elle l'a revu, qu'elle a été assez bête pour retourner réclamer les coups.

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@Ottis Heimann T'as pas envie de le regarder en face, parce que la lueur dans ton regard, tu n'as pas envie qu'il la voit. Tu l'aimes tellement et à en faire mal, à t'en faire du mal. Ta tête se secoue de gauche à droite en réponse à sa question avant de doucement souffler un non… mais presque. Ouais presque mais tu ne le dis pas. Toutes les nuits, ta tête se tourne dans la direction dans ta commode, là où tu sauras trouver ta libération mais à la fois ton cauchemar. Et il n'y a plus personne pour te forcer à les balancer dans les toilettes, plus personne. Y'a cette question qui te brule la langue, et que tu ne retiens pas car elle aussi, elle t'empêche de dormir la nuit si ça ne tenait qu'à toi, si tu devrais me répondre sans prendre compte de mon avis ou de mes sentiments, est-ce que… est-ce que tu voudrais que ça n'ai jamais été terminé entre nous ? T'as besoin de savoir, besoin plus que tout au monde. Tu veux croire Danna mais tu n'écouteras que ce qui sortira de la bouche du principal concerné. Tu gigottes légèrement et tes manches remontent, tu ne veux pas qu'il remarque que tu tires dessus mais c'est loupé. C'est comme si tout était comme avant, comme il a toujours été très attentif à tes moindres faits et gestes, tes mots et ceux que tu pouvais lui dire dans ton regard. Mais maintenant, tout à changer car t'aurais mieux préféré qu'il ne voit plus rien. Il fronce les sourcils, tu fais instinctivement un pas en arrière ça va. Tu soupires longuement, marques une pause, regarde ailleurs et regrette déjà ton ton sec qui laisse tout à penser le contraire non ça va pas, je me suis battue avec une fille qui voulait prendre ma place auprès de toi. T'as jamais été aussi honnête aussi longtemps et aussi vivement d'un seul coup. C'est libérateur mais à la fois traumatisant, l'impression de te retrouver complétement à nue malgré les couches de maquillage et de vêtements que tu portes pour dissimuler le mal.

@Katalia Borgia Je peux pas deviner si elle est sincère ou pas. Kat ne m'a jamais menti, pourquoi elle le ferait soudainement maintenant ? Car je l'ai blessé, que je l'ai quitté et qu'elle ne me doit rien. Je vais me contenter de sa réponse même si au fond de moi, je ne suis pas rassuré pour autant. Je ne veux pas être celui qui la pousse à replonger dans ses vieux démons. J'aimais être celui qui rend sa vie meilleure. Je lui souhaite de trouver quelqu'un qui pourra de nouveau lui en mettre plein la vue. La brune se lance dans une question et si j'ai du mal à suivre au début, la question fatidique me pince un peu. « égoïstement oui, j'étais bien avec toi. » que je sors dans un souffle de désespoir. Tu entends les craquements de mon battant qui se déchire de plus en plus ? Autant dire les choses comme elles sont. La rupture a été trop soudaine, un choix débile que j'ai pris à chaud dans la panique. Je regrette, évidemment que je regrette. Encore plus sachant qu'avec ses intuitions et ses paroles, elle m'aurait accepté, dans la santé comme dans la maladie. Et moi, j'ai été trop con. Je ne l'ai pas cru. Et la voilà maintenant qui me dit qu'elle est là pour moi. Je devine qu'elle cache quelque chose. J'ai toujours le don de réussir à lui faire cracher le morceau. Elle recule, puis explique qu'elle s'est battue avec une fille qui... pour... quoi ? J'ai un rire nerveux qui s'échappe mais que j'avale tout de suite après, en réalisant qu'elle est très sérieuse. « toi... tu t'es battue ? » j'ai encore envie de rire mais je me contente juste d'essayer d'effacer ce sourire que j'ai en pinçant mes lèvres. « c'est flatteur. j'étais même pas au courant que tu n'avais plus ta place. » je m'amuse un peu de la situation car comment a-t-elle pu croire que j'allais laisser quelqu'un d'autre approcher mon coeur ? Je m'avance vers elle et tire sur sa manche pour regarder le bandage. Soudain, les connexions se font. « c'est qui ? » je connais déjà la réponse. Theodora est venue chez moi il y a quelques jours avec un visage amoché. Je m'en veux maintenant, je m'en veux de l'avoir laissée entrer chez moi et de passer la soirée comme si tout allait bien alors qu'elle a eu une altercation avec Katalia. Elle m'a bien prise pour un con.

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@Ottis Heimann T'aurais voulu combattre le mal pour lui, mais jamais t'aurais pensé que le mal prendrait ses traits. De ceux que t'aimes mais qui ne font que te repousser, alors qu'au fil du temps qui passe tu trouves la réponse à la question qu'il t'a posé l'autre jour. T'as l'impression de courir après un rêve qui te file entre les doigts, d'allonger les pas mais de perdre ton souffle. L'instant est lourd, plus lourd que jamais alors que tu peux sentir sa peine jusqu'au duvet de tes bras qu'elle hérisse. Ce qu'on se tue à te faire entendre depuis des jours, il te l'avoue sans reprendre son souffle. Il aurait voulu que ça ne soit jamais terminé, il était bien avec toi, il… t'aime. Alors qu'est ce qu'il te faut de plus Katalia ? T'arracher la peur. Ouais, faire disparaitre de toi cette foutue peur que cette horrible rupture se réitère ou de le perdre pour toujours. Malheureusement contre tout ça tu ne peux rien y faire. Le rire nerveux qu'il échappe te fait frissonner avant qu'il ne reprenne son sérieux. ouais, moi… tu siffles entre tes lèvres, sachant pertinemment qu'il ne t'en pense pas capable, que ça ne t'es jamais arrivé de ta vie et que t'es bien trop fière et précieuse pour te rabaisser à cela. Et pourtant… Tu redresses le nez et le vois bien tenter d'effacer ce sourire mêlé de curiosité et d'intérêt. Peut être qu'il ne te croit pas ? Toi-même tu ne l'aurais jamais cru, si on t'avait dit il y à quelque mois que t'aurais été capable de faire ça. Ses mots te piquent, te blessent, alors que tu réponds aussitôt et doucement, le regard une nouvelle fois fuyant je te rappelle que c'est toi qui me l'a retiré cette place. Il s'approche, ton cœur se met à battre la chamade alors que tu le laisses attraper ton poignet pour remonter ta manche, découvrant le bandage à la vue de tous. Instant suspendu alors que tu récupères ton bras en lâchant de façon brève. on s'en fiche de qui. Peu importe qui, c'est déjà bien trop pour toi. Tu l'aimes comme avant, tu ne veux être qu'avec lui, dans ta tête et dans chaque parcelle de ta peau il est encore là alors il est inconcevable qu'il te trompe en regardant une autre que toi. Tu tires de nouveau sur ta manche pour cacher le bandage, regardes à gauche et à droite, les autres présidents s'en vont peu à peu. Tu lui lances un regard qui l'invite à te suivre sans un mot et rejoins le bâtiment où tu entres dans la première pièce sur laquelle tu tombes. Un espèce de grand cagibi ou le personnel de nettoyage range son nécessaire. La lampe met quelque instant à chauffer pourtant tu n'attends pas pour retirer ton pull, restant devant lui en débardeur à fines bretelles, qui révèle les bleus et marques que t'as partout des épaules jusqu'aux poignets. je suis sure que t'aurais cru me voir dans un tel état. un rire nerveux s'échappe de tes lèvres tandis que tu laisses quelques mèches retomber devant et cacher ton visage en inclinant la tête vers le sol.

@Katalia Borgia En fait je suis choqué, c'est pour ça que je ris. Même si du coup, ça doit énerver encore plus l'italienne. On ne m'a jamais appris comment réagir quand tu apprends que ton ex s'est battue pour toi. J'ai envie de l'engueuler, mais d'un côté, c'est tellement flatteur que je ne le fais pas. Mais tout de même, savoir qu'on a osé porter la main sur elle, ça me rend fou. Et quand je vois le visage de Theodora, je me dis qu'elle n'y a pas été de main morte non plus. Elle ne veut pas me dire qui c'est, mais pas besoin d'avoir de confirmation, j'ai vite fait les liens. « je sais qui c'est. » j'ai qu'à dire que les bruits courent vite à Harvard et que l'incident à la Pforzheimer House est vite arrivé jusqu'à mes oreilles. Inutile de lui expliquer que la dudley est venue se présenter chez moi et que j'ai accepté de la laisser entrer. Je ne veux pas qu'elle lui saute dessus de nouveau et qu'elle devienne cette personne que je n'aime pas. Non, je n'aime pas la violence, et venant de Katalia, ça ne me rend pas très fier. Surtout que c'est elle qui a provoqué la blonde. « ça ne te donne pas la bonne excuse de t'en prendre aux autres, et surtout avec la force. » sourcils froncés, je suis légèrement agacé. Elle va surement me ressortir mon altercation avec Toni, mais contrairement à elle, je l'ai provoqué avec des mots, c'est lui qui m'a jeté un poing dans le nez. La brune m'attrape par le bras et m'emmène plus loin, dans une autre pièce, quelque chose qui ressemble à un placard à balai. Les traits interrogateurs, je l'observe retirer son haut et j'ai le réflexe de tourner la tête sur le côté. A quoi elle joue ? Sa voix m'interpelle et je pose le regard sur elle. Effectivement, il y a des marques de lutte. Je soupire et passe une main sur mes yeux. « qu'est-ce que tu fous kat ? t'es fière de m'exposer tes bleus ? rhabille-toi ! » que je dis sèchement en attrapant son haut pour le lui donner de force. Ca me fait mal putain, trop mal de la voir si abimée par ma faute. Pourquoi elle fait ça ? Savoir qu'elle s'est battue ça m'a déjà chauffé le citron alors en plus m'exposer ses horreurs de la guerre, non merci. « t'es ridicule. y'a vraiment un truc qui tourne pas rond chez toi. » et chez Theodora aussi. Stop, elles vont toutes mes rendre fou ces filles. J'ai le démon et vaut mieux que je m'éloigne d'elle. Je pousse la porte du cagibi pour retrouver plus d'espace, la laissant seule à l'intérieur.

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