@Jayson King Les jours passent et se ressemblent. Seule une chose change, évolue, c'est l'inquiète. Elle est grandissante, pour Rosalia, pour Lukas, même pour Ottis qui va commencer son traitement d'ici peu si t'as bien compté les jours. Pourtant c'est dur, de compter les jours. Heureusement qu'il est là pour t'y aider, Jayson. Pour te forcer à te lever tous les matins, te pousser et te motiver à aller en cours et être la présidente parfaite pour la pforzheimer house. Qu'est ce que tu ferais sans lui, honnêtement ? Tu passerais beaucoup plus de temps dans ton lit avec tes paquets de mouchoirs, ça c'est sur et certain. Déjà que t'y passe douze heures par jours et nuits… Ta nouvelle spécialité, c'est de gueuler au téléphone sur tes gentils camarades qui acceptent de te prêter leurs notes de cours, juste avant de t'effondrer en larmes au téléphone en t'excusant de leur avoir parlé de la sorte. Tu fais peine à voir, tu fais même pitié, c'est ce que tu te dis à chaque fois que t'arrives pas à ignorer un miroir. Hier, ça t'a fait du bien de sortir, même si t'as juré à Jayson de rester à l'appartement. La soirée a tournée au cauchemar lorsque t'as cru voir ton ex qui t'avait kidnappé en mars. Heureusement ce n'était pas lui mais t'as pu compter sur l'aide d'Alejandro qui t'a rassuré et ramené. D'ailleurs, t'as encore des souvenirs flous de la soirée. Beaucoup de mots, de réconfort mais aussi beaucoup de vin. Au réveil, t'as voulu courir débarrasser les deux verres sur la table basse avant que Jayson ne les voit et ne se pose des questions, mais à ton réveil il était déjà là et les verres avaient disparus. Il ne t'a rien dit cependant, tant mieux. C'est la fin de journée et il est parti chercher en bas de l'immeuble la nourriture que vous avez commandé. Pendant ce temps là, tu cherches l'adresse d'un coiffeur sur son téléphone car le tien est déchargé. Ottis Heimann a lu votre message. Wait what ? Jay a écrit à Ottis ?! Tu cliques sur la notification et lis le message envoyé par ton ami. Prise de peine et de rage, tu verrouilles le téléphone et le laisse tomber dans le canapé. Tu croises les bras devant ta poitrine et fronces les sourcils en attendant qu'il remonte dans ton appartement.

L’appartement de Katalia est devenu un refuge pour toi ses derniers temps. Jours et nuit, tu es là pour essayer de prendre soins de Katalia qui sombre en dépression un peu plus chaque jour. Jamais auparevement, tu ne l’as vu dans cet état, elle fait peine à voir même si tu ne lui montre pas. Tu as un pincement au cœur, l’impression de ne rien pouvoir faire pour combler son mal être. Inquiet, tu l’es aussi, tu imagines bien qu’après tant de jour de recherche il est fort probable de les retrouver sans vies. Cette image te glace le sang à chaque fois que tu oses y penser. Une seule envie, que tout s’arrête une bonne fois pour toute, avoir des réponses tant attendu qu’ils soient morts ou vivants. Et que ta meilleure amie puisse avancer dans sa vie, car elle ne devenait que l’ombre d’elle-même. La seule personne que tu connais parmi les disparus c’est Rosalia, ton ex petite amie, qui est aussi la cousine de Katalia ta meilleure amie. Ton esprit te dis qu’elle es déjà morte avec son corps entrain de pourrir quelque part, mais tu essayais de garder espoir pour Katalia, même si vous n’étiez pas dans le meilleur des termes avec Rosalia, elle ne mérite surement pas de terminer de cette façon, enfin personne ne mérite de se faire kidnapper, si ? Hier, tu étais rentré chez toi, pour voir ta fiancée Elisa, tu as repoussé la date déménagement dans ta maison, pour pouvoir être au côté de Katalia. Ce matin tu es revenu la voir, assez tôt pour savoir comment elle allait. C’est avec grande surprise que tu as trouvé sur la table basse deux verres de vains ainsi qu’une veste d’homme dans le salon. Tu as pris le temps de nettoyé les reste de la beuverie du soir sans poser aucune question à Katalia mais tu restes déçu, qu’elle ait appelé un mec pour combler sa nuit a peine tu avais le dos tourné et si elle se met appelé des mec pour comblé son mal être, tu n’es pas prêt de pouvoir la récupéré. Tu es aussi déçu car tu savais pertinemment qu’elle était encore amoureuse d’Ottis même si lui ne l’es plus. Ce soir, tu restes avec elle pour la nuit, d’ailleurs, tu offres le repas enfin Uber vous amène tout à domicile. Tu arrives avec le saint grâle dans les mains. « Le repas est servis !» dis-tu en posant l’italien sur la table basse, retour à vos origines. Tu lèves les yeux vers ton hôte et remarque que quelques choses ne va pas. «Qu’est-ce qu’il se passe ? »Elle semble énervé, voici une réaction que tu n’as pas vu depuis un moment.

w/@Katalia Borgia

@Jayson King Un être agité d'émotions, victime de ses propres sentiments, dans le moindre de ses faits et gestes. Tu détestes être cette personne. Tu détestes ce que tu es, à cet instant présent et depuis des jours. La peur, la tristesse, la peine, la colère. A tour de rôle, elles prennent la lumière et s'emparent de toi. Tu ne deviens alors qu'un pantin désarticulé, à la merci des sournoiseries de ces émotions que tu chasses de ta vie à l'habitude si facilement. Aujourd'hui, elles ont gagné la bataille. T'es si affaiblie que t'as déjà rendue les armes avant même la fin de la bataille. Depuis la peine née la colère, celle provoquée par un message que tu viens de lire. Jayson qui s'immisce dans ta vie en ayant écrit à @Ottis Heimann que tu vas très mal, que t'as besoin de lui. Toi qui t'appliques à paraitre forte devant celui que t'aimes, voilà que ton meilleur ami vient de faire voler en éclat toutes tes belles parades. Tu le hais de t'avoir fait ça, d'avoir rendu les choses plus compliquées qu'elles ne le sont déjà. Tu attends de pied ferme qu'il remonte, le visage fermé et les bras croisés devant ta poitrine. Il comprend rapidement que quelque chose ne va pas lorsqu'il dépose le repas sur la table basse devant toi et croises ton regard. de quel droit tu t'es permis Jay ? ta voix est froide mais tremble sur la fin. Puis t'es prise d'un sanglot que tu refoules d'un hoquet en te levant d'un bon. Il doit être surpris, lui qui ne t'a pas vu bougé tes fesses du canapé depuis des heures. Tu prends son téléphone, approches de lui et tires sur son poignet pour lui déposer l'appareil dans la paume de sa main. pourquoi tu lui as écrit ? pourquoi tu lui as écrit ça ? Là il comprendra forcement de quoi tu parles et de qui te parles. Tu contournes le canapé pour aller te mettre devant la grande baie vitrée donnant sur la ville illuminée dans la nuit en contrebat. Tu sembles regarder l'horizon pourtant tu ne vois rien d'autre que ton propre visage tordu de douleur et de tristesse dans le reflet de la vitre t'avais pas le droit ! tu lances fort d'une voix mi- tremblante mi- énervée.