Dans le salon quasiment éclairé à la seule lumière de la télévision en fond. Je n’écoute même pas, c’est un reportage sur le monde des proxénètes je crois. Je suis sur mon téléphone, et ton message me fait sourire. Je préviens directement ma sécurité que, tu seras dans la propriété d’ici quelques minutes. Je termine mon verre avant de me redresser afin d’enfiler un jean. Je ne peux pas t’accueillir en simple caleçon. D’ailleurs, j’en profite aussi pour mettre un tee shirt. Juste le temps qu’il faut pour qu’on m’informe de ton entrée. Je débarque dans l’entrée pour te recevoir. La porte s’ouvre à l’aide de mon garde du corps. Et tu es la. « Bonsoir la grande blessée. je te souris en avançant vers toi. Je me retrouve un peu bête, car j’ignore si c’est maintenant que je dois administrer le soin. Alors je me contente de regarder tes lèvres et de dire « elle ne t’a pas ratée. » Et j’ouvre mes bras pour une accolade.
@Hope J.F. Kennedy

je ne sais pas ce qui m'a pris. je ne sais pas pourquoi j'ai dis tout ça. ça trottait dans ma tête, ça dansait là, cette rengaine, celle qui me rappelle à quel point je t'aime mais aussi à quel point c'est impossible pour moi de te le dire. enfin. enfin je réussis à trouver les mots pour t'expliquer pourquoi je suis dans l'incapacité de prononcer ces trois petits mots, c'est sept lettre et être enfin à toi. après ta compassion la plus extrême, c'est un élan de je ne sais quoi qui me pousse à ne pas rentrer immédiatement chez moi mais à m'arrêter au manoir. je me gare, les gardes le laisse entrer et je me retrouve dans ton immense hall, dans ma tenue de médecin, le stétoscope encore autour du coup, les stylo dans la poche, le chignon sur la tête. petit sourire qui m'arrache automatiquement une grimace.  « appelle moi Rocky s'il te plait » j'ai essayé la boxe l'autre soir, non seulement je me suis fait mal mais en plus elle m'a pas loupé la connasse. tes bras que tu écartes, je viens me blottir entre eux, captant la chaleur de ton corps avant de m'éloigner.  « je voulais pas te déranger. je sais qu'il est tard » je regarde ma montre. minuit vingt sept. les joies d'être médecin. et voilà que je me retrouve toute bête devant toi, les bras ballant. parce que de base je suis venue pour un baiser, comme une grande. mais il semblerait qu'une fois face à toi, je ne sois plus qu'une petite fille apeurée pas les sentiments qui se dégagent autour de nous.

Je n’ai pas nombreux souvenirs de toi dans cette tenue. Mais tu es belle, malgré l’épuisement que je peux lire sur ton visage. Toujours moins amoché que tes lèvres. « Bien Balboa! » Tu ordonnes et j’obéis. Mais il ne faut pas trop me pousser pour t’accorder la demande faite par message. Je me sens juste désarmé une fois que nos yeux se retrouvent. Tu viens contre moi, quelques secondes pendant lesquelles mes yeux se ferment. Pendant lesquelles j’inspire sereinement. « Eh shhh. Tu ne me déranges jamais. » Mon sourire est tendre, dans une tentative de te rassurer. « Vas y entre. Un petit instant, je sais. » Mon bras t’ouvres la marche. Je t’observes, de dos, ta démarche... Je me mordille la lèvre. « Hope. » Je m’arrête. Tu en fais de même, et tu te retournes. Interrogative. Ce soir, les enfers danseront. Dans le silence, ma main se pose doucement sur le côté de ta mâchoire et mon visage s’avance. Mon regard qui te fixe intensément. Attrapant tes lèvres des miennes, sans être brusque pour ne pas te faire de mal.
@Hope J.F. Kennedy

« t'aurais du voir l'autre fille » que je dis en rigolant doucement. je crois que je lui ai bien démonté la face en plus. elle a vraiment cru que je draguais son gros porc de mec. un déchet bourré comme pas possible, tout transpirant d'alcool qui bavait presque en me parlant et qui a eu le toupet de poser sa grosse main dégoutante sur mon bras. alors clairement non son mec j'en voulais pas. pourtant j'ai ramassé une droite du futur. la preuve en est : ma lèvre. je m'excuse du dérangement à une heure si tardive, c'est vrai que question de politesse on débarque rarement chez les gens à cette heure là de la nuit. mais t'es pas les gens. « je.. » je voulais pas entrer. parce que je sais qu'une fois tes lèvres contre les miennes, je pourrais ne pas réussir à m'en dégager. comme un vampire qui aspire la vie de sa victime. j'avais peur de ressentir la folie passagère de Damon Salvatore dans un épisode de The Vampire Diaries. pourtant je passe devant toi et j'entre dans le grand salon, ce même salon où quelques semaines auparavant toi et moi on jouait à un jeu dangereux à base de vérités et de vêtements en moins. je fixe le canapé quand je t'entends prononcer mon prénom. je me retourne, me demandant ce que tu veux. ta main qui vient se poser sur ma joue, mon coeur qui rate un battement et mes yeux qui fixent les tiens sans pouvoir s'en détacher. et quand tes lèvres viennent se poser sur les miennes c'est tout mon être qui s'embrase. comme un phénix qui meurt pour mieux renaître de ses cendres. mes yeux qui se ferment, pour mieux capture l'essence même de ce moment. mes mains qui viennent se poser sur tes hanches pour rapprocher un peu plus mon corps de toi et te rendre ton baiser. d'abord plutôt chaste. je recule mon visage. plonge à nouveau mon regard dans le tiens. et c'est là que j'aurais dû m'arrêter. au lieu de ça, je viens t'embrasser à nouveau, bien plus sensuellement cette fois, laissant ma langue glisser entre tes lippes pour aller danser langoureusement avec sa jumelle.

J’aurais du voir l’autre fille. Ou pas. Parce qu’elle aurait amèrement regretté sa décision de t’abîmer. Elle aurait signé directement pour les enfers, et je pense que toi, tu le sais. Mais, je pourrais la remercier de son geste, car il t’amène a moi en cette heure tardive. Je? Quoi? Moi je veux que tu apprennes à positiver. Que tu apprennes à extérioriser tes pensées les plus profondes avant qu’elles ne prennent trop de place et deviennent incontrôlables. Tu dois te faire confiance, même si la peur est là. Si tu choisis le garde de ton coeur, tu seras moins effrayé. Oui, ça peut te briser et un coeur est long à panser. Faut danser avec le danger. Avoir l’amour du risque. Tu sais que prendre des risques, ça fait grandir. Je veux graver tes maux sur tes lèvres pour les faire taire, en t’embrassant en guérison. Parce que les peurs peuvent se multiplier, elles ne font qu’augmenter notre désir de se retrouver. C’est dans cet élan que je prononce ton nom, et que je viens poser mes lèvres sur les tiennes. C’est tendre et presque timide. Quand nos visages se séparent et que tes yeux attrapent les miens, je me dis qu’il était court cet instant. Trop court. Nos corps collés vont ils devoir se séparer? Nan. Parce que tu reviens, plus de fougue. Une main glisse dans ton dos et celle sur ta mâchoire part dans ta nuque pour ne plus te voir reculer. La chaleur envahit mon etre. Les enfers se réveillent.

@Hope J.F. Kennedy

je sais très bien que je vais possiblement me torturer l'esprit en me demandant si t'embrasser était une bonne idée. je vais ressasser ce moment, le voir se dérouler sous mes yeux, encore et encore avant de l'accepter. douce torture que de sentir tes lèvres contre les miennes quand rien de notre relation ne ressemble à un long fleuve tranquille. la plaie de ma lèvre qui m'arrache une grimace de douleur alors que ton baiser panse et balaie la souffrance en un revers de main. et quand bien même je m'écarte de toi, mon corps semble déjà en manque du tiens, un goût de reviens-y qui me pousse à t'embrasser à nouveau, cette fois dans un mouvement emprunt de fougue et de passion. c'est tout nous ça, ça ne pouvait pas être autrement. mes mains quittent tes hanches pour venir se poser contre ta nuque. je t'embrasse comme si ma vie en dépendait, comme si c'était un besoin presque vital. et je sens, la vague de chaleur dans le creux de mon ventre, ce tsunami d'émotion qui m'emporte. je presse encore un peu plus tes lèvres contre les miennes. je m'en fous d'avoir mal, je m'en moque, même si je me remets à saigner. te sentir contre moi, c'est tout ce qui a de plus important à ce moment là. mon corps qui pousse un peu le tiens pour que ton dos vienne percuter un mur du salon. « arrête moi » que je susurre entre tes lèvres. parce que je ne sais pas jusqu'où je serais capable d'aller.

Look at me losing control.

Qui pouvait croire qu'on obéirait à une règle? Nous sommes déraisonnable, démesurés comme les sentiments que l'on ressent. Tout bouillonne dans ma chair. Nos bouches qui s'agrippent follement, putain que ca donne l'envie de passer cette conne de vie à tes côtés. Te faire l'amour chaque jour qui passe. Je veux sentir ta violence contre moi. Oui, comme là quand tu me colles contre le mur. Qu'on agrippe nos corps. Je veux te faire hurler, crier, rire, pleurer d'joie, jouir, gémir, frissonner, trembler, suer. Ma main dans ton cou, l'autre dans ton dos, je t'embrasse comme si c'était la dernière fois que tu me voyais. T'arrêter? Impossible sauf si t'en viens à m'en défier. "Sinon quoi?..." Que je parviens à souffler pendant notre échange. On pourrait céder à la tentation? La patience qui rendait tout ce jeu interdit, commence à être insoutenable. Mes doigts glissent pour soulager tes épaules de ta blouse. Je me stoppe, malgré mon envie de te l'arracher. Pour te laisser répondre, je viens enfouir ma bouche sous ta mâchoire, dans ton cou. Sur lequel ma fougue continue de se faire ressentir.

c'est plus fort que moi hein, je suis incapable de rester droite quand t'es dans les parages, incapable de ne pas ressentir cette envie qui me ronge de l'intérieur, qui remue là, dans ma cage thoracique. oh j'ai été capable de te résister. j'ai réussis à ne pas céder à mes pulsions de destructions, de folies et d'envies. une fois. cette nuit à Paris dans la douche. je me suis frustrée si fort que ce soir, je relâche tout. mes lèvres qui dévorent littéralement les tiennes, te plaquant contre le mur, te pressant contre mon corps. désir ardant qui prend possession de mon être tout entier. besoin de contrôler même dans les méandres de mon inconscient. je te demande de m'arrêter mais c'est peine perdu. on est aussi indiscipliné l'un que l'autre, qui de nous deux pourrait raisonner l'autre ? « sinon je vais te faire mal » que je susurre entre tes lèvres, abaissant mes épaules pour laisser ma blouse rejoindre le sol. tes lèvres qui martèlent mon épiderme, me font courber l'échine. ma tête qui bascule un peu en arrière, laissant ta bouche glisser contre ma mâchoire. tu la sens ? notre envie ne faire qu'un ? notre besoin l'un de l'autre nous rattraper à chaque coins de rue, à chaque dispute, à chaque entrevue. j'ai envie de toi comme jamais il ne m'a été permis. mais je lutte encore, incapable de baisser les armes. ma main qui attrape brutalement tes cheveux pour guider tes lippes contre ma peau. embrasse moi comme si j'étais la seule femme de ta vie, désir moi comme si j'étais la déesse de tes nuits.  

Look at me losing control.

Je ne sais plus vraiment lequel de nous deux est la proie. Même pas sûr qu'il y en ait une. On est deux prédateurs. Nos mains traduisent le désir qui brule nos corps. Le tien qui vient contre le mien, qui s'appuie pour me laisser dos au mur. Je te saisi aux hanches, mais mes doigts se baladent pour te caresser au dessus des vêtements. Je veux entendre le risque à prendre de ne pas nous arrêter. Ta réponse, elle m'offre ce petit sourire en coin. T'es capable de me faire mal, j'en ai l'expérience. Je suis curieux de savoir la manière. Ton vêtement de travail tombe sur le sol, et tu viens agripper mes cheveux pour diriger ma bouche sur ta peau que je dévore littéralement. Putain Hope.. J'ai envie de toi. Je me recule du mur pour nous faire pivoter et claquer ton dos contre ce dernier. Ma main dans ton cou, à moitié sur ta joue, je reviens attraper tes lèvres sauvagement. A mon tour de venir appliquer une pression contre toi. Je peux sentir des sensations dans mon bas ventre, comme de l'électricité. "T'es la seule qui a le droit de me faire du mal.." Que je susurre en arrêtant un instant les baisers. Laissant mon souffle chaud s'échapper de mes lèvres entre ouverte. Je te fixe, d'une intensité rare. "Dis moi encore une fois de t'arrêter, et je le fais.." J'effleure ta bouche de la mienne "Si tu ne dis rien... " Je t'emmène dans la première chambre qui viendra à nous, pour te prendre. Pour faire éclater ce volcan, et déclencher l'apocalypse. Parce que je te veux, d'une amplitude dont tu ne te doutes pas.

la seule qui ait le droit de te faire mal. ces mots qui raisonnent dans ma tête. n'importe quelle personne normalement constitué devrait s'alerter d'un tel aveux. mais pas moi, pas nous. au contraire même, une délicieuse sensation de pouvoir et de sadisme m'enivre. avec toi, je me sens aussi puissante que vulnérable. parce que je sais l'impact que je peux avoir sur toi, comme je sais le mal que tu es capable de me faire. la vérité ? c'est que t'es ce que je redoutais le plus. ma dépendance. une douce drogue qui me fait autant de bien qu'elle me détruit à petit feu, me mène à ma perte. mon dos contre le mur, cette fois c'est toi qui domine, toi qui agrippe mon cou de tes doigts, martèle ma peau de tes baisers. brasier ardent qui brûle mon être tout entier. et tes paroles elles finissent par me sortir de cette bulle dans laquelle on s'est laissé aller.  « stop. » mes mains qui glissent contre ton torse pour t'éloigner légèrement de moi. « stop » pas comme ça Wes. pas maintenant. si je dois être à toi, je veux pas que ce soit sur un coup de tête, sur une pulsion. je veux pas que ce soit dans un moment de faiblesse, dans un moment de tristesse. si ça doit arriver, je veux profiter de chaque mots, chaque baisers. « je crois que je ferais mieux de rentrer. j'étais venue pour un bisou, je crois qu'on s'est déjà bien laissé aller » que je dis en souriant. tu la sens la différence Wes ? tu sens que je ne regrette rien, que je ne me dis pas qu'on ne devrait pas. que je me dis juste que c'est pas maintenant. petit à petit, l'idée fait son chemin. je sais que toi et moi, c'est pas la fin. en fait, c'est juste le début.