Rancune, vengeance d'un côté et patience et incompréhension de l'autre. Còsimo Changretta & @Octavia Di Savoia La journée était presque finie, après avoir passé toute la journée à s'occuper des affaires de la Camorra voilà que la nuit pointe le bout de son nez en début de soirée, enfin le repos ? Non hélas, être mafieux a certes des avantages, mais il ne faut pas compter les heures que vous fait croyez-moi. Cosimo rentre chez lui pour filer tout droit dans la douche pour ensuite se changer et va dans sa garde de robe pour choisir une tenue, en réalité il y a avait que des costards, seule la couleur et le style changer. L'italien n'est pas le genre d'homme à porter des shorts ou des gros pulls, une habitude je présume. Une fois prêt il redescend en bas de chez lui et immédiatement après un de ses hommes le rejoint pour lui dire que tout était prêt, ce qu'il constate quand il s'aperçoit qu'une grande table était installée sur la terrasse dans le jardin pour accueillir ses futurs invités. Mais qui était ses fameux invités ? Que des anges rassurez-vous, des hommes d'affaires qui traitent avec la Camorra, certes sont même avocat et même des hommes politiques. La soirée doit tout d'abord débuter ici chez Cosimo avant que lui et ses invités partent en boîte de nuit qu'il a entièrement privatisé et en bonus il y a loué toutes les filles de l'établissement pour ses "amis", une façon de clôturer la soirée en beauté, il n’y a rien de mieux pour les affaires que des "amis" combler et rassurer. Il n'attendit pas longtemps avant que ses invités arrivent l'un après les autres, en tout ils étaient une trentaine de personnes à arriver et à venir s’asseoir autour de la grande table. Comme à son habitude, il salue tout le monde tel un gentleman et en les remerciant d'être venue nombres ce soir, à vrai dire il organise toujours ce genre de soirée, d'une part ça lui permettait de connaître plus amplement les personnes avec qui il fait affaire. Au niveau de la sécurité rien ne manquait de ce côté-là, des dizaines d'hommes encadrés la propriété, caméras, détecteurs de micro et tout le matériel nécessaire pour paraît à une quelconque complication. Mais ce qu'il ne sait pas encore, c'est que la menace ne viendra pas de l'extérieur, mais bien de l'intérieur, une personne qui ne compte pas se laisser être dans un coin sans rien dire malgré ses consignes données la vieille. Finiront-ils par s'entendre ces deux-là ?!
Rancune, vengeance d'un côté et patience et incompréhension de l'autre. @Còsimo Changretta & Octavia Di Savoia Le choc, elle l’avait dépassé ou peut être baignée-t-elle encore dedans, entourée d’une douce couverture de déni. Le déni si réconfortant en temps solitaire, un anesthésiant pour pouvoir s’endormir. Le substituer à l’épuisement. Faire une liste des choses positives, énumération quotidienne, pensée pour continuer à se lever, à errer dans la villa. D’ailleurs, cette dernière faisait partie de la liste parmi les quelques suivants : confort, nourriture disponible, des conditions de détentions descentes résumait sa liste, mais elle préférait décliner chaque condition pour faire durer le moment et se donner l’illusion de contrôle. Cherchant à fuir les hypothèses des prochaines manigances, réclamations, ordres, bref tout mot ou action pouvant avoir un impact sur sa personne. Et malgré ses listes, elle échafauda quelques plans ou plutôt quelques idées. Numéro 48 faire une réaction allergique assez importante pour être transportée aux urgences, problème elle n’avait pas, à sa connaissance, d’allergies assez prononcées pour établir un tel plan. Plant 52 créer un conflit interne poussant à délocaliser ce qu’elle nomme « cosimo casa », problème elle ne veut pas engendrer de blessés ou pire, sauf si c’est elle-même. Les idées ne manquaient pas, mais pour l’instant elle l’a joué sage, prendre du temps, du temps pour observer l’ennemi, pour accumuler des infos pour encombrer son esprit ou selon le plan 22 utiliser ces informations comme monnaie d’échange. Et pour ça il fallait accepter de passer quelques jours « calmement », limiter ses envies de pyromanies et de plans farfelus tel Vil le coyote pourchassant Bip Bip. Et puis être calme, ou plutôt le paraitre l’aiderait peut-être à se calmer intérieurement.
Mais il est plus facile de se fixer ce genre d’objectif que de les atteindre pourtant elle y était presque. Journée calme, sommeil agité, donc sieste en fin de matinée, trainer sa carcasse dans les moindres recoins de la demeure, soulever quelques cadres au cas où un coffre se cacherait. Découvrir une cave à vin, elle repoussa l’idée de vider une par une les bouteilles dont certaines devaient valoir une fortune, même si l’idée d’en pourrir une ou deux était fort tentante. Ses doigts effleurèrent quelques bouteilles avant de se raviser, intérieurement elle se murmura « je suis plus digne que ça », plus complexe. Alors ce jour-là aucune bouteille ne se fracassa sur le sol, aucun tableau ne fut arraché du mur, aucun instrument de musique ne fut balancé du haut d’un balcon, aucune tentative d’empoisonnement. Bien que l’arrivée de nombreuse vivres fit frétiller son esprit, « non je suis plus digne que ça », mais c’était tellement tentant et pas grand-chose, rendre des plats immangeables c’est pas trop grave. Heureusement pour Cosimo et toute personne qui consommera cette nourriture, elle n’avait pas son attirail d’huile essentielle, et mélange en tout genre qui deviendrait de véritables poisons mélangés. Elle se contenta de se servir des desserts et d’aller les déguster près de la piscine, des soupirs d’extase la faisant vibrer et oublier quelques instants sa sombre situation.
Elle décida de poursuivre les nuances de déni en faisant quelques longueurs dans la piscine, essayer de retrouver un peu de synchronisation et se perdre dans l’effort avant de finir par se laisser flotter sur l’eau. Elle agissait presque comme si tout ceci était normal, comme si personne ne la surveillait. Au moins personne ne vint lui dicter d’ordres ou d'instructions désagréables. Après cette séance de sport, elle se traîna dans la maison, finissant par assemblée quelques informations. Des invités, soirée d'affaires. Soupirante elle prit une douche avant de retourner dans le jardin, décidant d’explorer les quelques livres qu’elle avait glanés lors de ses balades. L’agitation commença, les employés plus visibles, le maître de la demeure devait être arrivé. Elle décida de rester plantée dans le jardin et comme pause entre deux livres elle se livra à des contorsions de yoga et de Pilate. L’agitation continua, la soirée commençait et pour l’instant pas les ennuis. Se tenir loin de l’agitation était son objectif, mais elle était curieuse, elle luttait contre elle-même, contre l’envie d’aller saboter tout ce truc. Mais « je vaux mieux que ça » et puis rester calme ferait son petit effet, Cosimo s’attendant sans doute à ce qu’elle débarque pour débiner des atrocités à ses compagnons. Elle était comme le calme, le calme avant la tempête. Intérieurement, ça s’agitait de plus en plus et elle avait du mal à se convaincre que rester calme était la meilleure stratégie, une petite voix lui murmurait que c’était une opportunité de tenter de s’enfuir, la diversion étant servie sur un plateau. Ce à quoi une autre voix lui répondait non c’est ce à quoi il se prépare. Alors une fois de plus elle se dévêtit pour plonger dans la piscine et nager, nager pour tenter de se calmer, de fixer son esprit ailleurs. Et comme la première fois elle se récompensa en se laissant flotter sur le dos. La température n’était plus idéale, mais elle s’en fichait, l’eau toujours chaude était réconfortante.
Rancune, vengeance d'un côté et patience et incompréhension de l'autre. Còsimo Changretta & @Octavia Di Savoia La soirée débute enfin, une longue est dure soirée qui va mettre à l'épreuve la patience de l'italien, mais ça il ne le sait pas encore. Comme toujours un discours s'impose, il se lève de sa chaise et commence en remercient ses invités d'être venue nombreux il lève son verre ainsi que tous les invités pour marquer le début de cette soirée. Il se rassied et commençant à débattre le sujet sérieux, les affaires ! Des papiers circulent sur la table, titre de propriété, ouverture de compte dans des paradis fiscaux, demandent de faveur pour annuler un dossier judiciaire ou une faveur politique, il y avait vraiment de tout. Les négociations se poursuivent dans un rythme soutenu, parce que Cosimo ne voulait pas s'éterniser sur cela, parce qu'il sait que leurs fidélités n'est pas dues à sa belle gueule, mais bien grâce à sont argent et à la réputation de la Camorra qui n'aime guère les traites. Il a fallu à peine trois quarts d'heure pour boucler les négociations qui était en vérité déjà pour la plupart entendu entre avocats avant la rencontre il manque justes deux trois éclaircissements et une signature. Après la fin des négociations chaque invité reçut une valise devant lui contenant de l'argent, c'était un pourboire pour les remercier de leurs boulots. Avant d'aller en boîte de nuit Cosimo annonça un petit apéro pour cette fois discuter privée et connaître un peu mieux certain invité qui était de nouveaux collaborateurs. Alors qu'il était en pleine discutions il aperçut Octavia en peignoir en pleine discutait avec un de ses invités, enfin à bien y réfléchir elle n'avait pas l'heure de participer à la discussion qu'avait initiée son invité. Que fait-elle ici ? Se demande-t-il, elle venait d'ignorer sa demande d'hier quand il lui a dit de pas intervenir dans la soirée, bien entendu elle va certainement lui rétorquer qu'elle voulait juste se baigner avant de remontée, mais que sont invités la intercepter avant de s'éclipser. Malheureusement il ne pouvait pas bouger, il était en pleine discutions avec un invité important mais cela ne l'empêche pas d'aller l'un de ses hommes pour lui faire passer un message.
Ce dernier va en direction d'Octavia pour lui délivrer le message et en italien pour s'assurer que l'invité ne puisse pas comprendre. << Votre Altesse, Monsieur Changretta vous demande de regagner votre chambre. >> Mais aucune réponse lui parvient de la part de la jeune princesse, ne voulait pas faire de vague l'homme préféra ne rien tenter et repart aussi silencieusement qu'il est arrivée. Dans le même temps, Cosimo lança entre deux conversations avec son invité un regard qui exprime son mécontentement et l'avertissement qui en découle pour Octavia et son comportement. Il réussit enfin à se libérer quelques minutes plus tard et à aller tranquillement à la rencontre de la princesse rebelle, il prenait son temps pour venir, pour qu'elle puisse le voir arrivée par-dessus l'épaule de l'invité qui était devant elle et faire monter son stresse. Il salua son invité avec son plus beau sourire et lui serre la main, avant d'entamer une bref discussion avant de lui dire qu'il devait parler à la femme qu'il se trouvait devant eux. << Que fais-tu là ? Nous n'avions pas convenu quelque chose hier ? >> Demande-t-il une fois sont invités parties, il savait qu'elle avait fait ça pour le provoquer, après tout elle en avait le droit après cet enlèvement qui a dû la chambouler et surtout du mal à accepter, ce qu'il comprend, mais il n'a guère l'habitude qu'on lui désobéit ou lui tienne tête. Elle continue à le soutenir du regard comme pour le défier, elle a du cran on ne peut pas lui enlever cela. Cosimo s'avança encore quelques pas pour effacer la distance entre eux pour arrivée à quelques centimètres d'elle. << Es-tu sûr de vouloir jouer à ce petit jeu là avec moi ? >> Demande-t-il en approchant son visage pour lui susurrer à l'oreille sa question avant de la regarder alors quelle était en peignoir devant lui, est-ce que son côté joueur aurait pris le dessus ?
Rancune, vengeance d'un côté et patience et incompréhension de l'autre. @Còsimo Changretta & Octavia Di Savoia Finalement, elle n’était pas si petite. Pas assez petite pour ne pas être remarquée, pas assez petite pour fuir sans être vue. Elle se fustigeait intérieurement, elle pensait avoir été droite, avoir joué avec les règles qu’on lui avait imposées. Mais même ainsi elle semblait avoir dépassé les limites. Les pieds dessus elle avait tenté une fuite, gentille. Pas de mots trop hauts, pas de gestes violents, pas cris, juste une phrase en italien pour démontrer son désintérêt. Celui qui a interrompu sa séance de calme, qui précipite les problèmes. Tenace il reste, jusqu’à ce qu’un homme vienne délivrer le message du maître. Et, pour l’instant, elle garde son calme, un hochement de tête. Se mordillant la lèvre pour s’empêcher de parler, pour ne pas déborder, pour maintenir encore quelques heures la ligne de conduite qu’elle s’est fixée ce jour. « je vaux mieux que ça » se répète-t-elle intérieurement, mais son calme apparent comme à lui échapper, comme si son bouillonnement intérieur avait décidé de la mettre en difficulté. Elle fait tomber ses affaires, son bazar intellectuel, des livres, des feuilles pour essayer de remplir son esprit. Mais l’autre reste, l’invité, inconnu reste, parlant.
Octavia bouillonne, ses mains enserrent plus fort ses affaires, s’apprêtant à relancer un « dégage » toujours poli ses paroles restent bloquées dans sa gorge. Le maître des lieux fait son apparition et prend son temps, l’art de la mise en scène. Elle soupire et reste dans l’attente. L’option de la fuite n’est plus possible, ça ne ferait que l’amuser plus. Et c’est seulement à ses mots, à lui, que l’inconnu part. Elle en grogne presque, la remmenant à son statut de femme, de petite chose aux allures fragiles, aux allures attirantes. « si j’avais voulu venir interrompre votre conseil d’administration je ne serais pas ici mais là-bas. » elle agite la main, signe de son énervement. Elle ferme les yeux, prenant une longue inspiration avant de les rouvrir. Et le voilà qui rejoue le dragueur ? le charmeur de serpent ? elle en frissonne et pas de plaisir. « si j’avais voulu jouer à ce jeu-là j’aurai amené un de tes petits copains dans les toilettes. » elle veut garder contenance et pour ça se décale et part pou regagner la demeure, continuant à se répéter que oui, elle vaut mieux que ça.
Rancune, vengeance d'un côté et patience et incompréhension de l'autre. Còsimo Changretta & @Octavia Di Savoia Le cours de la soirée se déroule comme prévu, enfin presque, comme il s'y attendait l'italien avait anticipé l’éventualité que son invité vienne perturber la soirée, mais étrangement il c'est rencontré que cela faisait quelques jours qu'elle était plutôt discrète, le calme avant la tempête ? Il n'en sait rien, mais est-ce quelle commencer à prendre ses marques et s'être résigné à l'offre de son père à Cosimo ou au contraire préparé t-elle un mauvais coup ou une inattention du maitre des lieux pour faire quelque chose de stupide ? En tout cas le voilà à présent devant elle après que l'un de ses gardes s'est fait recaler par cette dernière, elle lui répond que si elle l'aurait vraiment voulu se faire remarquer elle l'aurait fait depuis un moment et pas ici, ce qui fait sourire son interlocuteur. << Oh non, je sais ! Tu es bien trop intelligente pour faire ce genre de chose, il y a bien d'autres moyens plus subtils pour arrivée à cela. >> Contrairement à ce qu'elle pense, Cosimo ne sous-estimera jamais une femme, il ne sait que trop bien quelle peuvent être tout aussi dangereuse et intelligente qu'un homme, elle utilise seulement une méthode différente de ses derniers pour obtenir ce quelle veulent. Au début, il ne s'aperçoit de rien mais fini par remarquer qu'Octavia était assez nerveuse, serait-elle en train de perdre son calme ou bien est-ce que c'est dû à son manque de drogue ? Elle lui répond ensuite que s'il elle voulait vraiment jouer avec lui elle aurait demandé à l'un de ses gardes de venir dans les toilettes, à nouveau il sourit, à ce moment-là il avait juste envie de lui faire exactement ce qu'elle venait de lui dire, ramener un de ces gardes pour l’emmener aux toilettes et la mettre sur le fait accompli, mais il s'y résignait au dernier moment quand cette dernière tourne les talons pour partir vers la demeure. Après réflexion, peut-être qu'il pourrait lâcher un peu de lest, tout du moins pas lui fermer totalement la porte, après tout elle sera bientôt son épouse et bien que ça soit un mariage arrangée il n'est pas obligé de se faire la guerre à longueur de journée. Même si du côté de l'italien il ne va pas se la jouer romantique ou au prince charmant ce n'est pas son genre et puis il sait qu'au fond elle a encore une haine envers lui, que tous les opposent, donc elle serait bien capable de la trahir, il garde cette idée derrière en tête quand il interpelle à nouveau Octavia. << Que dirais-tu de venir nous rejoindre ? >> Lâche-t-il subitement, en réalité cette proposition avec deux buts, la première est bien entendue à lui laisser une chance de se connaître et voir si leurs avenirs pouvaient être cordiale en tant que futur couple ou s'il y avait aucune entente entre eux et qu'il fallait s'attendre à une relation tendue pour le reste de leurs vies. Le deuxième but est de savoir s'il pouvait lui faire confiance, elle sera bientôt son épouse et bien qu'il ne compte pas la laisser s'immiscer dans ses affaires il doit savoir s'il peut avoir confiance en elle, voir ses réactions, faire un premier test parmi une longue liste qu'il a prévue dans les semaines qui arrivent ! << On va bientôt partir pour sortir quelque part, si tu veux nous rejoindre ont par dans une vingtaine de minutes, ça te laisserait le temps de t'habiller. >>
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