A sweet friendship refreshes the soul.
★ ─ w/@Lou Beaufort

Sous les rayons du soleil qui venaient refléter nos beaux bronzages, on marchait à l’unisson, en direction de la plage. Nous avions décidé de ne plus laisser le hasard de la vie nous séparer à nouveau, comme le passé avait pu avoir raison de nous. Partiellement, mais pas en totalité, la distance nous avait éloigné sans rompre notre lien. Aujourd’hui, après quelques-unes de tes confidences, je me joignais à toi, pour tenter de t’aider du mieux que je le pouvais. Je laissais de côté mon côté psychanalyste, pour être une véritable amie. Et Lou, de tous ceux que j’avais retrouvé ici, tu semblais être l’une des plus importante. Parce que tu m’avais donné le goût à la vie, le fameux été de notre rencontre et je me sentais chanceuse de te compter parmi mon entourage. Les pieds dans le sable fin de la Thaïlande, je me laissais tomber sur moi-même en observant les vagues s’échouer sur le rivage. « C’était l’une des meilleures idées qu’on aurait pu avoir. » Un cadre idyllique, de l’alcool et deux amies qui rattrapaient le temps perdu et qui consolidaient leur relation, c’était un combo parfait. Mes mains glissées dans mon tote bag, pour saisir le goulot de la bouteille que je posais à nos pieds, je tournais la tête doucement vers toi. « Avant toute chose, on doit trinquer. » Pour ne pas rentrer dans le vif du sujet. « A ce summer camp, à nous, mais à la putain de chance qu’on a de pouvoir visiter des endroits aussi beaux que celui-ci. » Toujours émerveillée par la beauté du monde, pour oublier l’espace d’un instant que d’autres étaient dans de bien pires conditions.

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★ ─ w/ @A. Ruby Rupert  

Ruby elle porte bien son nom. Doux joyaux qui vous illuminent. Et dans sa douce lumière, elle arrive au bon moment. Lou imaginait la Thaïlande autrement. Dans sa tête, elle avait vu le sable fin et ses eaux turquoise, ses fêtes à la pleine lune et la compétition du summer camp qui bat son plein. Elle avait récolté quelque chose de bien différent, sa flamme qui s'éteint doucement malgré la braise rouge et vivante qu'elle porte encore au gré de son coeur. Elle avait envie de partir et se perdre quelque part. Clouée au sol, Lou avait toujours détesté être prisonnière et c'était d'une âme qui portait ses chaines, pourtant encore esclave d'un autre avec le goût du Danemark, elle était prête à s'avouer vaincu, n'ayant aucun point d'accumulé sur le tableau des jeux amoureux. Ruby qui se laisse tomber sur le sol, Lou en fait de même, vêtue de sa simple robe d'été rouge et de son maillot rose. Les pieds déjà nus quelques secondes après l’atterrissage, elle lâche un soupire de satisfaction sentant la chaleur qui parcourt tous ses membres. «À qui le dis-tu.» ferme-t ‘elle les yeux au même moment, écoutant le bruit des vagues. La bouteille qui s'échappe du sac, elles arriveront rapidement au fond, pour ensuite voguer à celle qui se trouve dans le sac de la blonde. «À cet été fabuleux et à l'Asie qui ne cesse de nous surprendre.» enchaine-t ‘elle sur ses paroles, les yeux qui ne se perdent pas du tout du regard et les sourires qui s'entremêlent. Elle vole la bouteille à Ruby, enfilant une longue gorgée contre le goulot, grimaçant légèrement, appréciant quand même la brûlure que laisse l'alcool fort dans la trachée. «Si tu veux me poser des questions, c'est le meilleur moment, avant que je sois complètement bourrée.» La blonde sait qu'elle ne peut pas éviter le sujet éternellement et l’inquiétude de son amie se ressentait déjà, même si Lou gardait la tête haute et ce sourire confiant.

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★ ─ w/@Lou Beaufort

Le bon timing, peut-être. Souvent à côté de la plaque, captivée par la multitude de films que je pouvais me faire en à peine quelques secondes, tu avais su trouver les bons mots pour me ramener sur terre. Tu avais besoin d’une oreille attentive, mais aussi d’une distraction suffisante pour t’éloigner des pensées qui t’inondaient l’esprit. Le cœur et l’esprit en guerre, quand les informations qu’ils donnaient se contredisaient avec pour unique conséquence de sembler être dans une impasse. J’étais passée par là, Lou, mais sans avoir réellement de détails pour le moment, ton discours m’avait mis la puce à l’oreille. Les yeux rivés vers l’horizon, maintenant installé sur le sable, je profitais des quelques secondes de répit loin de la compétition pour savourer le moment en ta compagnie. Le temps d’un instant, seules les vagues et nos consciences pour compagnie pouvaient troubler nos équilibres. Bouteille en main que tu attrapais pour signer le début de ce moment rien qu’à nous, je t’imitais très vite après un discours plein de bonnes ondes. Sourires complices, qui m’avaient tant manqué sous le soleil californien. Temps révolu. Raclant doucement ma gorge, tu lançais toi-même le sujet sur la table. « Je pourrais t’en poser mille, tu sais ? » Que je soufflais, une moue attendrie à ton égard. « Je veux tout savoir, qui s’est, qu’est-ce qu’il t’a fait pour que tu sois comme ça ? » Disais-je de but en blanc avant de glisser mes mains le long du sable. « Mais surtout, je ne veux pas te forcer à en parler si tu n'en ressens pas l’envie ou que tu ne t’en sens pas capable. » Ce n’était pas moi qui allais te juger, bien au contraire, mais je savais que dans chaque histoire, dramatique ou non, il fallait s’écouter soi, avant d’écouter les autres.

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★ ─ w/ @A. Ruby Rupert  

Mille questions sans réponses. Des hypothèses qui fusent qui atterrissent dans l’oubli. Un esprit qui préfère effacer et recommencer de zéro plutôt de faire face à la réalité. Ruby elle lui permet de rester en apesanteur tout en la ramenant sur terre. Lui rappeler que même si elle en a envie certaine chose ne peuvent disparaitre en un claquement de doigts. Elle lui servira de journal intimide. De notes en bas de pages qu’on gribouille dans les cahiers en classe loin des regards en secret pour un cœur qui tambourine un peu trop. Peut-être qu’à partir de là, en total confidence, elle pourra oublier enfin et repartir sur de bonnes bases. Revenir aux origines de la Lou qui ne sait pas aimer convenablement et qui les idées trop pleins la tête, l’empêche de s’arrêter. Elle boit une autre gorgée, l’écoutant, jouant avec le sable près d’elle. Le regard qui dérive par moment, les épaules qui se haussent, suivi de ses soupirs qui sont nombreux. « Je ne me sens pas forcé, je ne comprends juste rien et je deviens folle.» relâche t’elle dans un rire plutôt sarcastique, d’une femme qui aurait envie de s’arracher tous les cheveux sur la tête. « Je sais pas ça a commencé comme d’habitude, une baise parmi tant d’autres qui ne veut absolument rien dire.» Elle fouille dans son sac pour trouver son herbe fétiche. « Et oui je prenais mon pied, ça il a aucun doute là-dessus. Autrement pourquoi j’aurais continué de le voir han.» Elle rit de nouveau allumant son joint. «Il a toujours eu ce petit quelque chose qui m’intrigue et j’arrive même pas à le décrire, rhaaaa je m’énerve. Tu vois c’est pas moi ça.» Lou jette le briquet devant elle, un peu énervée, le rire encore jamais bien loin des lèvres pour tenter de se détendre dans ce désordre. « Fais que j’ai tout cassé, en disant qu’on ne pouvait plus se voir. Parce que de toute manière c’est la seule chose que je sais faire.» Elle attrape son téléphone avant de lui lancer sur les genoux, là où le visage d’Alan apparait. «C’est lui…» Lou regarde son amie de ses yeux fauves attendant sa réaction sans se douter de la tempête qui l’attendait. Un cataclysme bien trop violent pour un si beau moment.

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★ ─ w/@Lou Beaufort

Je ne prétendais pas avoir la science infuse, loin de là, mais j’avais au moins l’honneur d’essayer. J’étais présente pour toi, peut-être pas de la meilleure des façons en te tendant la bouteille, mais j’étais prête à cueillir tes confidences, à t’apporter mon soutien et mieux encore si tu m’en laissais ma chance, t’apporter mes conseils. Pour une nana qui manquait cruellement d’attention, j’étais reine dans l’analyse du comportement de l’homme. Peut-être que du haut de mes vingt-deux ans, j’allais pouvoir t’apporter une solution ? Je l’espérais, être une bonne confidente, mais surtout une bonne mie. Bien évidemment que j’avais mille questions, mais la plus importante de toute, je ne te l’avais pas encore posé. Sous les salves interrogatives de mes mots, je cherchais à comprendre, comment la pétillante et charismatique Lou, avait pu sombrer pour un homme. Je le voyais bien, dans ton regard, que malgré les sourires, t’étais loin d’être pleinement épanouie. Petit sourire à ta remarque, j’avais l’impression parfois, de me voir en toi. Trop accrochée sûrement, mais aussi un déni perceptible aux questions qu’on pouvait bien se poser. Je t’écoutais parler de lui, de la situation, une fois sans lendemain, jusqu’à ce que la prochaine fois arrive, encore et encore. « Une fois, puis deux, puis trois, je connais. » Que je soufflais amusée, mes yeux suivant tes gestes, avant de remonter doucement jusqu’à ton visage d’ange. Le schéma somme toute classique de prime abord, mais pas moins dangereux pour autant. Mon rire venait se mêler au tien, tu n’avais pas tort. « Ce n’est pas une mauvaise chose, ce petit truc en plus… » Mais souvent compliqué à comprendre, à accepter, à apprivoiser. Et la suite semblait logique, pour toi du moins, par ce côté autodestructeur, qui sommeillait en chacun de nous, mais qui semblait récurent chez toi. « Tu regrettes ? » Te demandais-je avant de te voir attraper ton téléphone et le voir sur mes genoux quelques secondes après. Mes yeux semblaient voir trouble, alors d’une main, j’attrapais le combiné, resserrant la prise à mesure que la photo se précisais sous mes yeux. Alan… Mon Alan ? Et je pouvais sentir ton regard posé sur moi, quand de mon côté, je clignais plusieurs fois des yeux. Mes doigts se relâchaient, quand d’un bond, je me retrouvais à faire les cent pas autour de toi. « Tu.. » Que je soufflais doucement avant de pointer du doigt ton écran. « Alan ? » Demandais-je avant de passer mes deux mains sur mon visage. Je pouvais sentir chaque muscle de mon corps se tendre, se crisper et ce flot de contradiction me submerger. « J’suis en plein délire, pincez-moi. » Que je marmonnais. D’une part, j’étais tiraillée par mon amitié pour toi de l’autre par ma relation et mon histoire avec lui. Étais-je en position de pouvoir dire quoi que ce soit ? Avais-je le droit de laisser ma possession parler pour moi ? J’avais beau essayé de te regarder, je n’arrivais qu’à scruter un point à l’horizon, à des années-lumières de ton regard.

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★ ─ w/ @A. Ruby Rupert  

Elle se serait abstenu si elle avait su. Parce qu’entre rire les nerveux, son coeur qui chavire et sa tête qui veille, elle avait omis quelques détails, quelques scénarios qui fonctionnent pour deux femmes qui ont toujours apprécié la présence des hommes. Ruby avait toute compris l'histoire même si Lou survolait le tout s'énervant contre les événements. Si c'était simple pour Ruby et ses amours multiples, il en était tout autrement pour l'anglaise qui ne connaît rien à l'attache. Elle qui survole de lits en lits et connaissant l'adultère trop facilement. Elle avait ce charme qui ne laissait jamais personne indifférente et elle en usait tant et aussi longtemps qu'elle serait ce feu flamboyant. Les flammes étaient en train de brûler bien plus que son coeur de pierre. Il consumait une amitié bien précieuse qui avait traversé la distance le temps. Une personne douce telle que Ruby et sa joie de vivre qui rassure. Le temps se fige dans la lionne. Ses cils qui battent plusieurs fois quand elle ne comprend pas qu'elle commet l'irréparable une fois de plus. Elle qui a l'habitude de transgresser les règles, cette fois elle est bel et bien aller trop loin. Mais tout lui échappe, prise dans l'énigme qui se dresse devant elle. Et quand elle prononce son nom, sa gorge se noue et son coeur s'arrête. Parce que même dans chaque syllabe il arrive à la corrompre dans ses sentiments, mais aussi parce que Ruby se décompose devant elle, laissant place à la plage par une peinture bien plus dramatique. «Wtf…» C’est le seul mot, la seule chose qui arrive à sortir de sa bouche. Figée comme une statue. La bouteille revient rapidement à ses mains, laissant l’alcool faire son œuvre, avant de reprendre ses esprits avant de crier au malheur. Elle se relève pour reprendre son téléphone et se positionner devant son amie. «Ok, Ruby…» Ses mains se posent sur ses genoux, la fixant du regard, sans un sourire, comme si elle n’avait jamais été aussi sérieuse de toute sa vie. «Explique-moi, parce que je comprends rien en ce moment.» Elle en écrase même son joint dans le sable avant de revenir à elle. «Tu me fais peur…comment ça se fait que tu connais son nom ?» Et le tambour reprend dans sa poitrine encore plus fort à le sentir dans ses tempes et dans chacun de ses membres. Et s’il avait blessé le joyau ? Et si elle s’était trompée sur toute la ligne à son sujet ?

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★ ─ w/@Lou Beaufort

Je ne pouvais que comprendre, cette crainte. Je n’avais pas peur d’aimer, de ressentir, j'avais énormément d’amour à revendre, peut-être de trop même ? Mais moi aussi, j’avais des peurs, peur de l’abandon, peur de décevoir. Des craintes qu’étaient justifié par une enfance particulière, ou l’argent comblait le vide laissé par des parents dépassés. Tempérament dominant qui n’avait fait que d’accroître au pensionnat Beau Soleil, enragé par des choix qui ne m’appartenaient pas. Alors j’avais fait de mes amis ma famille, toi y compris. Les yeux rivés sur l’écran, mon cerveau ne faisait qu’un tour, quand mon cœur loupait un battement. Pensais-je idiotement pendant une seconde, avant de sentir mon organe vital compressé. Cette impression que deux mains l’entouraient pour l’empêcher de battre… À présent levée, les pieds qui traînaient dans le sable, sous les cent pas incontrôlable, dicter par cette envie d’intérioriser. Je pouvais entendre ta voix, ce tremblement à peine audible qui s’échappait de tes lippes quand tes cordes vocales rejoignaient l’incompréhension de ma réaction. Mes yeux retrouvaient enfin les tiens, y lisant ton inquiétude, quand les miens ne reflétaient que de la peine. Peine de le savoir proche d’une autre, mais pire de l’imaginer avec toi. « Je… » Foutue gorge nouée. Je raclais doucement ma gorge et d’un mouvement de main, je montrais le sable, comme pour t’inviter à te réinstaller à mes côtés. « Je connais Alan depuis l’enfance, j’ai passé énormément de vacances à ses côtés à New-York. » J’essayais de peser mes mots, de t’expliquer la situation dans son entièreté. « C’était lui, depuis longtemps, mais de par notre différence d’âge, on a attendu que j’obtienne la majorité pour que notre relation prenne un autre tournant… » Que je soufflais en tournant doucement la tête vers toi. « C’est mon premier véritable amour alors… » Je m’arrêtais, soufflais doucement en secouant la tête. « J’essaye d’accuser le coup. » Mais j’étais consciente qu’aucun de vous ne pouvait savoir les liens qui nous unissaient respectivement. « Je ne t’en veux pas et je prends aucun de vous pour responsable, c’est la situation qui me peine… »  

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Lou la terre à terre qui se fout toujours de rien, panique et imagine les pires scénario possibles. Elle ne se reconnaît plus, le corps qui ss retourne sans arrêt et le coeur qui explose. Et pourtant devant Ruby elle garde la façade du mieux qu'elle peut, mais l'inquiétude gagne du terrain se lisant dans son regard qui ne connaît que la malice et la folie. Alors elle demande la vérité, elle la veut pure sans détour, même si ça lui détruit l'âme encore une fois. Elle a déjà fait une croix sur lui après tout. Du moins elle a envie d'y croire dur comme fer, même quand son coeur palpite encore comme un cheval fou, juste à le voir, juste à répéter ses blagues stupides dans la tête. Oh mon dieu Lou tu deviens folle, t'as perdu et la défaite n'a jamais été aussi amère. A chaque parole, Lou inspire mais la douleur est cuisante. Le premier amour ? La blonde ne sait même pas si elle le connaît, la passion qui ne s'éteint jamais. Sans doute que c'était lui, Soren. Elle qui aurait tué si on aurait tenté de lui enlever tout en le repoussant dix minutes après. C'est si étrange comment le scénario se répète, parce qu'elle pourrait bel et bien devenir folle sachant qu'Alan se rapproche d'une autre. Malheureusement, c'était ruby sur qui c'etait tombé. Et elle l'aimait trop fort tellement qu'elle en avait mal au coeur. Pourquoi Ruby ? Elle secoue sa tête , sa vision qui se brouille et elle enchaîne quand même avec un sourire en coin presque effacé. «Arrête » La blonde qui retrouve le chemin du sable,sa main qui se dépose sur la cuisse de son amie, comme si elle voulait la rassurer. «Toute façon il se passe plus rien entre nous, t'en fais pas.» Elle a réussi. Elle a réussi à aligner tous ses mots ensemble. Terrible mensonge. La reine Lou,la reine seulement du déni. Reine du mensonge qui tente de ne pas blesser son amie qui tente de récupérer son coeur à la dérive. La blonde qui fixe l'horizon incapable de la regarder vraiment. Elle qui sait à quel point elle est égoïste et qu'elle se jettera dans ses bras au premier moment venu tant elle est devenu faible. Au risque de briser cette amitié, au risque de briser le joyau. Terrible Lou, femme à l'ego trop fort. «Comme je t'ai dit on a tout arrêté et c'est mieux comme ça.» Ses lèvres tremblent, ses pieds s'enfoncent un peu plus dans le sable, elle qui aimerait disparaître. «Frappe-moi si tu veux. Je suis une garce je le sais.» lance-t'elle dans un rire nerveux. «Toute façon tu m'imagines en couple ? Lou et ses plans culs et Lou, qui trompe toutes les personnes qui sont entre dans sa vie.» Elle l'avait imaginé pourtant. Les deux dans cet univers parallèle,prête à mourir sous la passion et ses doigts. C'était la faute du déni. Et rien que du déni.  

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★ ─ w/@Lou Beaufort

Le cœur qui tambourinait à l’intérieur de ma poitrine, quand mes pensées, elles ne cessaient de se bousculer. Troublée, mais surtout désemparée, j’essayais de faire cheminer l’information tout en l’analysant jusqu’à la partie la plus perspicace de mon cerveau, celle qui saurait prendre du recul sur la situation. Je ne pouvais pas me permettre de juger votre relation, sans prendre en compte tous les tenants et tous les aboutissants, sous prétexte qu’Alan et moi étions toujours en contacte depuis notre première rencontre. Installée sur le sable, scrutant l’horizon je réfléchissais légèrement, pour pouvoir t’exposer la situation, sans que mes émotions ne viennent tromper mes véritables sentiments. Personne n’était fautif, ni toi, ni lui et quand bien même vous étiez au courant, je ne me sentais pas légitime d’avoir un mot à dire. Je te contais l’histoire dans les grandes lignes, exposant les faits d’hier, mas évitant ceux d’aujourd’hui. Ta main posée délicatement sur ma cuisse, tes mots qui tentaient de minimiser la situation, me rassurait d’une part. « Quand bien même il se passe encore quelques choses Lou, je n’suis pas le genre de femme à obliger deux êtres qui se plaisent, à lutter. » Parce que ce serait pire. Parce que je préférais le savoir, que recevoir un couteau dans le dos, de deux âmes importantes pour moi, comme vous deux. Ton langage non-verbal parlait pour toi de toute façon. Ma main recouvrait la tienne, quand je riais doucement, bien plus détendue que quelques minutes auparavant. « Désolée de te décevoir, mais je ne frapperais pas ton joli minois. » Parce que je devais m’y faire, à l’idée qu’il referait sa vie avec une autre et si c’était toi, j’avais au moins la chance de te connaître, de t’aimer. Et puis rien, ni personne ne pouvait enlever nos moments à nous, nos souvenirs, notre histoire était gravée. « Bien sûr que je t’imagine en couple. » Parce que la notion de tromper dans mon esprit n’existait pas réellement, trop ouverte pour ce monde, pour les convenances qu’on nous imposait pour rentrer dans des cases. « Sache que de mon côté, c’est ok. » Il allait me falloir un peu de temps, si vous passiez le cap, mais en rien, je n’avais pas l’intention d’interférer dans votre relation, à condition que vous soyez honnêtes.

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★ ─ w/ @A. Ruby Rupert  

Elle souffre Lou, bien plus qu'elle ne le pense. Elle souffre devant ses silences, de devoir luter comme ça depuis son arrivé à Boston. Elle a juste envie de partir à l'instant même. Pour la première fois de sa vie elle n'a pas envie de faire souffrir son amie, même si elle dépose sa main sur la sienne, riant quand elle refuse de le frapper et de la punir pour ses actes. «Crois-moi il ne se passera plus rien.» Et elle y compte bien. Lou ne fait pas dans les prises de tête et encore moins les sentiments. Sa tête est sur le point d'exploser et les tremblements qui parcours son corps montre à quel point c'est allé trop loin. À quel point elle n'est pas prête à plonger dans tout ça, qu'elle n'y comprend jamais rien. Libre pour l'éternité c'est que la blonde a toujours souhaité. «Dommage, j'aurais bien aimé.» dit-elle en riant de nouveau, soufflant sa haine, son mal pour revenir à l'était d'apesanteur qu'elle aime. Ce n’est pas un bleu ou deux qui dérange la blonde. Elle fronce les sourcils en regardant enfin Ruby quand elle mentionne l'imaginer aux bras de quelqu'un. Elle ne fait pas l'addition dans sa tête. «Tu dis n'importe quoi, tu ne seras peut-être même pas vivante pour voir ce jour arrivé.» Sa main relâche la sienne quand Alan revient enfin sur le tapis. Elle secoue vivement la tête. Aucune approbation n'est nécessaire pour remplir ses envies surtout quand elle essaie de les fuir. «Tu l'aimes encore pas vrai ?» Parce que même si elle n'y connait rien dans ce domaine, ça crève les yeux quand elle la fixe, quand elle voit la moindre de ses manies dès qu'elle a vu la photo de l'homme sur son portable. Comme l'anglaise qui n'oubliera jamais Soren. C'est ça l'amour, c'est de donner une partie de son âme, même quand on ne veut pas.

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